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Légitimité politique, droits ancestraux et gestion du territoire forestier : le cas de la Forêt habitée de La Doré

Hébert-Sherman, Dominic 19 April 2018 (has links)
Le présent mémoire s'intéresse aux perceptions qu'ont les allochtones des droits ancestraux innus, ainsi qu'aux rapports de pouvoir au sein du projet de Forêt habitée de La Doré. Situé dans la région du Lac-Saint-Jean, ce partenariat politique et économique réunit plusieurs acteurs du milieu forestier, dont les communautés allochtone et autochtone. L'objectif de la recherche est d'explorer les rapports entre la reconnaissance formelle et juridique des droits ancestraux par nos institutions et les prises de position des répondants interrogés à propos de la légitimité de ces droits. Une approche critique des discours recueillis nous a permis d'explorer les conceptions dominantes des participants sur l'égalité et la justice sociale. Cet angle d'analyse permet de mieux comprendre la réception mitigée d'une mesure politique liée aux droits ancestraux innus, la parité.
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Émergence et évolution de la collaboration dans la planification forestière du Nitaskinan (Québec, Canada) 1990-2013

Fortier, Jean-François 24 April 2018 (has links)
Cette thèse propose un nouvel éclairage sur le rôle grandissant des Premières Nations dans l’aménagement durable des forêts. À travers une approche qualitative et longitudinale, cette thèse se penche sur l’évolution de la collaboration dans le cadre de la planification forestière à partir de l’exemple des Nehirowisiwok (Atikamekw) et du secteur forestier québécois, de 1990 à 2013. Elle vise à mieux comprendre les facteurs et les conditions qui ont influencé l’évolution d’une gouvernance forestière plus collaborative. Cette thèse poursuit également comme sous-objectif l’identification et la caractérisation des interrelations entre les processus de collaboration à l’étude et d’autres processus afin de déterminer dans quelle mesure ces interrelations ont influencé leur développement dans le temps et l’espace ainsi que les efforts de collaboration. Au cours de la période à l’étude, les Nehirowisiwok se sont engagés dans une myriade de démarches et d’initiatives reliées à la planification forestière. Cette thèse fournit une analyse approfondie de trois processus s’étant déroulés à différents moments de la période à l’étude en examinant les dimensions clés de chaque processus. Les résultats montrent que les efforts de collaboration ont grandement été influencés par un contexte évolutif. On retrouve notamment la révision du régime forestier à la fin des années 1990, les jugements Haïda et Taku River en 2004 ainsi que l’adoption d’un nouveau régime forestier. Il a aussi été remarqué que les dimensions du processus de collaboration étaient interreliées. Par conséquent, lorsqu’une dimension du processus changeait cela pouvait entraîner un « effet domino » sur d’autres aspects du processus. Enfin, bien que la plupart des précédents auteurs s’entendent de plus en plus pour dire que la collaboration est un processus dynamique dans le temps, les résultats confirment que la collaboration évolue, mais en partie. Cette thèse met aussi en lumière l’interaction entre les effets et les conditions de la collaboration dans le contexte de la planification forestière. En effet, sans les apprentissages qui découlent des collaborations antérieures, la collaboration a tendance à livrer des résultats plutôt insatisfaisants. Cela arrive surtout lorsque les acteurs n’ont pas une histoire antérieure de collaboration. Donc, pour avoir des retombées immédiates satisfaisantes pour l’ensemble des parties concernées, les acteurs ont dû développer de nouvelles habiletés, apprendre le vocabulaire forestier, se familiariser avec les préoccupations de l’Autre, raffiner et développer de nouveaux outils et instruments, mais surtout, bâtir une nouvelle démarche commune envers laquelle ils ont confiance. En somme, les acteurs ne collaborent pas du jour au lendemain; ils doivent d’abord apprendre à collaborer avant de pouvoir collaborer efficacement. Les résultats ont aussi permis de développer une classification empirique des liens observables entre les processus de collaboration. Cinq grands ensembles de liens ont été observés : descendance, dédoublement, opposition, complémentarité et influence. Ces différents liens montrent que les processus de collaboration n’évoluent pas en vase clos et qu’ils peuvent avoir des effets significatifs sur leur environnement et les autres processus. Plus encore, ils illustrent que les processus de collaboration ne viennent pas seulement s’ajouter, compléter ou remplacer les processus existants tel que la littérature est souvent portée à les dépeindre. Enfin, à partir des conclusions de cette étude, de nouvelles questions se posent. Est-ce que la collaboration avec les Nehirowisiwok dans le cadre de la planification forestière a évolué de la même façon avec les Premières Nations présentes dans les autres régions du Québec? Quels seraient les facteurs et les conditions qui expliqueraient les différences et les similarités observables? Il serait aussi intéressant d’examiner comment la collaboration a évolué dans les autres domaines de la gouvernance forestière telle que l’octroi des permis de coupe (garanties d’approvisionnement), l’élaboration des politiques forestières, l’affectation du territoire, détermination des rôles et responsabilités en matière de gestion des feux de forêt et ainsi de suite. Enfin, il semble plus que jamais pertinent d’examiner comment et quand il demeure possible d’articuler la collaboration à d’autres mécanismes de gouvernance afin de pouvoir profiter pleinement de son potentiel en matière de gestion durable et équitable du Nitaskinan. / This thesis sheds new light on the growing role of First Nations in sustainable forest management. Through a qualitative and longitudinal approach, this thesis examines the evolution of collaboration between the indigenous Nehirowisiwok (Atikamekw Nation) and Quebec’ industrial and governmental actors in forest planning on Nitaskinan during the period 1990 to 2013. It aims to better understand the factors and conditions that influenced the evolution of collaborative forest governance. This thesis also aims to identify and characterize interrelations between the collaboration processes analyzed and others processes to determine how these relationships have influenced the development of collaborative efforts in time and space. During the study period, the Nehirowisiwok engaged in a myriad of approaches and initiatives related to forest planning. This study examines three distinct processes that took place at key stages during the period, analysing critical dimensions of each process. The results show that collaborative efforts were greatly influenced by a changing environment, particularly the revision of the forestry regime in the late 1990s, the Haïda and Taku River judgements in 2004 and the adoption of a new forestry regime in 2010. Importantly, although collaborative processes are distinct, the dimensions of these processes are intertwined. Changes in, or caused by, one process can have a “domino effect” on dimensions of the other collaborative processes. Finally, although most previous authors agree that collaboration is an emergent and dynamic process in time, the results indicate that these changes may be partial, rather than complete. This research highlights the interactions between the conditions for collaboration and the effects of this collaboration in the context of forest planning. Indeed, without the learning arising from previous collaborations, collaboration tends to deliver unsatisfactory results. This mostly happens when actors do not have a prior history of collaboration. Consequently, in order to obtain satisfactory and immediate benefits for all stakeholders (including the Nehirowisiwok), the actors had to develop new skills, learn the forestry vocabulary, become familiar with the concerns of the Other and refine and develop new tools and instruments. Particularly importantly, they need to build a new common approach in which they can trust each other. In short, the actors do not collaborate overnight; they must first learn to cooperate before they can collaborate effectively. The results also helped develop an empirical classification of links between collaborative processes. Five general sets of interrelations were observed: genealogical, duplication, opposition, complementarity and influence. These links show that collaborative process does not exist in isolation and can have significant effects on their environment and other processes. Moreover, they demonstrate that collaborative processes do not simply add to, supplement or replace existing processes, as is often portrayed in the literature. Finally, based on the findings of this study, new questions arise. Have other First Nations in Quebec experienced an evolution in collaborative forest planning, in the same way as the Nehirowisiwok? What are the factors and conditions that explain the differences and similarities observed? It would also be interesting to examine how collaboration has evolved in other areas of forest governance, such as the allocation of timber supply, the development of new forest policy, land use planning, or forest fire management. Finally, it seems more relevant than ever to consider how and when it is still possible to articulate collaboration to other governance mechanisms in order to take full advantage of its potential for sustainable and equitable governance of Nitaskinan.
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Les feux de forêt comme processus sociaux plus-qu’humains. Une analyse des rapports dynamiques et enchevêtrés entre Atikamekw Nehirowisiwok, pompiers forestiers, feux et forêts au sein du Nitaskinan

Gonzalez, Noémie 09 September 2022 (has links)
Les feux de forêt sont plus en plus fréquents et intenses ces dernières années, notamment en raison des changements climatiques. De nombreuses communautés autochtones se trouvent en milieu forestier et donc exposées à cet aléa. Dans ce contexte, il est pertinent de se pencher sur les dynamiques des rapports sociaux entre organismes de gestion des feux de forêts, communautés autochtones, forêts et feux. C’est ce que fait cette thèse à travers l’étude spécifique du paysage plus-qu’humain qui s’est constitué autour de trois feux de forêt qui ont menacé la communauté atikamekw de Wemotaci en 1977, 1997 et 2010. Au niveau théorique, cette recherche se place au croisement entre l’anthropologie des catastrophes (Oliver-Smith et Hoffman 2020)et les études autochtones, tout en se positionnant au sein de l’écologie politique (Akrich, Callon et Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding et Folke 2003a). La méthodologie déployée mobilise des approches relationnelles inspirées des méthodologies autochtones (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) et les apports des féminismes autochtones (Green 2017a) afin de produire une recherche aux visées anticoloniales et anti-oppressives. L’analyse de ces trois situations de feux de forêt met en lumière une tension. D’une part, elle met en évidence des procédures et politiques officielles de gestion des feux de forêt et des urgences qui considèrent les Autochtones comme devant être pris en charge et les excluent souvent des processus décisionnels. D’autre part, elle documente comment les membres de la communauté atikamekw ont été actifs lors des situations de feu en protégeant leur village et en s’occupant de leurs évacué·e·s. L’analyse des rapports de pouvoir et des mécanismes d’exclusion ont montré que plusieurs dynamiques nourrissent ce processus d’exclusion : une approche biopolitique de la gestion des feux de forêt, une domination du savoir-expert et d’une épistémologie eurocentrée, une essentialisation de certaines différences entre Autochtones et non-autochtones cristallisée autour de la temporalité et de la relation au territoire, et enfin la présence d’une masculinité hégémonique dans le domaine de la lutte contre les feux de forêt. Pourtant cette recherche montre aussi que les Atikamekw Nehirowisiwok sont porteurs et porteuses1 d’une expertise propre en ce qui concerne la gestion des feux de forêt et des urgences, en lien avec la responsabilité de prendre soin du territoire et de la communauté. Cette analyse montre aussi comment le colonialisme patriarcal est présent lors des événements de feux de forêt connectant l’expérience des hommes et femmes atikamekw aux dynamiques genrées du domaine de la gestion des feux et au contexte colonial plus global qui lie communautés autochtones et institutions non autochtones. Cette recherche permet également d’ouvrir une discussion sur les futurismes atikamekw et notamment les possibilités d’avenir qui ont émergé suite aux situations de feux, au-delà des systèmes d’oppressions mis en évidence. Ces résultats permettent d’imaginer une gestion des feux et des urgences différente qui laisserait place à diverses épistémologies et intègrerait les acteurs et savoirs locaux de manière significative dans ses processus. Cette recherche a l’originalité d’apporter une analyse genrée de situations de feux de forêt, en dialogue avec les féminismes autochtones. La place donnée aux entités non-humaines, y compris le feu iel-même1, dans l’analyse de ce réseau multiacteur, permet également d’en arriver à la conclusion que les feux de forêt, et les catastrophes en général sont des processus sociaux plus-qu’humain dans lesquels des futurs peuvent être produits malgré les rapports de pouvoir qui s’y manifestent. / Forest fires have become more frequent and intense in recent years, particularly due to climate change. Many indigenous communities are located in forest areas and are therefore exposed to this hazard. In this context, it is relevant to examine the dynamics of social relationships between forest fire management organizations, Indigenous communities, forests and fires. This is what this thesis does through the specific study of the morethan-human landscape that was formed around three forest fires that threatened the Atikamekw community of Wemotaci in 1977, 1997 and 2010. At the theoretical level, this research is placed at the intersection of the anthropology of disasters (Oliver-Smith and Hoffman 2020) and Indigenous studies, while positioning itself within political ecology (Akrich, Callon, and Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding, and Folke 2003a). The methodology deployed mobilizes relational approaches inspired by Indigenous methodologies (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) and contributions from Indigenous feminisms (Green 2017a) to produce a research with anti-colonial and anti-oppressive aims. The analysis of these three wildfire situations highlights a tension. On the one hand, it highlights official wildfire and emergency management procedures and policies that view Indigenous people as needing to be cared for and often exclude them from decision-making processes. On the other hand, it documents how Atikamekw community members were active during the fire situations by protecting their village and caring for their evacuees. The analysis of power relations and mechanisms of exclusion showed that several dynamics feed this process of exclusion: a biopolitical approach to forest fire management, a domination of expert knowledge and a Eurocentric epistemology, an essentialization of certain differences between Indigenous and non-Indigenous people crystallized around temporality and the relationship with the land, and finally the presence of a hegemonic masculinity in the field of forest firefighting. However, this research also shows that the Atikamekw Nehirowisiwok have their own expertise in wildifre and emergency management, linked to the responsibility of taking care of the land and the community. It also shows how patriarchal colonialism is present during wildfire events, connecting the experience of Atikamekw men and women to the gendered dynamics of the fire management field and to the broader colonial context that links Indigenous communities and non-Indigenous institutions. This research also opens up a discussion on Atikamekw futurisms and, in particular, the possibilities of futures that have emerged as a result of fire situations, beyond the systems of oppression that have been highlighted. These results make it possible to imagine a different kind of wildfire and emergency management that would leave room for various epistemologies and would integrate local actors and knowledge in a significant way in its processes. This research has the originality of providing a gendered analysis of forest fire situations, in dialogue with Indigenous feminisms. The place given to non-human entities, including fire itself, in the analysis of this multiactor network, also allows us to conclude that forest fires, and disasters in general, are more-than-human social processes in which futures can be produced despite the power inequalities that are present.
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Couverture journalistique des affaires de droit relatif aux peuples autochtones au Québec : le cas d'Idle no more

Parent, Alexandra 20 April 2018 (has links)
Le traitement journalistique des enjeux autochtones au Québec est critiqué avec virulence depuis la crise d’Oka, en 1990. Les propos stéréotypés, le manque de mise en contexte et la polarisation entretiennent l'incompréhension populaire et exacerbent les tensions entre les Autochtones et le reste de la population. La couverture du droit, en particulier, est délicate puisqu'elle a un fort potentiel d'influencer la réponse des gouvernements. Le mouvement Idle no more, un mouvement social fondé en partie sur des questions de droit relatif aux peuples autochtones, a mis l'accent sur l'importance d'une réconciliation entre Autochtones et non-Autochtones. Le droit canadien relatif aux peuples autochtones s’inspire lui aussi de ces notions. Cela s'est-il traduit dans les médias? Y a-t-on fait davantage place à la réconciliation qu'au conflit? Basée sur la théorie des cadres et du modèle du journalisme de paix, cette analyse tend à démontrer que la réponse est oui.
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Ni Amérindiens ni Eurocanadiens : une approche néomoderne du culturalisme métis au Canada

Michaux, Emmanuel 23 April 2018 (has links)
Dans une perspective post-structurale qui s’inscrit dans le courant de l’anthropologie historique, cette thèse décrit le phénomène d’ethnicisation récente de groupes qui se désignent comme métis dans l’est du Canada. Le but est de comprendre cet événement en l’abordant en tant que processus culturel et en le qualifiant de culturalisme. L’analyse s’appuie principalement sur des entrevues menées dans plusieurs régions du Canada auprès d’individus d’origine canadienne-française qui affirment leur héritage autochtone. L’organisation politique des Métis de l’Est constatée au cours de ces dernières décennies engendre une confrontation de perspectives avec l’ordre socioculturel dominant. Les autorités canadiennes expriment en effet de sérieuses réserves quant à cette demande de reconnaissance qui se fait de plus en plus insistante. Plutôt que de s’en tenir à cette dimension politicojuridique du phénomène, la thèse montre qu’il existe de part et d’autre de cette dialectique complexe des résistances culturelles, des logiques, des visions du monde et des mémoires collectives difficilement compatibles. Cette thèse s’arrête tout particulièrement sur les préoccupations des Métis pour la continuité culturelle, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement de gibier et de poisson à des fins alimentaires. Ceux-ci ont conscience que des aspects considérés comme centraux de leur héritage culturel sont aujourd’hui menacés, tout particulièrement dans le contexte du développement du capitalisme et de ses répercussions sur la scène sociopolitique. Ils font appel à leur mémoire et expriment leur conscience collectivement partagée du changement, d’une altération de leurs spécificités qui représente la raison culturelle de leur affirmation ethnique. Par son approche comparative et multisituée, mais aussi par l’utilisation de données de terrain encore peu exploitées en études métisses dans l’est du Canada, la thèse répond d’une manière inédite à ce phénomène d’ethnicisation. La perspective post-structurale adoptée est susceptible de permettre une meilleure compréhension des enjeux et des défis qui se profilent depuis la fin du XIXe siècle pour les Métis de l’Est. J’entends vérifier si le culturalisme des Métis représente le moment d’une action collective culturellement spécifique face à des événements singuliers. / Adopting a post-structuralist perspective in line with historical anthropology, this thesis examines the recent ethnicisation phenomenon involving groups from eastern Canada who designate themselves as “Métis”. The aim is to make sense of this event by considering it as a cultural process identified as “culturalism”. The study relies mainly on interviews conducted in various regions of Canada with individuals of French-Canadian descent who emphasize their native ancestry. Eastern Métis have started getting organized on the political scene within the last decades, and this has caused their perspectives to confront those of the dominant socio-cultural order. Indeed, the Canadian authorities express some serious reservations about this increasingly pressing call for recognition. Rather than considering solely the political and legal dimensions of this phenomenon, this research unveils cultural resistances as well as conflicting logics, world views and collective memories found on both sides of this complex dialectics. This thesis focuses on the study of the concerns of the Métis with regards to cultural continuity, especially when it comes to providing game and fish for food purposes. They are aware that certain essential aspects of their cultural heritage are now threatened, especially in a context of capitalist development that impacts on the sociopolitical scene. The Métis call upon their memory and express their collective awareness of change which they view as a modification of their specificities and that is in fact the cultural cause for their efforts towards ethnicity. Using a comparative and multi-sited approach as well as fieldwork data seldom exploited in eastern Canada Métis studies, this research sheds a new light on the phenomenon of ethnicisation. The post-structural perspective adopted here is meant to allow a better comprehension of the issues and challenges that eastern Métis have been confronted to since the nineteenth century. I discuss the way Métis culturalism can be considered as the moment when culturally specific collective action arises, in the face of particular events.
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Les Sept-Nations du Canada et les Britanniques, 1759-1774 : alliance et dépendance

Sawaya, Jean-Pierre 25 April 2018 (has links)
Le régime colonial britannique du Canada fut le théâtre de la naissance et de l'émergence de la Confédération des Sept-Nations, l'organisation politique des Amérindiens de la province de Québec. Le village de Kahnawake en était la capitale. L'alliance regroupait des Abénaquis, des Algonquins, des Hurons, des Iroquois et des Nipissingues. Fondée sur l'analyse documentaire, cette étude retrace et analyse les origines, l'évolution et les rapports historiques entre les Sept-Nations et les Britanniques, entre 1759 et 1774. Les principales sources exploitées proviennent des archives coloniales françaises et britanniques du Canada. En 1760, après la conquête du Canada, les Britanniques ont intégré l'ensemble du réseau d'alliance des autochtones de la province de Québec au leur et à leur manière: au lieu de s'interposer entre toutes les nations amérindiennes et de négocier avec chacune d'elles, les Britanniques les ont placées en position subordonnée à l'autorité des Iroquois de Kahnawake. Nées en 1763 de l'action commune des Britanniques et des Iroquois de la province de Québec, les Sept-Nations du Canada, au sein desquelles les Iroquois de Kahnawake exercèrent un pouvoir hégémonique, furent intégrées au réseau anglo-iroquois de la «Chaîne du Covenant», au pouvoir colonial et à l'empire britannique. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Gouvernance et bilan depuis 1994 de l'approvisionnement énergétique au Nunavik : quelle est la participation des Inuits?

Harbour-Marsan, Ève 24 October 2018 (has links)
Énergie renouvelable, centrale diesel, transition énergétique, Nunavik, Arctique, Canada, Nord du Québec, Inuit, Autochtones, Premières Nations, cogestion, gouvernance, participation autochtone, milieux éloignés, développement régional, relations de pouvoir Le territoire du Nunavik, majoritairement habitée par les Inuits, est approvisionné en énergie à près de 100 % par des produits pétroliers. Depuis le développement hydroélectrique à la baie James et la suspension du projet Grande-Baleine, le contexte énergétique de cette région n’avait toujours pas été analysé en dépit des bouleversements sociopolitiques que ces projets avaient entrainés chez les Autochtones. Ce manque d’intérêt pour cette question est surprenant considérant l’intensité de l’activité minière qui est anticipée dans la vision du Plan Nord et des engagements répétés du gouvernement du Québec et d’Hydro-Québec à réaliser la conversion des centrales thermiques et à mener des projets en partenariat avec les Autochtones. Par une analyse géopolitique, l’objectif de cette recherche était de répondre à ces questionnements. Quels sont les projets énergétiques réalisés, valorisés et envisagés depuis 1994 pour le Nunavik? Comment les engagements et les orientations des gouvernements et d'Hydro-Québec, en matière d’énergie au Nunavik, ont-ils été mis en oeuvre? Les représentations et préoccupations de certains acteurs sont-elles davantage prises en compte dans les projets identifiés et réalisés? Quelle est la participation des Inuits dans les décisions? Les données proviennent d’entrevues semi-dirigées, une analyse de documents institutionnels, du cadre juridique et réglementaire, bonifié par un stage professionnel au sein du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec. Les résultats démontrent que la stratégie énergétique est tournée vers les énergies renouvelables de plus petite envergure, mais les grands ouvrages hydroélectriques ne sont pas pour autant délaissés. Les structures permettent aux Inuits d’être représentés dans les décisions, sans toutefois leur attribuer un réel contrôle. Il se dégage de notre analyse que l’expertise, le cadre législatif et des rivalités au sein même de la société inuite nuisent à une plus grande participation et autonomie des Inuits dans les projets. / Renewable energy, diesel power generation, Energy transition, Nunavik, Arctic, Canada, North of Quebec, Inuit, Aboriginals, First Nations, comanagement, governance, aboriginal participation, remote area, regional development, power relations The territory of Nunavik, mainly inhabited by the Inuit, is almost exclusively supplied by fossils energies. Ever since the hydroelectric development at James Bay and the suspension of the Grande- Baleine hydroelectric project, the energy sociopolitical environment in Nunavik had not been analyzed despite the socio-political upheaval that these projects had caused for Indigenous groups. The lack of interest in this issue is surprising considering the intensity of mining activity that is anticipated in the Plan Nord vision, and the repeated government and Hydro-Québec commitments to convert thermal power stations and to carry out projects in partnership with Aboriginal people. Carried out through a geopolitical analysis, the objective of this research was to answer the following questions. What are the energy projects developed, promoted and considered since 1994 for Nunavik? How the government and Hydro-Québec commitments and orientations, in regard to energy, have been implemented in Nunavik? Are the representations and concerns of certain actors more taken into account in the projects? How are the Inuit involved in decisions? Data are from from semi-structured interviews, institutional documents, the legal framework, improved by an internship within the Quebec Ministry of Energy and Natural Resources. The results show that the energy strategy is focused on smaller renewable energies, but large hydropower projects are not neglected. Structures allow Inuit to be represented in decisions without giving them real control. Our analysis reveals that the expertise, the legal framework and rivalries, within Inuit society, undermine the greater participation and autonomy of Inuit in projects.
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Les droits ancestraux des Innus : reconnaissance et contestation : analyse des discours sur l'altérité déployés lors d'une controverse à propos de négociations territoriales

Cook, Mathieu 24 April 2018 (has links)
Cette thèse s'intéresse à la controverse entourant les négociations territoriales entre quatre communautés innues du Québec (Mashteuiatsh, Essipit, Pessamit, Nutashkuan), le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada. Celle-ci a donné lieu à une commission parlementaire à l'hiver 2003. En nous inspirant entre autres de principes méthodologiques tirés de l'anthropologie interprétative, nous avons effectué une analyse de discours sur les mémoires remis lors de cette commission parlementaire. Les données textuelles tirées des mémoires ont aussi été mises en relation avec celles tirées d'autres écrits afin de décrire le contexte discursif dans lequel a évolué la commission. Plus précisément, cette étude traite des modes de symbolisation de l'altérité qui ont été déployés par les acteurs au moment de la controverse. Nous procédons d'abord à des observations sur les aspects performatifs de la présentation de soi, laquelle est déployée par les acteurs lorsqu'ils se prononcent publiquement sur la reconnaissance des droits ancestraux. Nous nous intéressons ensuite aux discours que les acteurs tiennent à propos des identités collectives (leur identité, celle des autres) ainsi que sur les relations entre groupes. Trois niveaux de discussion peuvent être identifiés à cet effet dans les contributions discursives de ces acteurs. Un premier a trait à l'identité même des protagonistes et donne lieu à des conceptions divergentes des différences/similitudes entre les autochtones et les allochtones. Un second niveau concerne l'organisation des rapports politiques entre groupes et implique notamment le gouvernement canadien, le gouvernement québécois et les éventuels gouvernements innus. Le troisième niveau de discussion est relatif aux caractéristiques des rapports sociaux tels qu'ils prennent forme dans le concret des interactions entre membres de collectivités différentes.
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Une compréhension critique des nations et du nationalisme autochtones au Canada : traditionalisme et modernité politique et étude de cas sur les Innus au Québec

Roy, Jean-Olivier 23 April 2018 (has links)
Cette thèse s’interroge sur la nature évolutive des nations et du nationalisme autochtones au Canada. L’auto-identification des nations ainsi que les bases normatives du nationalisme autochtone sont principalement ancrées dans la tradition et la continuité. En contrepartie, on remarque l’insertion grandissante du discours autochtone dans un langage essentiellement moderne, tout comme certaines actions politiques des élites et des citoyens témoignent d’une conception de plus en plus moderne de la nation. La recherche se concentre donc sur l’impact de la tradition et de la modernité dans la définition de la nation et du nationalisme autochtones contemporains. La recherche propose une perspective croisée entre les idées politiques, l’analyse empirique et les théories normatives. Deux scénarios interprétatifs sont envisagés. D’abord, la thèse de la continuité, issue de l’approche primordialiste, où on observerait, chez les Autochtones, la présence, antérieure au contact avec les Européens et à l’avènement de la modernité, de nations et d’éléments politiques structurés. Un second scénario, issu de l’ethnosymbolisme, n’exclut pas que les nations se soient formées autour de noyaux ethniques préexistants, mais prend aussi en compte l’évolution vers des éléments politiques plus contemporains, due à l’impact de la modernité et à l’influence des nations et des nationalismes environnants. Ce scénario est privilégié dans la recherche. Suit l’examen des divers types de nationalismes autochtones contemporains au Canada, en fonction de leur rapport à l’État, aux structures émanant de celui-ci et au rôle des élites et des citoyens. Puis, une étude de cas est présentée, celle des Innus au Québec, constituée d’entrevues avec des acteurs clés permettant de vérifier la validité du scénario interprétatif. En parallèle, la recherche contient une importante partie normative. Celle-ci, s’appuyant sur le droit à l’autodétermination des nations, examine les présupposés normatifs du nationalisme autochtone, qui se trouvent eux aussi à effectuer une synthèse entre tradition et modernité. En conclusion, une reformulation concernant la nature des nations et du nationalisme autochtone est proposée. Les bases normatives, principalement ancrées dans le passé, sont reconsidérées en intégrant également des éléments plus modernes, en fonction des conclusions établies par la recherche. / This dissertation examines the evolving nature of indigenous nations and nationalism in Canada. Nations self-identification and normative foundations of indigenous nationalism are mainly rooted in tradition and continuity. In return, we note the increasing integration of indigenous discourse in a very modern repertoire, making use of concepts such as "self-determination", "sovereignty" citizenship and "government", among others, as certain political elites and citizens actions demonstrate a modern conception of the nation. Research therefore focuses on the impact of tradition and modernity in the contemporary definition of the nation and the indigenous nationalism. This research proposes a cross perspective between political thought, empirical analysis, and normative theories. Two interpretive scenarios are considered. First, the thesis of continuity, following the primordialist approach, where one would observe among Aboriginals the presence, prior to contact with Europeans and the advent of modernity, of nations and structured political elements. It is a dominant speech among Aboriginal nationalist elites. A second scenario, derived from the theory of ethnosymbolism, does not exclude that some core elements have remained, such as myths, symbols, traditions, and that nations are formed around pre-existing ethnic cores. However, it also takes into account the evolution towards more political standards, due to the impact of modernity and the influence of surrounding nations and nationalism. This scenario is favored in the research. Following the observation of various types of contemporary indigenous nationalism in Canada, with regard to the relation with the state, its structures and the role playing by elites and citizens. Then, a case study is presented, that of the Innu in Quebec, consisting of interviews with key players, which allows to verify the validity of the interpretative scenario. In parallel, research has a considerable normative part. The latter, based on the self-determination of nations, examines the normative assumptions of Aboriginal nationalism which perform a synthesis between tradition and modernity. To conclude, some reformulation of the nature of Aboriginal nations and nationalism is proposed, in which the normative bases, mainly rooted in the past, are reconsidered by integrating and taking more modern elements as well, depending on the conclusions reached by the research.
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Les Sept Nations du Canada : traditions d'alliance dans le Nord-Est, XVIIIe-XIXe siècles / Traditions d'alliance dans le Nord-Est, XVIIIe-XIXe siècles

Sawaya, Jean-Pierre 24 April 2018 (has links)
L'alliance formée par la fédération des Sept Feux du Canada au XVIIIème et XIXème siècle regroupe les Amérindiens chrétiens des villages d'Oswegatchie, de Kahnawake, d'Akwesasne, de Kanehsatake, de la Pointe-du-Lac, d'Odanak, de Wôlinak, de Wendaké et de Restigouche. Les nations membres occupent collectivement un vaste territoire. La fédération unit les gouvernements de chacun des villages alliés. Les Grands Conseils politiques se déroulent dans le village iroquois de Kahnawake. Les règles, les mécanismes et les rouages établis relèvent de leurs traditions politiques et diplomatiques ancestrales. Les Sept Nations du Canada pratiquent tous les rituels politiques et suivent les protocoles diplomatiques de la conférence internationale. La fédération entretient des relations avec les autres organisations politiques du Nord-Est, la confédération des Wabanakis, la Ligue des Six Nations iroquoises, et les diverses coalitions politiques des Grands Lacs. Elle s'allie aussi aux Français et aux Anglais. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013

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