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L'illumineuse, suivi de «La claque de feu monumentale» : mysticisme et féminisme dans La pérégrin chérubinique de Jovette Marchessault

Martin, Marianne 11 1900 (has links)
L’illumineuse est un texte dramatique construit autour de la figure de l’écrivaine québécoise Jovette Marchessault. La pièce, relevant à la fois de l’hommage et du récit initiatique, propose une réflexion sur l’expérience de lecture, sur l’écriture et sur le legs artistique féministe. Dynamisée par un important jeu intertextuel, L’illumineuse met en scène une exploration et une célébration ludique de l’oeuvre de Marchessault, en intégrant des personnages et des extraits issus de ses écrits. L’action de L’illumineuse se déroule en une nuit, dans le huis clos d’un appartement d’étudiante, au sein duquel une jeune écrivaine angoissée recevra la visite des « femmes légendaires » (Anne Hébert, Anaïs Nin, Violette Leduc, etc.) qui peuplent les pièces de théâtre de Marchessault. L’essai La « claque de feu monumentale » : mysticisme et féminisme dans La pérégrin chérubinique de Jovette Marchessault se penche sur le dernier texte publié de Jovette Marchessault et sur l’héritage mystique à la fois traditionnel et revendicateur qu’il contient. Nous y relevons, en un premier temps, les mécanismes textuels qui supportent le mysticisme de La pérégrin chérubinique. Par la suite, sont analysées les représentations théâtrales dont l’oeuvre fit l’objet, organisées par la metteure en scène et interprète Pol Pelletier, dans le but de réfléchir au mysticisme à l’épreuve de la scène. En réfléchissant à la fois aux média textuels et dramatiques, l’essai aborde la question de l’art comme vecteur du sacré, tout en mettant de l’avant les subversions féministes des créatrices de La pérégrin chérubinique. / L’illumineuse is a play built around the heritage of Quebec writer Jovette Marchessault. The text, which is both a tribute and an initiation story, focuses on the relationship between reader and fiction, the experience of writing, as well as the artistic legacy of feminism. We hope that L’illumineuse is able to travel through and celebrate the work of Marchessault, as characters and words from her own writings are transposed into a new and original setting, creating a dynamic exploration of intertextuality. The play’s story happens all in one night, in the huis clos of a students’ apartment, in which an anxious young writer will have the visits of the “legendary women” (Anne Hébert, Anaïs Nin, Violette Leduc, etc.) coming from Marchessault’s own plays. The essay La “claque de feu monumentale”: mysticism et féminisme dans La pérégrin chérubinique de Jovette Marchessault, is about Marchessault’s last published text and its mystical tone, which is respectful of tradition and, at the same time, highly vindicative. First, we identify the textual mechanisms which support the mystical aspect of La pérégrin chérubinique. Then, we analyse the theatrical performances of the text by the director and performer Pol Pelletier, in order to question the staging of mysticism. By reflecting on textual and theatrical media, the essay aims to explore the ways in which the sacred is conveyed by art, as well as the feminist subversions of La pérégrin chérubinique.
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Les phénomènes d'hypermnésie amnésiante dans le solo 887 de Robert Lepage

Lupien, Jessica 12 1900 (has links)
Avec l’avènement du numérique, nous étions à même de penser que ces avancées technologiques sans précédent assureraient la pérennité archivistique et concrétiseraient le triomphe de la connaissance. Or, force est de constater que rien n’a jamais été autant perdu, oublié. La migration des archives – d’un support vers un autre toujours plus performant – entraine leur effacement, leur perte. L’obsession pour la conservation à outrance fait partie de ces phénomènes d’hypermnésie amnésiante actuels qui conduisent inéluctablement les sociétés vers la disparition de leur historicité. Le spectacle solo 887 (créé à Québec, en 2015) de Robert Lepage repose sur les traces du passé – mémoire à la fois intime et collective ancrée dans les années 1960 et 1970. Le titre fait référence à l’adresse où l’artiste a vécu son enfance : au 887 de l’avenue Murray, dans le quartier Montcalm, à Québec. La pièce met en lumière un aspect paradoxal de l’oubli soit qu’on doit, par les différentes modalités mémorielles, faire l’effort de ne pas oublier et en même temps qu’on doit oublier pour se souvenir. En effet, de récentes études, au sein des neurosciences, démontrent que l’oubli est non seulement indissociable de la mémoire – étant son corollaire et non un adversaire – mais qu’il est vital. Le solo 887 lutte inlassablement contre les surgissements amnésiques et en ce sens, nous avançons qu’il est une œuvre de résistance contre l’oubli trouvant sa régulation en se remémorant autant qu’il oublie. C’est sur ce paradoxe que cette recherche portera. Elle interroge l’autobiographie lepagienne révélant que l’authenticité du discours mémoriel nécessite l’adhésion du public et exige sa coprésence pour reconstruire les fragments du passé. Les traces mnésiques jaillissent, dans 887, à travers l’architecture de la scène par les images, les écrans – des surfaces d’inscription s’il en est – les objets et les personnages. Les personnages façonnés par l’artiste s’imposent tels des lieux de mémoire et les interactions qui s’opèrent entre les différentes composantes du plateau scénique – incluant l’acteur – sont des médiations du passé. Ce mémoire s’appuie sur des considérations diamétralement opposées. D’une part, sur les travaux d’Henri Bergson et de Paul Ricœur pour qui l’oubli est l’anéantissement de toute vie et d’autre part, sur ceux de Friedrich Nietzsche qui le perçoit comme l’une des conditions essentielles de toute action. Au terme de cette étude, c’est une vision renouvelée de l’oubli que nous tentons d’apporter. / With the advent of digital technology, we were in a position to think that these unprecedented technological advances would ensure archival sustainability and make the triumph of knowledge a reality. However, it is clear that nothing has ever been so lost and forgotten. The migration of archives - from one medium to another ever more powerful - leads to their deletion, their loss. The obsession for excessive preservation is part of the current phenomena of “amnesing hypermagnesia,” which inexorably leads societies towards the disappearance of their historicity. Robert Lepage’s solo show 887 (premiered in Quebec City in 2015) is based on the traces of the past - a memory that is both intimate and collective, rooted in the 1960s and 1970s. The title refers to the address where the artist spent his childhood : 887 Murray Avenue, in the Montcalm district of Quebec City. The piece brings to light a paradoxical aspect of forgetting, namely that one must, through the various modalities of memory, make the effort not to forget and at the same time, one must forget in order to remember. Indeed, recent studies in neuroscience show that forgetting is not only inseparable from memory - being its corollary and not an adversary - but that it is vital. Solo 887 fights tirelessly against amnesic surges. In this sense we argue that it is a work of resistance against forgetting, finding its regulation by remembering as much as it forgets. It is on this paradox that this research will focus. It questions the Lepagian autobiography revealing that the authenticity of the memorial discourse requires the adhesion of the audience and demands its copresence to reconstruct the fragments of the past. In 887, the mnemonic traces spring up, through the architecture of the scene by the images, the screens - surfaces of inscription if any - the objects and the characters. The characters shaped by the artist stand as places of memory, and the interactions that take place between the different components of the stage - including the actor - are mediations of the past. This memory is based on opposed considerations. On the one hand, on Henri Bergson and Paul Ricœur’s, for whom forgetting is the destruction of all life, and on the other hand, on the work of Friedrich Nietzsche, who sees it as one of the essential conditions of all action. At the end of this study, it is a renewed vision of oblivion that we are trying to bring about.

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