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Le cinéma de Pierre Schoendoerffer, entre fiction et histoire / The cinema of Pierre Schoendoerffer, between fiction and history

Chéron, Bénédicte 16 June 2010 (has links)
Pierre Schoendoerffer fait irruption dans le paysage médiatique en 1965 avec La 317ème section ; ce film met en scène une section locale supplétive à la fin de la guerre d’Indochine. Avec ses œuvres suivantes, jusqu’à Là-haut, sorti en 2004, le cinéaste poursuit un récit qui va de l’Indochine à l’Algérie, du Vietnam en guerre aux mers du grand Nord. C’est le destin d’une génération que Pierre Schoendoerffer porte à l’écran, de ces officiers qui, adolescents sous l’Occupation, sont devenus des hommes dans la guerre d’Indochine et ont dû faire des choix décisifs en Algérie. Alors qu’aucun imaginaire national n’émerge vraiment sur cette période, son œuvre occupe une place originale. Le parcours du réalisateur lui-même fascine les critiques et le public : né en 1928, Pierre Schoendoerffer est entré dans le cinéma par la guerre, en devenant caméraman pour le Service Presse-Information des Armées en Indochine en 1952. Fait prisonnier à Dien Bien Phu, c’est avant tout pour ceux qu’il a vu mourir à ses côtés qu’il dit vouloir témoigner. La manière dont son œuvre est reçue et comprise est révélatrice des évolutions de la mémoire sur ces guerres de décolonisation. L’œuvre de Pierre Schoendoerffer marque incontestablement son public, même si certains films remportent un succès mitigé. Dans le vide de représentations sur la guerre d’Indochine et alors que la guerre d’Algérie demeure une blessure ouverte dans l’imaginaire nationale, sa fresque contribue à l’édification d’une mythologie. / Pierre Schoendoerffer burst into the media landscape in 1965 with La 317ème section (The 317th platoon), a film about a local auxiliary platoon at the end of the First Indochina War. In his next works, till the last one Là-haut – a movie released in 2004 –, the movie maker carried on a tale from Indochina to Algerian, from Vietnam at war to the Arctic Seas. Thus, the destiny of a whole generation has been screened by Pierre Schoendoerffer : officers who were in their teens during the Occupation have become men in Indochina War and, as such, faced decisive choices in Algerian. While no national mythe really emerged during this period, his work takes a special meaning. The very development of the director’s art fascinates critics as well as the audience: war led Pierre Schoendoerffer (he was born in 1928) to cinema as he was a cameraman for the Service Presse-Information des Armées en Indochine, i.e. the Military Information Department in Indochina, in 1952. Captured in Dien Bien Phu, he pledged above all those who were killed around him to testimony. The way his work was welcome and understood is a good illustration of how memory on decolonization evolved. Pierre Schoendoerffer’s cinema undoubtedly reached its audience, even though some movies happened to meet a lesser/minor success. In the context of lack of representations of Indochina War, and while Algerian War remained an open wound in the imagined community, his fresque contributed to build a mythology.
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La représentation de la guerre dans les romans français et iraniens : (Première Guerre mondiale-Guerre Iran-Irak) / The representation of war in the French and Iranian novels : (First World War-Iran-Irak war)

Moghimi, Sanaz 29 November 2014 (has links)
La présente recherche interroge l'écriture littéraire de la Grande Guerre et de la guerre Iran-Irak, vecteurs de choc et de bouleversement, qu'a racontée maint récit et roman, partagés entre restitution et invention. L'enquête porte sur la capacité de la fiction à dire le phénomène guerrier. Après avoir démêlé les contextes littéraires, elle établit les tendances majeures de la poétique du genre du récit de guerre et scrute alors les récits du front. Dans le feu de l'action, une première vague de textes est marquée du souci de témoignage dans une optique réaliste. Malgré leurs divergences de style et d'axiologie, Le Feu de Barbusse, récit à la fois concret et symbolique, et Le Voyage de Déhghân, plus sommaire et documentaire, traduisent le même désir à dire l'indicible du feu et de l'horreur. Ces récits proprement mimétiques suivent la logique linéaire du souvenir et se veulent lisibles. Mais une deuxième vague de textes, postérieure aux combats, privilégie le fictionnel sur le factuel. Cris de Gaudé et Le Scorpion d'Abkénar, avec leur approche post-apocalyptique de l'événement, renouvellent le genre. La mise en scène de la guerre, loin d'être véridique ou vérifiable, est ici fragmentaire, voire lacunaire, avec des éléments de rupture et d'incohérence. Le soldat progresse dans un monde d'errance et de cauchemar. Plus ou moins adossée à une nouvelle image de la guerre, la narration contemporaine défie la possibilité de totaliser l'expérience de guerre et dénonce le vide qu'elle a causé. Mais la fiction romanesque table sur ce vide pour renouveler l'esthétique du sujet. / This research investigates the literature of the Great War as well as Iran-Iraq war, instigators of shock and disruption, narrated by a myriad of novels and fictions which are shared between restitution and invention. It focuses on the expressive capacity of fiction to illustrate the phenomenon of war. By unraveling contexts of the comparing literatures, the major tendencies of poetic of the novel of war are established first. Then the frontline stories are studied. In the core of the action, the first movement of the texts has testimonial and realistic concern. Under fire of Barbusse is a realistic and symbolic novel, while Journey of Dehghan is more brief and documentary. Despite their differences in terms of style and axiology, both have been contributed with the same desire to demonstrate inexpressible fire and horror of war. This part of literary war novels follows the mimetic pattern of the logic of memories and expected to be legible. But the second movement of texts – written following the end of main battles - favors the fictional to factual form. Screams of Gaudé and The Scorpion of Abkénar with their post-apocalyptic perspective comprise a new kind of fiction. The staging of war - far from being accurate and verifiable - is fragmented and even lacunar with signs of bursting and incoherency. The soldier rises through wandering and nightmare. Almost based on the new image of war, the contemporary narratives challenge the possibility of depicting a complete panorama of war and denounce the vacuum it leaves behind. The novelistic fiction, however, avails itself of such vacuum to revive the aesthetics of the subject.

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