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Outstanding Dystopian Novels in Anglo-American Literature with Respect to the Position of Heroes against Society

VOSÁHLO, Jan January 2019 (has links)
The aim of this diploma thesis is to analyze and compare outstanding Anglo-American dystopias. The main attributes of dystopias, use of power, propaganda, censorship, and economic repercussions are described, as well as the hero's attitude towards society. This thesis analyses Golding's Lord of the Flies, Orwell's Animal Farm and 1984, Bradbury's Fahrenheit 451, Huxley's Brave New World and London's The Iron Heel. The thesis focuses on similarities and differences in those dystopias.
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Imagined urbanities : L.A. across genres and media at the turn of the twenty first century

Bénézet, Delphine January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La société totalitaire dans le récit d'anticipation dystopique, de la première moitié du XXè siècle, et sa représentation au cinéma / The totalitarian society in the narrative of dystopian anticipation, first half of the XXth century, and its representation in the cinema

Rodriguez Nogueira, François 01 December 2009 (has links)
La tradition utopique a longtemps entretenu le rêve d'une société idéale située dans un ailleurs, un u-­- topos, le "lieu qui n'est pas" dans L'Utopie de Thomas More. La représentation de ces utopies est indissociable d'un facteur déterminant pour la construction d'un monde meilleur : le progrès. Ainsi, cette tradition se caractérise par l'accent prométhéen d'une telle entreprise, c'est des mains de l'homme que sera façonnée cette nouvelle société. Cependant, le point de vue sur la possibilité d'une société idéale va progressivement s'infléchir, notamment au cours du XIXe siècle, pour s'inverser d'une manière radicale au début du XXe siècle. Nommée anti-­utopie ou contre-­utopie, cette désillusion souligne l'impuissance de l'homme et le rôle ambigu du progrès pour inventer la société parfaite. Parfois utilisée comme synonyme d'anti-­utopie, la dystopie caractérise plus précisément les textes qui décrivent une société dirigée par un système d?oppression absolu, fondé sur un État omnipotent, et presque toujours organisé scientifiquement. Ainsi, des dysfonctionnements de la cité du futur dans Le Monde tel qu'il sera d'Émile Souvestre, en 1846, à l'État Unique dans Nous autres de Evguéni Zamiatine, écrit en 1920, la dystopie évolue en prenant la forme du récit de science-­fiction, et en particulier celle de l'anticipation. Nous verrons, notamment, comment l'utopie prend place dans les oeuvres de Jules Verne et H.G. Wells. Zamiatine, très inspiré par Wells, est le premier grand écrivain du XXe siècle à se servir de la dystopie pour décrire les attributs de la société totalitaire. Ainsi, si notre démarche consiste, dans un premier temps, à désigner les auteurs et textes qui ont participé à l'émergence de la dystopie, notre analyse portera essentiellement sur Nous autres et trois autres romans fondateurs de la dystopie au XXe siècle : Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley, publié en 1932, 1984 de George Orwell, publié en 1948 et Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, publié en 1953. Nous étudierons le phénomène totalitaire selon les interprétations qu'en font nos auteurs. Il sera donc question de la collectivisation de l'individu, de la propagande ou du rôle de la science dans l'organisation de la société totalitaire. Mais il s'agira aussi de montrer comment nos dystopies illustrent le combat de l'art contre l'entropie totalitaire, et l'engagement de leurs auteurs dans un véritable discours politique. Enfin, il apparaît essentiel de décrire ce qui apparaît peut-­être comme la forme la plus efficace de la représentation de la dystopie : le film de science-­fiction. Nous verrons pourquoi le roman dystopique peine de plus en plus à soutenir la comparaison face à l'immédiateté du langage de l'image animée. / The utopian tradition a long time maintained the dream an ideal society located in one elsewhere, a u-­topos, the "place which is not" in the Utopia of Thomas More. The representation of these Utopias is indissociable of a determining factor for the construction of a better world: progress. Thus, this tradition is characterized by the Promethean accent of such a company, they are hands of the man who this new society will be worked. However, the point of view on the possibility of an ideal society gradually will inflect, in particular during the 19th century, to be reversed in a radical way at the beginning of the 20th century. Named anti-­Utopia or against-­Utopia, this disillusion underlines the impotence of the man and the ambiguous role of progress to invent the perfect society. Sometimes used as synonym of anti-­Utopia, the dystopia more precisely characterizes the texts which describe a society directed by an absolute system of oppression, based on an omnipotent State, and almost always scientifically organized. Thus, abnormal operations of the city of the future in The World such as it will be of Emile Souvestre, in 1846, in the State Unique in Us of Evgueni Zamiatine, written in 1920, the dystopia evolves by taking the form of the account of science fiction, and in particular that of anticipation. We will see, in particular, how the Utopia takes seat in works of Jules Verne and H.G. Wells. Zamiatine, very inspired by Wells, is the first great writer of the 20th century to be made use of the dystopia to describe the attributes of the totalitarian society. Thus, if our step consists, initially, to appoint the authors and texts which took part in the emergence of the dystopia, our analysis will primarily carry on Us and three other Romance founders of the dystopia at the 20th century: Brave New World of Aldous Huxley, published into 1932, 1984 of George Orwell, published in 1948 and Fahrenheit 451 of Ray Bradbury, published in 1953. We will study the totalitarian phenomenon according to interpretations that make our authors of them. It will be thus a question of the collectivization of the individual, the propaganda or the role of science in the organization of the totalitarian society. But it will also be a question of showing how our dystopies illustrates the combat of art against the totalitarian entropy, and the engagement of their authors in a true political discourse. Lastly, it appears essential to describe what perhaps appears as the most effective form of the representation of the dystopia: the science fiction film. We will see why the novel dystopic sorrow more and more support the comparison face to the immediacy of the language of the moving image.
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« Vivez peu. Vivez mieux » : engager une réflexion sur la bioéthique, la monétisation de l'existence et l'accumulation comme finalité dans un roman populaire de fiction politique

Durand, Pierre January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire constitue la première partie d'un projet de roman de fiction politique axé sur la monétisation de l'existence. Il s'agit d'une allégorie aux accents dystopiques portant sur l'économie libérale, prenant pour fondement la possibilité, postulée, de prélever, de stocker et de redistribuer l'énergie cellulaire vitale, ainsi mutée en nouvelle valeur d'échange. Chacune des quatre parties du roman ponctue une étape du cycle de vie de cette valeur, depuis sa découverte jusqu'à sa dépréciation. Le roman donne à voir les interactions entre les personnages et les institutions existantes et imaginées -sur des débats de société fondamentaux qui s'articulent autour de l'avoir et de l'être, mais aussi, ce qui est moins avouable, sur la valeur relative des individus dans une société orientée vers la performance et l'accumulation. L'écriture prend le pari du roman populaire et d'un genre littéraire connu pour inviter un large lectorat à une réflexion sur des sujets rarement abordés dans la culture du divertissement. Des choix se sont imposés à nous afin de mettre la qualité et la subjectivité de l'écriture au service de l'efficacité de la lecture, tout en évitant de simplifier les enjeux touchant les individus, la société et l'éthique au point de les rendre méconnaissables. Le texte d'accompagnement traite de ces choix relatifs à l'écriture que nous avons opérés, à l'égard de la langue et du genre littéraire comme du respect d'une certaine vraisemblance nécessaire au soutien de l'édifice narratif. Bien qu'il se limite à l'accompagnement de notre démarche, le texte survole aussi le questionnement qui nous a longtemps accompagné sur la difficile relation qu'entretiennent l'engagement politique et la littérature. Le rôle que tiennent la mort volontaire, l'immortalité et l'éthique dans notre projet de roman y est également abordé. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dystopie, Éthique, Eugénisme, Fiction politique, Roman populaire, Suicide.
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Interroger l'émergence d'une nouvelle forme dramatique ˸ la "dystopie théâtrale" dans les réécritures contemporaines de Shakespeare (Müller, Bond, Barker) / The emergence of a new dramaturgical form ˸ the "theatrical dystopia" in Shakespeare's contemporary rewritings (Müller, Bond, Barker)

Bumbas, Alexandru 31 January 2019 (has links)
Associant l’analyse du discours esthétique des auteurs comme Müller, Bond et Barker, à l’étude dramaturgique de leurs réécritures respectives de Shakespeare, cette thèse a pour but de s’interroger sur l’émergence d’une nouvelle forme dramatique – la dystopie théâtrale. En faisant appel à l’instrumentalisation de la catastrophe, à la fois shakespearienne et historique, les dramaturges s’empressent à écrire des pièces qui partagent presque la même vision sur l’avenir du monde et de l’homme. L’apocalypse du roi Lear et la vision cauchemardesque qu’Hamlet porte sur le monde sont greffées, par les dramaturges, sur des tissus dramatiques étayés déjà sur les traces des barbaries du XXe et XXIe siècles. En tant qu'écritures résolument catastrophistes, les « dystopies théâtrales » s’opposent, à première vue, à toute fonction utopique. Néanmoins, le ton apocalyptique (au sens derridien du terme) qui les caractérise, cache des fonctions esthétiques qui questionnent à nouveau la catharsis et la nature même du théâtre. En analysant ces fonctions, nous tentons de démontrer que ces formes dramatiques peuvent être vues aussi comme des dramaturgies censées provoquer l’éveil des consciences et ressusciter ainsi la pulsion utopique que l’Humanité semble avoir perdue. En plus d’une épuration émotionnelle (qui elle-même est remise en question), la dystopie théâtrale est aussi caractérisée par une catharsis inversée, dans le sens d’une surcharge intellective et d’une rétention émotionnelle qui touche souvent le paroxysme. Quel lien entre l’Utopie et la « dystopie théâtrale » ? / This thesis emphasizes the emergence of a new dramaturgical form – the theatrical dystopia. The study analyses the aesthetical discourse of authors such as Heiner Müller, Edward Bond and Howard Barker, as well as their contemporary rewritings of some of Shakespeare’s plays. Through their conceptualization of the Catastrophe, both Shakespearian and historical, these authors seem to have the same vision of the future of the world and the humans. King Lear’s apocalypse and the nightmarish “Hamletian” vision of the world are grafted on modern literary “tissues”, which are already imbued with the traces of the catastrophes from twentieth and the twenty-first century. Theatrical dystopias seem opposed to every utopian function. Nevertheless, le ton apocalyptique (Derrida) which characterizes them hides aesthetical functions, which cast new meanings to the catharsis notion and the nature of the theatre. By analyzing these functions by and large, this study shows that these new dramaturgical forms are to be seen as writings that highlight awareness and resuscitate the utopian impulse that the Humanity seems to have lost. Despite a strong emotional discharge (which also acquires new functions), theatrical dystopias are also characterized by inverse catharsis – a cerebral and emotional retention which often touches paroxysm. What is thus the connection between Utopia and theatrical dystopia?
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En quête d'une société idéale : la dialectique de l'utopie et de la dystopie dans Travail d'Emile Zola et La Possibilité d'une île de Michel Houellebecq / In search of an ideal society : the conflict between Utopia/Dystopia through the novels Travail (1901) by Emile Zola and The Possibility of an Island (2005) by Michel Houellebecq.

Giri, Hemlata 23 October 2015 (has links)
Cette recherche sur deux romans d'Emile Zola et Michel Houellebecq est conduite dans une perspective comparatiste, en raison des préoccupations communes qui animent les deux écrivains. Les deux romans traitent en des termes diamétralement opposés de l'utopie et de la dystopie, mais l’intérêt pour la science constitue un point de convergence. Au XIXe siècle la science et la technologie ont fait d'énormes progrès. La Troisième République a réaffirmé les valeurs de la liberté, de l’égalité et de la fraternité qui a inspiré les idéaux de la Révolution française ; l’État et la religion ont été séparés en 1905. Mais peu après, à la suite des deux guerres mondiales, le rêve d'établir un monde utopique s’est effondré. Par la suite,le concept utopique a été déformé, et on l’a défini en termes libéraux comme un résultat de la croissance économique. Cent ans après,Houellebecq dénonce l'existence de ce monde utopique rêvé. Pour Houellebecq, le libéralisme est devenu synonyme de violence, d'inégalité et de débauche. Emile Zola et Michel Houellebecq examinent différemment le rôle de la science dans le développement social. Zola, déçu par le rôle de la religion, croit en la réalisation d'un monde meilleur fondé sur le progrès scientifique et technologique. En revanche, Houellebecq s’oppose à l'idée de progrès par la science dans laquelle il voit une forme de destruction de l'humanité. En travaillant sur Travail de Zola et La possibilité d'une île de Houellebecq, nous avons choisi une approche originale qui consiste à analyser la notion du roman utopique/dystopique ainsi que la place de l'utopie et dystopie dans la fiction chez les deux auteurs. / This doctoral research on the works of Emile Zola and Michel Houellebecq is constituted in a comparative perspective because they share common concerns. While both novels deal with diagonally opposite terms of utopia and dystopia, science remains the common link. In the nineteenth century science and technology made huge progress. The rise of the Third Republic reaffirmed the values of liberty, equality, fraternity that inspired the ideals of the French Revolution; also State and religion were separated in 1905. But soon after, with two World Wars the dream of establishing utopia fell apart. Thereafter, the utopian concept was distorted per convenience and it came to be defined in liberal terms as an outcome of the rise of market economy. Hundred years after, Houellebecq denounces the existence of utopian world. For Houellebecq, liberalism has become a synonym of violence, inequality and debauch. Emile Zola and Michel Houellebecq look differently at the role of science in social development. On one hand, Zola disillusioned by the role of religion, believed in the achievement of a better world based on scientific and technological progress. In contrast, Houellebecq opposes the idea of progress through science and advocates it as a mean of destruction of the humanity. In quest to work on the novels Travail of Zola and The possibility of an island of Houellebecq, we’ve selected an original approach that will analyze the poetics of the notion of utopian/dystopian novel and the question of utopia and dystopia in the selected works of both authors.
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Rozdílné koncepty britské post-modernistické dystopie v románech Londýnská pole od Martina Amise a England, England od Juliana Barnese / Different concepts of post-modernist British dystopian novel in Martin Amis's London Fields and Julian Barnes's England, England

Ficza, Tomáš January 2012 (has links)
The aim of this thesis is to examine the poetics of postmodernism and explore to what extend were the dystopian novels London Fields (1989) by Martin Amis and England, England (1998) by Julian Barnes influenced by this concept. The first part of the work deals with the biographies of the authors, dystopian features of both books and the theory of postmodernism. The second part focuses on practical analyses of both novels. In the second part, the thesis theoretically introduces various concepts of postmodernism and then practically illustrates them on the works.
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Le discours totalitaire du Grand Inquisiteur dans la littérature dystopique : de ses réécritures à sa réappropriation / Totalitarian’s speech in dystopic litterature

Glises de la Rivière, Orlane 17 June 2019 (has links)
Cette étude analyse le discours totalitaire à travers le prisme du personnage du Grand Inquisiteur dans quatre romans dystopiques : "Le Zéro et l’infini" d’Arthur Koestler, "1984" de George Orwell, "La Zone du Dehors" d’Alain Damasio et "2084" de Boualem Sansal. Il s’agira non seulement de comprendre la structure du discours totalitaire mais également la façon dont il interagit dans l’univers dystopique et avec les autres personnages. La méthode de recherche aborde ces questions de façon pluridisciplinaire afin de mieux analyser les aspects linguistiques, historiques et philosophiques au sein de la littérature dystopique. La thèse se découpe en trois grandes parties, elles-mêmes divisées en trois chapitres. Il s’agit d’étudier en premier lieu la parole hérétique qui s’oppose au dogme totalitaire, pour ensuite comprendre la manière dont le discours du Grand Inquisiteur impose son joug sur chaque individu. Enfin, la recherche aborde la dimension salvatrice de chacune des œuvres du corpus. A travers elles, les auteurs ne souhaitent pas uniquement tendre un miroir désespérant du monde mais aussi ouvrir des possibilités pour faire face aux dérives totalitaires qui peuvent être engendrée / This research analyses totalitarian’s speech from the Grand Inquisitor in four dystopia’s books: "Darkness at Noon" from Arthur Koestler, "1984" from George Orwell, "La Zone du Dehors" from Alain Damasio and "2084" from Boualem Sansal. This work studies the structure of the totalitarian’s speech and how he interacts with dystopia’s universe and their characters. Questioning will be treated through dystopia’s literature and from linguistical, historical and philosophical viewpoints. Thesis is divided in three parts, each one divided in three chapters. First part analyses heretic’s speech in opposition to totalitarian’s dogma. Second part studies how the Grand Inquisitor dominates everyone in the dystopia’s society. In fine, third part tries to find the saving dimension in corpus. In fact, writers don’t want to show only a dark future. Their books are maybe a message to fight against totalitarian’s excesses.
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Utopie et idéologie dans la science-fiction canadienne-française et québécoise / Utopia and Ideology in French-Canadian and Québécois Science Fiction

Serruys, Nicholas 01 September 2010 (has links)
Cette thèse porte sur la reconstitution imaginaire de l’histoire et de la société dans la science-fiction (SF) uchronienne et utopienne du Canada français et du Québec. À partir d’un survol de la poétique des genres dont il est question et d’un panorama historique de leur production globale et locale, ainsi que de l’approfondissement de l’exploitation particulière des notions d’idéologie et d’altérité dont ces œuvres font preuve, nous proposons une lecture allégorique du phénomène culturel d’après une étude de cas de la SF canadienne-française et québécoise (SFCFQ) contemporaine : La Suite du temps (1983/2004-2008), une trilogie romanesque de Daniel Sernine. Bien que les littératures de SF nationales aient progressivement fait place à une littérature mondiale régie par des codes qui déterminent leur appartenance à une poétique spécifique, l’allégorie nationale se réalise de façon récurrente : est mise en œuvre une configuration dominante dans laquelle sont présentés des modèles mondiaux comme systèmes alternatifs, qui, tout en étant éloignés ou distanciés, évoquent inéluctablement le paysage, la langue, les mœurs et les valeurs des milieux culturels dans le cadre desquels les œuvres paraissent. Au delà d’une possibilité théorique de lecture, il y a des preuves empiriques de ce phénomène, surtout dans le cadre des sous-genres de l’utopie, de l’uchronie et de l’anticipation, où abondent des visions de soi et de la « nation » altérées qui sont inextricablement déterminées par le lieu de leur production. Nous cherchons à mettre en valeur cet aspect de la SF à partir d’un survol des récits précurseurs de la SFCFQ contemporaine et d’une analyse approfondie d’une de ses œuvres charnières. Cette analyse comprendra deux lectures allégoriques, l’une au niveau régional, l’autre à l’échelle globale. Ainsi, nous espérons démontrer en quoi la SFCFQ s’inscrit dans la poétique de la SF dans son ensemble tout en constituant sa propre innovation critique ou « Novum », ce qui lui permet de se distinguer en tant que courant particulier.
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Utopie et idéologie dans la science-fiction canadienne-française et québécoise / Utopia and Ideology in French-Canadian and Québécois Science Fiction

Serruys, Nicholas 01 September 2010 (has links)
Cette thèse porte sur la reconstitution imaginaire de l’histoire et de la société dans la science-fiction (SF) uchronienne et utopienne du Canada français et du Québec. À partir d’un survol de la poétique des genres dont il est question et d’un panorama historique de leur production globale et locale, ainsi que de l’approfondissement de l’exploitation particulière des notions d’idéologie et d’altérité dont ces œuvres font preuve, nous proposons une lecture allégorique du phénomène culturel d’après une étude de cas de la SF canadienne-française et québécoise (SFCFQ) contemporaine : La Suite du temps (1983/2004-2008), une trilogie romanesque de Daniel Sernine. Bien que les littératures de SF nationales aient progressivement fait place à une littérature mondiale régie par des codes qui déterminent leur appartenance à une poétique spécifique, l’allégorie nationale se réalise de façon récurrente : est mise en œuvre une configuration dominante dans laquelle sont présentés des modèles mondiaux comme systèmes alternatifs, qui, tout en étant éloignés ou distanciés, évoquent inéluctablement le paysage, la langue, les mœurs et les valeurs des milieux culturels dans le cadre desquels les œuvres paraissent. Au delà d’une possibilité théorique de lecture, il y a des preuves empiriques de ce phénomène, surtout dans le cadre des sous-genres de l’utopie, de l’uchronie et de l’anticipation, où abondent des visions de soi et de la « nation » altérées qui sont inextricablement déterminées par le lieu de leur production. Nous cherchons à mettre en valeur cet aspect de la SF à partir d’un survol des récits précurseurs de la SFCFQ contemporaine et d’une analyse approfondie d’une de ses œuvres charnières. Cette analyse comprendra deux lectures allégoriques, l’une au niveau régional, l’autre à l’échelle globale. Ainsi, nous espérons démontrer en quoi la SFCFQ s’inscrit dans la poétique de la SF dans son ensemble tout en constituant sa propre innovation critique ou « Novum », ce qui lui permet de se distinguer en tant que courant particulier.

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