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Y a-t-il une spécificité française des salons au siècle des Lumières : France, Angleterre, Allemagne? / Is there a French specificity of salons during the French Enlightenment : France, United Kingdom, and Germany?

Rouillard, Maurice 18 January 2013 (has links)
L’objet de la présente thèse, soutenue sur la sociabilité des salons du XVIIIe siècle, vise dans un premier temps à interroger, à la lumière d’un témoignage du temps – Le Tableau de Paris – choisi pour son réalisme, son authenticité et sa fidélité à l’histoire, les chroniques et les représentations léguées à la postérité par Louis-Sébastien Mercier pour décrire la vie de société dans la France de l’Ancien Régime, afin d’en dégager les spécificités françaises. Le regard critique posé par le chroniqueur sur la vie parisienne nous sert tout d’abord de guide pour pénétrer ces cercles de rencontre, de conversation et de convivialité à l’aune de sa propre fréquentation du bureau d’esprit de Fanny de Beauharnais. Dans un second temps, on aborde le contexte historique et culturel ayant conduit à l’avènement de ces assemblées depuis le XVIIe siècle, voire antérieurement, non seulement pour en marquer les phases d’évolution successives, mais aussi pour tenter d’en dégager les traits distinctifs, les constantes et les variantes au temps des Lumières. XVIIe et XVIIIe siècle interagissent dans une dynamique historique permettant la mise en perspective des enjeux de la sociabilité dans leur continuité, depuis le siècle de Louis XIV jusqu’aux Lumières, voire au-delà. Toutes les idées reçues sont débusquées, puis passées au crible. Plusieurs méthodes viennent renforcer l’arsenal de la critique interne et externe des sources. L’outil informatique scrute méthodiquement les fonds insuffisamment explorés en permettant des rapprochements inédits. L’enquête comparatiste et l’exégèse sociolinguistique des sources polyglottes à l’échelle européenne viennent rendre leur verdict après la confrontation des sources françaises, anglaises et allemandes. Si Paris est la capitale européenne de la société élégante et polie, ce paradigme prévaut surtout pour la noblesse, la bourgeoisie et les élites cultivées, car les provinces de l’Hexagone se singularisent par leur idiome propre et par leur bilinguisme affiché, même au salon. En Angleterre, en Allemagne, en Suisse, les langues nationales, dont le français, véhiculent une vie de société locale, imitée certes, mais pas toujours fidèlement, du modèle parisien. Les témoignages du temps remettent au goût du jour la conversation, l’esprit, les gens de lettres, les petits-maîtres, les grandes dames, les soupers, les bureaux d’esprit, les bureaux de philosophie, les bureaux de littérature et les bureaux d’insurrection, naguère relégués au ban des curiosités par les historiens de la sociabilité et restituent sans conteste leur spécificité au sein de l’espace culturel français des Lumières. De nouveaux éclairages jettent une clarté nouvelle sur les débats ravivés depuis une vingtaine d’années autour des salons en France. / The purpose of this dissertation on 18th century salon culture aims at questioning the chronicles and representations of Le Tableau de Paris (Panorama of Paris) by Louis-Sébastien Mercier in the light of his realistic, genuine and faithful eyewitness accounts of Paris life, in order to depict society life in Ancien-Régime France and to show any French peculiarities. The critical look taken by the chronicler of Parisian life as a regular frequenter of Fanny Beauharnais’ bureau d’esprit serves as a guide to get into these meeting, conversation and conviviality circles. Secondly, the historical and cultural background leading to the advent of such assemblies as early as the 17th century, and even before, is discussed, not only to mark their specific development, but also in a attempt to allow their dominant features, invariants and variations to be identified during the Enlightenment. Both the 17th and 18th centuries interact in a historical dynamics that provides a perspective of sociability stakes as part of a continuous process from the Century of Louis XIV to the Enlightenment and subsequently. All misconceptions were screened and subjected to rational investigation. Various methods were used to produce a full battery of internal and external criticism. Computerised tools methodically scrutinised unexplored resources, allowing novel associations to be made. Comparative survey and sociolinguistic analysis of European multilingual sources provided positive feedback as a result of comparative assessments of French, English and German texts. While Paris appeared to be the European capital of the elegant and polite society, such a paradigm has been found to apply mainly to the nobility, upper classes and educated elites as the rest of the French population in the provinces was found to speak local idioms and display bilingualism, even in salons. National languages including French conveyed local society lives in England, Germany and Switzerland, which, although imitated from the French model, were not always a faithful copy of it. Textual evidence revives the conversazione, esprit, petits-maîtres, ladies of the world, suppers, literati, bureaux d’esprit, ‘philosophical bureaux’, ‘literary bureaux’ and ‘insurrectional bureaux’, although relinquished by historians of sociability, and provides unambiguous demonstration of their specificity in the French cultural sphere of the Enlightenment. New light is shed on the current debates that have been on-going for twenty years about salon culture in France during the Enlightenment
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Les artistes de la Société libre des Beaux-Arts :posture collective et carrières individuelles dans le monde de l’art en Belgique (1860-1880)

Berger, Emilie 01 April 2019 (has links) (PDF)
1868, Bruxelles, trente-quatre artistes, principalement des peintres belges, s’organisent en groupe sous la dénomination de « Société libre des Beaux-Arts ». Parmi eux, de nombreux peintres tenants du réalisme tels que Louis Artan, Alfred Verwée, Louis Dubois, Félicien Rops et Marie Collart. Désireux d’enrôler de nouveaux membres, ils publient leurs statuts et leur programme dont les axes principaux sont l’opposition au dogmatisme des peintres « conservateurs » et l’appui d’un « renouvellement des arts » à l’aune de la « liberté », du « progrès » et d’un respect de « (…) l’école nationale ». Durant son existence, la société organisera trois expositions en marge de l’institution et se munira d’une revue L’Art libre. / En se focalisant sur la Société libre des Beaux-Arts (1868-1876) et ses artistes, notre thèse a pour objectif de contribuer à l’étude du fonctionnement et de la restructuration du monde artistique en Belgique dans la seconde moitié du XIXe siècle. La création d’une société d’artistes véhiculant des valeurs tant identitaires qu’esthétiques constitue en effet une nouvelle façon de s’imposer comme artiste dans la sphère publique. Auparavant, seules les infrastructures étatiques (Salons, Musées, Classe des Beaux-Arts, etc.) posaient les critères de mise en valeur d’une élite artistique. / Par le biais d’une étude des stratégies médiatiques et commerciales de la société et des trajectoires professionnelles de quarante-trois peintres membres, nous proposons de confronter la posture collective d’artistes « indépendants » véhiculée à la réalité de leurs pratiques. Quels étaient les enjeux d’une telle structure adoptant une posture d’avant-garde à l’image de celle qui s’était forgée quelques années plus tôt à Paris ? Derrière cette construction identitaire, peut-on véritablement considérer ces artistes comme des « révolutionnaires » et des « indépendants » ? Qui étaient ces artistes ? Où exposaient-ils et quel type d’œuvre montraient-ils ? Ont-ils pu compter sur les moyens d’automédiation mis en place par le groupe pour assurer leur reconnaissance, trouver un public et vivre de leur art ? Quel fut leur rapport effectif aux institutions officielles ?Il s’agit d’observer les actions concrètes posées par ces acteurs afin d’assurer leur émergence et leur reconnaissance dans un champ artistique en mutation. Pour ce faire, nous avons ciblé trois « moyens de médiation » soit trois moments de mise en relation de leur personne et de leurs œuvres avec le public que sont l’exposition, la critique d’art et le marché de l’art. / My research is focused on the careers of the painters who were members of the « Société libre des Beaux-Arts » (1868-1876), Belgium's first independent association of artists based on an aesthetic principle. With the aim of increasing the recognition and visibility of naturalistic paintings on the art scene, the association organized several exhibitions and published periodicals by supporting art critics. The « Société libre des Beaux-Arts » included approximately forty painters such as L. Artan, L. Dubois, C. Meunier and F. Rops. By analysing their use of exhibitions and the media, their critical reception and their place in the art market, I try to explore the emergence of the « independent artist » and the eventual transition from « the academic system » to « the dealer-critic system » in Belgium. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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