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Figures de l'animalité et de la bestialité dans "La Bête humaine" d'Émile Zola et "L'Homme qui tue" d'Hector France / Figures of animality and bestiality in Emile Zola’s “ The human beast” and Hector France’s “The man who kill’

Ben Jmaa, Imen 03 December 2010 (has links)
Cette thèse de doctorat porte sur l’analyse du thème de l’animalité et de la bestialité dans L’Homme qui tue d’Hector France, roman écrit en 1878 et La Bête humaine d’Émile Zola, roman qui date de 1890. Ces œuvres constituent deux regards croisés sur la France, l’un sur un pays vu de l’intérieur et l’autre sur un pays diagnostiqué à la lumière de sa politique coloniale. L’enjeu est de mettre en relief jusqu’à quel point ces deux œuvres contemporaines l’une de l’autre, à la fois se répondent mutuellement et se séparent inéluctablement. Dans leurs parcours, dans leurs positions politiques et idéologiques, dans leurs rapports à la France, dans leurs modes d’intervention dans l’actualité brûlante de l’époque, tout sépare France et Zola. Mais à force de creuser dans les différences, des ressemblances peuvent surgir. Au-delà de la parenté thématique de leurs œuvres dans le récit qu’elles font de la condition humaine à l’aune de l’animalité et de la bestialité, des accointances qui se tissent, de près ou de loin, entre les figures auxquelles donne lieu la métaphore de la bête humaine, des destinées similaires sinon identiques de certains personnages, les écarts sont si importants pour oser les occulter par un simple recensement de motifs, de thèmes et de mythes communs aux deux auteurs. Ce sont ces écarts qui sont extrêmement précieux. Plus les disparités se distendent entre les deux écrivains, plus les motivations de ce rapprochement deviennent plus justifiées et plus fécondes. Lire Zola et France l’un par rapport à l’autre, et éventuellement l’un contre l’autre, c’est repenser une partie importante de la carte littéraire de la deuxième moitié du XIXe. Cette redéfinition passe par la nécessité de mettre face à face le centre et la périphérie, le blason et son ombre, le monument et son fantôme / The present doctoral thesis aims at the analysis of the theme of animality and bestiality in Hector France’s The Man who Kills (L’Homme qui tue), a novel written in 1878 and Emile Zola’s The Human Beast (La Bête Humaine) which dates around 1890. These two works represent two crossed visions on France, one on a country viewed from outside and the other on a state diagnosed in the light of its colonial politics. The purpose is to highlight the extent to which these two contemporaneous works at once mutually respond to and yet inescapably break off from each other. In their plots, in their political and ideological positions, their relationships to France, their modes of intervention in the blazing events of the time, everything separates France from Zola. However, digging deep into the differences, certain similarities can come up to the surface. Beyond the thematic link between their works that belies the narration they make of the human condition to either animality or bestiality, the more or less interwoven acquaintances, between the figures resulting from the metaphor of the human beast, or the similar if not identical destinies of certain characters, the gaps are too important to be overshadowed by a mere inventory of motifs, themes, and myths common to both writers. It is these very gaps which are extremely genuine. The more the disparities widen up between the writers, the more the motivations of this merging become more justified and fruitful. To read Zola and France in relation to each other, and eventually the one against the other, is to re-think over an important part of the literary map of the second half of the nineteenth century. This redefinition follows from the necessity of bringing face to face the centre and the periphery, the blazon and its shadow, the monument and its phantom
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Le devenir-animal dans l'oeuvre de Bernard-Marie Koltès : les cas exemplaires de La fuite à cheval très loin dans la ville, Quai ouest et Roberto Zucco

Robitaille, Pascal January 2006 (has links) (PDF)
L'objectif général de ce mémoire est d'étudier la présence animale dans l'oeuvre du dramaturge français Bernard-Marie Koltès. Cette expression nous sera indispensable, car elle décrit autant le peuplement animal des textes de ce dernier que la présence animale à l'intérieur de ses personnages, c'est-à-dire leur animalité. L'étude de la présence animale est féconde, puisqu'elle nous révèle à la fois l'idéologie défendue par Koltès, en plus de mettre en lumière un type très particulier de subjectivation de ses personnages littéraires: les devenirs-animaux. Les objectifs spécifiques de ce mémoire sont, premièrement, de cataloguer les divers animaux présents dans notre corpus littéraire. Nous effectuerons ce repérage dans le but de dresser le bestiaire sommaire du dramaturge. Cet exercice nous permettra ensuite de caractériser les animaux koltésiens, avant de les comparer à ceux qui constituaient le bestiaire littéraire traditionnel. Par l'entremise de cette comparaison, nous dévoilerons l'idéologie et certaines valeurs défendues par Koltès. Le deuxième objectif spécifique de ce mémoire est d'étudier, de manière théorique cette fois, l'animal en le traitant comme un processus de subjectivation des êtres. En effet, la rencontre, que nous pourrions quailifier de noce contre nature, entre les animaux et les sujets koltésiens engage ces derniers dans des phénomènes singuliers que Gilles Deleuze et Félix Guattari nomment des devenirs-animaux. En étudiant ceux-ci à partir des théories de Deleuze et Guattari, nous ferons la jointure entre l'identité des personnages du dramaturge et l'animalité. Par ailleurs, nous décrirons certaines voies qu'empruntent les devenirs pour se manifester, en analysant les cas particuliers de trois personnages de Koltès. Le troisième et dernier objectif spécifique de ce mémoire est d'aborder les conséquences affectives et perceptives -les affects et percepts -des devenirs-animaux chez les sujets devenant. Nous montrerons que les devenirs-animaux, en entraînant les personnages dans une autre dimension ontologique, suscitent en eux une intense circulation d'affects et de percepts de nature animale. Ces affects et percepts animaux déshumanisent les personnages qui se transforment en des animaux en puissance. La présence animale chez Koltès constitue un rhizome au sens deleuzien et guattarien du terme. Le rhizome conçu par le dramaturge compte trois plateaux qui correspondent à chacun des chapitres de notre mémoire. D'un chapitre à l'autre, la topique de l'animalité suit un mouvement de sémiose, c'est-à-dire que sa signification connaît des avancées. C'est dire que le rhizome koltésien est bien davantage qu'une thématique; il est plutôt une structure signifiante complexe et complète en elle-même. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Affect, Animal, Animalité, Bestiaire, Devenir-animal.
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Bêtes et bêtise : l'animalité dans l'oeuvre de Sartre / Animals and stupidity in the work of Sartre

Messaoudi, Baya 03 April 2015 (has links)
Étudier l’animalité dans l’œuvre de Sartre, c’est rencontrer l’auteur là où nous ne l’attendions pas. C’est aussi découvrir sa philosophie hors d’elle-même, c’est-à-dire dans des sujets considérés depuis longtemps comme minoritaires, tels que ceux qui se rapportent à l’animal. À vrai dire, Sartre ne pose pas dans des termes clairs le problème de l’animalité, que ce soit en philosophie ou en littérature. Cette question accompagne plutôt le discours fondamental que le philosophe porte sur l’homme et la liberté. S’attachant à définir l’homme dans sa relation à l’autre, Sartre ne cesse de toucher, de près ou de loin, à la place que l’animal domestique occupe auprès de son maître. L’animal est-il alors une force symbolique, donc une question qui n’est posée que de biais, ou peut-il se concevoir comme un thème philosophique sérieux ? Nous pouvons effectivement mettre l’animalité à l’épreuve de la pensée sartrienne. Pour dire les choses plus clairement, cette recherche consiste à démontrer que l’animal est un être lié de façon complexe à l’homme et suscite des interrogations existentielles. / Studying the animal in Sartre's work is meeting the author where we were not expecting. It was also discovered his philosophy out of itself, that is to say, in subjects long considered a minority, such as those relating to the animal. Indeed, Sartre does not arise in clear terms the problem of the animal, either in philosophy or literature. This question rather accompanies the fundamental discourse that the philosopher is about rights and freedom. Endeavoring to define man in his relationship to the other, Sartre continues to touch, directly or indirectly, in the place that occupies the pet to his master. The animal then it is a symbolic strength, so a question that is asked only obliquely, or can it be seen as a serious philosophical theme? We can actually put the animal to the test of Sartre's thought. To put it more clearly, this research is to demonstrate that the animal is to be intricately linked to man and raises existential questions.
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L'animal et l'animalité dans l'art actuel : recherches sur les fondements et les aspects d'une idée / The animal and the animality in present art : researches on the foundations and the aspects of an idea

Seyedin, Marjan 10 March 2017 (has links)
Prenant pour point de départ l’omniprésence de l’animal dans l’art actuel, notre recherche s’attache à comprendre comment la question de l’altérité, souvent explicite dans le discours des artistes contemporains qui utilisent le thème de l’animal, se pose à travers ce dernier. En effet depuis le romantisme et suite à une crise propre à la modernité, l’homme, accablé par une mélancolie et la nostalgie de l’Harmonie et de l’Unité perdue, cherche à combler le fossé qui le sépare de « l’absolu ». C’est dans cette tentative de réconciliation que l’animal en tant qu’altérité prend une place importante. Ainsi dès le milieu du XVIIIe siècle l’attention de l’homme européen se tourne vers ces autres qui sont les « sauvages », les enfants et les animaux. Un nouveau type de rapport entre l’homme et l’animal s’instaure alors. Nous étudions ce changement de rapport en commençant avec Goya et sa descente aux enfers qui interroge la vérité de l’homme. Ensuite nous cherchons à comprendre comment se manifeste l’attrait pour l’« exotisme » chez les romantiques, peu à peu remplacé par la question de l’« éthique », pour enfin aboutir à une certaine forme d’ « animalisme ». / By taking into account the omnipresence of the animal in present art as a point of departure, our research seeks to conceive how the question of otherness, often explicitly articulated in the discourse of those contemporary artists who use the animal theme, has been put forward through it. In effect, since the romanticism and its successors have posed a real crisis to the modernity, the man, overwhelmed by melancholy and nostalgia of the past harmony and its lost unity, seeks to bridge the gap that separates her from the “Absolute.” It is in this endeavour of reconciliation that the animal as otherness holds an important position. Since the eighteenth century, the attention of the European man has turned to these forms of “others,” as the “wild,” the children and the animals. Then a new kind of relation has been developed between the Man and the Animal. Here we study this change of relation, inaugurated by Goya, and its descent into hell that queries the truth about Man. Afterwards we seek to understand how the attraction of “exoticism” among the romantics has been manifested, while gradually replaced by the question of “ethics,” that finally lead to a certain form of “animalism.”
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Représentation, monde fictionnel et obscénité dans la littérature d'Osvaldo Lamborghini / Representation, Fictional World and Obscenity in the Works of Osvaldo Lamborghini

Arias, Martín 04 December 2014 (has links)
La littérature de l’Argentin Osvaldo Lamborghini (1940-1985) est traversée par un paradoxe. D’un côté, elle a été décrite comme le produit d’un « auteur abstrait » héritier des avant-Gardes. D’un autre côté, on y reconnaît la présence des formes représentatives extrêmes, notamment celles qui ont pour objet l’exhibition de la sexualité et de la violence politique. Au lieu d’isoler l’un des aspects de ce paradoxe, cette étude tâche de rendre compte des deux pôles dans leur interaction. Le deuxième livre de Lamborghini — Sebregondi retrocede (1973) — est ainsi analysé comme un dispositif double constitué d’un « centre » où la représentation est épuisée dans ses possibilités de sens, et un pôle marginal où s’accumule ce qui reste du langage une fois que ses fonctions représentationnelles ont été menées à l’extrême. Le modèle de ce dispositif provient de la notion rhétorique d’hypotypose, mais aussi d’une conception du langage comme négativité. Dans le roman Tadeys (1983), l’effort narratif le plus ambitieux de l’auteur, le dispositif représentationnel fonctionne comme un monde fictionnel, concept qui désigne la macrostructure sémantique dans laquelle les histoires narrées ont lieu. Dans le dernier projet de Lamborghini — le Teatro proletario de cámara (1983-1985) —, qui combine littérature, photographie et dessin, la représentation acquière une forme plus radicale : celle de la pornographie. La présence dans cet ouvrage d’images pornographiques (et aussi de quelques photographies d’hommes politiques) oblige à poser à nouveaux frais la question du rapport entre littérature, politique et représentation. / The works of Osvaldo Lamborghini (Buenos Aires 1940- Barcelona 1985) present a curious paradox. On the one hand, his literature has been defined by critics as the products of an abstractionist artist close to the avant-Gardes of the 20th century. On the other hand, his texts develop radical forms of representation, related mainly with sex and violence in a political context. Instead of isolating one aspect of this paradox, this thesis explores the interaction between both poles. Thus, Lamborghini’s second book —Sebregondi retrocede (1973)— is analysed as a two-Pronged device in which a “centre”, where representational possibilities are exhausted, is in connection with a “marginal” zone. In this margin, what remains of language once its representational possibilities have been exhausted is accumulated. This device works according to a rhetorical model —that of hypotyposis— and rests upon a conception of language as negativity. In Lamborghini’s novel Tadeys (1983), his most ambitious narrative work, representation takes the form of fictional world construction, i.e., the construction of a semantic macrostructure where stories may take place. In Lamborghini’s last project, the Teatro proletario de cámara (1982-1985), which combines writing, photography, and drawing, representation takes a more radical shape, that of pornography. The presence in this work —whose form is that of an archive— of pornographic images (and also a few of Argentinean politicians) raises challenging questions about the relations between photography, politics and literature. These questions are tackled from the point of view of Dominique Maingueneau’s theory of pornographic discourse.
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La question du modèle animal chez les cyniques

Séguin, Luc 04 1900 (has links)
Cette étude cherche à établir un rapport entre les nombreuses références positives à l’animal présentes dans le corpus cynique et une certaine conception de l’activité philosophique mise de l’avant par ces philosophes et, plus particulièrement, incarnée par la figure de Diogène de Sinope. Comme il le sera brièvement montré dans la première partie, l’animal est un concept pratiquement absent de la pensée grecque qui tend à penser l’unité du vivant. Il ne peut faire son apparition que dans un contexte moral afin de fonder les normes de l’agir proprement humain, et dans ce contexte, les références positives à l’animal sont plutôt rares. La position des philosophes cyniques, qui exhortent fréquemment les hommes à s’inspirer des animaux afin d’atteindre la vertu, est donc, à cet égard, excessivement singulière. Comment interpréter ce renversement de perspective où l’homme ne semble plus occuper la position intermédiaire entre les immortels et les bêtes? En examinant les thèses de Thierry Gonthier, d’Ovide Florès-Junior et de Marie-Odile Goulet-Cazé sur la question, la deuxième partie de cette étude nous mettra sur la voie de la rhétorique d’exhortation qui, nous le verrons, est constitutive même de la pratique philosophique cynique. Il reste cependant à déterminer à quoi, plus précisément, les philosophes cyniques exhortent leurs concitoyens et, ce qui est pour cette étude le nœud du problème, dans quelle mesure la figure de l’animal est-elle susceptible de nous renseigner. La troisième partie de cette étude portera ainsi sur l’idéal de sagesse cynique et sur la figure emblématique du mouvement, le chien. Nous tâcherons alors de montrer, en prolongeant les lectures qu’en ont faites Jean-Marie Meilland, D. Deleule et Peter Sloterdijk, que la valorisation de l’animal chez les cyniques ne doit pas être comprise comme un vil appel à la régression en l’animalité mais plutôt comme la promotion d’une singulière conception de l’activité philosophique. / This study tries to make a connection between the numerous positives references to animals in the cynic corpus and a certain conception of the philosophical activity as suggested by the Cynics and more precisely embodied by Diogenes of Sinope. As shown in the first section, the concept of the animal is practically absent in the classic Greek philosophy. It can only appear in a moral context which tries to establish the ethics and norms of human acts and in this context, positives reference to animals are rare. The Cynic’s position-- exhorting their fellow citizens to mimic animals as a means to acquiring virtue-- is in this regard exceptionally unusual. How do we interpret this radical change of perspective in which man seems to no longer occupy the intermediate position between gods and animals ? Following the theses of Thierry Gonthier, Olimar Florès-Junior and Marie-Odile Goulet-Cazé, the second section leads us on the path of the rhethoric of exhortation that is, an essential element of the Cynic’s practice. What actions the Cynic’s exhort their fellow citizens to ? And how the figure of the animal is able to exemplifies it? The third section discusses the cynic’s ideal of wisdom and their emblematic figure, the dog. We will finally demonstrate with the help of studies by Jean-Marie Meilland, D. Deleule et Peter Sloterdijk that the valorisation of the animal in the Cynic’s perspective must not be understood as a vile regression to animality but as a legitimate activity in and of itself.
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Le primitif dans l’œuvre de Maupassant / The Primitive Element in Maupassant’s Works

De Wolf, Alice 10 December 2011 (has links)
À une époque qui se concentre sur l’avenir de l’humanité, Maupassant s’intéresse aux origines. Pour lui, l’homme est un « animal humain » en qui coexistent le moderne et l’archaïque. C’est à ce regard original que nous invite son œuvre, qui travaille à montrer le primitif dans et non contre le civilisé. En quoi le primitif est-il une figure dérangeante ? En quoi le rapport à la nature et au corps est-il primitif ? Ici, le rapport à la nature, le corps, la sexualité, l’animalité, la bêtise sont traités comme des composantes irréductibles de l’humain. Mais la nature et le corps sont fondamentalement ambivalents. La figure du primitif, par son inscription dans la matière, est donc un miroir troublant tendu à l’homme du XIXe siècle. Ainsi définie, la notion de primitif fonctionne, si l’on peut dire, comme un pavé dans la mare, qui éclabousse la notion de civilisation et ses valeurs. Dénonçant la société comme dénaturée, Maupassant en vient à mettre en question la définition même de la civilisation et à mettre en cause l’opposition traditionnelle entre sauvage et civilisé. L’acception anthropologique de la notion de primitif, et plus particulièrement le principe de « participation », jettent a posteriori un éclairage singulier sur l’œuvre. C’est l’angle d’attaque de la dernière partie. Parce qu’elle échappe au normatif, la figure du primitif met à mal ce qui, dans la société, a valeur de cadre, de loi. Aussi assiste-t-on chez Maupassant au brouillage des différenciations sexuelle, sociale et morale, ainsi qu’au brouillage des frontières entre folie et raison, et entre fantastique et réaliste. De cet ébranlement des repères participe, enfin, une écriture elle-même primitive. / At a time when the future of humanity was all that mattered, Maupassant focused on the origins. For him man is a “human animal” combining elements of both modern and archaic behaviour. This original approach is the one Maupassant wants us to adopt with regard to his work, in which he endeavours to reveal the primitive aspect of man within his civilized refinement and not in opposition to it. In what way is the primitive an element which is disturbing? How does Maupassant portray the relationship between nature and the human body as primitive? He describes nature, the body, sexuality, animality and stupidity as irreducible components of man. However, nature and the human body are fundamentally ambivalent. The primitive element holds up a disturbing mirror image to the 19th century man. As such, it is tantamount to setting the cat among the pigeons, thereby tarnishing the notion of civilized man and his values. By condemning society as unnatural, Maupassant challenges the actual definition of civilized behaviour, and questions the traditional opposition between the civilized and the uncivilized. The anthropological acceptance of the concept of primitive, and in particular the principle of “participation”, in hindsight throws a different light on Maupassant’s works. This is the angle adopted in the last section. Because it defies norms, the notion of primitive refutes what constitutes the framework and laws of society. Hence Maupassant’s works blur the distinctions between social, sexual and moral behaviour, as well as those between madness and reason, between fantasy and realism. Lastly Maupassant contributes to this breakdown of bearings with his primitive style of writing
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Amazones de la plume : les manifestations littéraires de l'écoféminisme contemporain / The literary manifestations of contemporary ecofeminism

Lauwers, Margot 03 October 2014 (has links)
En s’intéressant aux écrits entourant l’histoire houleuse de la mouvance écoféministe, cette thèse dresse le portrait des différentes manifestations littéraires de l’écoféminisme contemporain en soutenant l’idée selon laquelle la critique littéraire constitue le cœur de cette mouvance, plutôt qu’une simple manifestation de celle-ci. La première partie de notre travail reprend l’histoire complexe de l’écoféminisme et de la critique littéraire écoféministe, depuis les années 1970 jusqu’à nos jours, en opérant une remise en contexte historique. Ceci permet d’aborder le problème de l’essentialisme souvent associé à l’écoféminisme en faisant apparaître la stérilité de ce débat au regard des évolutions que la mouvance peut apporter, d’une part, et, d’autre part, d’insister sur les racines (éco)féministes de l’écocritique. Notre seconde partie établit les grandes lignes d’une praxis écoféministe transversale, avant de se concentrer plus particulièrement sur la façon dont l’écocritique féministe articule le rapport au lieu, à la corporéité et le rapport au langage. Enfin, la troisième partie de la thèse porte sur l’objet d’étude de l’écocritique féministe : la littérature. Nous y proposons nos propres analyses écocritiques féministes d’une sélection de textes contemporains. La troisième partie offre ainsi une application concrète de la praxis écoféministe transversale à laquelle la seconde partie s’intéresse, afin d’illustrer notre point clef : la théorie sert à guider et informer la lecture, bien entendu, mais la littérature et la critique littéraire ont également alimenté et enrichi la pratique critique et l’activisme. / By focusing on the writings which have accompanied the ecofeminist movement’s heated history, this thesis offers an overview of the literary manifestations of contemporary ecofeminism and argues that literary criticism is in fact at the heart of the ecofeminist movement instead of being a mere manifestation of it. The first part of our work retraces the complex history of ecofeminism and feminist ecocriticism, from its beginnings in the 1970s to the present day, which puts it back into its historical context. This allows a closer look at the essentialist problem which is often associated with ecofeminism, this debate’s sterility appears by itself when one takes into account the changes that this movement can help establish from the one hand, and from the other, this allows us to concentrate on the (eco)feminists roots of ecocriticism. Our second part offers a broad outlining of a transversal ecofeminist praxis by unearthing ecocriticism’s feminist roots and by focusing on the way feminist ecocriticism deals with the sense of place, corporeality and its relationship towards language; three main themes of feminism and environmentalism of the past forty years. Finally, the third part of the thesis emphasizes the object of feminist ecocritical studies: literature. We offer our own feminist ecocritical analysis of a selection of contemporary texts. This allows for a practical use of the transversal ecofeminist praxis which our second part sheds light on and illustrates our main argument: theory is, indeed, useful to guide and inform a critical reading, but literature can also guide and inform critical practice and activism.
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L'expérience post moderne du citoyen brésilien : "Sitoyen" sensible vivant dans la démocratie totalitaire / the experience of postmodern Brazilian citizen : "Sitizen sensitive" living in democracy totalitarian current

Cardoso Gonçalves, Ludmille 28 November 2013 (has links)
Cette thèse tentera de montrer comment le concept de citoyenneté, élaboré pendant l’époque moderne, n’est pas révélateur de la nature politique de l’être parce qu’elle ne correspond pas aux tendances actuelles illustrant le retour del’animal politique présent dans les manifestations collectives diverses, notamment à travers les réseaux sociaux. La nature politique brésilienne sera observée à travers les expériences vécues au quotidien partagées au sein des réseauxsociaux mais également à travers des mouvements artistiques; musique, photographie, etc. L’animal politique brésilienest celui en quête de sens symbolisant le politique actuel. Bien qu’il vive au sein d’une démocratie il est encore considéré comme étant un comportement déviant qui se distinguerait de la citoyenneté. Cela nous invite à étudier la démocratie brésilienne comme étant un gouvernement ayant des politiques totalitaires. De ce fait nous partons d’un constat où le citoyen brésilien est soumis à une culture de l’action politique issue des théories politiques modernes. Cesdernières auraient contribué au développement d’un modèle de comportement politique domestiquant. Nous avons observé l’expression citoyenne au sein des communautés virtuelles du réseau social Orkut mais également sur le réseau social Facebook. Pour élaborer l’étude sur l’animalité politique des Brésiliens, nous avons établi un schéma de réflexion qui se porte sur des axes théoriques : sociologiques, anthropologiques, paléoanthropologiques, archéologiques et philosophiques qui ont déjà traité le sujet. [etc.] / This thesis will attempt to show how the concept of citizenship, developed during the modern era, is not indicative ofthe political nature to be because it does not match the current trends illustrating the return of the political animalpresent in various community events, including through social networks. Brazilian political nature will be observedthrough the experiences shared in social networks but also through artistic movements daily, music, photography, etc.The Brazilian political animal that is in search of meaning symbolising the current policy. Although live in a democracyit is still considered inapproriate behavior would differ from the citizenship. This invites us to explore the Braziliandemocracy as a government with totalitarian policies. Therefore we start with a conclusion that the Brazilian citizen issubjected to a culture of political action outcome of modern political theories. The latter have contributed to thedevelopment of a model of political behavior domesticating.We observed the citizen expression in virtual communitiesOrkut social network but also on the social network Facebook . To develop the study on the Brazilian political animalitywe have established a pattern of thinking which covers theoretical areas: archaeological and philosophical, sociological,anthropological, paléanthropologiques, who have treated the subject. [etc.]
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Bridging divisions in Loren Eiseley's writings on science and nature / Au-delà des divisions dans les écrits sur la science et la nature de Loren Eiseley

Cheng, QianQian 10 March 2017 (has links)
Loren Eiseley (1907-1977) a été connu tour à tour comme archéologue, anthropologue, éducateur, philosophe, poète ou bien encore auteur d’études en sciences naturelles. Il remet en cause les thèses sur la science, la nature et l’homme qui avaient cours à son époque. Il unit les sciences et les humanités au travers de sa prose et de ses poèmes, anticipant le concept actuel d’humanités environnmentales. En tant qu’archéologue, il utilise la science, l’imagination et l’observation tels des outils dans le but de reconstruire le passé. Il a mis au point de nouveaux angles de vue permettant d’appréhender l’univers et la place de l’homo sapiens en son sein. Il pense que l’homme moderne s’est dénaturé en devenant le destructeur de la planète et, de ce fait, anticipe le point de vue éco-centrique qui s’est imposé dans la période qui a fait suite à la révolution industrielle, période de plus en plus désignée comme l’anthropocène. Les écrits de Eiseley pressent l’humanité de renouer avec notre passé animal de façon à respecter l’ordre naturel dont nous sommes issus. Son œuvre force le lecteur à participer à son projet de rénovation de notre univers mental et culturel. / Loren Eiseley (1907-1977) has been variously described as archaeologist, anthropologist, educator, philosopher, poet, and natural science writer. He challenges the views of science, nature, and man that were current at the time he wrote. He brings science and the humanities together by expressing his ecological, philosophical and metaphysical ideas in both prose and poems, anticipating the concept of environmental humanities nowadays. He is an archeologist who uses the tools of science, imagination and observation to reconstruct the past. Eiseley finds new angles from which to view the universe and homo sapiens’ place within it. He argues that modern man has fallen out of nature and become a planet destroyer. He anticipates the eco-centric position that is becoming necessary in the era following the Industrial Revolution that is increasingly being recognized as the Anthropocene. Eiseley’s writings urge that humanity reconnect with our animal past in order to respect the natural world from which we came. In bridging the nature and culture divide, his work forces readers to participate in the project of re-examining our own mental and cultural world.

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