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Étude exploratoire des liens entre la lipodystrophie et l'image corporelle et entre la lipodystrophie et l'intimité romantique chez des hommes vivant avec le VIHCampanelli, Nadia January 2007 (has links) (PDF)
Cette recherche vise à dégager le profil des hommes vivant avec le VIH (HVVlH) faisant de la lipodystrophie (lipo), comparativement à ceux qui n'en font pas et à mettre en lien l'expérience de la lipo et l'image corporelle (lC) et l'expérience de la lipo et l'intimité romantique (IR), tout en tenant compte de l'âge et de l'orientation sexuelle. Les données sont tirées de la cohorte MAψA, une étude longitudinale réalisée auprès de personnes vivant avec le VIH de la région montréalaise et qui a débuté en octobre 2004. Le recrutement des participants s'est effectué à partir de onze milieux cliniques ou par l'entremise d'activités de promotion dans les médias écrits et électroniques montréalais. Les questionnaires administrés dans le cadre d'une entrevue dirigée, ont été complétés à l'un des sites cliniques ou à l'Université du Québec à Montréal. L'échantillon retenu est celui des HVVIH, prenant des traitements antirétroviraux (ARV) et ayant complété au 1er mai 2006 leur première visite de suivi (n= 388). Les analyses descriptives montrent que 63,1% des participants rapportent des changements corporels liés à la lipo. Le changement le plus mentionné est la lipo-atrophie des joues (76,7%) et le moins rapporté est l'augmentation de la circonférence du cou (6,1%). En moyenne 3,78 parties de leur corps seraient affectées par la lipo (écart-type= 2,0; étendue = 1-9). Les analyses de régression logistique suggèrent que les participants qui rapportent une plus grande ampleur de la lipo sont plus âgés, possèdent un niveau de scolarité supérieur ou égal au 5e secondaire, ont un nombre d'années plus élevé depuis leur premier ARV et connaissent leur diagnostic de séropositivité depuis plus longtemps.
Des analyses de régression linéaire multiple en mode hiérarchique ont été réalisées pour toutes les échelles. Les résultats obtenus sur l'lC, mesurée par le WHOQoL-HIV (O'Connell et al., 2003), indiquent que des perceptions plus positives face à l'lC sont associées: à une moins grande ampleur de la lipo, au fait de posséder un emploi et d'avoir un niveau de scolarité inférieur au 5e secondaire. Les attitudes plus positives face à l'lC, telles que mesurées par le MBSRQ-AS (Cash, 2000) sont: un âge moindre et une orientation sexuelle homosexuelle ou bisexuelle. Puis, une plus forte crainte de l'IR globale (générale et sexuelle) (PAIR-M, Thériault, 1998) est déterminée par: une plus grande ampleur de la lipo et le fait de ne pas occuper un emploi. Pour des interventions plus adéquates visant l'amélioration de la qualité de vie des HVVIH faisant de la lipodystrophie, l'ensemble des intervenants devraient tenir compte de l'âge des individus, de leur orientation sexuelle et du fait qu'ils occupent ou non un emploi. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hommes, VIH, Lipodystrophie, Image corporelle, Intimité romantique, Orientation sexuelle, Perspective développementale.
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Rôle des représentations sociales du VIH/SIDA et des stratégies d'ajustement dans l'élaboration des scénarios amoureux/affectifs, sexuels/préventifs et liés aux projets d'avenir parmi des préadolescents et adolescents infectés depuis leur naissanceGarceau-Brodeur, Marie-Hélène January 2007 (has links) (PDF)
Les cas d'infection par le VIH/sida par transmission périnatale constituent aujourd'hui des phénomènes d'exception. Toutefois, plusieurs enfants infectés arrivent à l'adolescence et les recherches portant sur cette population sont plutôt rares. Cette étude vise à explorer les représentations de l'infection, les modes de gestion de la maladie, ainsi que le vécu affectif, sexuel et les projets parentaux parmi des jeunes porteurs du virus depuis leur naissance. Dans le cadre d'un projet de recherche réalisé par le CMIS de l'Hôpital Ste-Justine, en collaboration avec l'UQÀM et l'Université Laval, quatorze jeunes de 10 à 17 ans, d'origine africaine, haïtienne, québécoise ou hétéroculturelle ont été interrogés, via des entretiens individuels semi-dirigés. Les analyses reposent sur les perspectives théoriques des représentations sociales, des stratégies d'ajustement et des scénarios sexuels. Les résultats démontrent la présence de contraintes liées à l'imposition de représentations biomédicales et socioculturelles conflictuelles à l'égard du VIH/sida. Ces jeunes doivent alors composer avec une identité complète et une identité partielle, où la nécessité de ne pas divulguer l'infection pour ne pas être victime de réactions négatives implique de cacher une dimension de leur vécu et d'adopter des comportements qui peuvent aller à l'encontre de leur bien-être ou de leur santé. Les analyses mettent en évidence la façon dont ces enjeux affectent leurs scénarios amoureux et sexuels, de même que leurs stratégies de prévention et leurs projets de vie. Nos perspectives d'intervention soulignent l'importance de mieux saisir les représentations et les modalités de gestion du secret de l'infection, chez ces jeunes et parmi leur entourage. Les stratégies d'intervention devraient être mieux ciblées afin de favoriser un mieux-être et une intégration sociale chez ces jeunes. La question de la divulgation constitue un point central et demande le renforcement des compétences individuelles des jeunes ainsi qu'une intervention
auprès de l'entourage. Il s'agit également de développer un sentiment de compétence, en plus d'habiletés d'affirmation de soi et de communication, dans la relation amoureuse et sexuelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Adolescence, VIH, Représentations sociales, Scénarios sexuels, Secret.
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Témoigner sur le VIH : accompagner une expérience de témoignage à La Veille ÉlectroniqueCharlebois, François-Xavier 07 1900 (has links) (PDF)
Le constat à la base de cette recherche est que de nombreux acteurs, dont les praticiens de La Veille Électronique (LVÉ), identifient un phénomène de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH et une problématique de souffrance liée au fait de vivre avec le VIH. Cette recherche-intervention vise à connaître le sens que les personnes donnent à leur expérience de témoignage sur le VIH dans le cadre d'un projet communautaire spécifique (LVÉ). L'accompagnement du témoignage de cinq personnes a permis de modéliser la pratique de l'organisme et de connaître les motivations et les retombées du témoignage pour les personnes participantes. Nous avons découvert que le témoignage est produit dans un contexte de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH. Le témoignage accompagné à La Veille Électronique est une intervention psychosociale. Pour les personnes interrogées, elle représente une mise en récit d'un épisode de vie ayant des retombées à la fois sur le plan individuel et social. Pour les personnes qui témoignent (le plan individuel), le témoignage est libérateur, incite à la réflexion et au devenir individuel et permet d'organiser et de donner du sens à un épisode de vie souffrant. Pour les personnes qui écoutent, (le plan social) le témoignage constitue une réponse au contexte de stigmatisation, une expérience de reconnaissance et de support, une démarche d'éducation et de prévention. En ce sens, le témoignage participe aussi au devenir collectif. La qualité de l'écoute, le caractère intime et pacifique de l'espace d'expression et l'autonomie dans la démarche sont les stratégies de la pratique de La Veille qui semblent présider, selon les personnes, à de telles retombées. Une recherche ultérieure pourrait ouvrir un corpus plus grand sur l'impact de l'écoute et du témoignage des personnes séronégatives qui participent à l'expérience.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Stigmatisation, témoignage, VIH, recherche-intervention, accompagnement.
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Relations amoureuses et sexualité : perspectives d'adolescents et de jeunes adultes vivant avec le VIH depuis la naissanceWong, Kimberly 08 1900 (has links) (PDF)
Les jeunes infectés par le VIH depuis la naissance, maintenant au seuil de l'adolescence, doivent non seulement faire face aux enjeux développementaux propres à l'adolescence mais aussi composer avec une maladie chronique, sexuellement transmissible et socialement stigmatisée. Peu de recherches ont porté sur la vie amoureuse et à la sexualité de cette première génération d'adolescents. S'appuyant sur un devis mixte (qualitatif et quantitatif), cette étude vise à décrire les perspectives de ces jeunes au sujet : 1) des relations amoureuses et sexuelles; 2) de la gestion des risques; et 3) des enjeux de divulgation du statut infectieux. Pour ce faire, dix-huit adolescents et jeunes adultes, âgés de 13 à 22 ans qui ont été suivis par les services pédiatriques du Centre maternel et infantile sur le sida du CHU Sainte-Justine à Montréal, ont participé à une entrevue semi-dirigée individuelle et ont complété un questionnaire autorévélé. Selon les résultats obtenus, la majorité des jeunes s'est adonnée à des activités sexuelles alors que dix d'entre eux ont eu une relation sexuelle avec pénétration (vaginale et/ou anale) à un âge moyen de 14 ans pour les filles et de 15 ans pour les garçons. Tous les jeunes actifs sexuellement ont rapporté avoir utilisé le condom à au moins une reprise. De ceux qui ont rapporté avoir protégé leur première relation sexuelle, plus de la moitié mentionne la prise de risques lors des relations subséquentes (par exemple avoir des relations sans condom ou sous l'effet de l'alcool ou de drogues, activités sexuelles avec des partenaires multiples, etc.). Les entrevues réalisées auprès des jeunes inactifs sexuellement illustrent les interrelations entre les relations amoureuses, l'initiation sexuelle et la divulgation potentielle du statut infectieux. Pour ces jeunes, s'engager dans une relation amoureuse et éventuellement sexuelle ne semble envisageable que dans la mesure où le partenaire est informé de leur statut infectieux. Pour les participants actifs sexuellement, la gestion des risques renvoie non seulement aux risques de transmission du VIH mais surtout au risque d'être rejeté par leur partenaire amoureux dans les situations de divulgation du statut infectieux. Ils sont d'ailleurs une minorité à avoir divulgué leur statut infectieux qu'il s'agisse d'un partenaire sexuel ou amoureux. La perception des risques et les stratégies déployées pour y faire face fluctuent en fonction du contexte relationnel, qu'il s'agisse de rencontres avec des partenaires occasionnels ou stables. Dans le contexte d'une relation avec un partenaire significatif, le condom est perçu comme un rappel de sa différence et comme une barrière à l'intimité. De plus, la perception des risques est relativisée au fil du temps et de l'expérience, en particulier quand la charge virale de l'adolescent est indétectable et que des prises de risques antérieures se sont avérées sans conséquence pour le partenaire. Ces résultats soulèvent des pistes d'intervention éducatives et préventives en matière de santé sexuelle. Ils permettront d'offrir à ces jeunes un accompagnement adapté à leurs besoins à une période critique de leur développement psychosexuel.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : VIH, transmission verticale, adolescence, relations amoureuses, sexualité, gestion des risques, usage du condom, divulgation du statut infectieux.
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