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« Quelles bestes sont ce là ? » L’humanisme rabelaisien à l’épreuve de ses bestiaires / "Quelles bestes sont ce là ?" Rabelaisian humanism in the light of its bestiaries

Millon-Hazo, Louise 16 December 2017 (has links)
Cette thèse propose une étude globale des bestiaires rabelaisiens à partir de l’exploration de ses sources antiques et médiévales. La focale critique se concentre d’abord sur les torsions qu’impose Rabelais aux genres littéraires rattachés à des figures animales prototypiques : l’inversion des paradigmes épiques du cheval et du porc ; le brouillage et la démultiplication des bêtes charivariques et farcesques ; la mise en crise des animaux exemplaires de la fable. Elle s’ouvre ensuite aux jeux du célèbre humaniste avec les figures animales des écrits savants et sérieux : encyclopédies, littérature gnomique, livres de cuisine. Finalement, le point de vue se renverse pour examiner les effets esthétiques et sensoriels de ces bestiaires sur le lecteur et l’auditeur, et en dégager une certaine esthétique grotesque. Cette enquête débouche sur la redéfinition de l’humanisme rabelaisien, qui se révèle dans l’épreuve et à l’épreuve d’une profusion d’images animales. / This dissertation analyses François Rabelais’ bestiaries through the exploration of its antique and medieval sources. The first part of this thesis focuses on the way Rabelais distorts certain literary genres containing prototypical animal figures by reversing the epic paradigms associated with horses and boars, multiplying and merging farces and charivaris’ animals, and undermining the exemplary animals portrayed in the fables. The next part uncovers how the famous humanist plays with animal figures drawn from scholarly and serious writings such as encyclopedias, gnomic literature, and recipe books. The third part overturns this perspective to examine the aesthetical and sensory impact of these bestiaries on the reader and listener as well as the grotesque aesthetic they seem to thrive from. Overall, this investigation leads to a redefinition of the Rabelaisian humanism, which reveals itself through an abundance of animal images.
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La dynamique animale dans les œuvres poétiques de Supervielle, Saint-John Perse et Char. Présence, surgissement, échappée / Animal dynamics in the poetic works of Supervielle, Saint-John Perse and Char. Presence, emergence, escape

Souchard, Flora 13 September 2019 (has links)
Ce travail de thèse propose d’étudier les œuvres de Supervielle, Saint-John Perse et Char au prisme de la dynamique animale. Il confronte ces textes du XXe siècle à des problématiques plus récentes qui, dans le courant de la « zoopoétique » développée par Anne Simon, considèrent les bêtes littéraires dans leur aspect corporel, organique, mouvant, autant que symbolique. Au-delà de leur dimension métaphorique, les animaux innervent en effet les textes d’une force de création issue de leur qualité d’êtres vivants. Des insectes aux grands mammifères, l’éventail de la relation des bêtes au monde et à l’humain ouvre dans les textes de multiples problématiques sémantiques et stylistiques, appréhendées dans la première partie de ce travail, qui analyse l’influence des existences animales au cœur de l’écriture poétique et de ses rythmes particuliers. La faune apparaît, ainsi que l’approfondit la deuxième partie, comme vectrice d’une pensée élargie de l’environnement. S’appuyant sur des approches anthropologiques, ces analyses font ressortir un traitement particulier des notions de nature ou de paysage, montrant les animaux comme outils de modélisation de l’espace, mais aussi de la pensée. Par le surgissement constant de leur altérité, désirée ou perturbatrice, ils confrontent les poètes aux frontières floues de leur propre individualité. Dans une dernière partie, l’animalité concrète est étudiée en parallèle des facultés qu’a la poésie d’interroger son siècle et une langue élargie au contact des modalités de communication animale. Nous observons que le pistage d’une bête et l’appréhension d’une pensée poétique ressortissent à des herméneutiques proches, entre veille, émerveillement et distance, quittant parfois la rationalité du langage pour explorer les marges de la folie, dans une dynamique de l’oblicité. Est révélée dans ce rapprochement de la bête et du poème une constance de la faille, et une jouissance de l’échappée. / This thesis analyses the works of Supervielle, Saint-John Perse and Char through the prism of animal dynamics. It reads these twentieth-century texts in light of recent criticism, which, in the vein of "zoopoetics" developed by Anne Simon, considers the physical, organic, moving dimensions of literary animals as well as their symbolic significance. Beyond their metaphorical meanings, animals energize the texts with a creative force that stems from their quality as living beings. From insects to large mammals, the range of relationships that animals have to the world and to humans opens up multiple semantic and stylistic problems examined in the first part of this thesis, which analyses the influence of animal existence on poetic writing and poetic rhythm. Based on anthropological approaches, the second part argues that fauna serve as a vehicle for a broader thinking about the environment. This reading illuminates a particular treatment of nature and landscape that uses animals as tools for modelling space as well as thought : through the constant emergence of their desired or disruptive otherness, literary animals confront poets with the blurred boundaries of their own individuality. In the last part, concrete animality is studied alongside poetry’s power to question its own era and its language, which extends to the animalistic modes of communication. The tracking of a beast and the apprehension of a poetic thought emerge from similar hermeneutics, encompassing watchfulness, wonder, and distance, and sometimes leaving the rationality of language to explore the margins of madness in a dynamic of obliquity This kinship between poetry and animality is revealed in the persistence of gaps, and of the pleasures of escape.
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Humanimalité et indignation : apports de la fiction romanesque à la question philosophique du rôle de l'animalité dans le devenir humain de l'homme après Darwin / Humanimalité et indignation : apports de la fiction romanesque à la question philosophique du rôle de l'animalité dans le devenir humain de l'homme après Darwin

Bouchard, Sébastien, Bouchard, Sébastien January 2017 (has links)
Thèse en cotutelle, Doctorat en études littéraires, Université Laval Québec, Canada et Université de Rouen Mont-Saint-Aignan, France. / Thèse en cotutelle, Doctorat en études littéraires, Université Laval Québec, Canada et Université de Rouen Mont-Saint-Aignan, France. / Depuis la théorie de l’évolution de Darwin, la science ne représente plus l’homme au-dessus du règne animal, elle l’y inscrit : c’est un animal, de la classe des mammifères, de l’ordre des primates, de la famille des hominidés, du genre homo et de l’espèce sapiens. Pour nommer cette nouvelle fraternité entre l’homme et l’animal, nous proposons le néologisme d’humanimalité, qui postule, par sa graphie même, un lien indéfectible entre humanité et animalité. De L’étrange cas du Dr Jekyll et M. Hyde de Robert Louis Stevenson (1886) à La planète des singes de Pierre Boulle (1963), en passant par Les racines du ciel de Romain Gary (1956) — où le mot « écologie » apparaît pour la première fois dans un roman —, les romanciers explorent cette nouvelle fraternité en mettant en scène des êtres, des créatures et des situations qui n’existent pas dans la réalité. Ce faisant, ils déploient des perspectives de réflexion que la réalité ne met pas toujours à notre portée. Dans la série des quinze romans réunis ici, qui composent le corpus à l’étude, une « voix », celle du narrateur ou du protagoniste, invite le lecteur à s’indigner du fait que l’hominisation ne se soit jamais complétée par une humanisation. Si l’ancêtre animal de l’homme est effectivement devenu homo faber, erectus, puis sapiens, il est toutefois douteux de croire qu’il soit parvenu jusqu’à l’homo humanus (l’homme authentiquement humain). Les raisons de cet écueil s’articulent toutes autour du thème de l’« animalité », qui renvoie tantôt à la part animale en l’homme, tantôt aux rapports que l’homme entretient avec les animaux. Aborder, ainsi que nous le faisons, les romans retenus dans l’ordre chronologique de leur publication permet d’esquisser une petite histoire de l’évolution du thème de l’animalité dans la littérature européenne, de découvrir que, passé le choc de la « hantise des origines » suscitée par la théorie de Darwin, les romanciers nous encouragent à nous réconcilier avec notre propre animalité et à reconnaître la dignité des animaux. En un siècle où l’homme est responsable de deux guerres mondiales, la barbarie ne peut plus être pensée comme la marque d’une « bête » en l’homme, mais plutôt comme l’un de ses propres : l’homme, un animal inhumain. Des romanciers suggèrent même que l’homo humanus ne serait pas l’une des prochaines étapes de l’évolution de sapiens, mais une simple « fiction », une histoire que l’humanité se raconte sur elle-même et qui n’aura jamais d’incarnation réelle en ce monde. Seul gage d’espoir, cette faculté que nous avons de nous indigner contre ce qui outrage cette fiction d’une espèce appelée à devenir plus humaine. Romans analysés : L’étrange cas du Dr Jekyll et M. Hyde de Robert Louis Stevenson (1886), La Machine à explorer le temps et L’île du docteur Moreau de Herbert George Wells (1895 et 1896), L’étalon de David Herbert Lawrence (1925), Le loup des steppes de Hermann Hesse (1927), Morwyn de John Cowper Powys (1937), Kaputt de Malaparte (1944), 1984 d’Orwell (1949), Molloy de Samuel Beckett (1951), La peau et les os (1949) et Le wagon à vaches de Georges Hyvernaud (1953), Sa Majesté des Mouches de William Golding (1954), Les racines du ciel de Romain Gary (1956), Sylva de Vercors (1961) et La planète des singes de Pierre Boulle (1963). / Depuis la théorie de l’évolution de Darwin, la science ne représente plus l’homme au-dessus du règne animal, elle l’y inscrit : c’est un animal, de la classe des mammifères, de l’ordre des primates, de la famille des hominidés, du genre homo et de l’espèce sapiens. Pour nommer cette nouvelle fraternité entre l’homme et l’animal, nous proposons le néologisme d’humanimalité, qui postule, par sa graphie même, un lien indéfectible entre humanité et animalité. De L’étrange cas du Dr Jekyll et M. Hyde de Robert Louis Stevenson (1886) à La planète des singes de Pierre Boulle (1963), en passant par Les racines du ciel de Romain Gary (1956) — où le mot « écologie » apparaît pour la première fois dans un roman —, les romanciers explorent cette nouvelle fraternité en mettant en scène des êtres, des créatures et des situations qui n’existent pas dans la réalité. Ce faisant, ils déploient des perspectives de réflexion que la réalité ne met pas toujours à notre portée. Dans la série des quinze romans réunis ici, qui composent le corpus à l’étude, une « voix », celle du narrateur ou du protagoniste, invite le lecteur à s’indigner du fait que l’hominisation ne se soit jamais complétée par une humanisation. Si l’ancêtre animal de l’homme est effectivement devenu homo faber, erectus, puis sapiens, il est toutefois douteux de croire qu’il soit parvenu jusqu’à l’homo humanus (l’homme authentiquement humain). Les raisons de cet écueil s’articulent toutes autour du thème de l’« animalité », qui renvoie tantôt à la part animale en l’homme, tantôt aux rapports que l’homme entretient avec les animaux. Aborder, ainsi que nous le faisons, les romans retenus dans l’ordre chronologique de leur publication permet d’esquisser une petite histoire de l’évolution du thème de l’animalité dans la littérature européenne, de découvrir que, passé le choc de la « hantise des origines » suscitée par la théorie de Darwin, les romanciers nous encouragent à nous réconcilier avec notre propre animalité et à reconnaître la dignité des animaux. En un siècle où l’homme est responsable de deux guerres mondiales, la barbarie ne peut plus être pensée comme la marque d’une « bête » en l’homme, mais plutôt comme l’un de ses propres : l’homme, un animal inhumain. Des romanciers suggèrent même que l’homo humanus ne serait pas l’une des prochaines étapes de l’évolution de sapiens, mais une simple « fiction », une histoire que l’humanité se raconte sur elle-même et qui n’aura jamais d’incarnation réelle en ce monde. Seul gage d’espoir, cette faculté que nous avons de nous indigner contre ce qui outrage cette fiction d’une espèce appelée à devenir plus humaine. Romans analysés : L’étrange cas du Dr Jekyll et M. Hyde de Robert Louis Stevenson (1886), La Machine à explorer le temps et L’île du docteur Moreau de Herbert George Wells (1895 et 1896), L’étalon de David Herbert Lawrence (1925), Le loup des steppes de Hermann Hesse (1927), Morwyn de John Cowper Powys (1937), Kaputt de Malaparte (1944), 1984 d’Orwell (1949), Molloy de Samuel Beckett (1951), La peau et les os (1949) et Le wagon à vaches de Georges Hyvernaud (1953), Sa Majesté des Mouches de William Golding (1954), Les racines du ciel de Romain Gary (1956), Sylva de Vercors (1961) et La planète des singes de Pierre Boulle (1963).
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Communication et animalité : cartographie d'un commerce

Jaclin, David 05 1900 (has links)
Thèse réalisée en co-tutelle avec le Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris. / Cette thèse opère principalement à deux niveaux, un niveau ethnographique et un niveau communicationnel. Je m’intéresse ici à l’étrange cas des jungles de garage nord-américaines et aux dizaines de milliers d’animaux dits « exotiques » qui les composent. Au cours de l’année 2011, j’ai parcouru plus de 25 000 kms à travers le continent, à la rencontre précisément de ces espaces postnaturalisés qui constituent désormais une part non négligeable (et pourtant souvent négligée) de nos paysages écologiques contemporains. Plus tout à fait sauvages, ni pour autant complètement domestiques, ces modes d’existence pionniers hantent désormais une zone grise de nos savoirs zoologiques, de nos avoirs culturels. En effet, ces humanimalités en devenir ne vont pas sans brouiller certaines de nos conceptions dichotomiques traditionnelles (telles nature/culture, humain/non-humain, proie/prédateur, dominant/dominé, émetteur/récepteur). À une époque où l’animal est régulièrement objet de débats théoriques, légaux, sociaux, politiques ou encore épistémologiques, la prise en compte renouvelée de ces singularités animales fournit ici d’importants précédents en matière d’adaptation, d’évolution et d’émergence. En livrant de la sorte les résultats d’ethnographies transpécifiques originales, j’offre ainsi à la discussion un matériel éthologique inédit touchant à la vie d’animaux a priori connus, mais dont les modalités existentielles actuelles restent encore largement méconnues. Ainsi, plutôt que de considérer l’animal d’un simple point de vue substantialiste ou bien encore depuis une stricte perspective hylémorphique, c’est-à-dire s’attachant essentiellement à des questions de forme et de matière (un tigre né et élevé en captivité, nourri de viande de supermarché et sous pilule contraceptive est-il toujours un tigre ?), je me concentre plutôt sur ces mouvements complexes d’information et de communication qui donnent forme à la matière et matière à la formation (et font du tigre d’aujourd’hui non plus l’alter ego du roi de la jungle, mais l’égal du chat de gouttière). Dans une perspective simondonienne, je conceptualise alors une certaine logique de l’individuation animale, que je rapporte à la part d’indétermination que comprend tout processus de communication. J’émets ainsi l’hypothèse que l'animalité, bien plus qu'une simple collection d’attributs, constitue en réalité un enchevêtrement toujours mouvementé de relationalités transductives. Ici, teckné et anima opèrent de manière disparate mais conjointe, pour alimenter partie de nos processus anthropogéniques. En puisant constamment dans un tel réservoir de differentialités, notre espèce ne cesse ainsi de se réinventer. Dès lors, les biomedia ne seront plus considérés comme la dernière itération de notre modernité technologique, se déplaçant lentement de matérialités inorganiques en potentialités organiques, mais bien plutôt compris tel un nouveau registre d’écriture du vivant opérant au cœur d’un potentiel d’inscription animatif continuellement remis en je(u). Parce que nos relations avec les animaux ont toujours été inséparables de nos devenirs respectifs, la manière dont nous sommes aujourd’hui aux prises avec certains de nos (anciens) prédateurs dit beaucoup, me semble-t-il, de notre à-venir et de cet animal-medium que nous logeons tous. Ici conceptualisées, ces jungles de garage renvoient à de puissants champs expérientiels, non pas dénaturés mais renaturalisés, au cœur desquels certains organismes démontrent, en réaction précisément à des pressions sélectives renouvelées, non seulement des réponses adaptatives surprenantes, mais initient aussi des processus innovants impliquant plusieurs niveaux d’individuations créatrices. / This thesis operates mainly on two levels: one is ethnographical, the other is communicationnal. I explore the curious case of North American jungle backyards in which « used-to-be-wild » animals are experiencing « almost-domesticated » existences while their daily lives are merged with that of Homo sapiens. As pets, guinea pigs or postnatural totems, these pioneer organisms not only feed the third most important black market in the world, they also blur our traditional zoological and philosophical apparatus (often driven by dichotomies between nature/culture, human/nonhuman, prey/predator, dominant/dominated, transmitter/receiver). In 2011, I traveled 16 000 miles all around the continent to explore some of these contemporary humanimal modalities. Hence, I examine important transpecific aspects of these modified ecological landscapes, in which known living organisms experience unknown reorganizations of life. In a Simondonian perspective, I reconceptualize animality and communication activities in order to readdress, along with the question of the animal, individuation processes and their inherent indetermination qualities – the kind, yet unseen, that contemporary jungle backyards silently nurture. At a time when animal rights and bioethics are regularly at stake (and indeed a serious preoccupation for societies that strive to leave behind medieval practices, but also attempt to cope with their biotechnological becomings), jungle backyards provide an original ethological dataset based not only on what an animal is or should be, but rather on what real animal existences actually consist of. In that respect, I offer firsthand material that may help to better navigate our common Ark, possibly facing a new environmental flood. Instead of considering animals from a reductive substancialist point of view or from a strict hylemorphic perspective, focusing on matters of form or forms of matter, I concentrate on movements that give form to matter and matter to form. I then suggest that animality, more than a simple collection of mere attributes or even a basic manifestation of an elaborate biochemical complex, constitutes an enmeshment constantly in motion made of transductive relationalities. Here, biomedia are not considered the latest bourgeon of our technological modernity, slowly shifting from inorganic materialities to organic potentialities, but rather an ancient deviation of natural forces (too quickly restricted to domestication). Instead teckné and anima operate jointly and disparately to propel what I call aniculture and which I consider to be not only a part of our anthropogenic processes, but also a mutagenic pool of differentialities from which humanity constantly draws in order to reinvent itself. Then, along with a specific textual mode of organization (as transpecific as its topic), writing is here even envisaged as another possible expression of animality, maybe even a powerful re-intensification. Because our traditional dealings with animals have always been inseparable from our becomings, the (yet untold) ways we are now dealing with some of our ex-predators and preys reveal a great deal about our postnatural futures and that “animal-medium” we all inhabit. In fact, jungle backyards are less denaturalized places than renaturalized spaces in which animals demonstrate not only adaptive responses to selective pressures but initiate creative processes at a number of levels from which fertile lines of thought can eventually stem.
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Cannibalisme des récits populaires dans l'art : histoires et portraits de famille / Cannibalism through popular tales in art : Stories and family portraits

Navarro, Murielle 12 January 2018 (has links)
Certains récits populaires nous renvoient à des angoisses extrêmes et à un imaginaire peuplé de mythes fondateurs, de récits bibliques et contes monstrueux. « Serions-nous « tous cannibales » comme l’écrivit Lévi-Strauss, « Après tout, le moyen le plus simple d’identifier autrui à soi-même c’est encore de le manger». En privilégiant le cadre familial, cette étude pluridisciplinaire propose d’extraire quelques personnages cannibaliques par l’adaptation artistique de ces figures emblématiques. Ainsi Cronos, Le Léviathan, Le loup et la petite fille qui dévorent mère-grand….ont nourri notre imaginaire.… Cette peur immémoriale d’être dévoré et cette envie récurrente de dévorer l’autre, se répondent mutuellement. Les lois complexes de la parenté soulignent des relations intergénérationnelles parfois voraces, que sauront transposer les artistes dans leurs œuvres avec notamment des couples fusionnels aux baisers mordants, des Vierges allaitantes, ou d’individus pourvus de ventres aux fonctions contraires. Ce cannibalisme imaginaire et symbolique replacé dans le domaine des arts, suscite plusieurs interrogations ; Pourquoi certains plasticiens questionnent-ils toujours notre appréhension du monde, à travers ces récits populaires ? Comment ces histoires anciennes sont-elles resituées dans l’art contemporain, au sein d’une société avide d’appropriation ? Sous quelles formes artistiques, ce thème de l’oralité, avec cette envie de cannibaliser ou de vampiriser autrui, est-il imaginé aujourd’hui ? Ces récits ont évolué mais l’Homme face à ses contradictions récurrentes, à sa troublante dualité, a-t-il changé ? Par le cordon (ombilical) en fil rouge, les artistes, vont tenter de (dé)nouer tous nos rapports ambivalents avec les autres. Et par la force de ces réincarnations contemporaines au prisme de l’anthropologie et de la psychanalyse, nous vivrons ainsi toutes les étapes artistiques et esthétiques de ce processus cannibalique, en empruntant tous les chemins sinueux de la dévoration, la digestion et enfin la déjection. / Some popular stories lead to extreme repressed anxiety and to an imaginary world made of founding myths, biblical stories and monstrous folk tales. “Could we all be cannibals “asked Lévi-Strauss, “After all, the best way to identify to someone else would be to eat them”. By privileging the family setting, this multidisciplinary study offers to highlight a few cannibal characters by the artistic adaptation of these iconc figures. Cronos, Leviathan, the wolf of the little Red Riding Hood, ave nourished our fantasy world. This eternal fear of being eaten and this recurring desire to eat others are closely intertwined. The complex laws of parenting stress the sometimes voracious intergenerational relationships, the artists transposing them in their works, as in the biting kisses of fusional couples, breastfeeding Virgins, and creatures with reversed stomachs. This imaginary and symbolic cannibalism in the arts asks a few questions. Why do certain visual artists question our vision of the world, through those popular stories ? How are there ancient narratives shown in art in a society eager to own ? Under which art forms is this oral theme, devouring and cannibalizing or vampirizing others, imagined today ? These stories have indeed evolved, but Man faced to its eternal contradictions, to its disturbing duality, has he really changed ? With the (ombilical) cord as a common thread, artists will try to unravel all our ambivalent relationships with others. And with the force of these contemporary reincarnations through the prism of anthropology and psychoanalysis, we will go through all the artistic and aesthetic steps of this cannibalistic process, from devouring, through digestion, and to end with dejection.
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Communication et animalité : cartographie d'un commerce

Jaclin, David 05 1900 (has links)
Cette thèse opère principalement à deux niveaux, un niveau ethnographique et un niveau communicationnel. Je m’intéresse ici à l’étrange cas des jungles de garage nord-américaines et aux dizaines de milliers d’animaux dits « exotiques » qui les composent. Au cours de l’année 2011, j’ai parcouru plus de 25 000 kms à travers le continent, à la rencontre précisément de ces espaces postnaturalisés qui constituent désormais une part non négligeable (et pourtant souvent négligée) de nos paysages écologiques contemporains. Plus tout à fait sauvages, ni pour autant complètement domestiques, ces modes d’existence pionniers hantent désormais une zone grise de nos savoirs zoologiques, de nos avoirs culturels. En effet, ces humanimalités en devenir ne vont pas sans brouiller certaines de nos conceptions dichotomiques traditionnelles (telles nature/culture, humain/non-humain, proie/prédateur, dominant/dominé, émetteur/récepteur). À une époque où l’animal est régulièrement objet de débats théoriques, légaux, sociaux, politiques ou encore épistémologiques, la prise en compte renouvelée de ces singularités animales fournit ici d’importants précédents en matière d’adaptation, d’évolution et d’émergence. En livrant de la sorte les résultats d’ethnographies transpécifiques originales, j’offre ainsi à la discussion un matériel éthologique inédit touchant à la vie d’animaux a priori connus, mais dont les modalités existentielles actuelles restent encore largement méconnues. Ainsi, plutôt que de considérer l’animal d’un simple point de vue substantialiste ou bien encore depuis une stricte perspective hylémorphique, c’est-à-dire s’attachant essentiellement à des questions de forme et de matière (un tigre né et élevé en captivité, nourri de viande de supermarché et sous pilule contraceptive est-il toujours un tigre ?), je me concentre plutôt sur ces mouvements complexes d’information et de communication qui donnent forme à la matière et matière à la formation (et font du tigre d’aujourd’hui non plus l’alter ego du roi de la jungle, mais l’égal du chat de gouttière). Dans une perspective simondonienne, je conceptualise alors une certaine logique de l’individuation animale, que je rapporte à la part d’indétermination que comprend tout processus de communication. J’émets ainsi l’hypothèse que l'animalité, bien plus qu'une simple collection d’attributs, constitue en réalité un enchevêtrement toujours mouvementé de relationalités transductives. Ici, teckné et anima opèrent de manière disparate mais conjointe, pour alimenter partie de nos processus anthropogéniques. En puisant constamment dans un tel réservoir de differentialités, notre espèce ne cesse ainsi de se réinventer. Dès lors, les biomedia ne seront plus considérés comme la dernière itération de notre modernité technologique, se déplaçant lentement de matérialités inorganiques en potentialités organiques, mais bien plutôt compris tel un nouveau registre d’écriture du vivant opérant au cœur d’un potentiel d’inscription animatif continuellement remis en je(u). Parce que nos relations avec les animaux ont toujours été inséparables de nos devenirs respectifs, la manière dont nous sommes aujourd’hui aux prises avec certains de nos (anciens) prédateurs dit beaucoup, me semble-t-il, de notre à-venir et de cet animal-medium que nous logeons tous. Ici conceptualisées, ces jungles de garage renvoient à de puissants champs expérientiels, non pas dénaturés mais renaturalisés, au cœur desquels certains organismes démontrent, en réaction précisément à des pressions sélectives renouvelées, non seulement des réponses adaptatives surprenantes, mais initient aussi des processus innovants impliquant plusieurs niveaux d’individuations créatrices. / This thesis operates mainly on two levels: one is ethnographical, the other is communicationnal. I explore the curious case of North American jungle backyards in which « used-to-be-wild » animals are experiencing « almost-domesticated » existences while their daily lives are merged with that of Homo sapiens. As pets, guinea pigs or postnatural totems, these pioneer organisms not only feed the third most important black market in the world, they also blur our traditional zoological and philosophical apparatus (often driven by dichotomies between nature/culture, human/nonhuman, prey/predator, dominant/dominated, transmitter/receiver). In 2011, I traveled 16 000 miles all around the continent to explore some of these contemporary humanimal modalities. Hence, I examine important transpecific aspects of these modified ecological landscapes, in which known living organisms experience unknown reorganizations of life. In a Simondonian perspective, I reconceptualize animality and communication activities in order to readdress, along with the question of the animal, individuation processes and their inherent indetermination qualities – the kind, yet unseen, that contemporary jungle backyards silently nurture. At a time when animal rights and bioethics are regularly at stake (and indeed a serious preoccupation for societies that strive to leave behind medieval practices, but also attempt to cope with their biotechnological becomings), jungle backyards provide an original ethological dataset based not only on what an animal is or should be, but rather on what real animal existences actually consist of. In that respect, I offer firsthand material that may help to better navigate our common Ark, possibly facing a new environmental flood. Instead of considering animals from a reductive substancialist point of view or from a strict hylemorphic perspective, focusing on matters of form or forms of matter, I concentrate on movements that give form to matter and matter to form. I then suggest that animality, more than a simple collection of mere attributes or even a basic manifestation of an elaborate biochemical complex, constitutes an enmeshment constantly in motion made of transductive relationalities. Here, biomedia are not considered the latest bourgeon of our technological modernity, slowly shifting from inorganic materialities to organic potentialities, but rather an ancient deviation of natural forces (too quickly restricted to domestication). Instead teckné and anima operate jointly and disparately to propel what I call aniculture and which I consider to be not only a part of our anthropogenic processes, but also a mutagenic pool of differentialities from which humanity constantly draws in order to reinvent itself. Then, along with a specific textual mode of organization (as transpecific as its topic), writing is here even envisaged as another possible expression of animality, maybe even a powerful re-intensification. Because our traditional dealings with animals have always been inseparable from our becomings, the (yet untold) ways we are now dealing with some of our ex-predators and preys reveal a great deal about our postnatural futures and that “animal-medium” we all inhabit. In fact, jungle backyards are less denaturalized places than renaturalized spaces in which animals demonstrate not only adaptive responses to selective pressures but initiate creative processes at a number of levels from which fertile lines of thought can eventually stem. / Thèse réalisée en co-tutelle avec le Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris.
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Penser la métamorphose : quatre lectures de Kafka dans la philosophie allemande : (Walter Benjamin, Theodor W. Adorno, Hannah Arendt, Günther Anders) / Think out the metamorphosis : four readings of Kafka in German philosophy : (Walter Benjamin, Theodor W. Adorno, Hannah Arendt, Günther Anders)

Veinstein, Léa 06 December 2014 (has links)
Ce travail vise à scruter quatre lectures de Kafka dans la philosophie allemande. Pourquoi ces philosophes ont-ils rencontré et interprété Kafka ? La première hypothèse est d’ordre biographique : leurs découvertes de Kafka sont marquées par le sentiment d’une proximité personnelle à l’égard ce qu’il donne à lire. Kafka est l’écrivain d’un certain moment, où le rapport à la langue ne va pas de soi, où l’expérience de l’exil prédomine, et où les mutations historiques rendent les contours de la subjectivité flous. La seconde hypothèse est philosophique : leurs lectures se fondent sur la nécessité de philosopher autrement, afin d’intégrer ces mutations. On ne peut plus penser selon les catégories du sens, de l’identité, de la conscience - mais il faut accepter que le sujet découvre en lui un étranger. Le défi que Kafka dresse devant ces philosophes serait donc de pouvoir « penser la métamorphose ». Celle du sujet, mais aussi celle que subit la philosophie au contact de la littérature. Et enfin, celle que Kafka invente dans l’ensemble de son œuvre, dont nous montrons qu’elle est irriguée par le « devenir-animal ». / We are focusing on studying four readings of Kafka in german philosophy. Why have these philosophers met and interpreted Kafka ? Our first hypothesis is a biographical one : their reading of Kafka’s books are influenced by the feeling of a proximity between his life and their experiences. Kafka represents a crisis : in his work, the language is not innate anymore, experiencing exile is prevailing, the historical mutations affect the concept of subjectivity. The second hypothesis concerns the philosophy itself : because of these mutations, the traditional metaphysical categories of sense or consiousness are obsolete ideas. The subject is becoming a stranger. Kafka is challenging philosophers to « think out the metamorphosis », the subject’s metamorphosis, the philosophy’s metamorphosis, and finally, the one Kafka invented, which is everpresent in his works, the notion of a « becoming-animal ».
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A la lisière du dire : lecture anthropologique de l’Animalité, l’Altérité et la Mort dans la fiction contemporaine / At the Edge of Saying : anthropological Reading of Animality, Otherness and Death in Contemporary Fiction / En los linderos del decir : lectura antropológica de la Animalidad, la Alteridad y la Muerte en la ficción contemporánea

Salinas Escobar, Edgar 18 March 2016 (has links)
Quelle importance peut avoir aujourd’hui l’écriture en tant qu’événement ouvrant à une expérience de valeur existentielle pour le lecteur ? La fiction, auparavant une activité passive, doit aujourd’hui être activement complétée par le lecteur qui, de ce fait, transforme l’acte de la lecture en une expérience personnelle semblable à l’événement tel qu’il est défini par la phénoménologie. L’expérience de la souffrance a été prise comme point de départ afin d’établir dans ce travail le parcours épistémique qui permet à l’homme de se doter d’une individualité. On y discutera les interprétations possibles que suscitent les difficultés du rapport à soi, du rapport à l’autre et du rapport au néant de la mort dans la fiction contemporaine. Ces expériences partagent une caractéristique énonciative majeure d’un point de vue phénoménologique : elles ne peuvent pas être énoncées à la première personne du singulier au présent. Cela signifie que toutes les situations décrites par les écrivains dont le noyau narratif est l’une de ces trois expériences sont, systématiquement, des projections purement inventées.Sous le nom thématique de l’Animalité, l’Altérité et la Mort, chacune de ces problématiques sera abordée par le biais de deux textes narratifs publiés au plus tard en 1990, respectivement en provenance de deux aires spatiales distinctes : l’Amérique Latine et l’Europe. L’objectif est de souligner les enjeux éthiques, épistémiques et anthropologiques qui se dégagent de la manière dont la littérature rend accessibles ces trois expériences vécues en tant qu’événements par le lecteur qui fait siennes, existentiellement, les péripéties des personnages de fiction. / Which kind of significance can fiction have these days as an event leading to an experience of existential value for the reader? Fiction, once a passive activity, must be completed today by the reader who, therefore, transforms the act of reading into a personal experience similar to an event as it is defined by phenomenology. In this work, the experience of suffering has been taken as the starting point to establish the epistemic path which enables human beings to reach their own individuality. The possible interpretations issued of the difficulties of self-relation, the relation to others and the relation to the nothingness of death in contemporary fiction will also be discussed. These experiences share a major enunciative characteristic from a phenomenological point of view: they cannot be stated in the present in the first person singular. That means all situations described by the authors, whose narrative core is one of these three experiences, are systematically just imagined projections.Under the theme name of Animality, Otherness and Death, each of these problematics will be addressed through two narrative texts published at the latest in 1990, respectively from two distinct spatial areas: Latin America and Europe. The aim is to highlight the ethical, epistemological and anthropological issues that emerge from the way literature gives access to these three experiences lived as events by the reader, who existentially appropriates the adventures of fictional characters. / ¿Qué importancia puede tener en nuestros días la escritura en tanto que acontecimiento que dé pie a una experiencia de valor existencial para el lector? La ficción, antaño una actividad pasiva, hoy tiene que ser completada activamente por el lector que, de este modo, transforma el acto de la lectura en una experiencia personal semejante al acontecimiento tal como lo define la fenomenología.La experiencia del sufrimiento sirve como punto de partida para definir en este trabajo el recorrido epistémico que permite al hombre dotarse de una individualidad. En él se discutirán las posibles interpretaciones que suscitan las dificultades de la relación consigo mismo, con el otro y con la nada de la muerte en la ficción contemporánea. Estas experiencias comparten una característica enunciativa mayor desde un punto de vista fenomenológico: no pueden ser enunciadas a la primera persona de singular en presente. Esto significa que todas las situaciones descritas por los escritores cuyo núcleo narrativo es alguna de estas tres experiencias son, sistemáticamente, simples proyecciones inventadas.Bajo el nombre temático de Animalidad, Alteridad y Muerte, cada una de estas problemáticas será abordada mediante dos textos narrativos publicados a más tardar en 1990, provenientes respectivamente de dos áreas espaciales distintas: América Latina y Europa. El objetivo es subrayar las implicaciones éticas, epistémicas y antropológicas que se desprenden de la forma en que la literatura vuelve accesibles estas tres experiencias vividas como acontecimientos por el lector que hace suyas, existencialmente, las peri-pecias de los personajes de ficción.

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