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Quand la voix de Dieu fait appel : l'exemple de Saint Augustin / When God’s voice makes call : the example of Saint AugustinJeandel, Jessica 17 December 2016 (has links)
L'objectif de cette thèse est d'analyser le phénomène subjectif qu'est la conversion religieuse chez le sujet mystique, à l'aide de la théorie psychanalytique et plus particulièrement grâce à des concepts tels que la pulsion invocante et la voix.A partir de l'ouvrage « les confessions » de Saint Augustin, nous allons analyser de quelle manière s'inscrit chez ce sujet l'appel de Dieu dans sa conversion religieuse. En effet, dans cette oeuvre, il témoigne de la recherche de sa foi en Dieu mais aussi de sa conversion en s'interrogeant sur les énigmes majeures de son existence.Pour ce faire, nous nous interrogerons sur le statut de la voix de Dieu et sur la place fantasmatique qu'occupe la figure déique pour le religieux. Effectivement, la voix du Divin semble venir se loger à la place du refoulement originaire, elle est cause inconsciente du désir et se localise en qualité d'objet a.Cette voix divine viendrait recouvrir la question du refoulement originaire. Elle ne s'entend pas avec l'oreille mais elle s'éprouve. Elle est source de jouissance et s'inscrit dans une jouissance archaïque. / The aim of this thesis is to analyze the subjective phenomenon that is the mystic subject religious conversion's, using the psychoanalitic theory and more particulary thanks to concepts such as the invocatory drive and the voice.From the book « Confessions » of Saint Augustin, we are going to analyze how God's call affected him in his religious conversion. Indeed, in this work he testifes to the search for his faith in God, but also, to his conversion by wondering about the major riddles of his existence.For that purpose, we wonder about God's voice statuts and about the fantastical place that the divine figure occupies for Saint Augustin.Actually, the voice of Lord seems to print it self over of the primal repression. It is the unconscious cause of desire and it seems to impose itself as the « a » object.This divine voice would be covering the primal repression issue. It is not heared though the ear, it is experienced. It is a source of enjoyement, classified as an archaïc enjoyement.
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La dimension réelle du père dans le passage à l'acte dans un contexte de décompensation psychotique et son rapport à la pulsion invocante / The dimension of the Real of the father in the passage to the act, in a context of psychotic decompensation and its relation to the invocative drive / La dimension réal del padre en el pasage al acto, en un momento de descompensación psicotica y su relacion con la pulsión invocanteMedina Tamayo, Olga Lucia 09 December 2017 (has links)
La pulsion invocante traverse l’oeuvre de Jacques Lacan, bien qu’il n’ait jamais vraiment développé ce thème : son objet est la voix, au moment même où cette dernière fait défaut : notre hypothèse est que le sujet passe à l’acte au moment où la voix se tait, il n’y a pas de cogito. Intriquée à la pulsion scopique, la pulsion invocante a pour signature le silence. Le passage à l’acte procède d’un « je ne pense pas », du langage et non des affects que le sujet subirait. Cette thèse envisage la dimension réelle du père dans le passage à l’acte, en cas de décompensation psychotique, dans son rapport à la pulsion invocante. Des lois ont été établies pour différencier les actes des sujets désignés fous, psychotiques, de ceux des autres pauvres, faibles et criminels, ce qui précise le cadre de l’expertise mentale qui n’est pas étranger à notre recherche. Les textes des lois de 1838 et de 1990 ont été modifiés non tant pour assurer une meilleure protection des patients que pour des raisons sécuritaires. Ainsi, les différents modes d’hospitalisation ont été révisés : hospitalisation libre, hospitalisation à la demande d’un tiers (HDT), hospitalisation d’office (HO) … jusqu’à la notion récente de soins sous contrainte. Notre thèse commence par revisiter ces aspects historiques pour situer le contexte des passages à l’acte qui seront ensuite analysés à la lumière de l’enseignement de Lacan. Nous envisageons la voix comme une tentative de substitution à la forclusion duNom du Père, la voix venant suppléer et compléter le silence de l’Autre. Pour ce faire, nous développons plusieurs illustrations cliniques. Dans le cas de Juan, nous montrons comment le travail thérapeutique lui a permis de ne pas entrer dans le silence et de rechercher son nom en s’adressant à nous. Le travail de la parole empêche le passage à l’acte. Le roman de Duras, La pluie d’été, permet d’entendre la pulsion invocante comme l’écho de la voix de l’Autre et sa résonance corporelle. Avec Seth, la voix du père et celle du diable se confondent, pacte d’alliance entre les pères terribles interdicteurs et les figures féminines. Avec Mme X, nous approchons mieux les aspects de la formule de Lacan : dans la psychose, la voix sonorise le regard. Nous pouvons ensuite prendre la mesure de ce qui se passe pour Chris qui ne supporte pas la voix. La question de l’envers de l’auto-punition est abordée avec la patiente Médée. Nous prenons alors appui sur Gabriel Garcia Marquez avec chronique d’une tentative mortifère annoncée. Nous tentons enfin de comprendre le déclenchement de la psychose chez Telfusa, que les voix selon ses dires accompagnent constamment, même quand elle parle. Le traitement se présentera ainsi : non à Juana la folle mais oui à la liberté. Cette thèse tente de mettre en évidence la valeur propre à la parole introduite par la psychanalyse en éclairant la clinique de l’acte dans le champ des psychoses. / The invocative drive goes through the work of Jacques Lacan, although he never really developed this theme: its object is the voice, at the very moment when it is lacking: our hypothesis is that the subject passes to the act when the voice is silenced, there is no cogito. Intricate to the scopic drive, the invocative drive has the silence as a signature. The passage to the act proceeds from a "I do not think", from language and not from affects that the subject would suffer. This thesis considers the dimension of real of the father in the passage to the act, in a psychotic decompensation case, in his relation to the invocative drive. Laws have been established to differentiate the actions of the designated as crazy, psychotic subjects from those of the poor, weak and criminals, which specifies the framework of mental expertise that is not foreign to our research. The texts of the laws of 1838 and 1990 were modified not so much to ensure a better protection of the patients as for security reasons. Thus, the various modes of hospitalization were revised: free hospitalization, hospitalization at the request of a third party, duty of hospitalization ... until the recent concept of duty of care. Our thesis begins by revisiting these historical aspects to situate the context of passage to the act which will then be analyzed in the light of Lacan's teaching. We envision the voice as a tentative to substitute for the foreclosure of the Name of the Father, the voice supplies and completes the silence of the Other. To do this, we develop several clinical illustrations. In the case of Juan, we show how the therapeutic work allowed him not to go into silence and look for his name by addressing to us. The work of speech prevents the passage to the act. Duras' novel, Summer Rain, allows us to hear the invocative drive as the echo of the voice of the Other and its bodily resonance. With Seth, the voice of the father and the devil are confused, a pact of alliance between the terrible interdicting fathers and the female figures. With Mrs. X, we are getting closer to the aspects of Lacan's formula: in psychosis, the gaze sounds. We can then take inconsideration what happened to Chris who cannot stand the voice. The question of the reverse side of self-punishment is discussed with the patient Medea. We then rely on Gabriel Garcia Marquez with a chronic of a deadly attempt announced. Finally, we try to understand the outbreak of psychosis in Telfusa, whom the voices according to her constantly accompany her, even when she speaks. The treatment will be like this: no to Juana the Crazy but yes to freedom. This thesis attempts to highlight the proper value of the word introduced by psychoanalysis, by illuminating the clinical practice of the passage to the act in the field of psychosis. / La pulsion invocante atraviesa la obra de Jacques Lacan, aunque él nunca desarrolló realmente este tema: su objeto es la voz, en el momento mismo en que ella falta: nuestra hipótesis es que el sujeto pasa al acto cuando la voz se calla, no hay cogito. Intrincada a la pulsión escópica, la pulsión invocante tiene como firma, el silencio. El pasaje al acto procede de un "yo no ienso", del lenguaje, y no de un afecto del cual sufriría el sujeto. Esta tesis considera la dimensión real del padre en el pasaje al acto, en caso de descompensación psicótica, en su relación con la pulsión invocante. Se han establecido leyes para diferenciar los actos de los sujetos designados como locos, psicóticos de los actos de los pobres, débiles y criminales lo que especifica el marco de peritaje psicológico que no es ajeno a nuestra investigación. Los textos de las leyes de 1838 y 1990 se modificaron no tanto para garantizar una mejor protección de los pacientes como por razones de seguridad. Por lo tanto, se revisaron los diversos modos de hospitalización: hospitalización libre, hospitalización por pedido de un tercero (HDT), hospitalización de oficio (HO) ... hasta el concepto reciente de obligación de tratamiento. Nuestra tesis comienza revisando estos aspectos históricos para ubicar el contexto de los pasajes del acto, que luego será analizado a la luz de la enseñanza de Lacan. Vislumbramos la voz como un intento de sustitución a la forclución del Nombre del Padre, la voz que viene a suplir y completar el silencio del Otro. Para hacer esto, desarrollamos varias ilustraciones clínicas. En el caso de Juan, mostramos cómo el trabajo terapéutico le permitió no quedarse en el silencio y buscar su nombre dirigiéndose a nosotros. El trabajo de la palabra impide el paso al acto. La novela de Duras, lluvia de verano, nos permite entender la pulsión invocante como el eco de la voz del Otro y su resonancia corporal. Con Seth, la voz del padre y el diablo se confunden, un pacto de alianza entre los padres terribles que prohíben y las figuras femeninas. Con la Sra. X, nos estamos acercando a los aspectos de la fórmula de Lacan: en la psicosis, la voz sonoriza la mirada. Podemos enseguida tomar en consideración lo que le sucede a Chris que no soporta la voz. La cuestión del reverso del autocastigo la abordamos con la paciente Medea. Nos apoyamos en Gabriel García Márquez con crónica de un intento de muerte anunciado. Finalmente, intentamos de comprender el desencadenamiento de la psicosis en Telfusa, a quien las voces, según ella, la acompañan constantemente, incluso cuando habla. El tratamiento se presenta asi: no a Juana la loca, y si a la libertad. Esta tesis trata de poner en evidencia el valor propio de la palabra introducida por el psicoanálisis, esclareciendo la clínica del acto en el campo de las psicosis.
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La voix augmentée : variations psychanalytiques sur la pratique pianistique / The Augmented Voice : Psychoanalytic Variations on Piano PracticeDe Souza-Dupuy, Lucinéia 17 December 2018 (has links)
Ce travail de thèse cherche à s’interroger sur la pratique du pianiste soliste, interprète de la musique dite « pure » ou absolue. Nous nous appuyons pour cela sur plusieurs réflexions psychanalytiques à propos de la musique. En psychanalyse, la musique vocale ou instrumentale est abordée à partir de l’objet de la « pulsion invocante » qu’est la voix. Nous concevons la « voix instrumentale » produite par le pianiste et son instrument comme étant une prothèse de la voix chantée humaine. Nous nous appuyons également sur la notion d’« humain augmenté », apparue dans les années 1990, pour faire l’hypothèse que la musique pour piano est une voix augmentée. L’objectif du pianiste est de pouvoir s’exprimer à travers ce que nous avons nommé la « voix prothétique augmentée ». Pour s’exprimer à travers cette « voix prothétique augmentée », le pianiste doit d’abord faire transcender son propre corps, car le support de cette voix est ses gestes corporels. / This thesis seeks to question the practice of a piano soloist – the interpreter of so-called “pure” or absolute music – drawing on several psychoanalytical reflections about music. In psychoanalysis, vocal or instrumental music is approached from the object of the “invocative impulse” – the voice. We perceive the “instrumental voice”, produced by the pianist and his or her instrument, as being a prosthesis of the singing human voice. We also draw on the notion of the “augmented human”, which first appeared in the 1990s, to form the hypothesis that music for piano is itself an augmented voice. The objective of the pianist is to be able to express him or herself through what we have termed the “prosthetic augmented voice”. To express him or herself through this “prosthetic augmented voice”, the pianist has to, first of all, transcend his or her own body. This is because the support of this voice is in fact his or her own body gestures.
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L'exil et le féminin dans leur rapport à l'étranger : approche psychanalytique et anthropo-philosophique / Exile and feminity in their relationship with unknown : psychoanalytic, anthropological and philosophical approachPicquet, Audrey 04 November 2017 (has links)
Le thème de l’exil, très présent dans l’actualité, constitue le substrat de cette réflexion. Orientée par la psychanalyse, dans ce qu’elle interroge l’articulation du psychisme à la Culture (soit du singulier au collectif), nous avons été amenée à faire un premier détour par la théorie afin de comprendre la part d’énigme du féminin, avant que d’entrevoir avec l’apport de l’anthropologie, la façon dont cette énigme est traitée dans la Culture, et ainsi de repérer les incidences de l’exil géographique sur l’exil et le féminin. En effet, si l’exil (celui-ci étant à entendre comme psychique), renvoie à l’étranger en soi, le féminin apparaît pour les femmes, comme un redoublement d’énigmes, exil et féminin les concernant en leur rapport à l’inconnu. En outre, émerge depuis ces différents témoignages, la question suivante : « qu’en est-il du féminin pour elles, en contexte d’exil géographique ? ». La fragilisation des constructions symboliques culturelles soutenant ces sujets dans leur rapport à un « sentiment d’identité » et dans leur lien à l’Autre, vient précariser leurs repères, modifiant ce qui les unit dans leurs représentations à leur être femme, notamment à l’adolescence, temps de rencontre du féminin. S’ouvre alors une alternative pour ces femmes exilées subissant cette dégradation des processus métaphoriques culturels : la créativité ou le ravage. Lorsque l’étranger n'est pas vécu comme un danger, mais comme un insu porteur d’ouverture, elle est le lieu d’où surgit l’invention. A l’inverse, s’il est perçu comme une menace venant de l’extérieur, c’est le risque pour elles d’une désertion subjective où le désir vient à être gangréné dans un lien de contagion. / Exile, a very topical question, makes the substratum of this thought. A growing number of works deal with this question, that we have developed here, according to the reading of exiled women books, under a stalling angle of femineity for women. Directed by the psycho-analysis in its questioning the link between psychism and culture, we have been led to take a by-way with the theory in order to understand the enigmatical part of femineity, before having a hint about the way this question is treated by Culture with the help of Anthropology, and feel the consequences of geographic exile on exile and femineity .As a matter of fact, if exile (psychical one) sends someone to one’s unknown part, femineity appears for women as a redoubling of enigmas, as they are dealing with exile and femineity in their intercourse with the extraneous. Besides, the following question comes into view from the different witnesses: “what about femineity for hers, in geographic exile context? “The instability of cultural systems of symbols, upholding those individuals with regard to an “identity feeling “and their bond to the “Other”, makes their landmarks precarious, altering what unites them in their representation of “being a woman “, especially during teenage, experiencing time with femineity .An option then starts for these exiled women, who undergo damaged cultural metaphorical processes: creativity or “ravage”.When the unknown is not considered as a danger but as an opening, it is a place for contriving.On the opposite, if it is considered as a threat coming from outside, they run the risk of a subjective desertion where their desire is cankered in a bond of contagiousness.
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