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Les feux de forêt comme processus sociaux plus-qu'humains. Une analyse des rapports dynamiques et enchevêtrés entre Atikamekw Nehirowisiwok, pompiers forestiers, feux et forêts au sein du Nitaskinan

Gonzalez, Noémie 13 December 2023 (has links)
Les feux de forêt sont plus en plus fréquents et intenses ces dernières années, notamment en raison des changements climatiques. De nombreuses communautés autochtones se trouvent en milieu forestier et donc exposées à cet aléa. Dans ce contexte, il est pertinent de se pencher sur les dynamiques des rapports sociaux entre organismes de gestion des feux de forêts, communautés autochtones, forêts et feux. C'est ce que fait cette thèse à travers l'étude spécifique du paysage plus-qu'humain qui s'est constitué autour de trois feux de forêt qui ont menacé la communauté atikamekw de Wemotaci en 1977, 1997 et 2010. Au niveau théorique, cette recherche se place au croisement entre l'anthropologie des catastrophes (Oliver-Smith et Hoffman 2020) et les études autochtones, tout en se positionnant au sein de l'écologie politique (Akrich, Callon et Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding et Folke 2003a). La méthodologie déployée mobilise des approches relationnelles inspirées des méthodologies autochtones (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) et les apports des féminismes autochtones (Green 2017a) afin de produire une recherche aux visées anticoloniales et anti-oppressives. L'analyse de ces trois situations de feux de forêt met en lumière une tension. D'une part, elle met en évidence des procédures et politiques officielles de gestion des feux de forêt et des urgences qui considèrent les Autochtones comme devant être pris en charge et les excluent souvent des processus décisionnels. D'autre part, elle documente comment les membres de la communauté atikamekw ont été actifs lors des situations de feu en protégeant leur village et en s'occupant de leurs évacué·e·s. L'analyse des rapports de pouvoir et des mécanismes d'exclusion ont montré que plusieurs dynamiques nourrissent ce processus d'exclusion : une approche biopolitique de la gestion des feux de forêt, une domination du savoir-expert et d'une épistémologie eurocentrée, une essentialisation de certaines différences entre Autochtones et non-autochtones cristallisée autour de la temporalité et de la relation au territoire, et enfin la présence d'une masculinité hégémonique dans le domaine de la lutte contre les feux de forêt. Pourtant cette recherche montre aussi que les Atikamekw Nehirowisiwok sont porteurs et porteuses d'une expertise propre en ce qui concerne la gestion des feux de forêt et des urgences, en lien avec la responsabilité de prendre soin du territoire et de la communauté. Cette analyse montre aussi comment le colonialisme patriarcal est présent lors des événements de feux de forêt connectant l'expérience des hommes et femmes atikamekw aux dynamiques genrées du domaine de la gestion des feux et au contexte colonial plus global qui lie communautés autochtones et institutions non-autochtones. Cette recherche permet également d'ouvrir une discussion sur les futurismes atikamekw et notamment les possibilités d'avenir qui ont émergé suite aux situations de feux, au-delà des systèmes d'oppressions mis en évidence. Ces résultats permettent d'imaginer une gestion des feux et des urgences différente qui laisserait place à diverses épistémologies et intègrerait les acteurs et savoirs locaux de manière significative dans ses processus. Cette recherche a l'originalité d'apporter une analyse genrée de situations de feux de forêt, en dialogue avec les féminismes autochtones. La place donnée aux entités non-humaines, y compris le feu iel-même, dans l'analyse de ce réseau multiacteur, permet également d'en arriver à la conclusion que les feux de forêt, et les catastrophes en général sont des processus sociaux plus-qu'humain dans lesquels des futurs peuvent être produits malgré les rapports de pouvoir qui s'y manifestent. / Forest fires have become more frequent and intense in recent years, particularly due to climate change. Many indigenous communities are located in forest areas and are therefore exposed to this hazard. In this context, it is relevant to examine the dynamics of social relationships between forest fire management organizations, Indigenous communities, forests and fires. This is what this thesis does through the specific study of the more-than-human landscape that was formed around three forest fires that threatened the Atikamekw community of Wemotaci in 1977, 1997 and 2010. At the theoretical level, this research is placed at the intersection of the anthropology of disasters (Oliver-Smith and Hoffman 2020) and Indigenous studies, while positioning itself within political ecology (Akrich, Callon, and Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding, and Folke 2003a). The methodology deployed mobilizes relational approaches inspired by Indigenous methodologies (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) and contributions from Indigenous feminisms (Green 2017a) to produce a research with anti-colonial and anti-oppressive aims. The analysis of these three wildfire situations highlights a tension. On the one hand, it highlights official wildfire and emergency management procedures and policies that view Indigenous people as needing to be cared for and often exclude them from decision-making processes. On the other hand, it documents how Atikamekw community members were active during the fire situations by protecting their village and caring for their evacuees. The analysis of power relations and mechanisms of exclusion showed that several dynamics feed this process of exclusion: a biopolitical approach to forest fire management, a domination of expert knowledge and a Eurocentric epistemology, an essentialization of certain differences between Indigenous and non-Indigenous people crystallized around temporality and the relationship with the land, and finally the presence of a hegemonic masculinity in the field of forest firefighting. However, this research also shows that the Atikamekw Nehirowisiwok have their own expertise in wildifre and emergency management, linked to the responsibility of taking care of the land and the community. It also shows how patriarchal colonialism is present during wildfire events, connecting the experience of Atikamekw men and women to the gendered dynamics of the fire management field and to the broader colonial context that links Indigenous communities and non-Indigenous institutions. This research also opens up a discussion on Atikamekw futurisms and, in particular, the possibilities of futures that have emerged as a result of fire situations, beyond the systems of oppression that have been highlighted. These results make it possible to imagine a different kind of wildfire and emergency management that would leave room for various epistemologies and would integrate local actors and knowledge in a significant way in its processes. This research has the originality of providing a gendered analysis of forest fire situations, in dialogue with Indigenous feminisms. The place given to non-human entities, including fire itself, in the analysis of this multi-actor network, also allows us to conclude that forest fires, and disasters in general, are more-than-human social processes in which futures can be produced despite the power inequalities that are present.
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Coexistence des référentiels étatique et inuit dans l'aménagement nordique : une double-ordonnance en constant renouvellement

Chartrand Breton, Marie-Pier 24 April 2018 (has links)
Depuis les débuts de la sédentarisation des communautés inuit du Québec, au cœur du 20e siècle, une pluralité et une diversité d’acteurs sont intervenus en matière d’aménagement et d’habitation. Au fil du temps, la coexistence des référentiels étatique et inuit a généré des singularités spatiales et organisationnelles sur le territoire. Ce mémoire expose, selon trois périodes clés, le dialogue entre les deux référentiels qui fait montre du rapport mouvant entre l’État et les Inuit. Le partage des responsabilités en matière de planification, relatif à ces trois périodes distinctes, amène une réflexion quant à l’intégration de la culture inuit dans les plus récents aménagements territoriaux. La planification urbaine, la morphogenèse et les pratiques citoyennes explorées dans la municipalité de Kuujjuaq sont les outils utilisés pour révéler le dialogue entre le cadre institutionnel et les pratiques locales. L’étude amène à constater que le décalage entre les référentiels évolue vers une forme de compromis attenant à la prise en charge locale incomplète. / Since the beginning of the settlement of Inuit communities in Quebec in mid-20th century, many diverse stakeholders have intervened in planning and housing. Over time, the coexistence of governmental and inuit references frameworks have generated spatial and organizational particularities. This master thesis, organized into three key periods, presents the dialogue between these two frames of reference, which shows the shifting relationship between the state and Inuit. The division of responsibilities in terms of planning for these three distinct periods leads to a reflection on the integration of inuit culture in more recent territorial developments. Urban planning, morphogenesis and civic practices explored in the municipality of Kuujjuaq are used to grasp this dialogue between the institution and local practices. The evolution of the gap between frames of reference in the form of compromise due to the incomplete current local undertakings is recognized.
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La dynamique de communication entre Hydro-Québec et les Innus dans le cadre du projet de la Romaine

Fortin, Julie 20 April 2018 (has links)
Le mémoire porte sur la dynamique de communication entre Hydro-Québec et les communautés innues dans le cadre du projet de barrage hydroélectrique sur la rivière Romaine. Il y est question de la participation des Innus aux études d’impact, aux consultations gouvernementales, aux négociations menant à la signature des ententes sur les répercussions et avantages et à la gestion des fonds obtenus en guise de dédommagement. La participation des Innus est mesurée à l’aide de l’échelle de participation citoyenne de Sherry Arnstein (1969). Les résultats montrent que la participation des Innus est plus limitée au moment des consultations et plus importante à l’intérieur des sociétés conjointes, composées d’Innus et de représentants d’Hydro-Québec, et dont le rôle est de gérer les fonds. De plus, le financement de projets communautaires et les emplois au chantier contribuent à l’empowerment des Innus, mais de façon limitée et inégale pour chacune des communautés. / This thesis focuses on the dynamics of the communication between Hydro-Québec and Innu communities within the hydroelectric dam project on the Romaine River. It deals with Innu participation during the impact assessments, public hearings, negotiations leading to the signature of Impacts on Benefits and Agreements, and funds management within joint societies composed of Innu and Hydro-Québec representatives. At every step of the project, some power resources enhance Innu participation while others prevent it. These resources are material, informational and relational ones (Lemieux, 2001). Innu participation within La Romaine project is measured on Sherry Arnstein’s Ladder of Citizen Participation (1969). The results show that Innu participation is less important during the consultation activities and more important within the joint societies. Moreover, funding of community projects and jobs creation contribute to Innu empowerment, but in a limited and unfair way for each community.
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Vers une gouvernance communautaire des forêts : visions mapuches pour un projet de parc national au Chili

Ruest Bélanger, Catherine Éva 24 November 2018 (has links)
345951\u La présente étude s’intéresse à la question « comment peut-on favoriser l’instauration durable de projets de gouvernance communautaire des forêts dans des aires protégées dans un contexte autochtone en Amérique latine ? ». Pour ce faire, une étude de cas a été réalisée au Chili en collaboration avec des communautés autochtones mapuches qui souhaitent intégrer activement le système de gouvernance d’une aire protégée située sur leur territoire ancestral. La recherche documentaire identifie les critères de réussite à la gouvernance des forêts par les communautés de manière à soutenir l’identification d’enjeux au projet de parc national. Des entrevues et groupes de discussion font ressortir que les enjeux prédominants dans cette étude de cas sont notamment le manque de cohésion interne, le manque de mobilisation et le manque de volonté de l’État. Une dynamique de choc culturel est aussi identifiée comme facteur aggravant des enjeux identifiés. Pour favoriser l’implantation durable du projet de parc national, plusieurs solutions, élaborées à l’aide d’une approche participative et en s’appuyant sur d’autres expériences de gouvernance partagée, sont proposées. Ces propositions sont présentées selon une logique de partage progressif de la gouvernance. Sont proposées notamment la participation mapuche au tourisme, la définition d’un plan d’action clair du côté mapuche, la délégation de certains aspects de la gestion du parc aux Mapuches et l’instauration d’un comité de cogestion informel visant à définir un comité paritaire qui pourrait gérer le parc dans le futur.
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Harnessing the margins : negotiations over tourism development among the Hmong of Dong Van and Mèo Vac districts, Northern Vietnam

Bilodeau, Simon 13 December 2023 (has links)
Ancré dans un terrain ethnographique de quatre mois dans les districts de Đồng Văn et de Mèo Vạc (province de Hà Giang, Vietnam), ce mémoire de maitrise vise à comprendre et documenter certains des processus par lesquels l'État vietnamien tente d'intégrer les Hmong - population marginale transfrontalière vivant dans le Massif Sud-Est Asiatique - à la nation, à l'économie de marché, et à l'État (plans culturel, économique et politique) à travers le développement du tourisme et comment ce peuple intègre, détourne et résiste à cette pression assimilationniste. J'adopte une perspective théorique dérivée de l'anthropologie politique de Clastres et de Scott, couplée à une critique du développement et de la modernisation, avec laquelle j'analyse l'agentivité singulière déployée par les populations Hmong locales qui voient leur vie socioculturelle et leurs moyens de subsistance graduellement transformés par la mise en valeur du territoire et de leur culture par le tourisme. Cette étude souligne la marginalisation des populations locales résultant du développement du tourisme de masse dans la région et dévoile le caractère intrinsèquement politique de ce développement qui vise à rendre profitable l'opération d'occuper les frontières du pays tout en « civilisant » les populations qui y habitent. Elle met aussi en relief les réponses locales variées allant de la coopération active à la résistance cachée de la part des Hmong qui utilisent les « armes des faibles » pour négocier de manière sélective leur entrée en sein de l'ensemble national, une entrée passant parfois - bien que rarement - par la participation à l'industrie touristique. Finalement, cette recherche plaide pour un développement local plus attentif à la réalité complexe des gens qui le vivent, mais qui ne possèdent que peu d'influence sur les projets dont ils sont la cible. / Anchored in a four-month ethnographic fieldwork in the districts of Đồng Văn and Mèo Vạc (Hà Giang Province, Vietnam), this master's thesis aims to understand and document some of the processes by which the Vietnamese state attempts to integrate the Hmong - a transborder marginal people living across the Southeast Asian Massif - into the nation, the market economy, and the state (culturally, economically, and politically) through tourism development, and how these people integrate, divert, and resist this assimilationist pressure. I adopt a theoretical perspective derived from the political anthropology of Clastres and Scott, coupled with a critique of development and modernization, with which I analyze the singular agency deployed by local Hmong people as they see their socio-cultural lives and means of subsistence gradually transformed by the mise en valeur of their territory and culture through tourism. This study highlights the marginalization of local people resulting from the development of mass tourism in the region. It also reveals the inherently political nature of this development, which aims to make the operation of occupying the country's borderlands viable while "civilizing" the people who live there. It further highlights the varied local responses ranging from active cooperation to covert resistance on the part of the Hmong, who use the "weapons of the weak" to negotiate their entrance into the national body selectively, sometimes - though rarely - through participation in the tourist industry. Finally, this research argues for a local development more attentive to the complex reality of the people who live it but who have little influence on the projects targeting them.
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Expérimenter l'économie mondiale : ethnographie sociopolitique de la nation Secwepemc de l'époque pré-coloniale au néolibéralisme global

Drapeau, Thierry 13 April 2018 (has links)
Insérée une première fois au sein des circuits internationaux du capital mercantile à l'époque du contact, puis coupée et prise en charge politiquement lors de l'établissement du régime colonial britannique au milieu du 19e siècle, la nation autochtone Secwepemc de la Colombie-Britannique est aujourd'hui à nouveau confrontée quotidiennement avec les termes et les exigences de l'économie mondiale. Plus qu'un espace économique autonome, l'économie mondiale se présente aussi comme un nouveau lieu signifiant pour la lutte politique historique de cette nation. En insistant sur les rapports de pouvoir et de résistance, ce mémoire retrace les expériences locales qu'a eu la nation Secwepemc avec l'économie mondiale depuis le contact et, plus particulièrement, avec la manifestation toute contemporaine de cette dernière sur son territoire ancestral sous la forme d'une station de villégiature administrée par une compagnie touristique transnationale.
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Le rôle politique des abbés Pierre Maillard, Jean-Louis Le Loutre et François Picquet dans les relations franco-amérindiennes à la fin du Régime français (1734-1763)

Morin, Maxime 16 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2009-2010 / Les abbés Pierre Maillard, Jean-Louis Le Loutre et François Picquet ont joué le rôle d'intermédiaires politiques entre l'administration coloniale de la Nouvelle-France et les Amérindiens de 1734 à 1763. Les pertes territoriales liées à la signature du traité d'Utrecht de 1713 incitent la France à maintenir son réseau d'alliances avec les Micmacs de l'Acadie et les Iroquois de la vallée laurentienne. La présence missionnaire s'avère alors essentielle pour mettre en application les politiques coloniales françaises. Les prêtres sont appelés à collaborer avec l'administration coloniale puisqu'ils possèdent un ascendant sur leurs ouailles lié à leur formation sacredotale ainsi qu'à leur connaisance des langues et des moeurs amérindiennes. En outre, leur entreprise de christianisation converge avec les intérêts politiques français. Les activités qu'ils mènent sur les scènes diplomatique et militaire montrent enfin qu'ils tentent de rendre l'attachement des Amérindiens à la religion catholique indissociable de la fidélité à la France.
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La liberté d'errer et de vaquer : les Hurons de Lorette et l'occupation du territoire, XVIIe-XIXe siècles / Hurons de Lorette et l'occupation du territoire, XVIIe-XIXe siècles

Tanguay, Jean 24 April 2018 (has links)
La présente étude questionne, une fois de plus, la nature des relations qui se sont développées entre les puissances coloniales européennes et les nations indiennes habitant la vallée du Saint-Laurent. En abordant plus précisément l'histoire des Hurons de Lorette et des rapports qu'ils ont entretenus depuis le XVIIe siècle avec leurs alliés, nous chercherons à évaluer s'il existe le maintien d'un ordre politique et juridique amérindien, relativement indépendant de l'administration coloniale française et anglaise. Pour ce faire, nous traiterons de l'occupation territoriale des Indiens de Lorette en analysant les ententes intervenues avec d'autres nations sur le partage et la gestion commune du territoire. Il nous importe également de questionner la juridiction française et anglaise en ce qui concerne les droits de chasse et de pêche des nations «domiciliées». Nous voulons ainsi apporter notre humble contribution à la problématique contemporaine des droits politiques, juridiques et territoriaux de la nation huronne-wendate. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Un cas de colonialisme canadien : les Hurons de Lorette entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle / Hurons de Lorette entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle

Brunelle, Patrick 24 April 2018 (has links)
Les Hurons ont depuis longtemps intéressé nombre de chercheurs. Toutefois, peu ont jusqu'ici examiné les effets de la politique indienne du gouvernement canadien sur les institutions de la réserve de Lorette et sur l'identité de ses habitants. Ce mémoire présente les transformations qui surviennent entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe, notamment sur les plans du territoire, de l'économie, de la vie administrative et politique des Hurons de Lorette. Du même coup, l'analyse est portée sur les efforts du gouvernement fédéral visant l'émancipation obligatoire des Hurons, puisque du point de vue fédéral, ils sont suffisamment acculturés pour ne plus avoir de statut particulier propre aux Indiens. Loin d'accepter une telle mesure, les Hurons s'y opposent farouchement, voyant dans leur statut d'Indien la reconnaissance de leur spécificité et de leur statut d'alliés. À partir de la réserve, devenue véritable symbole de l'identité huronne, la communauté de Lorette continue à se sentir différente face au reste de la population canadienne. Nous savons maintenant que la canadianisation et les transformations culturelles n'impliquent pas nécessairement l'abandon d'un sentiment identitaire proprement huron. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Who controls the hunt?, Ontario's Game Act, the Canadian government and the Ojibwa, 1800-1940

Calverley, David January 1999 (has links) (PDF)
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