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Représentation, monde fictionnel et obscénité dans la littérature d'Osvaldo Lamborghini / Representation, Fictional World and Obscenity in the Works of Osvaldo Lamborghini

Arias, Martín 04 December 2014 (has links)
La littérature de l’Argentin Osvaldo Lamborghini (1940-1985) est traversée par un paradoxe. D’un côté, elle a été décrite comme le produit d’un « auteur abstrait » héritier des avant-Gardes. D’un autre côté, on y reconnaît la présence des formes représentatives extrêmes, notamment celles qui ont pour objet l’exhibition de la sexualité et de la violence politique. Au lieu d’isoler l’un des aspects de ce paradoxe, cette étude tâche de rendre compte des deux pôles dans leur interaction. Le deuxième livre de Lamborghini — Sebregondi retrocede (1973) — est ainsi analysé comme un dispositif double constitué d’un « centre » où la représentation est épuisée dans ses possibilités de sens, et un pôle marginal où s’accumule ce qui reste du langage une fois que ses fonctions représentationnelles ont été menées à l’extrême. Le modèle de ce dispositif provient de la notion rhétorique d’hypotypose, mais aussi d’une conception du langage comme négativité. Dans le roman Tadeys (1983), l’effort narratif le plus ambitieux de l’auteur, le dispositif représentationnel fonctionne comme un monde fictionnel, concept qui désigne la macrostructure sémantique dans laquelle les histoires narrées ont lieu. Dans le dernier projet de Lamborghini — le Teatro proletario de cámara (1983-1985) —, qui combine littérature, photographie et dessin, la représentation acquière une forme plus radicale : celle de la pornographie. La présence dans cet ouvrage d’images pornographiques (et aussi de quelques photographies d’hommes politiques) oblige à poser à nouveaux frais la question du rapport entre littérature, politique et représentation. / The works of Osvaldo Lamborghini (Buenos Aires 1940- Barcelona 1985) present a curious paradox. On the one hand, his literature has been defined by critics as the products of an abstractionist artist close to the avant-Gardes of the 20th century. On the other hand, his texts develop radical forms of representation, related mainly with sex and violence in a political context. Instead of isolating one aspect of this paradox, this thesis explores the interaction between both poles. Thus, Lamborghini’s second book —Sebregondi retrocede (1973)— is analysed as a two-Pronged device in which a “centre”, where representational possibilities are exhausted, is in connection with a “marginal” zone. In this margin, what remains of language once its representational possibilities have been exhausted is accumulated. This device works according to a rhetorical model —that of hypotyposis— and rests upon a conception of language as negativity. In Lamborghini’s novel Tadeys (1983), his most ambitious narrative work, representation takes the form of fictional world construction, i.e., the construction of a semantic macrostructure where stories may take place. In Lamborghini’s last project, the Teatro proletario de cámara (1982-1985), which combines writing, photography, and drawing, representation takes a more radical shape, that of pornography. The presence in this work —whose form is that of an archive— of pornographic images (and also a few of Argentinean politicians) raises challenging questions about the relations between photography, politics and literature. These questions are tackled from the point of view of Dominique Maingueneau’s theory of pornographic discourse.
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Généalogie d'une poétique orientale, le réel et le fictionnel entre la Grèce antique et l'Iran islamique / Genealogy of an oriental poetics, the real and the fictional between Ancient Greece and Islamic Iran

Ganjipour, Anoush 11 December 2012 (has links)
L’avancée considérable des dispositifs de vraisemblance, l’imposante combinaison de l’art et du virtuel, le souci d’archives, la volonté de réalité etc. qui marquent notre temps ont mis la question de "pourquoi la fiction ?" au centre des réflexions poétiques et philosophiques. Question qui, à ses deux extrémités, implique le discours littéraire et le discours historiographique. Pour y répondre, la pensée en Occident fait traditionnellement appel à ses origines grecques. De manière quasiment invariable, la réponse a été recherchée dans un cadre bipolaire et référentiel constitué du réel et du fictionnel. Dans le présent travail, il s’agit de remonter jusqu’aux Grecs, à la recherche d’une pensée de l’art et du fictionnel qui ne se contenterait pas du cadre référentiel. Ainsi, sont repérés les éléments d’une autre lecture grecque qui se trouve être à l’origine de la poétique élaborée au sein de l’islam iranien : une poétique orientale qu’il faut considérer comme un autre devenir de la poétique grecque. À partir des discours théorique, littéraire et historiographique irano-islamiques, il est montré comment cette poétique orientale exige de penser la fiction dans le cadre d’un schème tripartite : le rapport du réel au fictionnel fait immanquablement entrer en ligne de compte un troisième pôle qu’on appelle la vérité ou le réel de la réalité. D’un point de vue comparatif, le schème tripartite permettra de penser la question de la fiction sous un nouveau jour. / The ingenious progress of the means of likelihood, the required combination of art and the virtual, the interest for archives, the will of reality ect., that characterize our time, have given a particular interest to the question of "why fiction?", both in the philosophical reflections and the poetical investigations. In its two end-points, this question concerns both literary and historiographical discourses. Western thought has traditionally referred to its Greek origins in order to answer the question. Yet most of the time, the answer is formulated in a bipolar, referential framework consisting of the real and the fictional. Instead, in the present work, the issue is to move back up the Greek legacy in search of some art and fiction thought which goes beyond this referential framework. Doing this, we can identify the elements of a different reading of Greek thought which is actually involved in the very starting point of the poetics developed within the Islamico-Iranian cultural world : an oriental poetics which is to be considered another becoming of Greek poetics. Through theoretical, literary and historiographical discourses in Post-Islamic Iran, the author tries to show this oriental poetics requires thinking fiction now in a tripartite schema : the relationship between the real and the fictional takes necessarily into account a third pole that one can call the truth or the real of reality. From a comparative perspective, the tripartite schema could help to think the general issue of fiction in a different way.
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La représentation de la guerre dans les romans français et iraniens : (Première Guerre mondiale-Guerre Iran-Irak) / The representation of war in the French and Iranian novels : (First World War-Iran-Irak war)

Moghimi, Sanaz 29 November 2014 (has links)
La présente recherche interroge l'écriture littéraire de la Grande Guerre et de la guerre Iran-Irak, vecteurs de choc et de bouleversement, qu'a racontée maint récit et roman, partagés entre restitution et invention. L'enquête porte sur la capacité de la fiction à dire le phénomène guerrier. Après avoir démêlé les contextes littéraires, elle établit les tendances majeures de la poétique du genre du récit de guerre et scrute alors les récits du front. Dans le feu de l'action, une première vague de textes est marquée du souci de témoignage dans une optique réaliste. Malgré leurs divergences de style et d'axiologie, Le Feu de Barbusse, récit à la fois concret et symbolique, et Le Voyage de Déhghân, plus sommaire et documentaire, traduisent le même désir à dire l'indicible du feu et de l'horreur. Ces récits proprement mimétiques suivent la logique linéaire du souvenir et se veulent lisibles. Mais une deuxième vague de textes, postérieure aux combats, privilégie le fictionnel sur le factuel. Cris de Gaudé et Le Scorpion d'Abkénar, avec leur approche post-apocalyptique de l'événement, renouvellent le genre. La mise en scène de la guerre, loin d'être véridique ou vérifiable, est ici fragmentaire, voire lacunaire, avec des éléments de rupture et d'incohérence. Le soldat progresse dans un monde d'errance et de cauchemar. Plus ou moins adossée à une nouvelle image de la guerre, la narration contemporaine défie la possibilité de totaliser l'expérience de guerre et dénonce le vide qu'elle a causé. Mais la fiction romanesque table sur ce vide pour renouveler l'esthétique du sujet. / This research investigates the literature of the Great War as well as Iran-Iraq war, instigators of shock and disruption, narrated by a myriad of novels and fictions which are shared between restitution and invention. It focuses on the expressive capacity of fiction to illustrate the phenomenon of war. By unraveling contexts of the comparing literatures, the major tendencies of poetic of the novel of war are established first. Then the frontline stories are studied. In the core of the action, the first movement of the texts has testimonial and realistic concern. Under fire of Barbusse is a realistic and symbolic novel, while Journey of Dehghan is more brief and documentary. Despite their differences in terms of style and axiology, both have been contributed with the same desire to demonstrate inexpressible fire and horror of war. This part of literary war novels follows the mimetic pattern of the logic of memories and expected to be legible. But the second movement of texts – written following the end of main battles - favors the fictional to factual form. Screams of Gaudé and The Scorpion of Abkénar with their post-apocalyptic perspective comprise a new kind of fiction. The staging of war - far from being accurate and verifiable - is fragmented and even lacunar with signs of bursting and incoherency. The soldier rises through wandering and nightmare. Almost based on the new image of war, the contemporary narratives challenge the possibility of depicting a complete panorama of war and denounce the vacuum it leaves behind. The novelistic fiction, however, avails itself of such vacuum to revive the aesthetics of the subject.
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Le factuel et le fictionnel dans "Ardor guerrero", "Sefarad" et "Ventanas de Manhattan" d'Antonio Muñoz Molina

Vaquero-Nourrisson, Élodie 15 November 2012 (has links) (PDF)
La présente thèse vise à interroger les rapports qu'entretiennent le factuel et le fictionnel dans "Ardor guerrero", "Sefarad" et "Ventanas de Manhattan" d'Antonio Muñoz Molina. En effet, si ces œuvres se présentent respectivement comme trois modalités d'une écriture factuelle, à savoir des mémoires, des témoignages et un récit de voyage, elles ne peuvent néanmoins être exemptes de fictionnalité. L'hybridation des faits et de la fiction au sein de ce corpus apparaît non seulement comme inéluctable mais aussi porteuse de sens dans la mesure où elle permet d'approcher d'une part la vision personnelle de l'auteur sur le monde et d'autre part les histoires de l'Autre dans toute sa vérité et son intimité.
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Le factuel et le fictionnel dans "Ardor guerrero", "Sefarad" et "Ventanas de Manhattan" d'Antonio Muñoz Molina / Factual and fictional in "Warrior's rage", "Sepharad" and "Windows on Manhattan" by Antonio Muñoz Molina / Lo factual y lo ficticio en "Ardor Guerrero", Sefarad" y "Ventanas de Manhattan" de Antonio Muñoz Molina

Vaquero-Nourrisson, Élodie 15 November 2012 (has links)
La présente thèse vise à interroger les rapports qu’entretiennent le factuel et le fictionnel dans "Ardor guerrero", "Sefarad" et "Ventanas de Manhattan" d’Antonio Muñoz Molina. En effet, si ces œuvres se présentent respectivement comme trois modalités d’une écriture factuelle, à savoir des mémoires, des témoignages et un récit de voyage, elles ne peuvent néanmoins être exemptes de fictionnalité. L’hybridation des faits et de la fiction au sein de ce corpus apparaît non seulement comme inéluctable mais aussi porteuse de sens dans la mesure où elle permet d’approcher d’une part la vision personnelle de l’auteur sur le monde et d’autre part les histoires de l’Autre dans toute sa vérité et son intimité. / This thesis aims to examine the relationships between the factual and the fictional in "Warrior’s Rage", "Sepharad" and "Windows on Manhattan" by Antonio Muñoz Molina. Indeed, if these works are presented respectively as three modalities of factual writing, that is to say memories, testimonies and a travelogue, they can’t nevertheless be free of fictionality. Hybridization of facts and fiction in this corpus is not only inevitable but also meaningful in that it allows approaching on the one hand the author's personal vision of the world and on the other hand the stories of the Other in all its truth and intimacy. / Esta tesis tiene como objetivo examinar las relaciones entre lo fáctico y lo ficticio en "Ardor guerrero", "Sefarad" y "Ventanas de Manhattan" de Antonio Muñoz Molina. De hecho, si estas obras se presentan respectivamente como tres modalidades de escritura fáctica, o sea como las memorias militares del autor, unos testimonios de perseguidos y un relato de viaje por Nueva York, no pueden sin embargo estar libres de ficcionalidad. La hibridación de los hechos y de la ficción en este corpus no sólo es inevitable, sino que permite también acercarse por un lado a la visión personal del autor sobre el mundo y por otro lado a las historias de los demás en toda su verdad y su intimidad.
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La ville de Rebus : polarités urbaines dans les romans d'Ian Rankin (1987-2007)

Dujarric, Florence 07 December 2013 (has links) (PDF)
La présente étude analyse les représentations de la ville dans la série policière d'Ian Rankin dont l'inspecteur John Rebus est le protagoniste. La polarité étant l'un des principes organisateurs de l'écriture rankinienne, notre analyse s'articule autour de plusieurs couples de notions antinomiques. Nous remettons d'abord en cause la légitimité de l'antinomie qui oppose la littérature à la " littérature de masse ", dans laquelle est souvent classé le roman policier. Cela nous conduit à redéfinir le roman policier, et mettre en perspective la série dans le contexte du monde littéraire et artistique écossais contemporain. Puis nous étudions l'articulation entre topographie réelle et lieu imaginaire dans l'Edimbourg de Rankin. Toute une géographie urbaine se dessine dans les romans ; l'arpentage incessant de l'espace par le protagoniste fournit l'occasion de références très spécifiques à la topographie et à la toponymie, et la sérialité tisse peu à peu un dense réseau de points nodaux ainsi qu'une multiplicité de trajets potentiels que nous avons représentés par des cartes fournies en annexe. Mais dans d'autres cas, l'espace se fait générique, se réfère plus à des conventions cinématographiques qu'à la carte de la ville. Nous envisageons enfin la ville d'Edimbourg comme un personnage ambivalent dans la lignée des personnages du roman gothique. La filiation gothique est perceptible dans l'esthétique de la ville, et la surface de la carte est compartimentée suivant un ensemble d'axes polarisants. Toutefois, cette carte se déploie elle-même par-dessus un double souterrain et non cartographiable d'Edimbourg, à la fois mémoire et inconscient de la ville.
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Der Literaturskandal: Symbolisches Kapital und Selbstbezug am Beispiel Thomas Bernhards

Riendeau, Vincent 12 1900 (has links)
Ce mémoire analyse la réception de l’auteur autrichien Thomas Bernhard (1931-1989) au regard des scandales qui ont marqué sa carrière. Tantôt identifié comme l’imprécateur de l’Autriche, tantôt comme écrivain exceptionnel, il aura remis en question le rôle de son pays dans le national-socialisme et multiplié les attaques ad hominem. Il aura tenu un rôle ambigu dans l’espace public. Tout en insistant sur le caractère fictif de ses œuvres, il se mettait en scène de façon provocatrice dans le discours public ainsi que dans sa fiction. Ce mémoire s’intéresse au fonctionnement du scandale en tant qu’événement social complexe ayant lieu dans l’espace public. Les chercheurs s’entendent pour considérer le scandale comme un trouble ou une irritation résultant d’une transgression, apparente ou avérée. Il s’agit en outre d’un phénomène intégré dans l’ordre social et géré par les médias, caractérisé par l’actualisation des valeurs morales. Dans la présente étude, il est postulé que le capital symbolique (cf. Bourdieu) joue un rôle d’a priori et de catalyseur dans les scandales. Une accumulation initiale de capital symbolique assure une visibilité médiatique automatique. Le capital d’identité de Thomas Bernhard – soit la personnalisation du capital symbolique – est hybride et complexe, de sorte qu’il est difficilement appréciable. La difficile appréciation du capital de l’auteur se traduit par l’incertitude des journalistes et du public quant à son message : réactions dispro-portionnées, critique du particulier perçue comme mise en cause de l’universel. Toute dé-claration, toute œuvre de Bernhard est assujettie à ses prestations « scandaleuses » antérieu-res. Ce mémoire insiste sur le caractère autoréférentiel du scandale et s’intéresse aux actes de langage performatifs (cf. John L. Austin). Le corpus comporte des romans de Bernhard, leurs recensions, des articles de quotidiens, des lettres de lecteurs, des documents juridiques ainsi que la correspondance entre Bernhard et Siegfried Unseld. / This master’s thesis analyzes the reception of the Austrian author Thomas Bernhard (1931-1989) and focuses on the scandals that punctuated his career. Acclaimed exceptional writer, he was, however, often referred to as Austria’s injurer. He called into question the in-volvement of his country in National Socialism and proliferated ad hominem attacks on politicians. His role in the public sphere was ambiguous: whilst insisting on the fictive character of his works, he staged himself provocatively. The purpose of this master’s thesis is to show the functioning of scandals as com-plex social events taking place in the public sphere. Scholars consider scandals as public offenses resulting from real or apparent transgressions. Scandals are integrated into the so-cial order and are handled by the media. They trigger actualization of moral values. This study postulates that symbolic capital (cf. Bourdieu) plays a role in scandals. It is both the prerequisite and the catalyst for successful scandalization. An initial accumula-tion of symbolic capital insures quasi automatically media attention. The identity capital of Thomas Bernhard – i.e. the personalization of his symbolic capital – is hybrid and intricate. This renders its interpretation difficult. The complexity of the capital configuration leads to an ambivalent appreciation of the author’s message by journalists and the public. Reactions are disproportionate and Bernhard’s particular though hyperbolic criticism is perceived as a questioning of universal values. Each and every declaration or work by Bernhard is subor-dinated and appreciated in regards to his preceding “scandalous” achievements. This mas-ter’s thesis emphasizes the autorefential nature of scandals and devotes a special interest to performative speech acts (cf. John L. Austin). The corpus includes some of Bernhard’s plays and novels, book reviews, newspaper articles, letters to the editor, court transcripts and Bernhard’s correspondence with his publisher Siegfried Unseld. / Diese Magisterarbeit untersucht die Rezeption des Autors Thomas Bernhard (1931–1989) angesichts der Skandale, die seine Karriere kennzeichneten. Bernhard galt zugleich als Österreich-Beschimpfer und als außergewöhnlicher Literat. Er stellte die Rolle Österreichs im Nationalsozialismus in Frage und griff wiederholt prominente Österreicher persönlich an. Einerseits bestand er auf den fiktionalen Charakter seiner Werke, andererseits inszenier-te er sich provokativ in der Öffentlichkeit. Das Interesse der Arbeit gilt dem Funktionieren des Skandals als komplexes sozia-les Ereignis, das in der Öffentlichkeit obwaltet. Konsens herrscht in der Forschung darüber, dass ein Skandal ein auf einem realen oder vermuteten Normbruch beruhendes Ärgernis ist. Es handelt sich um ein im Gesellschaftssystem eingeschriebenes Phänomen, das von den Medien behandelt und zum Auslöser von Kontroversen über normative Fragen wird. Diese Arbeit geht von der Annahme aus, dass das symbolische Kapital (vgl. Bourdieu) eine Vorbedingung des Skandals ist. Eine ursprüngliche Akkumulation symbolischen Kapitals sichert mediale Aufmerksamkeit. Das Identitätskapital Bernhards – die Personalisierung seines Kapitals – war hybrid und komplex, sodass es nur schwierig einzuschätzen war. Diese erschwerte Einschätzung seines symbolischen Kapitals führte zur Unsicherheit der Journalisten und des Publikums bezüglich seiner Botschaft: Immer wieder kam es zu überzogenen Reaktionen. Vor allem Bernhards hyperbolische Kritik des Beson-deren wurde pauschal als Infragestellung des Allgemeinen (des Österreichischen) wahrge-nommen. Jedwede Äußerung und jedwedes Werk Bernhards wurde vor dem Hintergrund seiner vorhergehenden »skandalösen« Leistungen gedeutet. Diese Arbeit betont den selb-streferentiellen Charakter und den pragmatischen Gehalt (vgl. John L. Austin) des Skan-dals. Der Korpus erfasst Texte von Bernhard, Rezensionen, Zeitungsartikel, Leserbriefe, Gerichtsprotokolle, Rechtsprechung und Bernhards Briefwechsel mit seinem Verleger Siegfried Unseld.
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Der Literaturskandal: Symbolisches Kapital und Selbstbezug am Beispiel Thomas Bernhards

Riendeau, Vincent 12 1900 (has links)
Ce mémoire analyse la réception de l’auteur autrichien Thomas Bernhard (1931-1989) au regard des scandales qui ont marqué sa carrière. Tantôt identifié comme l’imprécateur de l’Autriche, tantôt comme écrivain exceptionnel, il aura remis en question le rôle de son pays dans le national-socialisme et multiplié les attaques ad hominem. Il aura tenu un rôle ambigu dans l’espace public. Tout en insistant sur le caractère fictif de ses œuvres, il se mettait en scène de façon provocatrice dans le discours public ainsi que dans sa fiction. Ce mémoire s’intéresse au fonctionnement du scandale en tant qu’événement social complexe ayant lieu dans l’espace public. Les chercheurs s’entendent pour considérer le scandale comme un trouble ou une irritation résultant d’une transgression, apparente ou avérée. Il s’agit en outre d’un phénomène intégré dans l’ordre social et géré par les médias, caractérisé par l’actualisation des valeurs morales. Dans la présente étude, il est postulé que le capital symbolique (cf. Bourdieu) joue un rôle d’a priori et de catalyseur dans les scandales. Une accumulation initiale de capital symbolique assure une visibilité médiatique automatique. Le capital d’identité de Thomas Bernhard – soit la personnalisation du capital symbolique – est hybride et complexe, de sorte qu’il est difficilement appréciable. La difficile appréciation du capital de l’auteur se traduit par l’incertitude des journalistes et du public quant à son message : réactions dispro-portionnées, critique du particulier perçue comme mise en cause de l’universel. Toute dé-claration, toute œuvre de Bernhard est assujettie à ses prestations « scandaleuses » antérieu-res. Ce mémoire insiste sur le caractère autoréférentiel du scandale et s’intéresse aux actes de langage performatifs (cf. John L. Austin). Le corpus comporte des romans de Bernhard, leurs recensions, des articles de quotidiens, des lettres de lecteurs, des documents juridiques ainsi que la correspondance entre Bernhard et Siegfried Unseld. / This master’s thesis analyzes the reception of the Austrian author Thomas Bernhard (1931-1989) and focuses on the scandals that punctuated his career. Acclaimed exceptional writer, he was, however, often referred to as Austria’s injurer. He called into question the in-volvement of his country in National Socialism and proliferated ad hominem attacks on politicians. His role in the public sphere was ambiguous: whilst insisting on the fictive character of his works, he staged himself provocatively. The purpose of this master’s thesis is to show the functioning of scandals as com-plex social events taking place in the public sphere. Scholars consider scandals as public offenses resulting from real or apparent transgressions. Scandals are integrated into the so-cial order and are handled by the media. They trigger actualization of moral values. This study postulates that symbolic capital (cf. Bourdieu) plays a role in scandals. It is both the prerequisite and the catalyst for successful scandalization. An initial accumula-tion of symbolic capital insures quasi automatically media attention. The identity capital of Thomas Bernhard – i.e. the personalization of his symbolic capital – is hybrid and intricate. This renders its interpretation difficult. The complexity of the capital configuration leads to an ambivalent appreciation of the author’s message by journalists and the public. Reactions are disproportionate and Bernhard’s particular though hyperbolic criticism is perceived as a questioning of universal values. Each and every declaration or work by Bernhard is subor-dinated and appreciated in regards to his preceding “scandalous” achievements. This mas-ter’s thesis emphasizes the autorefential nature of scandals and devotes a special interest to performative speech acts (cf. John L. Austin). The corpus includes some of Bernhard’s plays and novels, book reviews, newspaper articles, letters to the editor, court transcripts and Bernhard’s correspondence with his publisher Siegfried Unseld. / Diese Magisterarbeit untersucht die Rezeption des Autors Thomas Bernhard (1931–1989) angesichts der Skandale, die seine Karriere kennzeichneten. Bernhard galt zugleich als Österreich-Beschimpfer und als außergewöhnlicher Literat. Er stellte die Rolle Österreichs im Nationalsozialismus in Frage und griff wiederholt prominente Österreicher persönlich an. Einerseits bestand er auf den fiktionalen Charakter seiner Werke, andererseits inszenier-te er sich provokativ in der Öffentlichkeit. Das Interesse der Arbeit gilt dem Funktionieren des Skandals als komplexes sozia-les Ereignis, das in der Öffentlichkeit obwaltet. Konsens herrscht in der Forschung darüber, dass ein Skandal ein auf einem realen oder vermuteten Normbruch beruhendes Ärgernis ist. Es handelt sich um ein im Gesellschaftssystem eingeschriebenes Phänomen, das von den Medien behandelt und zum Auslöser von Kontroversen über normative Fragen wird. Diese Arbeit geht von der Annahme aus, dass das symbolische Kapital (vgl. Bourdieu) eine Vorbedingung des Skandals ist. Eine ursprüngliche Akkumulation symbolischen Kapitals sichert mediale Aufmerksamkeit. Das Identitätskapital Bernhards – die Personalisierung seines Kapitals – war hybrid und komplex, sodass es nur schwierig einzuschätzen war. Diese erschwerte Einschätzung seines symbolischen Kapitals führte zur Unsicherheit der Journalisten und des Publikums bezüglich seiner Botschaft: Immer wieder kam es zu überzogenen Reaktionen. Vor allem Bernhards hyperbolische Kritik des Beson-deren wurde pauschal als Infragestellung des Allgemeinen (des Österreichischen) wahrge-nommen. Jedwede Äußerung und jedwedes Werk Bernhards wurde vor dem Hintergrund seiner vorhergehenden »skandalösen« Leistungen gedeutet. Diese Arbeit betont den selb-streferentiellen Charakter und den pragmatischen Gehalt (vgl. John L. Austin) des Skan-dals. Der Korpus erfasst Texte von Bernhard, Rezensionen, Zeitungsartikel, Leserbriefe, Gerichtsprotokolle, Rechtsprechung und Bernhards Briefwechsel mit seinem Verleger Siegfried Unseld.
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La ville de Rebus : polarités urbaines dans les romans d'Ian Rankin (1987-2007) / Rebus's City : urban polarities in the novels of Ian Rankin (1987-2007)

Dujarric, Florence 07 December 2013 (has links)
La présente étude analyse les représentations de la ville dans la série policière d’Ian Rankin dont l’inspecteur John Rebus est le protagoniste. La polarité étant l’un des principes organisateurs de l’écriture rankinienne, notre analyse s’articule autour de plusieurs couples de notions antinomiques. Nous remettons d’abord en cause la légitimité de l’antinomie qui oppose la littérature à la « littérature de masse », dans laquelle est souvent classé le roman policier. Cela nous conduit à redéfinir le roman policier, et mettre en perspective la série dans le contexte du monde littéraire et artistique écossais contemporain. Puis nous étudions l’articulation entre topographie réelle et lieu imaginaire dans l’Edimbourg de Rankin. Toute une géographie urbaine se dessine dans les romans ; l’arpentage incessant de l’espace par le protagoniste fournit l’occasion de références très spécifiques à la topographie et à la toponymie, et la sérialité tisse peu à peu un dense réseau de points nodaux ainsi qu’une multiplicité de trajets potentiels que nous avons représentés par des cartes fournies en annexe. Mais dans d’autres cas, l’espace se fait générique, se réfère plus à des conventions cinématographiques qu’à la carte de la ville. Nous envisageons enfin la ville d’Edimbourg comme un personnage ambivalent dans la lignée des personnages du roman gothique. La filiation gothique est perceptible dans l’esthétique de la ville, et la surface de la carte est compartimentée suivant un ensemble d’axes polarisants. Toutefois, cette carte se déploie elle-même par-dessus un double souterrain et non cartographiable d’Edimbourg, à la fois mémoire et inconscient de la ville. / The aim of the present study is to analyse the representations of the city to be found in Ian Rankin’s crime fiction series of which Inspector Rebus is the protagonist. Polarization being one of the structuring principles of the author’s writing, our work focuses on several pairs of antagonist notions in turn.The first one is the opposition between “high” and “low” (or “popular”) literature, the latter category being often associated with crime fiction. New categorizations of contemporary Scottish crime fiction are thus put to the test so as to assess its role and place within the landscape of Scottish literary and artistic life.Next the way Rankin’s novels map Edinburgh as a topography both real and imaginary is explored. As John Rebus endlessly paces the streets of the city, a literary geography gradually emerges and takes shape from one novel to the next, thus determining a network of focal points and potential trajectories which are depicted in the maps to be found in the annexes. This does not preclude the use of a more urban-generic type of space, which seems to have been modelled on representations of the city deriving from movies.In time, Rebus’ Edinburgh can be seen as a character in its own right, one fraught with ambiguities stemming from the Gothic novel tradition. This Gothic filiation is visible in the aesthetic of the city, while the polarity between surface representations and subterranean depths, full of twists and turns, calls into question the very possibility of mapping the city as it gradually discloses its past and unconscious memories.

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