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Fonction épistémique de l'écrit : pratiques et conceptions d'enseignants de sciences et d'histoire du secondaire /Blaser, Christiane. January 2007 (has links) (PDF)
Thèse (Ph.D.)--Université Laval, 2007. / Bibliogr. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.
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Galilée et les rapports "science et religion" : interprétation de la Lettre à Christine de LorraineD'Astous, Mireille 23 April 2018 (has links)
De nombreuses représentations de Galilée évoquent un conflit entre lui et l’Église catholique : Galilée devient le symbole de l’opposition entre la science et la religion. Or, dans la Lettre à Christine de Lorraine, Galilée propose une réflexion à propos de l’interprétation des Écritures dans un contexte de philosophie naturelle. Après avoir présenté une synthèse de cette Lettre ainsi que le contexte de rédaction, il sera possible de l’interpréter à partir d’une typologie de l’articulation des discours religieux et des discours scientifiques et ce, dans le but de caractériser les rapports "science et religion" développés par Galilée. La typologie sera ici un outil herméneutique permettant de déceler ces rapports à partir de catégories prédéfinies (conflit, indépendance, complémentarité, intégration). Il apparaîtra que Galilée présente plusieurs types de rapports « science et religion ». Cette approche a l’avantage de développer une interprétation originale de la Lettre.
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Femmes porteuses de savoirs scientifiques : les Ursulines de Québec et l'enseignement des sciences aux filles (1800-1936)Lafrance, Mélanie 13 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 31 juillet 2023) / Dès le début du XIXᵉ siècle, les élèves des Ursulines de Québec ont étudié les sciences, soit l'astronomie, la chimie, la physique, la botanique, la zoologie, la minéralogie et la géologie. Qui furent les femmes, porteuses invisibles de savoirs scientifiques, qui enseignèrent les sciences à ces demoiselles ? Comment ont-elles élaboré, déployé et assuré la pérennité de cet enseignement? L'objectif de la présente thèse était de saisir le rôle joué par les Ursulines de Québec dans la transmission d'un savoir scientifique aux filles entre 1800 et 1936. Par une approche de type prosopographique, les trajectoires individuelles et collectives de quinze maîtresses de sciences ont été retracées et analysées au regard de leur appartenance à la communauté ursuline et des impératifs externes au monastère. De façon générale, entre 1800 et 1936, trois générations de maîtresses de sciences se sont succédé au pensionnat des Ursulines de Québec. Les maîtresses de sciences de la première génération ont participé à la genèse de l'enseignement des sciences entre 1800 et 1844. Ces femmes, dont trois étaient natives des États-Unis, avaient acquis un bagage de savoirs au sein de leurs familles. Elles ont porté jusqu'au pensionnat de Québec un modèle éducatif féminin qui incluait des leçons de sciences. La communauté ursuline, qui cherchait à attirer les élèves dans leur pensionnat, s'inspira également des maisons d'éducation européennes et étatsuniennes les plus réputées. Elle ajouta des disciplines à son curriculum, dont les sciences. Elle put alors compter sur l'appui des autorités catholiques qui, en position de fragilité dans la colonie anglaise, craignaient un exode des filles des élites canadiennes-françaises vers les écoles anglo-protestantes. Les maîtresses de sciences de la seconde génération ont œuvré entre 1844 et 1903, une période désignée « émulation tranquille » en raison de la relative autonomie des Ursulines dans leur enseignement et de la stabilité de leur cours d'études. Les maîtresses de sciences de cette époque étaient nées à Québec et elles avaient étudié au pensionnat des Ursulines. Si leurs apports individuels furent plus difficiles à cerner, leur contribution collective à l'enseignement des sciences a pu être retracée. Ces maîtresses ont déployé un ensemble d'expérimentations et d'activités pratiques qui visaient à rendre sensible l'insaisissable, des phénomènes naturels au divin. À l'aube du XXᵉ siècle, un modèle d'enseignement des sciences propre à la maison d'éducation était bien établi. C'est dans l'ombre que la troisième génération de maîtresses de sciences a prolongé son enseignement entre 1903 et 1936, une période désignée « la pérennité des sciences ». Ces éducatrices natives du Québec étaient aussi d'anciennes élèves du pensionnat. Leurs trajectoires témoignent d'une diversification des fonctions des religieuses et d'un alourdissement de leurs tâches. Une fatigue est perceptible. Cette époque fut d'ailleurs marquée par des changements successifs au programme d'études : ajustements aux brevets de l'État (1903-1908), création d'un cours d'art ménager (1909), création du cours Primaire supérieur affilié à l'Université Laval (1912). Les leçons de sciences furent ébranlées, mais maintenues par les éducatrices en dépit du désintérêt, voire du désaveu de leurs supérieurs ecclésiastiques qui, inquiétés par le mouvement des femmes, jetèrent leur dévolu sur les arts ménagers et épistolaires. L'étude des trajectoires individuelles et collectives de quinze maîtresses de sciences qui se sont succédé au pensionnat des Ursulines de Québec entre 1800 et 1936 a aussi permis de mettre en lumière une diversité de modalités de circulation du savoir scientifique, notamment le recrutement de religieuses hors des frontières, les apports des contacts (professeurs, familles, anciennes élèves) et l'acquisition de manuels et d'instruments scientifiques. La provenance étatsunienne et européenne du savoir scientifique au XIXᵉ siècle fit place, au tournant du XXᵉ siècle, à une provenance plus locale. Enfin, la façon dont les Ursulines de Québec ont élaboré, déployé et perpétué leur enseignement des sciences entre 1800 et 1936 témoigne de leur capacité à concilier, sans coup d'éclat, leurs aspirations - ici, demeurer fidèles à la tradition éducative qu'elles avaient créée au début du XIXᵉ siècle et qui reposait sur la transmission d'une culture littéraire, historique et scientifique - celles des parents des élèves et, non les moindres, celles des autorités cléricales et scolaires.
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Les effets de la dissolution de l'URSS sur les sciences soviétiques périphériques Lituanie, Biélorussie et Ukraine entre 1980 et 2000Tougas, François January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Les effets de la dissolution de l'URSS sur les sciences soviétiques périphériques Lituanie, Biélorussie et Ukraine entre 1980 et 2000Tougas, François January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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De la fourmi à l’atome : les sciences naturelles vues et vécues par Charles Janet (1849-1932) / From the ant to the atom : the natural sciences seen and experienced by Charles Janet (1849-1932)Casson, Loïc 30 March 2018 (has links)
Le naturaliste français Charles Janet (1849-1932) est resté en marge des grandes figures scientifiques. L’Académie des sciences avait pourtant reconnu certains de ses travaux entomologiques et aujourd’hui, sa classification atomique émerge dans les discussions des chimistes. Centralien, ingénieur civil et manufacturier en province, il fut entre autres géologue, paléontologue, entomologiste, biologiste et chimiste même si ces disciplines ne reflètent qu’une partie de ses recherches. Méconnus et scindés dans ses spécialités, ses travaux ont été très peu étudiés et jamais dans une vision d’ensemble. La biographie envisagée ici permettra de dépasser ces clivages disciplinaires. À partir des propres perceptions de Janet, nous engagerons notre projet vers une microhistoire qui nous offrira le moyen d’observer le travail d’un savant. Elle sera révélatrice des fonctionnements, usages et sociabilités des sociétés savantes locales ou nationales qui se posent en véritables autorités scientifiques et dont nous examinerons les liens avec l’Académie des sciences. La principale sera la Société zoologique de France dont Janet deviendra président. Il nous autorisera en sus à observer une tendance macro historique qui est celle de la spécialisation et de la marginalisation de l’entomologie. Ce qui nous conduira à remettre en question la classique dualité « professionnels vs amateurs » chez les scientifiques.Janet, par sa polyvalence, sa longue carrière à la fois hors et dans la science officielle est un témoin privilégié des sciences naturelles à la charnière du XIXe. Retracer sa vie et son œuvre, c’est observer les sciences sous l’angle des anonymes qui se haussent un temps au niveau des gloires de leur époque. Mais, si cette recherche témoigne des pratiques d’un scientifique méconnu, elle représente paradoxalement (selon nous) celles de la majorité des naturalistes de son temps. / The French naturalist Charles Janet (1849-1932) is remained on the margins of the great scientific figures. However, the Academy of Sciences acknowledged some of his entomological works and nowadays, his atomic classification emerges in discussions of chemists. Graduated from Ecole Centrale, civil engineer and manufacturer in province, he was among other things, geologist, paleontologist, entomologist, biologist and chemist even if these disciplines reflect only a part of his research. Unsung and split in his specialities, his works have been very little studied and never in an overall view. Hence, the biography proposed here will go beyond these disciplinary divides. Through the own perceptions of Janet, we will engage our project towards the microhistory that gives us the way to observe the work of a scholar. It will be revealing some functions, uses and sociability of the local or national societies that arise in real scientific authority and we will examine their links with the Academy of Sciences. The main will be the Zoological Society of France of which Janet became president. In addition, he allows us to observe a macro-historical trend, which is that of the specialization and the marginalization of entomology. This will lead us to question the classic duality 'professionals versus amateurs' among scientists.Thanks to his polyvalency, his long career both off and in the official science, Janet is a privileged witness of the natural sciences at the turn of the 19th century. Trace Janet’s life and work, is observing science through the anonymous people who might be raised for a while at the level of the glories of their era. If this research reflects the practices of an unsung scientist, it represents paradoxically (in our view) most of the naturalists of his time.
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Husserl et la crise de la raison : vers une étude du monde-de-la-vie comme thérapeutiqueLamy-Théberge, Alexis 18 April 2018 (has links)
Ce mémoire retrace la réflexion de Husserl en ce qui a trait à la crise des sciences, telle que présentée dans la Krisis. Il s'agit en un premier temps de retracer l'évolution de la pensée scientifique depuis le tournant galiléen, pour ensuite interroger les présupposés qui se trouvent à l'origine de ce tournant. L'exposition des présupposés conduit à la découverte du domaine du monde-de-la-vie, fond commun de toute expérience. Cette découverte permet de replacer les diverses sciences au sein de l'horizon général du monde, et d'enrichir cet horizon par la notion de praxis. Cette régression achevée, il s'agit en un deuxième temps de procéder avec Husserl à une nouvelle lecture de l'histoire de la science, qui maintient ce qui fait la particularité de la science, sa visée d'universalité, et qui use des structures issues de l'analyse du monde-de-la-vie pour comprendre ce qui a conduit la science vers la crise que Husserl dépeint.
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