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L'église et les infractions au lien matrimonial : mariages clandestins et clandestinité : théories, pratiques et discours : France du Nord-Ouest (XIIe-milieu-XVIe siècle)Avignon, Carole 26 November 2008 (has links) (PDF)
Appliquée à la formation du lien matrimonial, la clandestinité est une infraction multiple. Contrepoint doctrinal nécessaire pour établir le consensualisme matrimonial, la clandestinité n'en demeure pas moins une infraction aux lois de l'Eglise. Les mariages clandestins sont valides bien que moralement mauvais, potentiellement illicites, théoriquement illégitimes, canoniquement interdits. Théologiens et canonistes craignent d'inextricables dilemmes juridiques et moraux sapant les fondements de l'institution matrimoniale et discréditant l'action régulatrice de la justice d'Eglise empêchée de juger selon la vérité. De micro-processus de prise en charge, de recomposition d'une norme et d'une infraction apparaissent en pratique. La régulation judiciaire épiscopale a construit des instruments de lutte contre les mariages clandestins qui se révèlent des instruments de contrôle socio-religieux au service d'un renforcement du cadre paroissial et du pouvoir juridictionnel de l'évêque
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Canada and the Far Eastern CommissionWebster, Keith 21 April 2008 (has links)
Canada participated in the Far Eastern Advisory Commission, later the Far Eastern Commission, overseeing the occupation of Japan from 1945 to 1952. In the face of resistance from the United States government generally, and from General MacArthur specifically, Canada and the Far Eastern Commission achieved little success in moderating United States policy. Because Canada’s position was always influenced by its concern for future multilateral bodies and its overwhelming need to maintain good relations with the United States, it displayed little independence on the Far Eastern Commission.
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Romancing the nation: the reconciliation of the individual and the collective in romantic nationalismDella Zazzera, Elizabeth 28 July 2009 (has links)
The connection between Romanticism and nationalism, like most aspects of Romanticism, is complex and manifests in diverse ways. This project seeks to examine how Romanticism in Scotland, France and Germany could emphasize individualism and nationalism simultaneously, and seeks to elucidate the ways both these concepts were understood by Romantic scholars. It argues that although the connection between Romanticism and nationalism was not necessary, Romantic sensibilities were often compatible with nationalist theory. Romanticism can thus be said to have laid the theoretical groundwork for the possibility of nationalism, by emphasizing history, imagination and the importance of the collective. However, in all those things the Romantics also focused on the importance of individuals: lauding historical heroes, the imaginative genius of the scholar, and the fulfilment of the individual through belonging to a community. It further argues that the Romantics were influenced by the Enlightenment scholars’ emphasis on the individual, but sought to move away from individualism as a universal principle toward an understanding of individualism that balanced uniqueness and belonging to a particular community. Moreover, it contends that Romantic nationalism can be distinguished from later nineteenth century integral nationalism, by its relative emphasis on the individual, diversity and cosmopolitanism, but that it contained within it elements of, and therefore perhaps the seeds for, more virulent nationalism.
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Un encyclopédiste méconnu du XIIIe siècle : Arnold de SaxeDraelants, Isabelle 20 January 2001 (has links) (PDF)
En Occident au XIIIe siècle, pour répondre au nouvel afflux de connaissances issues des traductions gréco-latines et arabo-latines du siècle précédent, s'organisent des milieux d'enseignement et de diffusion, sinon de vulgarisation de la philosophie et de la science. Les universités naissent alors, mais les collèges d'ordres religieux surtout s'établissent en relais du savoir ; parmi eux, les ordres mendiants prennent une part essentielle. En parallèle se met en place un outillage mental et intellectuel capable d'assimiler et de manier ces nouveaux contenus qui ouvrent peu à peu à une autre conception du monde : on découvre les œuvres sur la nature d'Aristote après avoir usé longuement de sa seule logique. On comprend mieux Platon à la lumière des écrits arabes. On décrit les astres, les animaux, les plantes, les maladies, grâce à des critères qui mêlent à la fois une typologie neuve influencée par Aristote et des héritages de l'Antiquité tardive. Dans ce processus dynamique, Arnold de Saxe est un des premiers à satisfaire une telle demande intellectuelle en offrant une compilation-florilège de philosophie naturelle et morale intitulée "De floribus rerum naturalium" ; celle-ci compte quatre livres de véritables "fleurs de la nature" et un cinquième consacré à la morale où s'organisent des citations puisées dans la littérature latine disponible. Ce travail de doctorat s'intéresse à Arnold de Saxe à travers une étude complète de l'ensemble de sa production, qui permet de déterminer quels furent son milieu d'activité et son époque, la France et l'Allemagne des deuxième et troisième quarts du XIIIe siècle. Avant cette étude, Arnoldus Saxo, Arnoldus Luca ou Arnoldus de Saxonia n'était connu qu'à travers le "De floribus" (erronément appelé "De finibus" par V. Rose), qu'on situait entre 1220 et 1230. L'étude met au jour huit nouveaux manuscrits de l'ouvrage encyclopédique qui s'ajoutent aux quatre déjà connus [depuis la thèse déposée en nov. 2000, j'ai découvert deux autres manuscrits partiels du De floribus rerum naturalium]. En outre, la thèse a permis la découverte et l'étude de trois autres ouvrages du même auteur : un traité de médecine "a capite ad calcem" qui intègre les progrès récents de la science médicale ; un dialogue en forme de disputatio en quatre parties sur les vertus et des vices ("De iudiciis virtutum et viciorum"), et une brève " consolation " imitée de celle attribuée à Sénèque. La thèse, centrée sur l'histoire des textes et l'assimilation du savoir, caractérise les sources d'information philosophiques et scientifiques d'Arnold de Saxe. Chacune des œuvres dont l'auteur a fait des extraits est identifiée précisément, l'origine possible de l'information est caractérisée, et l'utilisation qu'en fait Arnold de Saxe est comparée à celle des philosophes contemporains. L'analyse est articulée sur les matières présentes dans la production de l'auteur : physique du ciel et de la terre ; animaux, plantes et médecine ; minéralogie ; morale. Dans ces différents domaines, la documentation est composée d'un tiers de traités sous le nom d'Aristote, dont les petites œuvres authentiques sur la nature et quelques textes importants comme les Météorologiques, ou le De animalibus, et l'Ethique, mais aussi de nombreux pseudépigraphes, comme le "De causis" néoplatonicien ou un De speculis (Catroptique d'Euclide). S'ajoutent au corpus aristotélicien des textes issus de la tradition médicale et hermétique arabe, dont certains sont peu répandus mais se couvrent de noms connus comme Pythagore, Esculape ou Hermès. Les versions de tous ces textes sont des traductions gréco-latines de Jacques de Venise et Burgundio de Pise, et arabo-latines de Dominicus Gundissalvi, Johannes Hispanus, Jean de Séville et de Limia, Gérard de Crémone et Michel Scot ; toutes ces traductions sont antérieures à celles de Robert Grosseteste et de Guillaume de Moerbeke. Les joyaux de l'Antiquité, sertis dans la monture du christianisme mais souvent transformés et légués par les Arabes, devaient une certaine lumière à la tradition hermétique. La troisième part du corpus documentaire d'Arnold de Saxe est constituée d'œuvres latines anciennes, dans le domaine de la cosmologie et de la morale : Macrobe et Martianus Capella y côtoient Sénèque et Cicéron. Le tout forme un ensemble qui hésite entre néo-platonisme et aristotélisme de la pensée, entre tradition et nouveauté de la documentation. Arnold de Saxe a collecté cette documentation au début de son activité, dans une sorte de compendium qui ne semble pas avoir survécu. L'auteur fait mention de cette première étape de son travail sous l'intitulé vague de "Sermo de libris philosophorum", dont les sources du "De floribus rerum naturalium" sont manifestement en grande partie issues. Arnold de Saxe leur sera fidèle par volonté et dépendant par nécessité : il s'applique à respecter la lettre, tout en abrégeant de manière sévère, et il utilise la documentation disponible, quelle que soit sa qualité. Le "De uirtutibus lapidum" (Livre des pierres) est la part scientifique la plus originale de l'encyclopédie naturelle "De floribus", dont elle constitue un traité particulier plusieurs fois remanié ; elle est aussi celle qui aura un succès immédiat considérable via la reprise intégrale de son contenu chez Albert le Grand, (De mineralibus, tr. 2 et 3), et Vincent de Beauvais (Speculum naturale, livre VIII). Au "De floribus rerum naturalium" en quatre livres sera ajouté un cinquième, "De moralibus", qui a également circulé comme œuvre indépendante. Le traité de médecine (Practica medicine) qui a suivi ces premiers travaux assimile les apports de l'école de Salerne et fait preuve d'une connaissance de l'évolution médicale contemporaine. En effet, Avicenne y tient une place importante en rival de Constantin l'Africain et un chapitre particulier est consacré à la maladie d'amour (De amore hereos). Le traité éthique des vertus et des vices, rédigé en fin de parcours sous la forme d'un dialogue scolastique aux accents d'humanisme chrétien, s'inspire surtout des auteurs antiques, déjà cités dans le "De moralibus", la cinquième partie du De floribus. L'homme et le démon s'y affrontent verbalement l'homme et le démon sous l'œil du juge suprême qu'est Dieu. Paradoxalement pour un tel sujet, on n'y trouve ni sentences bibliques ou patristiques, ni préceptes religieux issus de textes médiévaux, car Sénèque y domine sur l'Ethique d'Aristote. Le penchant stoïcien se confirme dans la courte "consolation". En plus de ces œuvres, il est possible qu'Arnold de Saxe soit l'auteur d'une introduction à l'astronomie/astrologie, trouvée dans un manuscrit copié à Bâle au début du XVe siècle. A partir du contenu de ses œuvres, destinées surtout à répondre à l'"utilitas" d'une communauté qu'il est difficile de caractériser, on ne peut faire d'Arnold de Saxe un penseur ; mais il s'agit d'un "philosophe" au sens médiéval du terme, dans la mesure où il produit une œuvre de compilation multiple et originale à partir de la seule littérature profane et est rompu aux techniques intellectuelles de son temps. Naturaliste, féru de médecine, c'était aussi un enseignant amoureux de la morale classique. Sa diffusion, relativement limitée, fut surtout germanique (manuscrits d'origine allemande et du tiers nord de la France). En revanche, sa réception, pour l'étude des pierres et la description du monde animal, fut immédiate dans la littérature didactique, chez le franciscain Barthélemy l'Anglais et chez les dominicains Vincent de Beauvais et Albert le Grand. Arnold a alimenté, dans le De mineralibus d'Albert le Grand, la conception hermétique de la "vertu universelle" et de la vertu spécifique qu'on trouve chez Avicenne pour expliquer l'action thérapeutique de certaines substances et voir dans tout élément naturel un principe actif ; il a aussi fourni à Albert toutes les citations d'Evax et Aaron et la plupart des extraits du lapidaire d'Aristote. Arnold de Saxe a par ailleurs été le relais de savoirs qui se seraient sans lui perdus, comme la biologie des plantes et des animaux de Iorach (qu'il faut identifier avec Iuba, roi de Mauritanie, qui écrivit en grec au Ier siècle) et le traité des pierres attribué à Aristote dont il retient entre autres les notions de pôle et d'aimant. Arnold de Saxe conserve des extraits de la minéralogie d'Aristote en deux versions distinctes, secundum Dioscoridem et secundum Gerardi, ce qui met sur la piste d'une traduction de Gérard de Crémone qui n'avait pas été mise au jour jusqu'ici. L'analyse de sa documentation et des influences qu'il subit ou qu'il propage montrent que les foyers de l'activité d'Arnold ont dû être Magdeburg, où il connut sans doute le franciscain Barthélemy l'Anglais qui s'y trouvait dès 1231 (le manuscrit d'Heidelberg attribue le traité des pierres à Arnoldus Saxo Magdeburgensis); Cologne, où il rencontra peut-être le dominicain Albert le Grand qui y fut lecteur, comme l'induisent les citations réciproques (Albert est cité dans le traité de médecine) ; Paris, où il croisa sans doute les médecins du temps et fit connaître son encyclopédie ; Erfurt peut-être, où ses œuvres sont conservées mieux qu'ailleurs. Faut-il voir dans Arnold de Saxe, appelé "Arnoldus Luca Magdeburgensis" dans le manuscrit d'Heidelberg, le maître de l'école cathédrale de Magdeburg, qui disparaît des documents diplomatiques vers 1243 ? Arnoldus Luca n'est-il pas aussi l'"Arnoldus Luscus" dominicain expérimenté en astronomie que cite avec admiration Berthold von Moosburg, un disciple de l'albertinisme à Cologne au XIVe siècle ? En dehors de l'histoire des textes, des documents qui l'attesteraient restent encore à découvrir. Comme les autres encyclopédistes de son époque, le Saxon a privilégié une information tirée d'auteurs qui nourrissaient déjà une volonté de synthèse totale, c'est-à-dire - pour ce qui le concerne - Aristote, Avicenne, Constantin l'Africain. Mais il a évité pour sa part les textes rabattus de Pline et d'Isidore de Séville pour se tourner vers ce qu'il appelle des "philosophes modernes", à savoir les médecins et naturalistes arabes, Aristote, mais aussi Sénèque, Boèce et Martianus Capella. Ensemble, ces "auctoritates" donnent au "De floribus rerum naturalium" l'allure néoplatonisante d'une synthèse naturaliste faite de métaphysique, de physique et d'éléments hermétiques qui accompagnèrent le célébrissime Aristote à travers les étapes de sa transmission grecque, syriaque, arabe et latine.
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Trop de fonctionnaires ? Contribution à une histoire de l'État par ses effectifs (France, 1850-1950)Ruiz, Émilien 16 September 2013 (has links) (PDF)
Un spectre hante les réformes de l'État depuis plusieurs décennies : le nombre des fonctionnaires. Objet d'une attention politico-médiatique croissante ces dernières années, la question des effectifs de l'État est longtemps restée un angle-mort des recherches en sciences sociales. Tout se passe comme si le double discours contradictoire et persistant selon lequel d'un côté la France compterait trop de fonctionnaires, de l'autre l'État serait lui-même incapable de compter ses agents, relevait de l'évidence. Cette thèse de doctorat propose de prendre au sérieux la question du nombre des fonctionnaires en contribuant à une histoire de l'État par ses effectifs en France de 1850 à 1950. À travers l'analyse simultanée du processus de fabrication du nombre des fonctionnaires, de son usage par les contemporains et de l'élaboration d'une politique de la fonction publique, l'objet de cette recherche est double. Il s'agit, d'abord, d'interroger la pertinence d'une application de la notion de " gouvernement par les nombres " à la question des effectifs de l'État. Cette déconstruction du travail statistique et de ses usages politiques doit nous permettre, ensuite, de replacer le matériau quantitatif ainsi analysé au cœur des sources pertinentes de l'histoire de l'État moderne. En somme, il s'agit de proposer une relecture du processus de développement administratif au prisme de l'évolution du nombre des serviteurs de l'État.
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Blossoms and borders: Cultivating apples and a modern countryside in the Pacific Northwest, 1890-2001.Bennett, Jason Patrick 21 April 2008 (has links)
At the turn of the twentieth century, apples served as a catalyst for far-reaching social and environmental change in the North American West. As people debated the future of North American society as a rural or urban civilization, rural advocates found their answer in horticulture. Steadfast in their conviction that urban environments were corrupt, immoral, and disordered, people on both sides of the international boundary engaged in a boisterous promotional campaign that culminated with the creation of an orcharding landscape that spanned British Columbia, Washington State, and Oregon. Consequently, countless communities found new purpose or came into existence organized around the cultivation of apples and other assorted fruits. Fully aware of negative stereotypes that depicted farming as backwards and unfulfilling, horticulturists argued that fruit farming would lead to the creation of a modern countryside. Guided by scientific agriculture, refined and intelligent settlers would transform rural life by uniting in partnership with “Dame Nature,” leading to bountiful harvests as nature was finished to its “intended end.” As a result, the orcharding landscape would organize an alternative modernity that stood in juxtaposition to the urban-industrial axis of development. Despite their location in different political projects, fruit farmers on either side of the International Boundary bore striking affinities that were affirmed and reinforced through publications, associations, exhibitions, and educational initiatives, underlining the significance of the border as a vantage to appreciate divisions as well as continuities. While the creation of a modern countryside was sustained by high hopes, growers did not anticipate that nature’s bounty would in many instances stand as a curse rather than a blessing. Through two world wars, growers wrestled with the changing contours of rural life, particularly as it related to rural growth. While orcharding endured, its original conception as the nucleus of a progressive and middle class rural society did not.
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Singing wet and dry: Exploring alcohol regulation through music, 1885–1919McDonnell, Lytton Naegele 19 December 2008 (has links)
Despite abundant research on the topic of temperance and prohibition in North America, very little has been written about the relationship between music and alcohol
regulation during the late-nineteenth and early-twentieth centuries. Both pro-drink (wet) cultures and anti-drink (dry) cultures amassed several hundred songs in support of their cause. This study compares these songs within the geographical context of Canada and northern North America during the years leading up to prohibition. It assesses both wet and dry songs’ relative success at attaching their causes to hegemonic ideologies, social
groups, technologies, and modes of organization. It concludes that, during the period in question, dry music was more adept in each of these respects. This study contributes to current scholarship by demonstrating that wet and dry cultures in North America cannot be completely understood without also studying their music.
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"Leave your men at home": autonomy in the West German women's movement, 1968-1978Erickson, Bailee Maru 27 April 2010 (has links)
This thesis examines “autonomy” as a political goal of the West German women’s movement from its beginning in 1968 to 1978. As the central concept of the movement, autonomy was interpreted and applied in women’s groups and projects through a variety of organizational principles. The thesis takes case studies of different feminist projects. Successive chapters examine the Berlin Women’s Centre; Verena Stefan’s novel Shedding, the women’s press Frauenoffensive, and the women’s bookstore Labrys; and the periodicals Frauenzeitung, Courage, and Emma. These studies show that autonomously organized projects were characterized by the expression of an anti-hierarchical ethos. The Berlin Women’s Centre organized itself around collective decision making and self sustainability. Women’s writing and publishing projects established an alternative literary space. National feminist periodicals created journalistic spaces capable of coordinating the movement while subverting a dominant viewpoint. These examples illustrate how networks of autonomous projects established an autonomous cultural counter-sphere both separate and different from the established public sphere.
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Unseen enemies: an examination of infectious diseases and their influence upon the Canadian Army in two major campaigns during the First and Second World Wars.Dubord, Denis Gerard 16 November 2010 (has links)
Twice during the first half of the twentieth century, on two separate and distinctly
unique wartime campaigns in Europe, the survival of Canadian overseas armies was
badly threatened not by enemy guns, but by the menace and ravages of an unseen enemy:
infectious disease.
Between the spring of 1915 and the fall of 1918, hundreds of thousands of
Canadian soldiers lived and fought in the trenches of the Western Front. The Canadian
Expeditionary Force (CEF) faced many tactical challenges in fighting this radical and unknown style of war in the trenches. There were also many medical challenges faced by the Canadian forces during this new era when they soon discovered that the trench
environment was highly conducive to the rapid development and spread of infectious
disease. In particular, pathogen carrying pests, such as body lice and rats, and
“mysterious” emerging diseases, such as trench fever, would become the bane of
existence for many Canadian soldiers. Life in the trenches would prove to be inherently
dangerous for reasons other than enemy fire.
Just two and one half decades later, during the Second World War, the Canadian
First Division, recently victorious in occupying Sicily, was decimated, not by its German or Italian foes but by an epidemic of the mosquito transmitted infectious disease of malaria. Anti-malaria measures and precautions were well known, but the Canadians would discover that both the application of these practices and the compliance of the rank and file could not be taken for granted.
This work examines the important influence disease vectors and infectious disease
had upon the lives and experiences of our soldiers, as well as the conduct and outcomes
of two important twentieth century military campaigns conducted by Canada’s army
between 1914 and 1945. In essence, this study will explore and analyze Canadian
attempts, both individual and corporate, to control, possibly defeat or at least come to
terms with, its most elusive and silent enemies on the field of battle – infectious diseases.
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Cheers and tears: relations between Canadian soldiers and German civilians, 1944-46.Gordon, Hugh Avi 04 January 2011 (has links)
This dissertation examines relations between Canadian soldiers and German civilians from March 1945 to April 1946. This study will show that Canadian relations with German civilians were, in part, an extension of relations with civilians in liberated countries, but were also something new altogether. At the beginning of the invasion of Germany, most Canadian soldiers did not wish to associate with Germans and followed a fraternization ban that had been put into effect. Canadians were more likely than American soldiers to believe in the ban. Soldiers were fed a propaganda campaign that told them all Germans were evil and needed to be punished for starting the war. As the invasion proceeded further into Germany, more Canadians realized that all Germans were not Nazis and began to fraternize with the ban still in place. In the Netherlands, where Canadians have been remembered as liberators, relations at times were also tense and bitter after the war ended. Canadians also had to deal with large number of Displaced Persons (DPs), who caused more headaches than German civilians for the occupation authorities.
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