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Étude du potentiel immunosuppresseur des transfusions sanguines et de son importance dans le devenir de la greffe rénale

Roy, Raynald 13 February 2019 (has links)
La transfusion de sang d'un individu à un autre peut s'avérer vitale dans plus d'une situation. Cette pratique est particulièrement fréquente chez les patients urémiques soumis à la dialyse. Toutefois, les conséquences des transfusions sanguines par rapport à l'augmentation des chances de survie d'une greffe de rein, demeurent encore un phénomène étrange. L'objet de cette thèse est d'étudier le mode d'action de ce nouveau moyen d'améliorer la survie de la greffe rénale. Dans un premier temps, nous avons montré que cet effet bénéfique des transfusions sanguines dans le devenir de la greffe rénale pouvait être observable suite à un petit nombre de transfusions (< 5), minimisant ainsi le risque de présensibilisation contre les antigènes sanguins résultant en une formation d'anticorps qualifiés de néfastes pour le greffon. Toutefois, la présence d'autres types d'anticorps (anti-B IgM), semble potentialiser l'effet bénéfique des transfusions. En se basant sur ces premières observations, l'administration délibérée et à intervalles réguliers d'un petit nombre (1-5) de transfusions sanguines à des patients nous a permis de mettre en évidence chez ceux-ci, certaines altérations de la réponse immune. Ces altérations sont particulièrement évidentes au niveau de la réponse cellulaire et se caractérisent par l'apparition d'une activité suppressive. La présence de cette immunosuppression induite par les transfusions se révèle l'élément majeur pouvant expliquer la prolongation de la survie des greffes. Nous avons étudié les mécanismes immunologiques par lesquels cette immunosuppression peut engendrer cet effet bénéfique, ce qui nous a permis de mettre en évidence des phénomènes jamais rapportés jusqu'à maintenant. En effet, cette capacité immunosuppressive semble être reliée au pouvoir régulateur de certaines cellules (monocytes/macrophages) généralement impliquées dans les processus d'initiation de la réponse immune de type cellulaire et humoral. Cette régulation serait médiée par l'intermédiaire d'un ou de plusieurs produits de sécrétion de ces cellules sensibles à l'indométhacine, et qui peuvent être forts importants dans la régulation de la réponse immune. Les résultats décrits dans cette thèse nous permettent de conclure que le recours aux transfusions sanguines dans la préparation des patients en vue d'une transplantation rénale est vraiment une approche indispensable si nous voulons optimiser les chances de réussite des greffes de rein. Cette méthode peut être qualifiée d'immunosuppressive et s'avère peu risquée pour le patient en autant que les effets sur la réponse immune sont évalués et suivis par des méthodes appropriées. / Montréal Trigonix inc. 2018
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Mise au point d'une méthode de diagnostic de la surimmunosuppression chez le patient greffé par l'étude ex vivo de l'activation monocytaire

Vallin, Patrice 05 July 2018 (has links)
Contexte. Les traitements immunosuppresseurs actuels sont associés à un risque considérablement accru d'infection grave et de cancer. Un outil identifiant les patients surimmunosupprimés (SI) pourrait changer de façon significative le suivi clinique et réduire les comorbidités liées à l’immunosuppression. Méthodes. Dans cette étude observationnelle prospective, plus de 300 collections de cellules mononucléées du sang périphérique (PBMCs) ont été prélevées longitudinalement au cours des 2 premières années post-transplantation chez 50 greffés rénaux. Les patients ont été classés comme SI ou contrôles. 2 patients ont été exclus à cause d’une perte de greffe, d’un risque biologique et 7 autres dus à un problème de congélation des cellules en début d’étude. Les PBMC ont été incubées pendant une nuit (non stimulées, stimulées au LPS ou des peptides de l'EBV). La réponse monocytaires a été examinée par cytométrie en flux. Résultats. Les patients ont été répartis au hasard dans une cohorte d’entrainement (n=12) et une cohorte de validation (n=29). Dans la cohorte d’entrainement, nous avons exploré l'expression de surface et de la production intracellulaire de cytokines pro-inflammatoires dans les sous-populations monocytaires. Dans les cultures stimulées par les peptides de l’EBV, les monocytes de patients SI ont présenté une réponse TNFa dans la sous-population CD14+CD16+ (pro-inflammatoire) inférieure aux patients contrôles. Un seuil de 73% des monocytes CD14+CD16+ positifs au TNFa+ a été déterminé par courbe ROC. Une règle de classification a été définie: tout patient avec 2 points consécutifs sous le seuil du %TNFa pour les monocytes CD14+CD16+ a été classé SI. Dans la cohorte d’entrainement, cette règle a donné une sensibilité=83%, spécificité=83%, VPP=83% et VPN=83%. Dans la cohorte de validation, les valeurs ont été sensibilité=90%, spécificité=63%, VPP=56% et VPN=92%. Conclusion. Cette étude démontre que la mesure de la réponse des monocytes après stimulation in vitro des PBMCs peut informer sur l'état de surimmunosuppression. / Background. The current immunosuppressive regimens are associated with a substantially increased risk of serious infection and cancer. A tool that identifies over-immunosuppressed (OIS) patients could significantly change clinical management and reduce comorbidities related to the immunosuppression. Methods. In this prospective, observational study, over 300 peripheral blood mononuclear cells (PBMC) samples were collected longitudinally during the first 2 years post-transplant in 50 kidney recipients. Patients were classified as OIS [opportunistic infection (n=16), BK viremia or nephropathy (n=12), CMV viremia (n=1), ≥3 recurrent bacterial infection (n=2), cancer (n=1)] or controls (n=25). 2 patients were excluded because of graft loss, biohazard issue or 7 because of technical issue with the cells frozen in the first months of the protocol. Whole PBMCs were incubated overnight (unstimulated, LPS-stimulated and EBV peptides-stimulated) and the monocyte response was examined by flow cytometry. Results. Patients were randomly distributed in a training (n=12; 6 OIS and 6 controls by design) and a validation cohort (n=29; 10 OIS and 19 controls). In the training cohort, we explored the surface expression of intracellular production of pro-inflammatory cytokines in monocyte subsets. In the EBV peptides-stimulated cultures, monocytes from OIS patients had a lower TNFα response in the CD14+CD16+ (pro-inflammatory) subset. Cut-off of 73% CD14+CD16+ monocytes positives for TNFα was determined by ROC curve. A classification rule was defined: any subject with 2 consecutive samples under the %TNFα+ cutoff for CD14+CD16+ monocytes was considered OIS. In the training cohort, this rule yielded the following: sensitivity=83%, specificity=83%, positive predictive value=83% and a negative predictive value=83%. In the validation cohort, values were: sensitivity=90%, specificity=63%, positive predictive value=56% and negative predictive value=92%. Conclusion. This proof-of-concept study demonstrates that measuring monocyte response when whole PBMCs are stimulated in vitro can inform on the OIS status.
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Étude in vitro de la pharmacogénétique de l'immunosuppresseur mycophénolate mofétil

Bernard, Olivier 12 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2006-2007 / Le mycophénolate mofétil (MMF) est un immunosuppresseur utilisé en prophylaxie du rejet dans le cadre de greffes de rein, de poumon et de cœur. La pharmacocinétique de ce médicament est sujette à une importante variabihté interindividuelle d'origine inconnue. Mon projet de maîtrise avait pour but d'approfondir les connaissances relatives au métabolisme de l'acide mycophénolique (MPA), le metabolite actif du MMF, en regard de sa voie principale de biotransformation, soit la glucuronidation par les enzymes UDPglucuronosyltransférases (UGT). Mes travaux ont contribué à l'identification des trois isoformes UGT principalement impliquées dans la formation des deux dérivés glucuronides du MP A, soit les isoformes UGT1A8, UGT1A9 et UGT2B7. Une première étude a permis l'identification de variations génétiques (polymorphismes) du gène UGT1A9 associées à une altération de l'activité de conjugaison du MP A. Dans une seconde étude, des polymorphismes de la région codante des gènes UGT1A8 et UGT2B7 ont démontré une modification importante de l'efficacité catalytique de la protéine UGT pour la formation des glucuronides phénolique et acyl du MP A. À ce jour, nos résultats suggèrent que certains polymorphismes des enzymes UGT pourraient être responsables de la variabilité interindividuelle observée dans la pharmacocinétique du MMF en clinique.
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Effets des cellules sénescentes sur les processus immunitaires impliqués dans le rejet rénal

Marcoux, Meagan 13 October 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 3 octobre 2023) / La cellule sénescente sécrète différents facteurs qui peuvent être pro-inflammatoires ou anti-inflammatoires. Plusieurs stress cellulaires peuvent amener la cellule à entrer en sénescence, comme l'ischémie-reperfusion lors de la transplantation rénale. Le rejet chronique est la principale cause de la perte du greffon rénal de nos jours et il est provoqué par la mise en place d'un milieu inflammatoire chronique dans lequel les cellules immunitaires sont impliquées. Notre hypothèse est que les cellules présentes dans le rein transplanté pourraient participer à attirer des cellules immunitaires par le biais de leur phénotype pro-inflammatoire. Pour répondre à notre hypothèse de recherche, nous avons mis au point un modèle d'induction de la sénescence par stress oxydatif dans une lignée de cellules rénales épithéliales tubulaires (RPTEC). Nous avons par la suite étudié les effets des cellules sénescentes sur les cellules mononucléées du sang périphérique par le biais de deux modèles expérimentaux, soit en utilisant des chambres de Boyden (essaie de migration) et en faisant une co-culture directe. De plus nous avons vérifié la présence de cellules sénescentes dans les cellules immunitaires de greffés rénaux. Nous avons validé notre modèle d'induction de la sénescence et en testant nos deux conditions expérimentales, nous avons observé que les cellules NK étaient spécifiquement attirées par les cellules sénescentes. De plus, nous avons mis en évidence des changements de phénotypes (modulation de l'expression des marqueurs CD45RA et CCR7) dans les populations de lymphocytes T CD8⁺ et de monocytes ainsi qu'une activation des monocytes dose-dépendante en présence de cellules sénescentes. En conclusion, nos résultats suggèrent que les cellules sénescentes pourraient participer aux processus inflammatoires impliqués dans le rejet rénal chronique. / The senescent cell secretes various factors, which can be pro-inflammatory or anti-inflammatory. Several cellular stresses can cause the cell to enter into senescence, such as ischemia-reperfusion during kidney transplantation. Chronic rejection is the leading cause of kidney graft loss today and is caused by the establishment of a chronic inflammatory milieu in which immune cells are involved. Our hypothesis is that the cells present in the transplanted kidney could participate in calling immune cells through their pro-inflammatory phenotype. To answer our research hypothesis, we have developed a model of induction of senescence by oxidative stress in a renal tubular epithelial cell line (RPTEC). We then studied the effects of senescent cells on peripheral blood mononuclear cells through two experimental models, either using Boyden chamber (migration assay) or direct co-culture. In addition, we attempted to verify the presence of senescent cells in the immune cells of kidney transplant recipients. We validated our senescence induction model and by testing our two experimental conditions, we observed that NK cells were specifically attracted by senescent cells. Furthermore, we demonstrated phenotype changes in CD8+ T cell and monocyte populations as well as dose-dependent monocyte activation under senescent cell conditions. In conclusion, our results suggest that senescent cells may participate in inflammatory processes involved in chronic renal rejection.
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Mécanismes de la correction de la rigidité artérielle après transplantation rénale

Ignace, Sophie 18 April 2018 (has links)
La population incidente au stade d'insuffisance rénale terminale est en rapide augmentation dans les pays développés. De plus, on observe un vieillissement des patients, à la fois dialyses et transplantés. Le pronostic général et cardiovasculaire des patients en insuffisance rénale terminale est particulièrement sombre par rapport à la population générale. Il a été montré que la rigidité artérielle est un prédicteur indépendant de mortalité cardiovasculaire en dialyse. Les mécanismes responsables de la rigidification artérielle en insuffisance rénale restent incomplètement élucidés. Un effet conjoint du vieillissement, des calcifications vasculaires, de l'accumulation de produits avancés de glycation dans la paroi artérielle, ainsi que de la dysfonction endothéliale, est probablement impliqué. La transplantation rénale apporte un bénéfice en termes de survie par rapport à la population dialysée, semble-t-il au delà de la sélection des sujets présentant le moins de comorbidités au sein de la population dialysée. Une régression de la rigidité artérielle pourrait être impliquée dans l'amélioration du pronostic après transplantation rénale. Par ailleurs, une diminution des taux plasmatiques des produits avancés de glycation et de certains marqueurs de dysfonction endothéliale a déjà été montrée après transplantation rénale. Les objectifs de ce travail de maîtrise étaient : 1. D'étudier l'évolution de la rigidité artérielle après transplantation rénale 2. De déterminer l'implication de différents marqueurs biologiques (produits avancés de glycation et marqueurs de dysfonction endothéliale) dans ce processus dynamique. Ce travail s'inscrit dans une démarche globale visant à mieux comprendre les mécanismes impliqués dans la rigidité artérielle en urémie. Nous avons évalué de façon prospective l'évolution de la rigidité artérielle avant puis trois mois après transplantation rénale chez 32 patients âgés de 21 à 70 ans (médiane 50.5 ans), et observé une régression significative des différents marqueurs de rigidité. Parallèlement, nous avons observé au niveau sanguin une décroissance de la pentosidine (produit avancé de glycation), et de différents marqueurs de dysfonction endothéliale (endothéline-1, ADMA). Nous avons par ailleurs observé un effet différentiel selon l'âge de la transplantation rénale sur les paramètres de fonction vasculaire. Les sujets les plus âgés ont présenté une régression marquée de la vitesse de l'onde de pouls, associée à de larges variations pressionnelles. Ceci pourrait refléter une dysfonction vasculaire plus active au niveau des gros troncs artériels chez les sujets urémiques les plus âgés. Les sujets les plus jeunes ont présenté une amélioration marquée de leur index d'augmentation, un marqueur composite de rigidité artérielle et des ondes de réflexion de l'onde pouls. Ceci pourrait refléter une dysfonction vasculaire plus marquée au niveau de la microcirculation chez les sujets urémiques les plus jeunes. Chez ces sujets, on a pu également montrer une association entre les marqueurs de dysfonction endothéliale et ceux de rigidité artérielle. Ceci suggère une participation importante de la dysfonction endothéliale chez les patients jeunes urémiques, et un remodelage vasculaire encore actif au moment de la transplantation. L'accumulation de produits avancés de glycation dans le mur artériel pourrait également jouer un rôle important chez les sujets les plus âgés. En conclusion, la transplantation rénale semble offrir un bénéfice en termes de fonction vasculaire à la fois chez les sujets jeunes et chez les sujets plus âgés, mais avec un effet variable selon l'âge. L'amélioration de la rigidité à plus long terme (au-delà de trois mois) reste à confirmer. De plus, il serait intéressant d'entreprendre un suivi prospectif évaluant de l'impact de l'amélioration de la rigidité artérielle sur la survie après transplantation.
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Validation et optimisation d'un test cellulaire visant à diagnostiquer la sur-immunosuppression chez les greffés rénaux

Bouchard-Boivin, François 07 July 2021 (has links)
En transplantation, la morbidité attribuable aux évènements de sur-immunosuppression dépasse celle des rejets et aucun outil clinique ne diagnostique cette condition. Précédemment, nous avons découvert et validé longitudinalement l'association entre la production du facteur de nécrose tumorale des monocytes intermédiaires stimulés par des peptides du virus de l'Epstein-Barr et la sur-immunosuppression. L'hypothèse générale de mes recherches est qu'il est possible de développer un test diagnostiquant la sur-immunosuppression. Spécifiquement, j'ai étudié une cohorte transversale prospective unicentrique pour valider extrinsèquement les valeurs diagnostiques du test et étudier les sous-populations de lymphocytes B à des fins d'optimisation. Cette cohorte de 71 greffés rénaux expose des valeurs diagnostiques semblables à la cohorte exploratoire, soit des sensibilité et spécificité respectives de 83 et 68 % pour le seuil diagnostique prédéfini. Cette association s'est montrée indépendante des caractéristiques cliniques, de la fonction rénale et du régime immunosuppresseur. Ensuite, nous avons développé et validé une seconde étape diagnostique ayant une haute spécificité, basée sur un seuil de ≤ de 19 % de lymphocytes Bm5 et early Bm5 sanguins, pour confirmer le diagnostic de sur-immunosuppression. Au final, ce test en deux étapes classe les deux tiers des patients dans la catégorie sur-immunosupprimés ou contrôles, avec des valeurs prédictives positive et négative de 91 et 89 % respectivement. L'analyse multivariée ajustée montre que le risque de sur-immunosuppression chez les patients classés comme positifs est plus de huit fois supérieur à celui des contrôles. En conclusion, mon projet de maîtrise a permis l'optimisation et la validation d'un biomarqueur diagnostiquant la sur-immunosuppression en greffe rénale. Une cohorte de validation multicentrique est en cours. / In the transplantation field, the morbidity attributable to over-immunosuppression events exceeds that of rejections and no clinical tool diagnoses this condition. Previously, we discovered and validated longitudinally the association between the production of tumor necrosis factor of intermediate monocytes stimulated by peptides of the Epstein-Barr virus and over-immunosuppression.The general hypothesis of my research is that it is possible to develop a test diagnosing overimmunosuppression. Specifically, I studied a prospective unicentric cross-sectional cohort to extrinsically validate the diagnostic values of the test and to study the subpopulations of B lymphocytes for optimization purposes.This cohort of 71 renal transplant recipients exhibits diagnostic values similar to the exploratory cohort, which are a sensitivity and specificity of 83 and 68 % respectively for the predefined diagnostic threshold. This association has been shown to be independent of clinical features, renal function and immunosuppressive regimen. Then, we developed and validated a second diagnostic step with high specificity, based on a threshold of ≤ 19 % of Bm5 and early Bm5 blood lymphocytes, to confirm the diagnosis of overimmunosuppression. In the end, this two-step test classifies two thirds of patients in the overimmunosuppressed or controls category, with positive and negative predictive values of 91 and 89 %, respectively. The adjusted multivariate analysis shows that the risk of overimmunosuppression in patients classified as positive is more than eight times greater than that of controls.In conclusion, my master's project allowed the optimization and validation of a biomarker diagnosing over-immunosuppression in renal transplant patients. A multicenter validation cohort is underway.
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Caractérisation de différents mécanismes immunologiques conduisant au dommage glomérulaire chez le greffé rénal avec rejet humoral : les effets des anticorps anti-HLA sur l'expression endothéliale et les niveaux sériques de thrombomoduline chez les patients transplantés

Béland, Stéphanie 24 April 2018 (has links)
La greffe rénale est le meilleur traitement de l’insuffisance rénale terminale. Par contre, la perte prématurée du greffon est un problème majeur chez les greffés qui est due majoritairement au rejet. La classification de Banff reconnait 2 catégories de rejets : une réaction médiée par les anticorps (ABMR) et/ou une réaction cellulaire (TCMR). L’ABMR est caractérisé par le développement de novo d’anticorps contre le donneur (DSA) en circulation et des dommages histologiques, comme la glomérulopathie du transplant. De novo, les DSA anti-HLA-II sont plus fréquemment associés à la glomérulopathie du transplant que les anti-HLA-I et sont associés à un moins bon pronostic clinique. Toutefois, le mécanisme par lequel les anti-HLA-II sont plus dommageables demeure mal connu. Mon hypothèse est que les anticorps anti-HLA sont suffisants pour perturber l’hémostase de l’endothélium glomérulaire. Plus particulièrement, nous croyons que les anticorps anti-HLA-II, diminuent l’expression de la thrombomoduline (TBM), ce qui pourrait mener aux lésions endothéliales glomérulaires associées à la glomérulopathie du transplant. Pour évaluer cette hypothèse, j’ai utilisé un modèle in vitro d’endothélium glomérulaire humain et du sérum de patients transplantés rénaux. Nous avons observé que l’expression membranaire de la TBM augmentait de manière dosedépendante en présence d‘anti-HLA-I, mais pas anti-HLA-II. Toutefois, lors de la mesure intracellulaire nous avons observé une accumulation cytosolique en réponse à une stimulation par les anti-HLA-II. De plus, nous avons observé une association significative entre la présence de DSA circulants anti-HLA-II dans les patients transplantés rénaux et un faible taux de TBM sérique. Ces résultats indiquent que la liaison des anticorps anti-HLA-I et II produit des effets différents sur l’expression endothéliale de la TBM. Les anticorps anti-HLA-II pourraient être associés à un état prothrombotique qui pourrait expliquer l’occurrence plus élevée de lésions microangiopathiques dans l’allogreffe et la moins bonne condition observée chez les patients ayant ces anticorps. / Kidney transplant is the best treatment for end-stage renal disease. However, premature graft loss is an important problem in kidney allograft, mostly caused by rejection. Banff classification recognizes two allograft rejection categories: antibody-mediated rejection (ABMR) and/or cellular rejection (TCMR). ABMR is characterized by: development of circulating de novo antibodies against the donor (DSA) and histological damages like transplant glomerulopathy. De novo, anti-HLA-II antibodies are more frequently associated with transplant glomerulopathy than anti-HLA-I antibodies. However, the mechanistic of how anti-HLA-II antibodies are more damaging is still not fully understood. My hypothesis is that anti-HLA antibodies are sufficient to disrupt surface hemostasis (process which causes bleeding to stop) of glomerular endothelium. More importantly, we think that anti-HLA-II antibodies could decrease expression of thrombomodulin (TBM), which could lead to glomerular endothelial lesions associated with transplant glomerulopathy. To evaluate this hypothesis, I used an in vitro model of human glomerular microvascular endothelium and sera from transplant recipients. We observed that membrane TBM expression is up-regulated in a dose-dependent manner with anti- HLA-I, but not anti-HLA-II. However, when we measured intracellular TBM, we observed a cytosolic accumulation in response to anti-HLA-II stimulation. Furthermore, we observed a significant association between anti-HLA-II DSA in renal transplant recipients and low serum levels of TBM. These results show that anti-HLA I or II antibodies binding produce differential effects on TBM endothelial expression and on TBM serum levels in transplant recipients. Anti-HLA-II antibodies could be associated with prothrombotic state, which could explain the higher occurrence of microangiopathic lesions in the allograft and the poor outcomes observed in patients with these antibodies.
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Etude des réponses humorales en transplantation rénale

Broeders, Emine Nilufer 24 April 2015 (has links)
Les nouveaux immunosuppresseurs utilisés en transplantation rénale depuis le début des années 2000 :mycophenolate mofetil (MMF), tacrolimus, Neoral (nouvelle formulation de la cyclosporine-Sandimmun) et les inhibiteurs du mTOR ont amélioré le contrôle du risque de rejet, ainsi que la survie du greffon. Ces progrès sont contrebalancés par un risque accru d’infections. Nous avons évalué l'impact des nouveaux immunosuppresseurs sur les défenses humorales anti-infectieuses en 2 parties. Pour la première partie, nous avons étudié les réponses humorales primaires contre des antigènes protéiques. La 1ère étude montre que les réponses après l’administration d’un anticorps monoclonal anti-CD3 (OKT3) en induction sont profondément et additionnellement inhibées par le MMF comparé à l'AZA, et par le Neoral comparé au Sandimmun, ce qui empêche la neutralisation de ce puissant immunosuppresseur. La 2ème étude analyse les réponses au vaccin adjuvanté contre l’influenza H1N1 pandémique de 2009. Seuls 44% des transplantés rénaux ont développé une séroconversion, contre 57% de patients hémodialysés et 90% de contrôles sains. Nous observons aussi que le MMF limite l’augmentation des titres d’anticorps après vaccination par rapport à l’AZA. <p>Pour la seconde partie, nous observons l’évolution de composants de l’immunité humorale et innée au cours de la 1ère année de greffe. La 3ème étude montre que l’incidence de l’hypogammaglobulinémie atteint 45% à 3 mois de greffe, et est encore de 30% à 1 an. Les taux de MBP diminuent progressivement ce qui augmente le risque de sepsis et d’infection virale (CMV), tandis que l’hypogammaglobulinémie combinée :IgG + [IgA ou IgM] est corrélée avec une incidence élevée d’infections précoces (86%, RR :2, P=0.048), surtout d’origine respiratoire. La 4ème étude, indique que les immunosuppresseurs diminuent intensément les titres en Ac spécifiques induits avant la greffe :les Ac anti-pneumococciques, de nature polysaccharidique (Ac T-indépendants) et surtout les Ac anti-Anatoxine tétanique, de nature protéique (Ac T-dépendants). L’ensemble de notre observation conclut que les immunosuppresseurs actuels, et plus particulièrement le Mycophenolate diminuent fortement la production et le maintien des immunoglobulines, et ont un impact infectieux important. Il en découle que les stratégies de vaccination recommandées méritent d'être appliquées et que la vigilance à l'égard des pathogènes doit être implémentée. <p> / Doctorat en Sciences médicales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Do MICA antibodies impact on renal graft outcomes?

Lemy, Anne 26 September 2012 (has links)
La transplantation rénale représente le traitement de choix de l’insuffisance rénale terminale parce qu’il offre une espérance de vie plus longue et une meilleure qualité de vie.<p>Néanmoins, l’accès à la transplantation est limité par la pénurie d’organes et dans certains cas, par la présence d’anticorps anti-HLA avant la greffe.<p>Bien que la présence d’anticorps anti-HLA spécifiques du donneur avant ou après la greffe ait été associée au rejet aigu et à la perte chronique d’allogreffe, un rejet humoral tant aigu que chronique peut survenir sans que ces anticorps soient détectables dans le sérum, suggérant que des réponses autologues ou allo-immunes contre des antigènes dits « mineurs » pourraient jouer un rôle dans le rejet et la perte de greffe.<p>MICA, en raison de son polymorphisme important, est considéré aujourd’hui comme un des systèmes antigéniques mineurs les plus robustes par sa capacité à induire des allo-anticorps. Cependant, un effet pathogène des anticorps anti-MICA sur le greffon rénal demeure à ce jour, non formellement établi.<p>Le but de la présente recherche a été d’étudier l’épidémiologie des anticorps anti-MICA à partir d’une large cohorte de volontaires sains et de patients atteints d’insuffisance rénale chronique terminale, de déterminer les facteurs de risque d’immunisation contre MICA, de spécifier la nature autologue ou allogénique de ces anticorps et d’évaluer au sein des patients ultérieurement transplantés, l’impact de ces anticorps sur le rejet et la survie de greffe. <p>La méthode utilisée pour l’identification des anticorps anti-MICA est la technique Luminex, consistant à faire réagir du sérum avec des billes de polystyrène tapissées par un seul antigène MICA recombinant, l’intensité de la liaison antigène-anticorps étant révélée par un fluorocytomètre suite à l’adjonction d’un second anticorps anti-IgG couplé à une substance fluorescente.<p>Nous avons identifié la grossesse, les transfusions sanguines, la greffe préalable et également l’urémie comme étant des facteurs de risque indépendants d’immunisation contre MICA. <p>Nous n’avons pas observé d’effet délétère des anticorps anti-MICA sur la survie à long terme du greffon rénal alors que les anticorps anti-MICA ont été plus fréquents chez les patients dits «à haut risque immunologique» et en particulier chez les patients immunisés contre le HLA.<p>Nos résultats suggèrent que plutôt d’être pathogènes, les anticorps anti-MICA pourraient être simplement des marqueurs de haut risque immunologique. Ceci remet donc en question l’utilité d’un monitoring des anticorps anti-MICA par la technologie Luminex.<p> <p><p>Renal transplantation represents the treatment of choice of stage V chronic kidney disease by offering a longer life expectancy and a better quality of life than dialysis. Nevertheless, the access to transplantation is limited by the shortage of organs and, in some cases, by the presence of HLA antibodies before transplantation. <p>While the presence of either preformed or post-transplant donor specific anti-HLA antibodies has been associated with acute rejection or chronic graft loss, acute or chronic antibody-mediated injury may also occur in the absence of detectable anti-HLA antibodies, suggesting that autologuous or allo-immune response to other relevant minor or non-HLA antigenic determinants might play a role in rejection and subsequent graft loss. Especially, MHC class I-related chain A (MICA), a highly polymorphic minor antigenic system, is now considered to be the most robust minor antigenic system capable of inducing allo-antibodies. However, the possible deleterious effect of MICA antibodies has not been formerly established yet.<p>The goal of the following work was to determine the risk factors for MICA sensitization, to specify the autologuous or allogeneic nature of MICA antibodies and to assess the impact of preformed and 1 yr post-transplant MICA antibodies on defined renal graft outcomes in large cohorts of patients. The method employed for the identification of MICA antibodies was a Luminex single antigen beads assay. We found that pregnancy, previous blood transfusion, previous graft as well as chronic kidney disease were independent risk factors for MICA sensitization.<p>Even if we had found a higher frequency of MICA antibodies in patients at higher immunological risk and especially, MICA antibodies had been closely associated with HLA sensitization, we showed a lack of a deleterious effect of MICA antibodies on long-term renal graft outcomes. <p>Our findings suggest that MICA antibodies are merely surrogate markers of high immunological risk and really question the monitoring of MICA antibodies by the presently available MICA single antigen flow beads assays. <p> / Doctorat en Sciences médicales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Study of several acquired and genetic factors in relation with outcome in kidney transplantation / Etude de plusieurs facteurs acquis et génétiques relatifs aux résultats en greffe rénale

Ghisdal, Lidia 05 September 2012 (has links)
Introduction et buts de la thèse<p>La survie du patient et du greffon se sont nettement améliorées depuis les débuts de la transplantation rénale. Les recommandations de pratiques cliniques basées sur l’évidence aident les cliniciens à améliorer la prise en charge standardisée des patients. Cependant, de nombreux programmes de recherche sont actuellement axés sur la découverte de biomarqueurs qui peuvent prédire les différents résultats chez les patients transplantés rénaux. Ces biomarqueurs sont nécessaires pour personnaliser la gestion et le traitement des patients.<p>Le but des travaux résumés dans cette thèse est d'évaluer l'impact potentiel de plusieurs facteurs biologiques acquis et génétiques spécifiques sur les résultats après la transplantation rénale, en particulier les facteurs de thrombophilie et les polymorphismes génétiques associés au diabète post-transplantation.<p>1. Facteurs de thrombophilie<p>Les patients en insuffisance rénale terminale présentent des anomalies complexes de la coagulation, dont les mécanismes sous-jacents ne sont pas connus à ce jour. La thrombose des vaisseaux du greffon et les événements thromboemboliques comme la thrombose veineuse profonde et / ou l’embolie pulmonaire sont des complications graves, mais relativement rares après transplantation rénale. Au cours de la dernière décennie, plusieurs études ont évalué l'impact des facteurs de thrombophilie sur les résultats après la transplantation rénale, tels que les événements thrombo-emboliques, y compris la thrombose de l’artère ou la veine du greffon, le rejet aigu, les événements cardiovasculaires ou la survie du greffon. Cependant, les limitations méthodologiques et l'hétérogénéité de ces études rendent les conclusions ou les recommandations difficiles. D’autre part, la prévalence exacte des facteurs de thrombophilie dans la population de patients en insuffisance rénale terminale et la correction éventuelle de ces facteurs après transplantation ne sont pas connues. Dans ce contexte, nous avons réalisé une étude prospective afin d’évaluer l’impact d’un panel de 11 facteurs de thrombophilie testés le jour de la transplantation et 1 mois plus tard, sur les événements thrombo-emboliques et le rejet aigu durant la première année de greffe [58]. Nous avons également évalué la prévalence de 7 facteurs de thrombophilie non-génétiques chez les patients en insuffisance rénale terminale et le taux de correction après la transplantation rénale dans une cohorte de 215 patients [59]. <p>2. Diabète post-transplantation<p>Le diabète post-transplantation est une complication métabolique grave et fréquente après la transplantation. Les patients transplantés rénaux souffrant d’un diabète post-transplantation ont un risque plus élevé d'événements cardiovasculaires majeurs, de décès et d’échec de greffe. Une étude prospective rapporte une incidence de 20,5% durant les six premiers mois de greffe rénale, en utilisant les critères stricts de l'ADA (American Diabetes Association). La plupart des facteurs de risque identifiés sont communs avec le diabète de type 2 dans la population générale: l'âge, les antécédents familiaux, l’ethnie (africaine et hispanique), l'indice de masse corporelle élevé, une sérologie hépatite C positive et la présence d’un syndrome métabolique. Certains traitements immunosuppresseurs sont des facteurs de risque de diabète post-transplantation spécifiques et modifiables. Les inhibiteurs de la calcineurine sont diabétogènes et il a été clairement montré que le tacrolimus est plus diabétogène que la cyclosporine. En se basant sur ces données, nous avons remplacé le tacrolimus par la cyclosporine chez une série de patients ayant développé un diabète post-transplantation sous tacrolimus. Nous avons évalué rétrospectivement l’efficacité et la sécurité de cette approche [60]. Nous avons également élaboré des recommandations pour la prise en charge du diabète post-transplantation sur base de notre expérience et des études publiées [62]. <p>La susceptibilité génétique du diabète post-transplantation a été étudiée par des approches «gènes candidats », mais les faibles effectifs et l'absence de réplication dans des cohortes indépendantes rendent les conclusions difficiles. Les études pan-génomiques de type « genome wide association study (GWAS) apportent un éclairage neuf sur les origines génétiques du diabète de type 2. Plus de 10 loci de susceptibilité ont été associés au diabète de type 2 dans la population générale, avec des odds ratio (OR) allant de 1.10 à 1.20, excepté un variant commun du gène TCF7L2 pour lequel le risque de la maladie augmente de 37% par allèle à risque. Nous avons utilisé une approche gène candidat en sélectionnant 11 variants génétiques associés au diabète de type 2 à travers ces GWAS et nous avons évalué leur association avec le risque de diabète post-transplantation durant les 6 premiers mois post-transplantation, dans une large cohorte de Caucasiens (N = 1076) [61].<p>Méthodologie générale<p>L’unité de transplantation rénale de l'Hôpital Erasme (Université Libre de Bruxelles) a créé une base de données clinique incluant les patients transplantés depuis 1964 dans l'institution et une biocollection (ADN et sérum) depuis 2001. En outre, depuis 2007, l'unité de transplantation rénale de l'Hôpital Erasme a développé une collaboration avec d'autres centres européens de transplantation rénale (CHU de Tours, CHU de Limoges, CHU de Brest, CHU de Saint-Étienne, CHRU de Lille, CHU de Poitiers et CHU de Bordeaux actuellement). Nous avons actuellement collecté les données cliniques et l’ADN de plus de 4000 receveurs d'allogreffe rénale.<p>Résultats<p>1. Facteurs de thrombophilie<p>Nous avons enrôlé prospectivement 320 greffes rénales consécutives correspondant à 317 patients greffés dans notre institution entre 2001 et 2006. Onze facteurs de thrombophilie ont étés dosés le jour de la transplantation. Dix patients ont étés exclus en raison de valeurs manquantes pour plus de 3 facteurs. Tous nos patients ont reçu de l’acide acétylsalicylique en prophylaxie, débuté juste avant la greffe. Le taux d'événements thromboemboliques et/ou de rejet aigu durant la première année post-transplantation (critère d’évaluation primaire composite) était de 16,7% chez les patients sans facteur de thrombophilie (N = 60) et de 17,2% chez ceux ayant au moins un facteur de thrombophilie (N = 250) (P=NS) le jour de la greffe. L'incidence du critère d’évaluation primaire était similaire chez les patients sans facteur de thrombophilie et ceux avec au moins deux (N = 135), ou au moins trois (n = 53) facteurs (16,3% et 15,1% respectivement, P=NS) et chez les patients avec au moins un facteur persistant 1 mois après la greffe (15,7%, P=NS). Aucun des facteurs de thrombophilie individuels présents le jour de la transplantation n’était associé au critère d’évaluation primaire. L'incidence des événements cardio-vasculaires à 1 an, la créatinine sérique à 1 an, la survie de greffe actuarielle à 4 ans n’étaient pas influencés par la présence d’au moins un facteur de thrombophilie le jour de la greffe (P= NS).<p>La prévalence des facteurs de thrombophilie était significativement plus élevée chez les patients dialysés que chez les patients non encore dialysés le jour de la greffe (74% vs 52,4%, P =0,03). La prévalence était similaire chez les patients hémodialysés et en dialyse péritonéale (P=NS). Un mois après la transplantation, la prévalence globale des facteurs de thrombophilie a chuté de 74,4% à 44,7% (P <0,001). La plupart des facteurs de thrombophilie avaient disparus après la transplantation. <p>2. Le diabète post-transplantation<p>Nous avons analysé rétrospectivement les paramètres du métabolisme glucidique chez 54 patients greffés rénaux traités par tacrolimus et développant un diabète post-transplantation. Trente-quatre patients ont été convertis à la cyclosporine alors que 20 patients ont poursuivi le tacrolimus (groupe contrôle). Après la conversion, le taux de rémission du diabète post-transplantation était de 42% (IC 95% :24-59%) 1 an après la conversion versus 0% dans le groupe contrôle (P=0,001). La conversion<p>était sûre en termes de fonction du greffon, de rejet aigu, de survie des patients et du greffon.<p>Dans notre étude multicentrique (Hôpital Erasme-Bruxelles, CHU de Tours, CHU de Limoges et CHRU de Lille), nous avons enrôlé 1477 patients greffés successivement. Parmi les 1229 patients éligibles pour l’étude, 1076 étaient Caucasiens (analyses primaires). Un total de 118 patients, soit 11% des Caucasiens ont développé un diabète post-transplantation durant les 6 premiers mois de greffe. En analyse multi-variée, le variant rs7903146 de TCF7L2 était indépendamment associé au diabète post-transplantation (OR = 1,60 pour chaque allèle T, P = 0,002). Les autres facteurs de risque indépendants étaient: l'âge du receveur, l’indice de masse corporelle au moment de la greffe, l'utilisation du tacrolimus et la survenue d'un épisode de rejet aigu traité par corticoïdes.<p>Conclusions<p>Les facteurs de thrombophilie sont très fréquents au stade terminal de l'insuffisance rénale et sont corrigés dans la grande majorité après la transplantation rénale. Cela suggère que la plupart des facteurs sont acquis et associés à l'urémie et / ou la dialyse. En outre, notre étude prospective n’a pas démontré d’impact des facteurs de thrombophilie détectés de manière systématique avant la transplantation sur les résultats après transplantation rénale, dans une population recevant un régime immunosuppresseur moderne et de l’acide acétylsalicylique en prophylaxie.<p>L’effet diabétogène du tacrolimus est réversible. Nos résultats suggèrent une amélioration significative du métabolisme glucidique après la conversion à la cyclosporine chez les patients transplantés rénaux atteints de diabète post-transplantation sous tacrolimus.<p>Le diabète post-transplantation et le diabète de type 2 partagent des facteurs de risque communs, dont un variant du gène TCF7L2. La place de ce type de biomarqueur dans la prédiction de la survenue du diabète post-transplantation et dans les stratégies de modification d’immunosuppression doit faire l’objet d’évaluations prospectives.<p> / Doctorat en Sciences médicales / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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