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Innovations offensives et puissance militaire au vingtième siècle / Offensive Innovations and Military Power in the Twentieth Century

Brustlein, Corentin 28 September 2012 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans une perspective combinant le paradigme réaliste des relations internationales et la pensée clausewitzienne, afin d’évaluer l’impact des révolutions dans les affaires militaires (RAM) offensives sur les équilibres internationaux et la puissance militaire des Etats. Au sein d’un système international anarchique, une innovation offensive confère un avantage militaire à son possesseur devant lui permettre de façonner son environnement par un recours à la force pour transformer le statu quo et imposer plus aisément sa volonté à ses adversaires. Cette thèse propose d’évaluer l’impact des RAM offensives du XXe siècle sur la puissance militaire des Etats à l’aune de deux facteurs : la conservation par l’innovateur d’un avantage militaire sur ses adversaires et sa capacité à leur imposer sa volonté en leur infligeant une défaite décisive. La perspective réaliste et clausewitzienne adoptée amène ainsi à rappeler le caractère intrinsèquement interactif et compétitif d’un système anarchique. Source d’avantage militaire pour son possesseur, une RAM offensive est également source de menace et d’opportunité pour les acteurs l’observant. Son apparition et, plus encore, son emploi devraient ainsi susciter des réactions d’équilibre des puissances internes à l’origine d’une diffusion des capacités et d’une efficacité décroissante de l’innovation. Cette thèse rejette ensuite le postulat d’une relation de causalité simple entre RAM offensive et victoire. La capacité d’un innovateur à remporter une victoire décisive est avant tout conditionnée par des considérations politico-stratégiques telles que la définition des buts de guerre et la supériorité de la défensive sur l’offensive. Les hypothèses formulées sont testées à partir de l’étude de trois cas : la révolution des armes combinées de la Première Guerre mondiale, la « guerre-éclair », et la « guerre de précision » apparue au cours des deux dernières décennies. / This dissertation aims to assess the impact of Twentieh Century offensive revolutions in military affairs (RMA) on the distribution of military power in the international system. To do so, it combines elements from the realist paradigm of international relations and from clausewitzian strategic theory. In an anarchical international system, a state possessing an offensive RMA should be able to shape its security environment by changing the status quo and to impose its will on adversaries through the use of force. The impact of offensive innovations on states’ military power is assessed by looking at two variables: the ability of the innovator to maintain a military advantage over its adversaries, and its ability to impose its will by inflicting decisive defeats. Combining realism and clausewitzian theory leads us to reaffirm that an anarchical international system is intrinsically interactive and competitive. While an offensive RMA can offer a tremendous military advantage to its possessor, states facing it can see it as both a threat and an opportunity. Its disclosure and employment should trigger internal balancing policies, which would in turn cause a spread of military capabilities and decrease the RMA’s overall effectiveness. This dissertation also rejects the idea of a direct causal link between offensive RMAs and victory. Above all, an innovator’s ability to obtain decisive victory lies with political and strategic factors such as war aims and the superiority of defense over offense. Three case studies have been conducted to test the resulting hypotheses: the First World War combined-arms revolution, the blitzkrieg revolution, and the information technology revolution that occurred during the last two decades.
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Les processus décisionnels de l’intervention militaire au Canada (1990-2003) : une approche réaliste néoclassique

Dumais, Véronique 07 1900 (has links)
La décision d’intervenir militairement ou non dans un conflit est certainement l’une des plus importantes qu’un État puisse prendre. Ces décisions sont coûteuses et très prégnantes tant au plan financier, politique que social. La recherche exposée vise à analyser les processus décisionnels canadiens en matière d’intervention militaire lors de la guerre du Golfe, la guerre en Afghanistan ainsi que la guerre en Irak. Le Canada est un cas très intéressant à étudier, car malgré son statut de puissance moyenne, il a pris part à sept conflits armés depuis 1867. Cette recherche tentera donc de déterminer ce qui motive le Canada à investir des ressources financières et humaines dans certains conflits, alors qu’il choisit de ne pas s’impliquer dans d’autres. Certaines théories des relations internationales affirment que la politique de défense des États est guidée par le désir de maximiser leur puissance sur la scène internationale. D’autres théories mettent plutôt l’accent sur les valeurs des États, ou bien sur leur intégration dans des institutions internationales. Ces différentes hypothèses soulèvent l’importance des facteurs internes et externes, mais ne permettent pas de savoir lesquels priment. Ainsi, grâce à un modèle de prise de décision réaliste néoclassique, synthétisant ces deux types de facteurs, il est possible de déterminer lesquels des éléments internes (contraintes de politique interne, perception des dirigeants) ou externes (position relative du Canada dans le système international) prédominent lors de la décision d’entrer ou non en guerre. / The decision to intervene militarily or not in a conflict is certainly one of the most important a government can take. These decisions are extremely significant financially, politically and socially costly. The research presented in this document analyzes decision-making processes in Canada during the Gulf War, the war in Afghanistan and the war in Iraq. Canada is a very interesting case to study because despite its middle power status, it took part in seven armed conflicts since September 1867. This research will therefore try to identify the reasons for Canada to invest financial and human resources in some conflicts, while it chooses not to get involved in others. Some theories of international relations argue that the defence policy of states is guided by the desire to maximize their power on the international stage. Other theories will instead focus on values or norms internalized by states, or their integration into international institutions. These different assumptions raise the importance of internal and external factors, but do not tell which will prevail. Thus, using a neoclassical realism model of decision making synthesizing these two factors, it will be possible to determine which internal (internal policy constraints, perceptions of managers) or external factors (Canada's relative position in the international system) dominate in the decision to go to war.
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Ambitions stratégiques indiennes et dérives perceptuelles : la rivalité sino-indienne contemporaine

Morneau, Louis-Philippe 04 1900 (has links)
Ce mémoire vise la compréhension du mécanisme des choix stratégiques de l’Inde en fonction de la menace perçue de la Chine. Selon une logique réaliste néoclassique, l’étude de l’effet des contraintes systémiques et domestiques présente un paradoxe dans les volontés stratégiques indiennes. L’Inde est soumise à la pression systémique de la montée de la Chine dans un monde post-Guerre froide qui la verrouille dans sa position traditionnellement défensive, alors que sa volonté de projection de la puissance guidée par sa perception, ses idées et sa culture stratégique la porte à adopter une position plus offensive. L’Inde perçoit la menace chinoise de manière dissonante avec l’orientation stratégique chinoi-se. Elle se concentre ainsi sur des signaux et des indices particuliers afin de justifier cette me-nace perçue. C’est pourquoi l’ambiguïté du langage diplomatique de la Chine envers l’Arunachal Pradesh et de sa présence dans l’océan Indien engendre un accroissement de la menace chinoise et une réponse plus agressive conséquemment. La réponse stratégique in-dienne doit s’adapter aux changements de la puissance relative de la Chine. N’ayant pas les capacités relatives suffisantes, l’Inde choisit une stratégie située entre une émulation dans une logique de poursuite aux armements afin de maintenir la parité technologique et un engage-ment afin de désamorcer la rivalité et éviter une réaction chinoise pré-emptive. La culture stratégique de l’Inde traditionnellement défensive se transforme vers une position offensive sous l’effet du nation building du nationalisme hindou. Les préférences stratégiques indiennes agressives s’illustrent principalement dans le choc multidirectionnel des sphères d’influence sino-indiennes en Asie. / This thesis seeks to understand the process of India strategic choice based on the perceived threat of China. According to a neoclassical realism framework, the study of the effect of sys-temic and domestic constraints shows a paradox in India strategic intentions. India is lock in a defensive posture by the systemic pressure of China rise in a post-Cold War era, although its desire to project his power lead by its perception, ideas, and strategic culture shows a progres-sive shift for an offensive posture. India perceives China threat in dissonance with the strategic aims of China. It is focusing on specific signals and indices in order to justify the perceived threat. This is why China’s ambi-guity toward its diplomatic discourse concerning Arunachal Pradesh and its presence in the Indian Ocean creates an increase Chinese threat and therefore a more aggressive response. India’s strategic response must cope with the changes in China’s relative power. Without the necessary relative capacity, India chooses a strategy between emulation defined by a pursuit of armaments logic in order to keep the technologic parity and engagement for the purpose of defusing the rivalry and avoiding a pre-emptive reaction from China. Traditionally defensive India’s strategic culture progressively transforms itself under the influence of the Hindu na-tion building that clash with the nehruvian nationalism. The aggressive Indian strategic pref-erences principally show themselves in the multidirectional clash of India and China spheres of influence in Asia.
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Les processus décisionnels de l’intervention militaire au Canada (1990-2003) : une approche réaliste néoclassique

Dumais, Véronique 07 1900 (has links)
La décision d’intervenir militairement ou non dans un conflit est certainement l’une des plus importantes qu’un État puisse prendre. Ces décisions sont coûteuses et très prégnantes tant au plan financier, politique que social. La recherche exposée vise à analyser les processus décisionnels canadiens en matière d’intervention militaire lors de la guerre du Golfe, la guerre en Afghanistan ainsi que la guerre en Irak. Le Canada est un cas très intéressant à étudier, car malgré son statut de puissance moyenne, il a pris part à sept conflits armés depuis 1867. Cette recherche tentera donc de déterminer ce qui motive le Canada à investir des ressources financières et humaines dans certains conflits, alors qu’il choisit de ne pas s’impliquer dans d’autres. Certaines théories des relations internationales affirment que la politique de défense des États est guidée par le désir de maximiser leur puissance sur la scène internationale. D’autres théories mettent plutôt l’accent sur les valeurs des États, ou bien sur leur intégration dans des institutions internationales. Ces différentes hypothèses soulèvent l’importance des facteurs internes et externes, mais ne permettent pas de savoir lesquels priment. Ainsi, grâce à un modèle de prise de décision réaliste néoclassique, synthétisant ces deux types de facteurs, il est possible de déterminer lesquels des éléments internes (contraintes de politique interne, perception des dirigeants) ou externes (position relative du Canada dans le système international) prédominent lors de la décision d’entrer ou non en guerre. / The decision to intervene militarily or not in a conflict is certainly one of the most important a government can take. These decisions are extremely significant financially, politically and socially costly. The research presented in this document analyzes decision-making processes in Canada during the Gulf War, the war in Afghanistan and the war in Iraq. Canada is a very interesting case to study because despite its middle power status, it took part in seven armed conflicts since September 1867. This research will therefore try to identify the reasons for Canada to invest financial and human resources in some conflicts, while it chooses not to get involved in others. Some theories of international relations argue that the defence policy of states is guided by the desire to maximize their power on the international stage. Other theories will instead focus on values or norms internalized by states, or their integration into international institutions. These different assumptions raise the importance of internal and external factors, but do not tell which will prevail. Thus, using a neoclassical realism model of decision making synthesizing these two factors, it will be possible to determine which internal (internal policy constraints, perceptions of managers) or external factors (Canada's relative position in the international system) dominate in the decision to go to war.
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Ambitions stratégiques indiennes et dérives perceptuelles : la rivalité sino-indienne contemporaine

Morneau, Louis-Philippe 04 1900 (has links)
Ce mémoire vise la compréhension du mécanisme des choix stratégiques de l’Inde en fonction de la menace perçue de la Chine. Selon une logique réaliste néoclassique, l’étude de l’effet des contraintes systémiques et domestiques présente un paradoxe dans les volontés stratégiques indiennes. L’Inde est soumise à la pression systémique de la montée de la Chine dans un monde post-Guerre froide qui la verrouille dans sa position traditionnellement défensive, alors que sa volonté de projection de la puissance guidée par sa perception, ses idées et sa culture stratégique la porte à adopter une position plus offensive. L’Inde perçoit la menace chinoise de manière dissonante avec l’orientation stratégique chinoi-se. Elle se concentre ainsi sur des signaux et des indices particuliers afin de justifier cette me-nace perçue. C’est pourquoi l’ambiguïté du langage diplomatique de la Chine envers l’Arunachal Pradesh et de sa présence dans l’océan Indien engendre un accroissement de la menace chinoise et une réponse plus agressive conséquemment. La réponse stratégique in-dienne doit s’adapter aux changements de la puissance relative de la Chine. N’ayant pas les capacités relatives suffisantes, l’Inde choisit une stratégie située entre une émulation dans une logique de poursuite aux armements afin de maintenir la parité technologique et un engage-ment afin de désamorcer la rivalité et éviter une réaction chinoise pré-emptive. La culture stratégique de l’Inde traditionnellement défensive se transforme vers une position offensive sous l’effet du nation building du nationalisme hindou. Les préférences stratégiques indiennes agressives s’illustrent principalement dans le choc multidirectionnel des sphères d’influence sino-indiennes en Asie. / This thesis seeks to understand the process of India strategic choice based on the perceived threat of China. According to a neoclassical realism framework, the study of the effect of sys-temic and domestic constraints shows a paradox in India strategic intentions. India is lock in a defensive posture by the systemic pressure of China rise in a post-Cold War era, although its desire to project his power lead by its perception, ideas, and strategic culture shows a progres-sive shift for an offensive posture. India perceives China threat in dissonance with the strategic aims of China. It is focusing on specific signals and indices in order to justify the perceived threat. This is why China’s ambi-guity toward its diplomatic discourse concerning Arunachal Pradesh and its presence in the Indian Ocean creates an increase Chinese threat and therefore a more aggressive response. India’s strategic response must cope with the changes in China’s relative power. Without the necessary relative capacity, India chooses a strategy between emulation defined by a pursuit of armaments logic in order to keep the technologic parity and engagement for the purpose of defusing the rivalry and avoiding a pre-emptive reaction from China. Traditionally defensive India’s strategic culture progressively transforms itself under the influence of the Hindu na-tion building that clash with the nehruvian nationalism. The aggressive Indian strategic pref-erences principally show themselves in the multidirectional clash of India and China spheres of influence in Asia.
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"We are the last frontier against…": National Role Conception and Primacy of Security in Israel's road to the First and Second Lebanon Wars (1982, 2006)

Morselli, Valentina 19 November 2015 (has links)
The present research is an analysis of the political decision-making process in Israel in relation to two crises, the summer of 1982 and the summer of 2006, preceding respectively the First and Second Lebanon wars. The present research is structured in accordance with the theoretical posture of Neoclassical Realism. Although still a young school of thought, the theoretical roots of Neoclassical Realism can be found in Classical Realism and Neo-realism - concerning the role of the State in the international system, and are integrated with the study of the domestic level and the role of the deciders in the elaboration of foreign policy decisions. By making the link between the international and domestic level explicit, this thesis allows grasping the full extent of the origins and implications of a State’s foreign policy. In addition, in order to study the relevance of a long-term approach in researches on decision-making processes, Historical Institutionalism complements Neoclassical Realism in the theoretical framework. To answer the research question the present research is based on the “process tracing” methodology, which aims at uncovering the mechanisms - that is the tangible expression of actors and their actions - and aims at explaining how these are linked to their surrounding environment. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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The DPRK in China's post-cold war foreign policy - a neoclassical realist analysis

Huard, Christine 04 1900 (has links)
Avec l’échec des négociations entre les États-Unis et la Corée du Nord, menées depuis le début des années 1990, sur la question du nucléaire, le problème est devenu graduellement l’affaire des pays voisins, tous soucieux de l’avenir de la région du sud-est asiatique. Présentée comme le seul allié de la Corée du Nord, la China a été invitée à participer à des négociations à trois, à quatre (1997-1998), et à six (2003-2007), dans l’espoir de faire entendre raison au régime isolé, mais jusqu’à maintenant, aucune des tentatives n’est parvenue à satisfaire chacun des membres à la table. Alors que la tension monte et que la politique américaine se fait de moins en moins flexible, la Chine quant à elle, continue d’encourager le retour des négociations à six (Six-Party Talks) dans l’optique de dénucléariser la péninsule coréenne, tout en travaillant à maintenir ses liens avec la Corée du Nord. Le fil conducteur de cette présente recherche est d’abord d’essayer de comprendre pourquoi la Chine continue de soutenir la Corée du Nord, fournissant dons alimentaires et financiers. L’idée est donc d’analyser, selon les principes du réalisme néoclassique, la politique étrangère de la Chine. L’hypothèse principale de cette théorie renvoie à l’idée que la distribution du pouvoir dans le système international influence la politique étrangère des États, mais que des variables au niveau de l’état et/ou de l’individu interviennent dans la formulation et l’application de celle-ci. Il est proposé ici que le lien entre l’unipolarité du système international et la politique nord-coréenne de la Chine, est façonné par des variables intermédiaires telles que : a) la perception des leaders de la distribution du pouvoir et de leur place dans le système international; b) l’idéologie du régime politique, et; c) le type d’unité responsable de la prise de décision en politique étrangère. L’analyse de chacune des variables permettra de faire la lumière sur les intérêts politiques et économiques de la Chine dans l’entretien de cette relation avec la Corée du Nord. / Since the bilateral negotiations between the United States and the Democratic People’s Republic of Korea (DPRK) on the denuclearization of the Korean peninsula failed to produce any effective outcome in the 1990s, China was brought to the table and agreed to play its part as a mediator in the Four Party Talks (1997-1998) between both Koreas and the United States, as well as in the Six-Party Talks (2003-2007), with the addition of Russia and Japan as negotiators. While the American policies toward the DPRK have taken a tough and inflexible turn with former President George W. Bush declaring, at the end of January 2002, that North Korea, Iran, and Iraq “constitute an axis of evil arming to threaten the peace of the world”, China’s DPRK policy, however, reflects long-lasting terms of friendship and collaboration between the two countries. With concerns mounting over the aggressive policies of the North Korean regime and its determination to keep its nuclear arsenal, the question is: why does China insist on preserving its good ties with its neighbour, even when those policies are said to hinder its political and economical interests? To address this question, the theoretical framework of neoclassical realism will be tested within a three-level – systemic, state, and individual level – analysis, with consideration of the propositions that the relative distribution of power shapes China’s North Korea policy, and intervening variables at the state and individual levels are filtering the systemic pressures and thus, shaping decisions related to North Korea. These variables include: a) leadership’s perception of power; b) regime type and ideology, and; c) type of foreign policy decision-making unit. This in-depth analysis will then provide grounds in defining China’s core interests in backing up the secluded regime.
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The DPRK in China's post-cold war foreign policy - a neoclassical realist analysis

Huard, Christine 04 1900 (has links)
Avec l’échec des négociations entre les États-Unis et la Corée du Nord, menées depuis le début des années 1990, sur la question du nucléaire, le problème est devenu graduellement l’affaire des pays voisins, tous soucieux de l’avenir de la région du sud-est asiatique. Présentée comme le seul allié de la Corée du Nord, la China a été invitée à participer à des négociations à trois, à quatre (1997-1998), et à six (2003-2007), dans l’espoir de faire entendre raison au régime isolé, mais jusqu’à maintenant, aucune des tentatives n’est parvenue à satisfaire chacun des membres à la table. Alors que la tension monte et que la politique américaine se fait de moins en moins flexible, la Chine quant à elle, continue d’encourager le retour des négociations à six (Six-Party Talks) dans l’optique de dénucléariser la péninsule coréenne, tout en travaillant à maintenir ses liens avec la Corée du Nord. Le fil conducteur de cette présente recherche est d’abord d’essayer de comprendre pourquoi la Chine continue de soutenir la Corée du Nord, fournissant dons alimentaires et financiers. L’idée est donc d’analyser, selon les principes du réalisme néoclassique, la politique étrangère de la Chine. L’hypothèse principale de cette théorie renvoie à l’idée que la distribution du pouvoir dans le système international influence la politique étrangère des États, mais que des variables au niveau de l’état et/ou de l’individu interviennent dans la formulation et l’application de celle-ci. Il est proposé ici que le lien entre l’unipolarité du système international et la politique nord-coréenne de la Chine, est façonné par des variables intermédiaires telles que : a) la perception des leaders de la distribution du pouvoir et de leur place dans le système international; b) l’idéologie du régime politique, et; c) le type d’unité responsable de la prise de décision en politique étrangère. L’analyse de chacune des variables permettra de faire la lumière sur les intérêts politiques et économiques de la Chine dans l’entretien de cette relation avec la Corée du Nord. / Since the bilateral negotiations between the United States and the Democratic People’s Republic of Korea (DPRK) on the denuclearization of the Korean peninsula failed to produce any effective outcome in the 1990s, China was brought to the table and agreed to play its part as a mediator in the Four Party Talks (1997-1998) between both Koreas and the United States, as well as in the Six-Party Talks (2003-2007), with the addition of Russia and Japan as negotiators. While the American policies toward the DPRK have taken a tough and inflexible turn with former President George W. Bush declaring, at the end of January 2002, that North Korea, Iran, and Iraq “constitute an axis of evil arming to threaten the peace of the world”, China’s DPRK policy, however, reflects long-lasting terms of friendship and collaboration between the two countries. With concerns mounting over the aggressive policies of the North Korean regime and its determination to keep its nuclear arsenal, the question is: why does China insist on preserving its good ties with its neighbour, even when those policies are said to hinder its political and economical interests? To address this question, the theoretical framework of neoclassical realism will be tested within a three-level – systemic, state, and individual level – analysis, with consideration of the propositions that the relative distribution of power shapes China’s North Korea policy, and intervening variables at the state and individual levels are filtering the systemic pressures and thus, shaping decisions related to North Korea. These variables include: a) leadership’s perception of power; b) regime type and ideology, and; c) type of foreign policy decision-making unit. This in-depth analysis will then provide grounds in defining China’s core interests in backing up the secluded regime.

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