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Approche socio-spatiale de la réhabilitation des sites industriels pollués / The Socio-space Approach of Rehabilitation of the Polluted Industrial SitesOrigo, Nadia 13 December 2008 (has links)
L’approche socio-spatiale de la réhabilitation des sites industriels pollués s’appuie sur deux supports d’analyse : les composantes environnementales et le cadre exécutif. Cette étude qui porte essentiellement sur la France a permis de faire ressortir les manquements majeurs d’une opération de réhabilitation de site, généralement réduite à la prise en compte de deux facteurs : les coûts et les techniques de dépollution. Cette approche souligne qu’il existe une autre dimension de la réhabilitation des sites qu’il faut considérer. Il s’agit de l’envisager depuis la dépollution jusqu’à la réutilisation du site. Elle nous a conduits à partir du site Total de Vendin-Le-Vieil et d’autres sites pris en exemple d’exposer quelques orientations directrices, qui canaliseraient la réutilisation utile et durable d’un site à partir de son environnemental immédiat et du contexte exécutif en vigueur. Ces orientations ont débouché sur l’élaboration d’un schéma modèle testé sur les bourbiers de torchage de l’Ile Mandji au Gabon (Afrique Centrale). L’objectif à terme étant d’envisager la conception d’un Système Socio-spatial de Management des Sites et Sols Pollués. / The socio-space approach of the rehabilitation of the polluted industrial sites is based on two supports of analysis: environmental components and the executive framework. This study, which relates primarily to France, made it possible to emphasize the major failures of an operation of rehabilitation of site, generally reduced to two factors: costs and techniques of depollution. This approach stresses that there is a dimension of the rehabilitation of the sites, which should be considered. It is a question of considering it, since depollution until the reuse of a site. It led starting from the Total site of Vendin-le-Vieil and other sites taken in example to expose some direct orientations, which would channel the useful and durable reuse of a site from its environmental immediate and of the executive context into force. These orientations led to the development of a model diagram tested on the boubiers of flaring of l’Ile Mandji in Gabon (Central Africa). The objective in the long term is to consider the design of a Socio-space System of Management of the Sites and Sols Polluted.
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Mémoire, oubli et imaginaires urbains, étude de deux hauts-lieux de la mémoire communiste à Berlin-Est : le Palais de la République et le Musée de la StasiHocquet, Marie 29 September 2011 (has links) (PDF)
Berlin est une ville qui suscite un nombre impressionnant d'images liées à l'histoire du 20eme siècle. Rares sont les villes qui condensent autant d'empreintes dans lesquelles on peut lire les grands événements qui marquèrent l'Europe et le monde. Sur les ruines du siècle passé, Berlin tente aujourd'hui de s'ériger en capitale allemande, un centre du pouvoir politique et économique, la ville reflet d'une démocratie allemande qui se veut modeste et exemplaire. La chute du Mur est un événement qui, pour ses contemporains, a sans conteste débouché sur une rupture d'intelligibilité. Si elle ouvre de facto de nouvelles perspectives à venir, cette rupture d'intelligibilité n'en préfigure pas moins un rapport radicalement nouveau au passé. En Allemagne réunifiée, et plus particulièrement à Berlin, un vaste travail de réévaluation des passés s'est amorcé, ayant pour objectif de combler de sens la nouvelle donne née de l'événement 1989. Le traitement des hauts-lieux du communisme, qui s'effectue de concert avec un vaste travail sur le passé de la RDA, répond à de multiples exigences qui se déclinent en termes politiques, identitaires et économiques. Il importe à la fois de comprendre comment la construction de récits officiels du passé communiste s'inscrit dans une dynamique globale de constitution et 'inscription de récits nationaux de la nouvelle Allemagne dans l'espace urbain de la capitale, et de porter une attention particulière à la réception de ces reconstructions du passé au sein des "publics" berlinois. Comment des références communes à la RDA se construisent-elles? Et comment, en retour, des récits alternatifs de la ville et de ses passés viennent-ils s'opposer aux interprétations, parfois homogénéisantes, que propose le" Nouveau Berlin"?
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Mémoire, oubli et imaginaires urbains, étude de deux hauts-lieux de la mémoire communiste à Berlin-Est : le Palais de la République et le Musée de la Stasi / Memory, oblivion and imaginary realms, study oftwo centers of the communist memory in East-Berlin : the Palace of the Republic and the Stasi MuseumHocquet, Marie 29 September 2011 (has links)
Berlin est une ville qui suscite un nombre impressionnant d'images liées à l'histoire du 20eme siècle. Rares sont les villes qui condensent autant d'empreintes dans lesquelles on peut lire les grands événements qui marquèrent l'Europe et le monde. Sur les ruines du siècle passé, Berlin tente aujourd'hui de s'ériger en capitale allemande, un centre du pouvoir politique et économique, la ville reflet d'une démocratie allemande qui se veut modeste et exemplaire. La chute du Mur est un événement qui, pour ses contemporains, a sans conteste débouché sur une rupture d'intelligibilité. Si elle ouvre de facto de nouvelles perspectives à venir, cette rupture d'intelligibilité n'en préfigure pas moins un rapport radicalement nouveau au passé. En Allemagne réunifiée, et plus particulièrement à Berlin, un vaste travail de réévaluation des passés s'est amorcé, ayant pour objectif de combler de sens la nouvelle donne née de l'événement 1989. Le traitement des hauts-lieux du communisme, qui s'effectue de concert avec un vaste travail sur le passé de la RDA, répond à de multiples exigences qui se déclinent en termes politiques, identitaires et économiques. Il importe à la fois de comprendre comment la construction de récits officiels du passé communiste s'inscrit dans une dynamique globale de constitution et 'inscription de récits nationaux de la nouvelle Allemagne dans l'espace urbain de la capitale, et de porter une attention particulière à la réception de ces reconstructions du passé au sein des "publics" berlinois. Comment des références communes à la RDA se construisent-elles? Et comment, en retour, des récits alternatifs de la ville et de ses passés viennent-ils s'opposer aux interprétations, parfois homogénéisantes, que propose le« Nouveau Berlin»? / Berlin is a city that spawns an irnpressive imagery related to the history of the 20th century. Few other cities contain so many !andmarks of the great events that shaped Europe and the world. From the ruins of the past century, Berlin is now trying to set itself up as German capital, center of political and economic power, which embodies the German democracy that sees itself as modest and exemplary. The collapse of the Wall is an event that has undoubtedly led to a break of intelligibility for those who lived within it. However much it opens de facto new prospects for the future, this break of intelligibility also foreshadows a radically new relationship with history. ln reunified Germany and especially in Berlin a large scale job of reevaluation of the past has begun, airning at bringing sense to the new historica~ political, economie and social order born from 1989. The treatrnent of the high places of communism, which takes place in conjunction with an extensive work on the past of the GDR, addresses multiple requirements formulated in political and economie terms as weil as in terms of identity. It is important to understand both how the construction of official narratives of the communist pastis part of an overall dyoamic of incorporation and of registration of narratives of the new Germany in the urban space of the capita~ and to pa y special attention to the reception of these reconstructions of the past within the 11public arena" in Berlin How does a common history of the GDR take shape? And how, in turn, do alternative narratives of the city and its past contradict the interpretations sometimes homogenizing proposed by the "New Berlin"?
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Géopolitique de l'aménagement du territoire : le conflit du Silo no 5 à MontréalIbanez, Hélène 10 1900 (has links) (PDF)
L'aménagement du territoire qui permet de délimiter un territoire, tant spatialement, en fixant des frontières d'intervention, que par l'usage qui y est appliqué, est fondamentalement un objet géopolitique. Cette pratique est donc sujette à des conflits entre les différents acteurs qui la mettent en place ou, au contraire, la contestent. Ce problème est particulièrement prégnant dans le cas du Silo no 5, puisque cette ancienne infrastructure industrielle du vieux port de Montréal fait l'objet d'un débat quant à son réaménagement depuis plus de vingt ans. Il s'agit donc dans ce travail de recherche d'étudier l'aménagement sous l'angle de la géopolitique, c'est-à-dire de comprendre comment les conflits et les rapports de force ont influencé l'orientation et l'avancée des différents projets élaborés pour la mise en valeur du Silo no 5. La question principale de ce mémoire est fondée sur l'analyse, proposée par Philippe Subra, de cette activité conflictuelle. L'objectif de ce mémoire est de démontrer que le conflit entourant le Silo no 5 est un conflit d'aménagement convoité au sens où l'entend Philippe Subra. Une meilleure compréhension du phénomène de conflictualité, qui s'est développé de manière continue ces dernières années, devrait permettre une meilleure appréhension de la dynamique des projets d'aménagement et une efficacité plus grande lors de la mise en place et la gestion de ces derniers. En étudiant le cas du Silo no 5, nous sommes aboutis à différentes conclusions. D'une part, le conflit entourant le Silo no 5 relève successivement d'un conflit d'aménagement menacé puis d'un conflit d'aménagement convoité au regard des trois cas types proposés par Philippe Subra. D'autre part, la grille d'analyse proposée par ce dernier doit être considérablement simplifiée pour s'adapter au contexte montréalais. Ce sont essentiellement les enjeux du conflit qui permettent de le rattacher à un des trois cas types, bien plus que les mécanismes particuliers qui le constituent.
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De monde carcéral à espace culturel : mémoire collective, patrimonialisation et réappropriations. Le cas de la transformation de l'Ex-cárcel de Valparaiso (Chili) / From prison world to cultural space : collective memory, patrimonialization and reappropriations. The case of the transformation of Valparaiso’s former prison (Chile)Van Diest Honorato, Camila 16 December 2016 (has links)
Cette thèse étudie la transformation de l’ancienne prison publique de Valparaiso, au Chili, en un espace culturel à partir de sa désaffectation en 1999. S’appuyant sur une enquête de terrain intégrant des entretiens approfondis, des documents de presse écrite et d’autres sources secondaires, elle interroge les configurations singulières qui contribuent à la réhabilitation de ce lieu portant le stigmate de ses fonctions précédentes. Les enchevêtrements entre le monde carcéral et les mondes de l’art et de la culture ainsi que les formes d’administration à mi-chemin entre l’institutionnel et le citoyen sont analysés. La thèse soutient que les infrastructures désaffectées ne sont pas neutres : ancrées dans l’espace urbain, elles constituent le cadre de mémoires collectives et de significations qui dépassent leurs caractéristiques fonctionnelles. Le travail explore les effets de l’ancienne prison sur le capital symbolique et le travail des artistes locaux, dans un cadre de précarité matérielle. Réciproquement, il examine les réappropriations dont le site est l’objet et comment ils tendent à légitimer l’ancienne prison elle-même. Dans le contexte du classement de Valparaiso au patrimoine de l’Humanité par l’Unesco, en 2003, et plus largement du système économique néolibéral chilien, l’ancien pénitencier apparaît comme une plateforme pour des mégaprojets infrastructurels, en vue de la relance de la ville par le biais de stratégies fondées sur la patrimonialisation, le tourisme et les services. En ce sens, la thèse se penche sur la dimension conflictuelle du lieu, tout en analysant les discours officiels de promotion de ces mégaprojets, les contestations qu’ils rencontrent, ainsi que les difficultés éprouvées par les occupants pour s’organiser et parvenir à consolider un projet commun. / This thesis studies the transformation of Valparaiso’s former prison into a cultural space, from the moment of its clearance in 1999. Starting from a fieldwork based on in-depth interviews, written press material and other secondary sources, the investigation examines the singular configurations which contributes to the recovery of this space stigmatized because of its former functions. In this regard, the relations between the prison world and the art and culture world as well as the administration modes half way between the institutional and the civic, are analyzed. This thesis argues that the uninhabited infrastructures are not “neutral”, but are rooted into the urban space, forming the framework of collective memories and are of significations which go beyond merely functional characteristics. In this way this investigation explores the effects of the former prison on the symbolic capital and the work of local artists, framed in a situation of material precariousness. Reciprocally, this research analyses the re-appropriations of the space and to what extent they tend to legitimise the former prison itself. In the context of the designation of Valparaíso as world heritage by the Unesco in 2003, and more broadly of the neoliberal economic Chilean system, the former prison appears as a platform for diverse mega infrastructure projects, with the aim of boosting the city through strategies based on patrimonialization, tourism and services. In this regard, the thesis explores the conflict dimension of the location, by taking into account the official promotion speeches of these megaprojects, the forms of resistance they are confronted to, and the challenges experienced by the occupants themselves to organise and consolidate a common project.
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Santralistanbul : une usine en déclin, une friche culturelle en évolution : la reconversion de la friche industrielle de Silahtarağa en Santralistanbul; un espace culturel pluridisciplinaire et campus / Santralistanbul : a factory in decline, a cultural terrain in evolutionGündogan, Göknur 10 December 2011 (has links)
La reconversion des friches industrielles constitue depuis les années 1950 un phénomène important en Europe. Bien qu’elle soit connue comme un mouvement de réaménagement urbain, elle porte aussi un sens particulier en ce qui concerne les pratiques culturelles et artistiques d’aujourd’hui. Ces vastes espaces abandonnés par la science et les industries de l’époque moderne deviennent de plus en plus des lieux d’expression alternatifs qui sont propices aux échanges entre l’art, l’industrie et la science de l’époque contemporaine. Ainsi, ces lieux de mémoires incarnent par leurs caractéristiques particulières l’entité des sociétés occidentales contemporaines. A commencer par leurs infrastructures, le modèle d’organisation de travail, et l’approche de production industrielle qu’ils reflètent ; ces usines, laboratoires et centrales sont au croisement de plusieurs questionnements artistiques. L’objectif principal de la présente thèse est d’analyser la possibilité d’une interaction entre l’art, la science, l’industrie mais aussi avec l’ institution académique au sein d’un projet de friche culturelle particulier réalisé à Istanbul en Turquie en mettant l’accent sur les retombées socio‐économiques d’une telle reconversion au niveau urbain. En partant de l’exemple unique de Santralistanbul ‐une initiative de l’université de Bilgi Istanbul qui a redonné vie à l’ancienne centrale électrique de Silahtarağa‐, il s’agit de mettreen lumière les particularités du projet et de se focaliser principalement sur ce qui concerne le domaine des arts du spectacle. / Since the 1950’s, the conversion of industrial wastelands constitute an important phenomenon in Europe. Even if it is more known as a movement of urban redevelopment, it also holds a particular meaning for today’s cultural and artistic practices. These huge (vast) spaces that were abandoned by science and industries of the modern era start to become the places of alternative expressions which are convenient for exchanges between art, industry and science of contemporary times. Thus, these memorial places‐ through their particular characteristics incarnate the entity of the western contemporary societies. Starting by their facilities, the model of organization of work, and the industrial production approach that they reflect; their factories, laboratories and centers are at the crossroads of several artistic questions. The major objective of this thesis is to analyze the possibility of an interaction between art, science, and industry but also academia within the project of a particular cultural wasteland realized in Istanbul in Turkey by putting the emphasis on social –economicalechoes of such a conversion at urban level. Observing the unique example of Santralistanbul – an initiative of Bilgi University that gave life again to the ancient electricity power station of Silahtaraga‐, the point is to highlight theparticularities of the project and to focus principally on the activities concerning the domain of performing arts.
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