• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 2
  • 1
  • Tagged with
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Travail de représentation et rapport au politique dans le syndicalisme policier / Representation process and relation to politics in police unionism

Pabion, Benjamin 25 June 2018 (has links)
La Police Nationale est l’une des professions les plus syndiquées en France, avec un taux de syndicalisation proche des 70%. Pourtant, les recherches sur le militantisme et les mouvements sociaux pensent souvent les policiers comme les instruments de la répression, comme le bras armé de l’État, mais bien plus rarement comme des travailleurs soumis, comme d’autres, à des pressions de leur hiérarchie et à des difficultés professionnelles. A partir de ce constat, et grâce à une enquête socio-ethnographique, cette thèse questionne l’organisation et le fonctionnement du syndicalisme policier. Après une mise en perspective historique permettant de présenter les modalités de construction et d’évolution du syndicalisme policier, l’analyse porte sur le travail syndical de représentation et le rapport au politique. Nous montrons ainsi que les syndicalistes policiers articulent un important travail de service aux adhérents (en participant notamment aux commissions administratives paritaires qui gèrent les carrières des fonctionnaires) et des formes de mobilisations plus conflictuelles. Comme dans d’autres milieux, les syndicalistes policiers sont soumis à une logique de professionnalisation, mais les permanents syndicaux sont accompagnés, dans leur travail, par un important réseau de militants et délégués qui contribuent à entretenir la proximité avec les travailleurs. En mobilisant et en questionnant le concept bourdieusien de champ, nous interrogeons enfin les relations entre le champ syndical policier et le champ politique. Les syndicalistes policiers entretiennent un rapport ambivalent et très circonstancié au politique, entre rejet, mise à distance et appropriation. Notre démarche ethnographique permet de saisir les logiques de différenciation des pratiques en fonction des acteurs, et plus particulièrement en fonction du niveau de responsabilité. Ainsi, si l’évitement du politique est la règle générale, elle est appliquée avec bien plus de rigueur au niveau départemental qu’au niveau national. / The French National Police force is one of the most unionised professions in the country: close to 70%. Yet most of the scientific research on activism and social movements only considers police officers as a entities within the state repression system, and rarely as workers who experience, as any others, pressures from their management and professional struggles. Based on these observations, and using a socio-ethnographic survey, our thesis aims to question the organization and running of French police unionism. After a brief analysis of the historical process of construction and evolution of police unionism, we examine the unions representation work and its relation to politics.We notably demonstrate that police unionists articulate an important work of service to their paying members (by participating in the joint administrative commissions which manage the careers of civil servants) and forms of more conflicting mobilizations. As in other environments, police unionists are subject to a logic of professionalization, but the union officials are accompanied in their work by a large network of activists and representatives who contribute to maintaining proximity with the workers.Mobilizing and questioning Bourdieu's concept of “field”, we finally examine the relations between the police union field and the political field. Police unionists entertain an ambivalent and very circumstantial relationship to politics, caught between rejection, distanciation and appropriation. Our ethnographic approach allows us to grasp the logic of practice differentiation by stakeholder, and more particularly by level of responsibility. Thus, if avoiding politics is the general rule, it is applied much more rigorously at the local level than at the national level.
2

Le public organisé pour la lutte : le cinéma du peuple en France et la résistance du mouvement ouvrier au cinéma commercial (1895-1914) / The public organized for the fight : the cinéma du peuple in France and the resistance of the working class movement against the commercial cinema (1895-1914)

Cezar Mundim, Luiz Felipe 22 August 2016 (has links)
La thèse examine la relation entre le mouvement ouvrier français et le cinéma au début du XXe siècle, plus précisément de 1895 à 1914. Elle s'articule autour de l'expérience spécifique de la coopérative Cinéma du Peuple, qui a duré d'octobre 1913 à juillet 1914. La coopérative Cinéma du Peuple participa à l'adhésion d'une partie des militants aux ressources du cinéma, sensible à partir de 1909, date à laquelle le processus d'industrialisation du film en France était déjà très avancé. Transmise au-delà de 1914, l'expérience du Cinéma du Peuple, première tentative ouvrière organisée d'appropriation du cinéma, a posé les fondements d'un nouveau terrain d'intervention en vue d'une hégémonie dans le champ culturel prolongée jusqu'à nos jours. L'hypothèse est que le public -catégorie d'analyse dans une échelle alternative de celle de masse, ou de spectateur -a montré, avec l'expérience du Cinéma du Peuple, qu'il n'est pas, par nature et de façon in-évocable, prisonnier des films commerciaux et des intérêts des distributeurs. À partir des notions de répertoire d'action, et de l'expérience de la domination idéologique par le cinéma commercial, nous nous efforçons de cerner les contours de ce public, pour partie confondu avec celui du mouvement ouvrier, notamment au moyen des trajectoires collectives et individuelles des initiateurs, propagandistes du Cinéma du Peuple et de ses spectateurs. En même temps, nous nous proposons de montrer à partir de l'analyse des films du Cinéma du Peuple le début de la formation d'un nouveau mode de représentation du monde ouvrier. / The thesis examines the relationship between the French working class movement and the cinema at the beginning of the 20th century, specifically from 1895 to 1914. 1t focuses on the specific experience of the cooperative Cinéma du Peuple, which lasted from October 1913 to July 1914. The cooperative Cinéma du Peuple took part of militant cinema in France, which was barely begun from 1909 on when the industrialization process of the film in France was already advanced. Transmitted beyond 1914, the experience of the Cinéma du Peuple, first working class movement organized attempt to film appropriation, laid the foundations of a new ground of intervention in a prolonged hegemony in the cultural field until the present days. The assumption is that the public - a category of analysis in an alternative scale than mass or spectator - showed, with the experience of Cinéma du Peuple, that it is not by nature and so irrevocable way a prisoner of the commercial films and the interests of distributors. From the concepts of repertoire of contention, and the experience of the ideological domination of commercial cinema, we strive to identify the contours of that public, partly coïncident with the working class movement, mostly through collective and individual militants' trajectories, propagandists of the Cinéma du Peuple and its public. At the same time, we intend to bring from the analysis of the Cinéma du Peuple's films the beginning of the formation of a new mode of representation of the working class.

Page generated in 0.1176 seconds