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Étude qualitative sur l'effet du méthylphénidate sur la fonction cognitive des patientes en rémission d'un cancer du seinSelihi, Zineb 25 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 31 octobre 2023) / CONTEXTE : L'apparition de troubles cognitifs à la suite de traitements anticancéreux touche une proportion substantielle des patientes ayant un cancer du sein, affectant principalement les fonctions exécutives, la vitesse de traitement de l'information, la mémoire épisodique et la mémoire de travail. Le méthylphénidate pourrait contribuer à améliorer la qualité de vie de ces patientes. OBJECTIF: Explorer l'effet du méthylphénidate sur l'expérience de la perception des troubles cognitifs et leurs conséquences sur le vécu des patientes traitées pour un cancer du sein non métastatique. MÉTHODOLOGIE : Volet qualitatif d'une étude clinique randomisée à double insu comparant les effets du méthylphénidate versus un placebo sur l'expérience subjective des difficultés cognitives et d'autres symptômes suite aux traitements oncologiques chez des femmes en rémission d'un cancer du sein non métastatique. Les participantes furent évaluées à l'aide d'entrevues individuelles semi-structurées. Les entrevues ont été retranscrites intégralement. Une analyse thématique des verbatims basée sur le modèle de Wilson et Cleary a été réalisée. RÉSULTATS: Neuf (9) participantes ont reçu le méthylphénidate et onze, le placebo. Avant l'intervention, les participantes percevaient une atteinte de leurs capacités intellectuelles, une fatigabilité physique, de l'anxiété et de l'irritabilité. Elles ont clairement décrit que leurs difficultés cognitives affectaient de façon marquée leur vie familiale, sociale et professionnelle. Après l'intervention, les participantes recevant le méthylphénidate étaient plus nombreuses que les autres à rapporter une amélioration: de la concentration, de la capacité à effectuer plusieurs tâches à la fois, de l'énergie, du bien-être émotionnel, du rendement au travail, de l'organisation des tâches, du confort et de la qualité de vie liée à la santé. CONCLUSION : Le méthylphénidate entraine une amélioration réelle dans l'expérience de vie des patientes, d'où la pertinence d'une étude de phase III afin d'évaluer l'efficacité du méthylphénidate chez les patientes traitées pour un cancer du sein . / BACKGROUND: A substantial proportion of breast cancer patients develop cognitive disorders following cancer treatment, mainly affecting executive function, information processing speed, episodic memory and working memory. Methylphenidate could help improve these patients' quality of life. OBJECTIVE: To explore the effect of methylphenidate on the experience of perceived cognitive impairment and its consequences on the experience of patients treated for non-metastatic breast cancer. METHODOLOGY: Qualitative component of a double-blind randomized clinical trial comparing the effects of methylphenidate versus placebo on the subjective experience of cognitive difficulties and other symptoms following oncological treatments in women in remission from non-metastatic breast cancer. Participants were evaluated using individual semi-structured interviews. Interviews were transcribed in full. A thematic analysis of verbatims based on Wilson and Cleary's model was performed. RESULTS: Nine (9) participants received methylphenidate and 11 received placebo. Before the intervention, the participants perceived an impairment of their intellectual abilities, physical tiredness, anxiety and irritability. They clearly described how their cognitive difficulties markedly affected their family, social and professional lives. After the intervention, participants receiving methylphenidate were more likely than others to report improvements in: concentration, multitasking, energy, emotional well-being, work performance, task organization and comfort, and health-related quality of life. CONCLUSION: Methylphenidate brings about a real improvement in patients' experience of life, hence the relevance of launching a Phase III study to assess the efficacy of methylphenidate in patients treated for breast cancer.
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Le rôle du perfectionnisme dans l'adaptation psychologique au cancer : une étude prospectiveMassicotte, Véronique 26 March 2024 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles. / La présente thèse doctorale visait à explorer le rôle du perfectionnisme et de ses deux dimensions principales (aspirations et préoccupations perfectionnistes) dans l'adaptation psychologique au cancer de femmes traitées par chimiothérapie pour un cancer du sein non métastatique. Plus spécifiquement, cette étude a évalué : 1) les relations transversales et prospectives entre les aspirations et les préoccupations perfectionnistes et les symptômes psychologiques (anxiété, dépression, peur de la récidive du cancer [PRC]) et psychophysiologiques (insomnie, fatigue, douleur, difficultés cognitives, dysfonctions sexuelles) avant (T1), pendant (T2) et après la fin des traitements de chimiothérapie (T3), de même que six mois plus tard (T4); et 2) le rôle médiateur de l'autocompassion et de l'autodissimulation évaluées au T2 dans la relation entre les aspirations et les préoccupations perfectionnistes mesurées au T1 et les symptômes psychologiques évalués au T3. Pour ce faire, 40 patientes ayant récemment reçu un diagnostic de cancer du sein non métastatique et étant sur le point de commencer des traitements de chimiothérapie ont été recrutées au Centre des maladies du sein Deschênes-Fabia de l'Hôpital du St-Sacrement (CHU de Québec-Université Laval). Les participantes ont rempli des questionnaires auto-rapportés évaluant le perfectionnisme et ses dimensions, l'autocompassion, l'autodissimulation et les symptômes psychologiques et psychophysiologiques à l'ensemble des temps de mesure (T1 à T4). Des corrélations de Spearman, des corrélations partielles (contrôlant pour la variance partagée entre les dimensions du perfectionnisme; analyses transversales), des modèles linéaires à mesures répétées avec effet aléatoire de la participante (analyses prospectives), ainsi que des analyses de dépendance (path analysis; analyses de médiation séquentielle) ont été réalisés afin de tester les hypothèses. Les résultats ont révélé plusieurs associations significatives sur le plan transversal entre les aspirations et les préoccupations perfectionnistes et des niveaux plus élevés d'anxiété, de symptômes dépressifs et de PRC. Ces corrélations étaient relativement constantes à travers les temps de mesure (T1 à T4). Certaines associations significatives ont également été observées entre les dimensions du perfectionnisme et les symptômes psychophysiologiques, notamment une fatigue plus élevée au T2 et au T4. Ces relations étaient toutefois moins stables d'un temps de mesure à l'autre. Les corrélations partielles n'ont, quant à elles, révélé aucune association significative entre une dimension du perfectionnisme et les symptômes psychologiques et psychophysiologiques lorsqu'un contrôle statistique était effectué pour l'autre dimension du perfectionnisme. Ceci peut s'expliquer par l'importante covariance observée entre les aspirations et les préoccupations perfectionnistes dans le cadre de la présente étude (rₛ = .68 à .75, ps ≤ .001). Concernant les relations prospectives évaluées (combinant les T1 à T4), seule la dimension des aspirations perfectionnistes était significativement associée à une anxiété plus élevée, alors que seule celle des préoccupations perfectionnistes était significativement associée à des symptômes dépressifs plus sévères. Ces relations étaient stables à l'ensemble des temps de mesure. Aucune relation significative n'a été observée entre les deux dimensions du perfectionnisme et la PRC, l'insomnie, la fatigue, la douleur, les difficultés cognitives et les dysfonctions sexuelles sur le plan prospectif. Enfin, en ce qui a trait aux analyses de médiation effectuées, un niveau plus faible d'autocompassion durant la chimiothérapie (T2) était un médiateur significatif de la relation entre un niveau plus important de préoccupations perfectionnistes avant la chimiothérapie (T1) et des symptômes anxieux et dépressifs plus sévères après la fin de celle-ci (T3). La relation était marginalement significative pour la PRC. Cependant, l'autocompassion ne contribuait pas significativement à expliquer les relations entre les aspirations perfectionnistes et les symptômes psychologiques. De plus, aucune relation de médiation significative n'a été observée pour l'autodissimulation. En somme, ces résultats soulignent la pertinence d'étudier le perfectionnisme en contexte oncologique et suggèrent que les patients présentant des niveaux plus élevés d'aspirations et de préoccupations perfectionnistes seraient plus à risque de vivre de la détresse psychologique (anxiété, dépression) au cours de leur trajectoire de soins. Ils soulignent aussi le potentiel rôle protecteur d'un niveau plus élevé d'autocompassion chez les patients atteints de cancer présentant davantage de préoccupations perfectionnistes et appuient la pertinence d'inclure une composante visant la promotion de l'autocompassion dans les interventions psychologiques offertes à ces derniers.
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Contribution à une meilleure évaluation et prise en charge de l'anxiété chez des patientes présentant un cancer du seinLewis, Florence 06 January 2015 (has links)
L’anxiété est très fréquente chez des patientes présentant un cancer du sein non-métastatique et peut avoir des répercussions importantes sur leur prise en charge médicale ainsi que sur leur bien-être physique et psychologique. S’il existe une littérature abondante sur le sujet, de nombreuses questions subsistent concernant l’évaluation et la prise en charge de l’anxiété durant la radiothérapie et dans la phase de rémission qui suit. <p><p>Ce travail de thèse a investigué ces questions au travers de deux études empiriques répondant aux objectifs suivants: (a) l’évaluation de l’évolution et des prédicteurs de l’anxiété durant le traitement de radiothérapie et (b) le développement et l’évaluation de l’efficacité de deux interventions psychologiques de groupe sur la régulation de l’anxiété après la radiothérapie. <p><p>Les résultats de la première étude (a) montrent que les niveaux d’anxiété les plus élevés sont observés lors de la simulation et de la première séance de radiothérapie et diminuent, ensuite, rapidement jusqu’à la fin du traitement. Bien que les niveaux d’anxiété soient relativement faibles pour de nombreuses patientes et semblent être de nature anticipatoire, certaines patientes présentent des niveaux cliniquement significatifs d’anxiété. De plus, un niveau cliniquement significatif d’anxiété à la première séance de radiothérapie est prédit par des facteurs liés à la communication entre les patientes et l’équipe de radiothérapie. Les résultats de la seconde étude (b) indiquent qu’une intervention de groupe à composantes multiples qui combine le soutien, les techniques cognitivo-comportementales et l’hypnose est plus efficace qu’une intervention de groupe à composante unique basée sur le soutien pour aider les patientes à mieux réguler leur anxiété après la radiothérapie. <p><p>Les résultats de ce travail de thèse soulignent l’importance d’évaluer l’anxiété chez les patientes à des moments critiques de leurs parcours médical et d’identifier les patientes qui présentent des niveaux cliniquement significatifs d’anxiété pour leur offrir un soutien adapté. Ces résultats suggèrent également d’améliorer les prises en charge afin de réduire l’anxiété des patientes. Des prises en charge offertes par les équipes de radiothérapie nécessitent une personnalisation de la communication établie avec les patientes et l’utilisation de stratégies proactives d’évaluation, d’information et de soutien. Des prises en charge psychologiques de groupe nécessitent quant à elles de combiner les composantes thérapeutiques les plus optimales. Enfin, ce travail de thèse souligne l’importance de continuer à développer et à améliorer les méthodes d’évaluation et d’intervention.<p> / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Breast cancer in young women: impact of pregnancy on biology and outcome / Cancer du sein chez la jeune femme: impact de la grossesse sur la biologie et le résultats.Abdel Azim, Hatem Hamdy 14 November 2014 (has links)
In this work, we found that proliferation-related prognostic gene signatures could aid treatment decision-making independent of age. This is clinically relevant for the younger breast cancer population given the potential long-term side effects of adjuvant systemic chemotherapy and hence the need to identify patients who are less likely to benefit adjuvant chemotherapy. In addition, it was clear that young age at diagnosis adds extra biological complexity, which is independent of differences in breast cancer subtype distribution. This includes enrichment with known breast cancer targets like RANKL. Whilst these results require further validation, either experimentally or in other clinical data sets, it suggests that separate therapeutic approaches may need to be specifically designed in order to improve outcomes for breast cancer arising in young women. In this regard, and based on our results and supportive evidence from other studies, we initiated a proof-of-concept prospective phase II neoadjuvant study investigating the role of denosumab, a RANKL inhibitor on modulating tumor biology in young premenopausal breast cancer patients. <p>We found that diagnosis during pregnancy does not significantly influence the classic pathological features or the prevalence of breast cancer subtypes. We also did not find obvious differences in the distribution of PIK3CA mutations. However, we found that tumors diagnosed during pregnancy have activated serotonin receptor signaling and high expression of potential breast cancer targets; of particular interest IGF1, and PDL1. Such differences appeared to be reflected in the normal pregnant breast underscoring the potential role of the pregnant breast microenvironment on the tumor transcriptome. We were not able to associate these genes with prognosis, which could be partly due to lack of statistical power. Of note, we cannot confirm whether any of these aberrations are key drivers of the biology of tumors diagnosed during pregnancy. Nevertheless, this remains the first study to look into the biology of this relatively rare disease and hence we believe it would serve as a very valuable resource for future research in this field. We are planning to perform targeted gene sequencing to further refine our understanding of the potential effect of pregnancy on the biology of these tumors. <p>In the last part of this work addressing the safety of pregnancy following breast cancer diagnosis, we identified that available studies suffered major limitations related to study design including selection bias and lack of information on patients with history of an ER-positive disease. This has resulted in advising against pregnancy in women with prior history of breast cancer. Our subsequent study has robustly addressed most of the limitations in older studies and clearly showed that pregnancy following breast cancer is safe even in women with a history of ER-positive disease. Hence, this study would provide a very important resource for the oncology community, which would aid adequate fertility counseling for young breast cancer survivors. This work is currently serving as the basis for a new prospective study by the IBCSG to test the safety of early interruption of tamoxifen in young women with early breast cancer seeking subsequent pregnancy. <p> / Doctorat en Sciences biomédicales et pharmaceutiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Différences liées à l'âge dans les changements de seuils de sensation et de douleur après une chimiothérapie à base de taxane contre le cancer du seinTherrien, Frédérique 26 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 22 novembre 2023) / Le vieillissement est un facteur de risque pour le cancer du sein. Si les progrès dans les traitements du cancer ont permis d'améliorer les taux de survie, ils peuvent laisser des effets secondaires durables qui influencent la qualité de vie et le fonctionnement quotidien des femmes qui les reçoivent. La neuropathie périphérique chimio-induite (NPCI) est un effet secondaire courant de la chimiothérapie du cancer du sein à base de taxane. Elle est associée à plusieurs risques potentiellement liés à l'âge, comme un risque accru de chutes pouvant entraîner des blessures. Il est donc impératif de déceler les schémas liés à l'âge dans l'expérience de la NPCI, ainsi que les facteurs biopsychosociaux spécifiques à l'âge afin d'identifier des interventions ciblées sur les besoins spécifiques des femmes à différents stades de la vie adulte. Cependant, les méthodes d'évaluation de la NPCI ont des limitations méthodologiques et n'ont pas toutes été validées pour l'ensemble des tranches d'âge adulte. Par conséquent, nous disposons actuellement de connaissances limitées sur les différences liées à l'âge dans l'expérience et l'évolution de la NPCI. Pour surmonter ces limites, les tests quantitatifs sensoriels (QST) peuvent être utilisés pour étudier les différences liées à l'âge dans les seuils de sensation et de douleur après des traitements de chimiothérapie neurotoxiques. À ce jour, aucune étude n'a examiné de manière longitudinale, avant et après une chimiothérapie à base de taxane pour le cancer du sein, les différences entre les modalités du QST en fonction de l'âge. La présente étude vise à : 1) examiner les différences entre les âges dans les changements des seuils de sensation et de douleur avant, immédiatement après et 3 mois après un traitement à base de taxane pour le cancer du sein et ; 2) explorer le rôle de l'âge, des facteurs biopsychosociaux et de leurs interactions sur les seuils de sensation et de douleur avant, immédiatement après et 3 mois après un traitement à base de taxane pour le cancer du sein. 124 femmes atteintes d'un cancer du sein (94 plus jeunes et 30 plus âgées) ont été rencontrées avant le début de leurs traitements de chimiothérapie, immédiatement après et 3 mois après la fin de leurs traitements. Pendant les rencontres, des données sociodémographiques et cliniques ont été récoltées. Les participantes ont également été soumises à un protocole de tests quantitatifs sensoriels pour évaluer les seuils de sensations et de douleurs, c'est-à-dire, les seuils de détection thermique du froid et du chaud, de la vibration et du toucher, ainsi que la sensibilité à la douleur thermique causée par le froid et le chaud. Elles ont aussi complété des questionnaires évaluant plusieurs dimensions de la douleur, le bien-être et la détresse psychosociale, la fatigue et la qualité du sommeil. L'objectif 1 a été testé à l'aide d'ANOVA à mesures répétées, estimées par des modèles mixtes linéaires. L'objectif 2 a été testé à l'aide d'une régression multiple pas à pas. Les résultats en lien avec le premier objectif suggèrent qu'il y avait peu de différences entre les groupes âges en ce qui concerne les changements de seuil de détection de la sensation et de la douleur entre les différents temps de mesure. Toutefois, lorsqu'une perspective développementale du modèle biopsychosocial de la NPCI est considérée, il a été possible de démontrer que l'âge avancé était associé à un seuil de détection thermique plus faible avant et après le traitement, et à une plus grande sensibilité à la douleur thermique uniquement après le traitement. Cela suggère que les adultes plus âgés pourraient être plus à risque d'hyperalgésie thermique après un traitement à base de taxane. Des interactions importantes liées à l'âge et aux facteurs biopsychosociaux ont été identifiées : les qualificatifs de la douleur avant les traitements étaient associés à une moins bonne détection de la sensation de la chaleur après les traitements chez les adultes plus âgés, mais pas chez les plus jeunes, et une tendance à la catastrophisation et une évaluation plus négative de la douleur après les traitements était associée à une plus grande sensibilité à la douleur causée par le froid après les traitements chez les adultes plus jeunes, mais pas chez les plus âgés. Ces résultats mettent en évidence des cibles potentielles d'intervention en fonction de l'âge. Aussi, indépendamment de l'âge, une moins bonne détection des sensations après les traitements était associée à une dose de paclitaxel plus élevée, à la réception d'un traitement adjuvant, à un moins bon statut fonctionnel après les traitements et à un niveau plus élevé de douleurs neuropathiques ; une plus grande sensibilité à la douleur thermique après les traitements était associée à la réception d'un traitement adjuvant, à la consommation d'alcool avant les traitements, à un moins bon sommeil après les traitements et à un niveau plus élevé de symptômes dépressifs. Notre étude, la première du genre à se consacrer à l'évaluation des changements sensoriels en utilisant un protocole de QST en contexte de chimiothérapie tout en employant des groupes appariés selon l'âge, soutient un modèle biopsychosocial de l'âge et de la NPCI. Elle a permis d'identifier des différences liées à l'âge dans la trajectoire de la NPCI, et elle offre des pistes d'interventions générales et spécifiques en fonction de l'âge, afin de réduire le risque de développer des symptômes de neuropathie et, potentiellement, d'en atténuer le fardeau associé. / Aging is a risk factor for breast cancer. While advances in cancer treatments have improved survival, they can leave women with lasting side effects that influence quality of life and daily functioning. Chemotherapy-induced peripheral neuropathy (CIPN) is a common side-effect following taxane-based breast cancer chemotherapy. It is associated with several potentially age-related effects, such as an increased risk of falls, which can lead to injury. Therefore, it is imperative to identify age-related patterns in the experience of CIPN and age-specific biopsychosocial factors to identify interventions targeted to the unique needs of women at different life stages. Because CIPN assessment methods suffer from methodological limitations and have not been validated across the adult lifespan, age-related patterns in CIPN remain unclear. Quantitative sensory testing (QST) may overcome limitations, allowing us to investigate whether there are age-related differences in sensation and pain thresholds following neurotoxic chemotherapy treatments. To date, no study has examined age differences in QST modalities longitudinally from before to after taxane-based chemotherapy for breast cancer, and 3 months later. This study aims to 1) examine age differences in changes in sensation and pain thresholds before treatment, immediately after, and 3 months after taxane treatment for breast cancer and; 2) explore the role of age, biopsychosocial factors and their interactions on sensation and pain thresholds before treatment, immediately after, and 3 months after taxane treatment for breast cancer. 124 women with breast cancer (94 younger and 30 older) were interviewed before the start of chemotherapy treatments, immediately after, and 3 months after the end of treatments, to collect sociodemographic and clinical data. They underwent a QST protocol to assess sensation detection threshold to thermal, vibration, and touch stimuli and thermal pain sensitivity, and completed questionnaires assessing pain, psychosocial wellbeing, fatigue, and sleep. Repeated measures ANOVAs estimated with linear mixed models and stepwise multiple regression models were used. There were few age differences in sensation and pain threshold changes over time. However, when taking into account a lifespan developmental, biopsychosocial model of CIPN, older age was associated with worse sensation detection threshold before and after treatment, and greater thermal pain sensitivity only after treatment, suggesting that older adults may be at risk of thermal hyperalgesia following taxane-based treatment. There were important age-related interactions, such that pre-treatment pain quality was associated with worse post-treatment warm sensation detection among older but not younger adults and greater post-treatment negative pain appraisals were associated with greater post-treatment cold pain sensitivity among younger, but not older adults, highlighting potentially important age-related treatment targets. Regardless of age, worse post-treatment sensation detection was associated with greater paclitaxel dose, adjuvant-treatment, poorer post-treatment functional status, and greater neuropathic pain; greater post-treatment pain sensitivity was associated with adjuvant-treatment, pre-treatment alcohol-consumption, poorer post-treatment sleep, and greater depression. As the first CIPN and QST study to use age-matched groups, this study supports a biopsychosocial model of aging and CIPN, helps to identify age-related differences in the trajectory of CIPN and age specific and general intervention targets to reduce CIPN risk and associated burden.
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Evaluation of the disparities in trastuzumab approval, reimbursement and uptake across the 27 European Union Member States (EU-27)Ades Moraes, Felipe 04 February 2015 (has links)
Introduction: The European Union (EU) is a political and economic confederation <p>composed by 27 member states (EU-27). The EU implemented several standardizations in laws, <p>justice and home affairs and shares the consensus that health care should be regulated by the <p>state. A high level of human protection should be ensured in all its member states. European <p>health systems are funded and managed by each national government and for historical <p>reasons health policy and health expenditure are not homogeneous. <p>Whereas cancer incidence is dependent on factors such as population age, life-style and <p>genetic predisposition, cancer mortality in general is dependent on the efficacy of health <p>systems in providing cancer prevention, efficient screening methods and treatments. <p>Around 20% of the breast cancers show amplification/overexpression of HER2 that is <p>associated with a more aggressive disease and worse clinical outcome. By targeting the HER2 <p>receptor trastuzumab has significantly improved overall survival and changed the natural <p>course of this disease. <p>Objectives: This study aims to evaluate (1) the association of health expenditure with <p>breast cancer outcome, (2) to explore to which degree the differences in breast cancer survival <p>are related to the speed of uptake of trastuzumab and its determinants and (3) to evaluate the <p>real usage of trastuzumab and its relation to breast cancer survival in the EU. <p>Results: Breast cancer survival was found strongly correlated with health expenditure. A <p>clear cutoff divides Western and Eastern Europe in that regard, with western countries showing <p>higher health expenditure and higher breast cancer survival than Eastern Europe. Trastuzumab <p>reimbursement was faster in Western European countries, a factor associated with higher <p>health expenditure and better health policy performance. Trastuzumab uptake is increasing all <p>over Europe in the last 12 years, however it is still being under used in Eastern countries while <p>in Western Europe the uptake is sufficient to treat virtually all patients in need of the drug. <p>Conclusion: Important discrepancies in breast cancer survival exist in the EU. Western <p>Europe has higher breast cancer survival and higher health expenditure than Eastern Europe. <p>This can be partially explained by the faster approval and increased uptake of trastuzumab in <p>Western countries. Higher health expenditure and better health policy performance were <p>factors linked to faster reimbursement and uptake of trastuzumab. / Doctorat en sciences médicales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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