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Macht, Verwandtschaft, Liebe : die Dynastiepolitik der regierenden Linie des Hauses Wittelsbach im ersten Drittel des 19. Jahrhunderts / Pouvoir, parenté, amour : la politique dynastique de la branche régnante des Wittelsbach dans le premier tiers du XIXe siècle / Power, kinship, love : the dynastic politics of the House of Wittelsbach in the first third of the 19th CenturyDürr, Ulrike 12 October 2018 (has links)
L’objet de cette thèse est de mettre en lumière la politique dynastique des Wittelsbach dans le premier tiers du XIXe siècle. L’étude part de l’hypothèse qu’il s’agit là d’une politique savamment orchestrée qui, le plus souvent, fut couronnée de succès. De plus, ce travail dégage le concept d’ensemble de cette politique en démontrant qu’elle repose sur les trois piliers de « pouvoir », « parenté » et « amour ». Après avoir présenté les acteurs principaux dans le contexte de leur réseau familial (qui servit de moyen de consolidation de pouvoir), l’étude se penche sur le rôle éminent de l’éducation dispensée aux enfants princiers. Sont ensuite examinées les négociations menées pour marier ces princes et princesses le plus avantageusement possible : ici, l’étude démontre que les idées nouvelles (postulant la primauté du mariage d’inclination sur le mariage de raison) n’ont été prônées que pour voiler le calcul politique. Finalement, l’examen des conséquences de la politique dynastique révèle une grande homogénéité entre les principes transmis par les parents et l’action des enfants. / This thesis analyses the dynastic politics of the House of Wittelsbach in the first third of the 19th century. The study assumes that these politics were well orchestrated and most often successful. Furthermore, the thesis aims at showing that the global concept of these politics was based on the three pillars “power”, “kinship” and “love”. After presenting the main actors in the context of their family network (which served as a medium of consolidating power), the study examines the key role played by the education of the royal children. The thesis then explores the negotiations led in order to marry the princes and princesses to the highest advantage: here it is shown that the new ideas (postulating the primacy of the marriage for love over the marriage of convenience) were only used in order to veil political calculation. Finally, the focus is put on the consequences of these dynastic politics: it is revealed that a great degree of congruence exists between the parents’ principles and the children’s actions.
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Fécondité, réseaux familiaux et scolarisation des enfants en milieu urbain au Burkina FasoBougma, Moussa 12 1900 (has links)
La baisse de la fécondité permet aux couples d'investir davantage dans la scolarité de chacun de leurs enfants (évidence dans les pays occidentaux, d’Asie et d’Amérique latine). Ce postulat est l’un des arguments clés des politiques de planification familiale en Afrique subsaharienne. Pourtant, la plupart des études sur l'Afrique ont trouvé une corrélation nulle ou même une relation positive entre le nombre d'enfants dans un ménage et leur niveau de scolarité. Ces résultats mitigés sont généralement expliqués par des solidarités familiales et des transferts de ressources qui pourraient réduire la pression occasionnée par une descendance nombreuse sur les ressources du ménage, et des problèmes méthodologiques inhérents à plusieurs recherches sur la région. L’objectif principal de cette thèse était d’apporter une contribution à une meilleure compréhension des aspects méthodologiques et substantiels relatifs aux liens entre fécondité et scolarisation. Spécifiquement, la thèse visait à évaluer 1) le rôle des réseaux familiaux dans la scolarisation des enfants, 2) la simultanéité des décisions portant sur le nombre d’enfants et leur scolarisation, 3) l’impact causal du nombre d’enfants sur leur scolarisation, et 4) à comprendre les perceptions des parents sur l’école et les coûts et bénéfices de l’éducation des enfants, et dans quelle mesure ces perceptions sont prises en compte dans leurs stratégies reproductives. Quatre articles ont été rédigés en utilisant quatre sources de données complémentaires : l’Observatoire de population de Ouagadougou (OPO), l’enquête Demtrend, l’enquête santé de base et une enquête qualitative, toutes adossées à l’OPO.
Dans le premier article, il est ressorti que les familles de grande taille bénéficient d’un appui plus fréquent des réseaux familiaux pour la scolarisation. De plus, les réseaux familiaux seraient en mesure de compenser l’effet négatif d’un nombre élevé d’enfants sur la scolarisation, mais seulement pour une partie de la population qui exclut les plus pauvres. Ainsi, les solidarités familiales de soutien à la scolarisation des enfants sont loin d’être généralisées. Le deuxième article a montré que les enfants dont les mères ont intentionnellement limité leur fécondité avaient de meilleures chances de scolarisation que ceux dont les mères ont connu des problèmes d’infécondité secondaire et n’ont pas atteint leur nombre d’enfants désiré. Par conséquent, les aspirations scolaires ne sont pas indépendantes des décisions de fécondité et l’hypothèse de fécondité naturelle n’est plus tenable dans ce contexte. Le troisième article a révélé, contrairement à la plupart des études antérieures sur l’Afrique subsaharienne, un effet négatif net de la taille de la fratrie sur le niveau d’éducation atteint des enfants, effet qui se renforce d’ailleurs au fur et à mesure que l’on avance dans le système éducatif. Dans le quatrième article, le discours des participants à l’enquête qualitative a indiqué que l’émergence de cette relation négative entre le nombre d’enfants et leur scolarisation dans les quartiers périphériques de Ouagadougou est intimement liée aux changements dans les coûts et bénéfices de l’éducation des enfants qui font reposer dorénavant de façon presque exclusive les dépenses scolaires sur les parents biologiques. / Lower fertility allows couples to invest more in each of their children’s schooling, a phenomenon that has been observed in Western rich countries, Asia and Latin America. This postulate is a key rationale of family planning policies in sub-Saharan Africa. Yet most studies on Africa have found no correlation or even a positive relationship between the number of children in a family and their educational attainment. These mixed results are usually explained by African family solidarity and resource transfers that might reduce pressures on household resources occasioned by many births, and methodological problems that have afflicted much research on the region. The main objective of this thesis was to contribute to a better understanding of the methodological and substantive aspects relating the links between fertility and schooling. Specifically, the thesis has assessed 1) the role of family networks in the schooling of children, 2) simultaneous decisions on the number of children and their education, 3) the causal impact of the number of children on their schooling and 4) parents' perceptions on the school and the costs and benefits of child schooling and how these perceptions are taken into account in their reproductive strategies. Four articles were written from four complementary sources of data: the Ouagadougou population Observatory (OPO), the Demtrend survey, the Baseline Health Survey and a qualitative survey; all of these surveys are based on the OPO study population.
In the first article, the results show that large families receive more support of family networks for schooling than small families. In addition, family networks would be able to offset the negative effect of a high number of children on schooling, but only for a part of the population that excludes the poorest. Thus, the family solidarity for the schooling is far from universal. The results of the second article show that children whose mothers intentionally limited their fertility have better schooling than those with subfecund mothers who could not attain their desired family size. Therefore, fertility is not independent to schooling aspirations; the assumption of natural fertility is not tenable in this context. The third article show, in contrast to most prior studies on sub-Saharan Africa, a net negative effect of sibship size on the level of schooling achieved by children, one that grows stronger as they progress through the educational system. In the fourth article, the discourse of respondents collected by a qualitative survey indicate that the emergence of this negative relationship between the number of children and their schooling in the outskirts of Ouagadougou is closely linked to perceived changes in the costs and benefits of children's schooling. In present day Ouagadougou, school expenses appear to fall almost exclusively to biological parents.
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Entre cahiers et biberons : les enjeux de la conciliation études/famille des mères adolescentes au GabonBidiongo Moussodo, Léa 12 1900 (has links)
Ce travail de recherche s’est intéressé aux mères adolescentes du Gabon, pays d’Afrique
Centrale. S’inscrivant en faux contre l’idée préconçue selon laquelle les grossesses à
l’adolescence conduisent inéluctablement au décrochage scolaire, les résultats de recherche
présentés dans ce document rendent plutôt compte d’expériences inverses, à savoir celles des
mères adolescentes qui parviennent à persévérer dans leurs études. Le présent mémoire vise à
comprendre et à analyser le vécu des jeunes filles mères scolarisées. Il questionne le parcours de
vie de ces « mamans ados » et conséquemment les mécanismes qui leur permettent de concilier
études et maternité.
La démarche repose sur une méthode qualitative. Des entretiens semi-directifs auprès de 18
jeunes filles mères scolarisées ont été conduits à Libreville, capitale gabonaise. Les jeunes filles
rencontrées étaient âgées de 15 à 19 ans. Les entrevues ont été enregistrées et retranscrites.
Quels sont les facteurs favorisant la conciliation études/maternité chez les jeunes filles ? Nos
données ont permis de mettre en évidence quatre facteurs cruciaux à cet égard. Ces facteurs sont
premièrement, une capacité d’organisation et un degré d’auto-responsabilisation très poussés
chez ces jeunes filles ; deuxièmement, l’activation d’un soutien important de la part du réseau
familial ; troisièmement, une implication et des aides importantes apportées par le père de
l’enfant ; enfin, une valorisation affirmée de l’éducation de la part des parents de la jeune mère. Il
ressort aussi de nos analyses que moyennant au moins l’un, sinon plusieurs, de ces facteurs, les
jeunes mères adolescentes à Libreville parviennent à mener de front études et maternité. Cela
veut dire que le décrochage scolaire chez les mères adolescentes n’est pas une fatalité si des
formes d’accompagnement et de soutien existent. / This research focuses on teenage mothers in Gabon, a Central African country. It was completed
against the preconceived idea that pregnancy results in the end of schooling for teenage mothers.
In fact, the findings in this study demonstrate experiences in which teenage mothers are able to
pursuit and complete their schooling.
The purpose of the study aimed to analyse and assess the stories of these young mothers. We
tried to understand the experiences of these “teen moms” and consequently, which mechanisms
they used to reconcile maternity and schooling. Semi-directed interviews were conducted with 18
young mothers in Libreville, the capital of Gabon. At the time of the data collection, the mothers
were between 15 to 19 years old. All of interviews were recorded and transcribed for data
analysis.
What are the factors that help to reconcile early parenting with schooling? The data collected
show evidence of four main factors. These factors are primarily linked to the young woman’s
capacity to organize and to take individual responsibility. Other factors are related to familial
support, the level of commitment and implication of the baby’s father, and finally the value the
young woman’s parents place on education. It appears that with at least one of these factors,
young mothers in Libreville, Gabon are able to handle parenting with schooling. The results from
this study demonstrate that when accompanying measures are available, early parenting does not
necessarily lead to dropping out of the school system.
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La marque Apple comme ressource dans la construction de l'identité familiale : une approche auto-ethnographique / The Apple brand as a resource to construct family identity : an autoethnographic approachBillon, Dominique 09 January 2017 (has links)
La recherche se situe dans le courant de la Consumer Culture Theory dans la lignée de travaux récents visant à comprendre les relations collectives à une marque. La marque n’est plus pensée comme une « chose » fabriquée exclusivement par l’entreprise, mais comme un processus dans lequel sont impliqués de multiples acteurs échappant souvent au contrôle de l’entreprise. La thèse investigue comment la marque s’insère et est insérée dans les réseaux de relations, les pratiques et les représentations des consommateurs au sein de leur famille sur trois générations. La méthodologie est basée sur l’auto-ethnographie, une méthode rarement utilisée dans la recherche sur la marque. Le dispositif déployé permet une compréhension fine des interactions et stratégies des personnes, grâce à la prise en compte du temps long (trente ans) et à la multivocalité. La thèse étend le concept de « cultural branding » au niveau de la famille, en introduisant le concept de « réseau familial de marque » qui rend compte de la façon dont familles et marques s’imbriquent dans notre société. En décrivant une réalité différente des principes de gestion de la marque dans lesquels l’entreprise est supposée influencer un consommateur isolé, la thèse renouvelle les approches conventionnelles de la relation marque-consommateur et complète les approches communautaires de la marque. / This thesis is situated in the research stream called Consumer Culture Theory (CCT), in line with recent research trying to understand the collective relationships to a brand. The brand is no more understood as a “thing” created by a company (brand as a name), but as a process (branding as a verb) in which many participants play different roles, frequently outside the control of the company. The thesis investigates how the brand becomes embedded in the networks of relationships, practices and discourses within a family through three generations. The methodology is based on an autoethnography, a method rarely used in consumer and branding research. This approach enables a deep understanding of the interactions and strategies of people, taking a long-term perspective (thirty years) and considering the multivocality. This thesis is an extension of cultural branding at the family level, by introducing the concept of « brand family network », which reports how families and brands are embedded in our society. The thesis describes a reality different from the traditional principles of brand management, based on the idea that the company is supposed to influence a single consumer. By doing so, it extends the understanding of consumer-brand relationships, and complement the approach of the brand communities.
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