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Les causes et les symptômes (Al-Asbāb wa-l-ʿalāmāt) d’al-Samarqandī. Édition critique avec présentation et annotations / The causes and the symptoms (Al-Asbāb wa-l-ʿalāmāt) by al-Samarqandī. Critical edition with introduction and annotationsChaabane, Zouhour 07 December 2013 (has links)
Al-Asbāb wa-l-ʿalāmāt « Les causes et les symptômes » de Nağīb al-Dīn al-Samarqandī (m. 619/1222) est un traité de médecine qui a fait la renommée de son auteur. Toutefois, et malgré le fait qu’il ait été signalé dès 1935 par l’historien des sciences Max Meyerhof comme l’un des ouvrages « à publier de préférence », il est resté inédit. C’est une édition intégrale de ce traité que nous proposons.Il s’agit d’un vademecum dont l’auteur a fondé la rédaction sur trois sources, notamment le Canon d’Avicenne. Il a ainsi respecté la tradition médicale de l’époque qui classifiait les maladies d’une part en pathologies spécifiques à chacun des organes du corps, d’autre part en affections non spécifiques « générales », celles qui touchent tout le corps telles les fièvres. Il a aussi traité de la cosmétologie, des poisons, des maladies de la peau, des blessures, des fractures et luxations, cela dans un esprit d’exhaustivité. La description des pathologies est assortie de l’exposé des symptômes auxquels notre auteur préconise des remèdes à base de médicaments simples ou composés. Nous avons édité le texte en arabe en veillant à respecter l’orthographe et la grammaire du manuscrit de base.Cet ouvrage riche en vocabulaire technique nous a permis d’établir plusieurs glossaires, représentant la première classification détaillée du vocabulaire médical arabe médiéval en langue française. Nous voulons contribuer par cette édition à enrichir le corpus des textes médicaux, en particulier celui du XIIIe siècle, et lutter contre les idées reçues qui font de cette époque une période historique de décadence, sinon le début d’une sclérose culturelle et scientifique dans le monde arabe. / Al-Asbāb wa-l-ʿalāmāt "The causes and symptoms" by Nağīb al-Dīn al-Samarqandī (d.619 / 1222), is a medical treatise which made its author famous. However despite the fact that in 1935 it was acclaimed by science historian Max Meyerhof as a book that "should be published", it never made it to print. This work, the object of this thesis, is a critical edition of a complete version of the treatise.The redaction of this vade mecum was based by the author on three sources, particularly the "Canon" of Avicenna. He therefore respected the medical tradition of the time, which classified diseases on the one hand by pathologies specific to each organ of the body, and on the other hand by non-specific conditions (which we could qualify as general) affecting the entire body such as fevers. He also examined cosmetology and poisons, skin diseases, wounds, fractures and dislocations in a spirit of completeness. For every disease described, the author included its associated symptoms, advocatingtreatments based on simple or compound remedies.We edited the Arabic text while strictly observing the spelling and grammar of the original manuscript.This book, rich in technical terms specific to the field of anatomy and pathology, has allowed us to establish several glossaries that represent the first detailed classification of medieval Arabic medical vocabulary in French.Our aim, in this text edition, is to contribute to enrich the corpus of medical texts and in particular that of the thirteenth century and to counter the accepted ideas claiming that this era was a historical period of decline, if not the beginning of a cultural and scientific sclerosis in the Arab world.
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LE CORPS SOUFFRANT AU REGARD DE LA PHILOSOPHIE MEDICALE CHEZ Al-RÂZÎ (865 ? - 925 ?) " Essai intégrant la philosophie, la médecine et le spirituel "Djenane, Okba 04 May 2010 (has links) (PDF)
La thèse aborde la question du " corps souffrant " en interrogeant la philosophie médicale d'al-Râzî (865 ?-925 ?). Nous partons de l'hypothèse suivante : il y a un lien entre la dimension philosophique et métaphysique de la souffrance et la dimension " physico-spirituelle " de cette même souffrance : D'un côté la dimension philosophique et métaphysique de la souffrance provient de l'interpénétration de l'Ame éternelle dans le corps parce qu'elle est attirée par la Matière et penchée par " ignorance et erreur " vers les plaisirs du corps ; elle en devient ainsi prisonnière (le mythe de la chute de l'âme). D'un autre côté, la dimension " physico-spirituelle " de la souffrance apparaît dans le déséquilibre provenant du défaut ou de l'excès que représente " une transgression physique du corps " et/ou " une désobéissance spirituelle morale " résultant d'une " mauvaise conduite ". Il s'agit alors de se demander - et c'est l'enjeu de la thèse - si l'Art médical, par ses pratiques préventives et/ou curatives et, via ses itinéraires : le médecin et/ou l'hôpital, représente, selon al-Râzî, une prolongation de la conduite philosophique correctionnelle en restituant l'équilibre initial et veillant à effacer l'injustice faite à l'âme comme au corps. Sachant, la correction divine première, au plan métaphysique, est accordée à l'âme dans le but d'atteindre la vérité du monde et de la libérer de la matière, en lui allouant une connaissance philosophique salvatrice et purifiante.
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Al-Râzî et la mélancolie, entre médecine et philosophie / Al-Râzî on melancholy : a disease between medicine and philosophyKoetschet, Pauline 01 July 2011 (has links)
La mélancolie, comprise à la fois comme une affection de l'âme apparentée à la folie et un état émotionnel caractérisé par la tristesse et la peur, occupe une place importante dans les traités médicaux écrits en arabe aux IXe et Xe siècles. À cette époque, comme dans l'Antiquité grecque, la figure du mélancolique constitue un domaine où médecins et philosophes conjuguèrent étroitement leurs efforts. En effet, les questions soulevées par la mélancolie, telles que l'interaction entre l'âme et le corps, la nature de l'âme, ou encore le siège de la partie dirigeante de l'âme, traversent les deux disciplines. Les médecins arabes s'appuient en grande partie sur les auteurs grecs, en particulier Rufus d'Éphèse et Galien. Mais la conception de la mélancolie subit aussi des variations en passant chez les auteurs arabes. La première partie de la thèse entend reconstruire la conception de la maladie chez al-Rāzī, en se fondant sur l'analyse des textes médicaux consacrés à la mélancolie chez ce dernier. Cette partie montre que le diagnostic et le traitement de la mélancolie placent le médecin face à de nombreuses difficultés méthodologiques: il doit en effet comprendre l'infinie variété des symptômes de la maladie, leur caractère à la fois physique et psychique, mais aussi expliquer comment sont découverts les pouvoirs adoucissants, échauffants et purgatifs des substances utilisées contre la maladie, et leur mode d'action dans le corps. C'est pourquoi la seconde partie de la thèse entend restituer à la conception de la mélancolie d'al-Rāzī son arrière-plan épistémologique. Elle fait apparaître qu'al-Rāzī modifie la "méthode logique" de Galien dans deux directions en apparence opposées, mais complémentaires: il replace l'expérience au centre de la méthodologie médicale, et il étend les fondements théoriques de la médecine. Cette position épistémologique conduit al-Rāzī à participer activement aux discussions philosophiques, notamment au sujet de l'âme. Dans cette perspective, la troisième partie étudie la psychologie d'al-Rāzī à partir de son interprétation de la mélancolie. / Melancholy—understood both as a mental disease akin to madness and a state of the mind characterised by sadness and fear—figured prominently in the works of physicians living in the Islamic world in the ninth and tenth centuries. In this context, like in Greek Antiquity, the case of the melancholic was of common concern for physicians and philosophers, because melancholy raised questions that belonged to both disciplines, for instance about the interaction between body and soul, the nature of the soul, the seat of the governing part of the soul and so on.Arabo-Islamic physicians drew heavily on the Greek tradition, and especially on Rufus of Ephesus and Galen. But the notion of melancholy evolved when it came under their scrutiny. The first part of the thesis starts by investigating al-Rāzī's medical writings, in order to understand the theoretical and practical underpinnings of melancholy in these works. This part shows that the diagnosis as well as the treatment of melancholy confronts the physician with many methodological difficulties, such as recognising the multiple symptoms of the disease, explaining their physiological and psychological foundations, but also discovering the purgative, heating and soothing power of the substances used against melancholy and exposing the way in which they fight the disease in the body. Therefore, the second part of this thesis aims at reconstructing the methodological background of those difficulties. It appears that al-Rāzī modifies Galen's "logical method" in two opposite directions: first, he increases the part of experience in medical reasoning; second, he expands the theoretical knowledge needed by the physician. This epistemological position results in al-Rāzī's active participation in philosophical debates, in particular about the soul. In this perspective, the third part of the thesis studies the role played by the interpretation of melancholy in al-Rāzī's psychology.
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Un encyclopédiste méconnu du XIIIe siècle : Arnold de SaxeDraelants, Isabelle 20 January 2001 (has links) (PDF)
En Occident au XIIIe siècle, pour répondre au nouvel afflux de connaissances issues des traductions gréco-latines et arabo-latines du siècle précédent, s'organisent des milieux d'enseignement et de diffusion, sinon de vulgarisation de la philosophie et de la science. Les universités naissent alors, mais les collèges d'ordres religieux surtout s'établissent en relais du savoir ; parmi eux, les ordres mendiants prennent une part essentielle. En parallèle se met en place un outillage mental et intellectuel capable d'assimiler et de manier ces nouveaux contenus qui ouvrent peu à peu à une autre conception du monde : on découvre les œuvres sur la nature d'Aristote après avoir usé longuement de sa seule logique. On comprend mieux Platon à la lumière des écrits arabes. On décrit les astres, les animaux, les plantes, les maladies, grâce à des critères qui mêlent à la fois une typologie neuve influencée par Aristote et des héritages de l'Antiquité tardive. Dans ce processus dynamique, Arnold de Saxe est un des premiers à satisfaire une telle demande intellectuelle en offrant une compilation-florilège de philosophie naturelle et morale intitulée "De floribus rerum naturalium" ; celle-ci compte quatre livres de véritables "fleurs de la nature" et un cinquième consacré à la morale où s'organisent des citations puisées dans la littérature latine disponible. Ce travail de doctorat s'intéresse à Arnold de Saxe à travers une étude complète de l'ensemble de sa production, qui permet de déterminer quels furent son milieu d'activité et son époque, la France et l'Allemagne des deuxième et troisième quarts du XIIIe siècle. Avant cette étude, Arnoldus Saxo, Arnoldus Luca ou Arnoldus de Saxonia n'était connu qu'à travers le "De floribus" (erronément appelé "De finibus" par V. Rose), qu'on situait entre 1220 et 1230. L'étude met au jour huit nouveaux manuscrits de l'ouvrage encyclopédique qui s'ajoutent aux quatre déjà connus [depuis la thèse déposée en nov. 2000, j'ai découvert deux autres manuscrits partiels du De floribus rerum naturalium]. En outre, la thèse a permis la découverte et l'étude de trois autres ouvrages du même auteur : un traité de médecine "a capite ad calcem" qui intègre les progrès récents de la science médicale ; un dialogue en forme de disputatio en quatre parties sur les vertus et des vices ("De iudiciis virtutum et viciorum"), et une brève " consolation " imitée de celle attribuée à Sénèque. La thèse, centrée sur l'histoire des textes et l'assimilation du savoir, caractérise les sources d'information philosophiques et scientifiques d'Arnold de Saxe. Chacune des œuvres dont l'auteur a fait des extraits est identifiée précisément, l'origine possible de l'information est caractérisée, et l'utilisation qu'en fait Arnold de Saxe est comparée à celle des philosophes contemporains. L'analyse est articulée sur les matières présentes dans la production de l'auteur : physique du ciel et de la terre ; animaux, plantes et médecine ; minéralogie ; morale. Dans ces différents domaines, la documentation est composée d'un tiers de traités sous le nom d'Aristote, dont les petites œuvres authentiques sur la nature et quelques textes importants comme les Météorologiques, ou le De animalibus, et l'Ethique, mais aussi de nombreux pseudépigraphes, comme le "De causis" néoplatonicien ou un De speculis (Catroptique d'Euclide). S'ajoutent au corpus aristotélicien des textes issus de la tradition médicale et hermétique arabe, dont certains sont peu répandus mais se couvrent de noms connus comme Pythagore, Esculape ou Hermès. Les versions de tous ces textes sont des traductions gréco-latines de Jacques de Venise et Burgundio de Pise, et arabo-latines de Dominicus Gundissalvi, Johannes Hispanus, Jean de Séville et de Limia, Gérard de Crémone et Michel Scot ; toutes ces traductions sont antérieures à celles de Robert Grosseteste et de Guillaume de Moerbeke. Les joyaux de l'Antiquité, sertis dans la monture du christianisme mais souvent transformés et légués par les Arabes, devaient une certaine lumière à la tradition hermétique. La troisième part du corpus documentaire d'Arnold de Saxe est constituée d'œuvres latines anciennes, dans le domaine de la cosmologie et de la morale : Macrobe et Martianus Capella y côtoient Sénèque et Cicéron. Le tout forme un ensemble qui hésite entre néo-platonisme et aristotélisme de la pensée, entre tradition et nouveauté de la documentation. Arnold de Saxe a collecté cette documentation au début de son activité, dans une sorte de compendium qui ne semble pas avoir survécu. L'auteur fait mention de cette première étape de son travail sous l'intitulé vague de "Sermo de libris philosophorum", dont les sources du "De floribus rerum naturalium" sont manifestement en grande partie issues. Arnold de Saxe leur sera fidèle par volonté et dépendant par nécessité : il s'applique à respecter la lettre, tout en abrégeant de manière sévère, et il utilise la documentation disponible, quelle que soit sa qualité. Le "De uirtutibus lapidum" (Livre des pierres) est la part scientifique la plus originale de l'encyclopédie naturelle "De floribus", dont elle constitue un traité particulier plusieurs fois remanié ; elle est aussi celle qui aura un succès immédiat considérable via la reprise intégrale de son contenu chez Albert le Grand, (De mineralibus, tr. 2 et 3), et Vincent de Beauvais (Speculum naturale, livre VIII). Au "De floribus rerum naturalium" en quatre livres sera ajouté un cinquième, "De moralibus", qui a également circulé comme œuvre indépendante. Le traité de médecine (Practica medicine) qui a suivi ces premiers travaux assimile les apports de l'école de Salerne et fait preuve d'une connaissance de l'évolution médicale contemporaine. En effet, Avicenne y tient une place importante en rival de Constantin l'Africain et un chapitre particulier est consacré à la maladie d'amour (De amore hereos). Le traité éthique des vertus et des vices, rédigé en fin de parcours sous la forme d'un dialogue scolastique aux accents d'humanisme chrétien, s'inspire surtout des auteurs antiques, déjà cités dans le "De moralibus", la cinquième partie du De floribus. L'homme et le démon s'y affrontent verbalement l'homme et le démon sous l'œil du juge suprême qu'est Dieu. Paradoxalement pour un tel sujet, on n'y trouve ni sentences bibliques ou patristiques, ni préceptes religieux issus de textes médiévaux, car Sénèque y domine sur l'Ethique d'Aristote. Le penchant stoïcien se confirme dans la courte "consolation". En plus de ces œuvres, il est possible qu'Arnold de Saxe soit l'auteur d'une introduction à l'astronomie/astrologie, trouvée dans un manuscrit copié à Bâle au début du XVe siècle. A partir du contenu de ses œuvres, destinées surtout à répondre à l'"utilitas" d'une communauté qu'il est difficile de caractériser, on ne peut faire d'Arnold de Saxe un penseur ; mais il s'agit d'un "philosophe" au sens médiéval du terme, dans la mesure où il produit une œuvre de compilation multiple et originale à partir de la seule littérature profane et est rompu aux techniques intellectuelles de son temps. Naturaliste, féru de médecine, c'était aussi un enseignant amoureux de la morale classique. Sa diffusion, relativement limitée, fut surtout germanique (manuscrits d'origine allemande et du tiers nord de la France). En revanche, sa réception, pour l'étude des pierres et la description du monde animal, fut immédiate dans la littérature didactique, chez le franciscain Barthélemy l'Anglais et chez les dominicains Vincent de Beauvais et Albert le Grand. Arnold a alimenté, dans le De mineralibus d'Albert le Grand, la conception hermétique de la "vertu universelle" et de la vertu spécifique qu'on trouve chez Avicenne pour expliquer l'action thérapeutique de certaines substances et voir dans tout élément naturel un principe actif ; il a aussi fourni à Albert toutes les citations d'Evax et Aaron et la plupart des extraits du lapidaire d'Aristote. Arnold de Saxe a par ailleurs été le relais de savoirs qui se seraient sans lui perdus, comme la biologie des plantes et des animaux de Iorach (qu'il faut identifier avec Iuba, roi de Mauritanie, qui écrivit en grec au Ier siècle) et le traité des pierres attribué à Aristote dont il retient entre autres les notions de pôle et d'aimant. Arnold de Saxe conserve des extraits de la minéralogie d'Aristote en deux versions distinctes, secundum Dioscoridem et secundum Gerardi, ce qui met sur la piste d'une traduction de Gérard de Crémone qui n'avait pas été mise au jour jusqu'ici. L'analyse de sa documentation et des influences qu'il subit ou qu'il propage montrent que les foyers de l'activité d'Arnold ont dû être Magdeburg, où il connut sans doute le franciscain Barthélemy l'Anglais qui s'y trouvait dès 1231 (le manuscrit d'Heidelberg attribue le traité des pierres à Arnoldus Saxo Magdeburgensis); Cologne, où il rencontra peut-être le dominicain Albert le Grand qui y fut lecteur, comme l'induisent les citations réciproques (Albert est cité dans le traité de médecine) ; Paris, où il croisa sans doute les médecins du temps et fit connaître son encyclopédie ; Erfurt peut-être, où ses œuvres sont conservées mieux qu'ailleurs. Faut-il voir dans Arnold de Saxe, appelé "Arnoldus Luca Magdeburgensis" dans le manuscrit d'Heidelberg, le maître de l'école cathédrale de Magdeburg, qui disparaît des documents diplomatiques vers 1243 ? Arnoldus Luca n'est-il pas aussi l'"Arnoldus Luscus" dominicain expérimenté en astronomie que cite avec admiration Berthold von Moosburg, un disciple de l'albertinisme à Cologne au XIVe siècle ? En dehors de l'histoire des textes, des documents qui l'attesteraient restent encore à découvrir. Comme les autres encyclopédistes de son époque, le Saxon a privilégié une information tirée d'auteurs qui nourrissaient déjà une volonté de synthèse totale, c'est-à-dire - pour ce qui le concerne - Aristote, Avicenne, Constantin l'Africain. Mais il a évité pour sa part les textes rabattus de Pline et d'Isidore de Séville pour se tourner vers ce qu'il appelle des "philosophes modernes", à savoir les médecins et naturalistes arabes, Aristote, mais aussi Sénèque, Boèce et Martianus Capella. Ensemble, ces "auctoritates" donnent au "De floribus rerum naturalium" l'allure néoplatonisante d'une synthèse naturaliste faite de métaphysique, de physique et d'éléments hermétiques qui accompagnèrent le célébrissime Aristote à travers les étapes de sa transmission grecque, syriaque, arabe et latine.
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Le Taqwim al-Sihha d'Ibn Butlan: un traité médical du XIe siècle :édition critique, traduction, commentairesElkhadem, Hossam January 1981 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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