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Transmission mère-enfant du virus de l'immunodéficience humaine de type 1 Rôle des anticorps neutralisants et caractéristiques moléculaires des variants transmis. /

Samleerat, Tanawan Barin, Francis. Leechanachai, Pranee January 2008 (has links) (PDF)
Thèse de doctorat : Sciences de la vie et de la santé : Tours : 2008. Thèse de doctorat : Sciences de la vie et de la santé : CHIANG MAI UNIVERSITY : 2008. / Thèse soutenue en co-tutelle. Titre provenant de l'écran-titre.
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Impact des traitements antirétroviraux hautement actifs sur le devenir des nourrissons nés de mères infectées par le VIH

Goetghebuer, Tessa 26 May 2014 (has links)
Depuis la description des premiers cas de SIDA pédiatriques en 1983, d’importants progrès ont été réalisés dans la compréhension des mécanismes de transmission, puis dans la prévention de celle-ci, et dans la connaissance de l’histoire naturelle de l’infection par le VIH chez l’enfant. Depuis 1996 les multithérapies ARV ont permis une diminution considérable de la transmission verticale et de la morbidité et mortalité des enfants infectés par le VIH.<p>Les buts de ce travail ont été :<p>• d’évaluer, dans le contexte de l’offre de soin mise en place dans un centre de référence,<p>l’impact de l’administration prophylactique des traitements ARV pendant la grossesse sur la transmission verticale du virus.<p>• de déterminer si l’instauration précoce d’un traitement ARV chez les enfants infectés à la naissance et encore asymptomatiques améliorait le devenir de l’enfant.<p>• de contribuer à l’évaluation de l’impact de l’exposition à la maladie maternelle et aux traitements ARV sur le devenir des enfants non infectés nés de mères infectées par le VIH.<p><p>Une étude rétrospective portant sur les enfants nés de mères infectées par le VIH et suivis à l’hôpital St-Pierre entre 1986 et 2002, nous a permis de comparer 3 cohortes de naissance correspondant à différents types de prise en charge. Nous avons pu montrer que le taux de transmission a diminué globalement de 10% durant la période précédant l’administration de prophylaxie ARV à 5% durant la troisième période où les multithérapies étaient recommandées en prophylaxie durant la grossesse. Nous avons montré<p>que chez les mères qui ne bénéficiaient pas de prophylaxie ARV le taux de transmission avait augmenté significativement entre 1986 et 2002; le plus souvent suite à une prise en charge trop tardive de la grossesse, à un dépistage tardif de la séropositivité maternelle, ou à une mauvaise compliance au traitement.<p>Chez le nouveau-né infecté par le VIH, la multiplication virale est beaucoup plus importante<p>et prolongée que lors de la primo-infection chez l’adulte. Parallèlement, l’évolution clinique de l’infection peut être rapide dans un quart des cas, et aboutir au SIDA ou au décès avant l’âge de 1 an, sans qu’il existe de bons facteurs prédictifs de cette évolution défavorable en début de vie. Jusqu’en 2007, les différentes recommandations internationales indiquaient de débuter un traitement chez les nourrissons infectés lors d’apparition de symptômes cliniques ou d’immunodépression. Cependant dès 1996, certains centres dans des pays industrialisés, dont l’équipe de pédiatrie du CHU St Pierre, ont décidé d’initier un traitement ARV chez tous les nourrissons infectés dès confirmation du diagnostic. En 2006, nous avons initié une étude rétrospective multicentrique incluant 13 cohortes européennes visant à étudier l’impact du traitement précoce sur l’évolution clinique et biologique de l’enfant. Les données de 210 enfants,nés entre 1996 et 2004 et infectés à la naissance ont été analysées, et ont permis de dé4<p>montrer que les enfants traités avant l’âge de 3 mois avaient un risque de développer un sida ou de décéder 5 fois inférieur aux enfants traités après cet âge. Des résultats similaires ont été observés dans une étude randomisée réalisée en Afrique du Sud et publiée simultanément. Depuis, les recommandations internationales ont été revues<p>et préconisent la mise sous traitement de tous les nourrissons infectés. L’analyse des données biologiques a permis de montrer que la réponse virologique immédiate était plus rapide avec un pic de charge virale moins élevé et que la chute des lymphocytes CD4 était moins prononcée lorsque le traitement était débuté précocement.<p>Avec la généralisation de la prophylaxie ARV pendant la grossesse, le nombre d’enfants exposés in utero au VIH mais indemnes de l’infection a considérablement augmenté.<p>Des études, menées principalement dans des pays en développement, ont révélé un risque accru de morbidité et de mortalité infectieuse ainsi que la survenue d’infections sévères inhabituelles chez ces enfants. Nous avons été frappés durant le suivi de ces enfants par la survenue d’un nombre élevé d’infections néonatales causées par le streptocoque du groupe B (GBS). La comparaison avec le taux d’infection observé dans une population contrôle (estimé sur base des naissances survenues pendant la même période dans le même hôpital) nous a permis de décrire une incidence 19 fois supérieure d’infection à GBS chez les enfants exposés au VIH et non infectés que chez les enfants contrôles. Il s’agit du premier travail publié évoquant une susceptibilité accrue aux infections des enfants exposés non infectés dans un pays industrialisé.<p>En conclusion, la prophylaxie ARV pendant la grossesse et en début de vie a permis de diminuer considérablement la transmission verticale de l’infection à VIH. Un dépistage manqué, une prise en charge tardive de la grossesse, ou la mauvaise adhérence au traitement sont encore responsables d’infection du nouveau-né. Lors de confirmation<p>d’infection du nourrisson par le VIH, il est très important de débuter un traitement le plus rapidement possible afin de contrôler rapidement la multiplication virale, de maintenir une bonne immunité et de prévenir le développement de la maladie. Enfin, en l’absence d’infection du nourrisson par le VIH, il est important de poursuivre le suivi pendant les premières années de vie puisqu’il semble que les enfants exposés au<p>VIH et non infectés soient plus susceptible aux infections sévères. Ceci a été démontré en ce qui concerne les infections néonatales à GBS. / Doctorat en Sciences médicales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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HIV-1 mother-to-child transmission: incidence & socio-economic, clinical and biological risk factors in Muhima health centre (Kigali/Rwanda) / Transmission mère-enfant du VIH-1: incidence & facteurs de risque socio-économiques, cliniques et biologiques au centre de santé de Muhima (Kigali/Rwanda).

Bucagu, Maurice 04 June 2014 (has links)
Abstract:<p>Background. This dissertation focuses on HIV-1 mother-to-child transmission (MTCT) as a major global public health issue. It consists of three papers that were published in international peer review journals. We initiated the study to answer the following research question: what was the impact of socioeconomic, clinical and biological risk factors on HIV-1 mother-to-child transmission incidence at Muhima health centre, in the specific context of Rwanda health sector reforms?<p>Methods. A prospective cohort study in Muhima health centre (Rwanda) was used to address the study objectives, with a follow up of 700 mother-infants pairs (2007-2010).<p>Results. The observed overall transmission rate was 3.2% (CI 1.9% – 4.5%) at age 6 weeks of life and 3.7% (CI 2.3% – 5.1%) at 6 months of age. Among the 679 exposed and followed-up infants, a higher risk of HIV-1 MTCT was significantly associated with the following factors: non-disclosure of HIV status to partner; high viral load (HIV-1 RNA); infant mixed feeding before 6 months of age; low mother’s CD4 count and low hemoglobin level during pregnancy.<p>Conclusions. The health sector reforms were found to have led to a conducive environment that was favorable to scaling up of maternal health services in Rwanda (2000-2010).<p>The observed overall MTCT rate of 3.2% (CI 1.9% – 4.5%) at age 6 – weeks postnatal in the Muhima cohort is a significant reduction of MTCT incidence towards achieving the elimination target of < 5% for breastfeeding populations in developing setting.<p>The most relevant factors independently associated with increased risk of mother – to – child transmission of HIV-1 included non-disclosure of HIV status to partner and high HIV-1 RNA. Members of this cohort also showed socioeconomic inequalities, with unmarried status carrying higher risk of undisclosed HIV status. <p>Integrated service delivery for PMTCT/MCH interventions, including community-based approach, task shifting and subsidized membership fees for people living with HIV, were the key national policies implemented to support optimal access to and delivery of evidence – based interventions for prevention of mother – to – child transmission of HIV in Muhima.<p><p>Résumé:<p>Contexte<p><p>Cette thèse porte sur la transmission mère-enfant du VIH-1 comme un problème majeur de santé publique au niveau mondial. Il est composé de 3 publications dans des revues internationales à comité de lecture. Nous avons initié l’étude pour pouvoir répondre à la question de recherche suivante :quel a été l’impact des facteurs de risque socio-économiques, cliniques et biologiques sur l’incidence de la transmission du VIH-1de la mère à l’enfant au centre de santé de Muhima, dans le contexte spécifique des réformes du secteur de la santé au Rwanda.<p>Cadre méthodologique<p><p>Une étude cohorte prospective a été menée au centre de santé de Muhima pour pouvoir répondre aux objectifs de l’étude, avec un suivi de 700 couples mères-enfants éligibles (2007-2010).<p>Résultats<p><p>L’incidence cumulée de transmission mère-enfant du VIH-1 a été de 3,2% (IC 1,9% – 4,5%) à 6 semaines et 3,7% (IC 2,3% – 5,1%) à 6 mois de vie. Parmi les 679 nourrissons exposés et suivis, un risque plus élevé de transmission mère-enfant du VIH-1 était significativement associé aux facteurs suivants :non divulgation du statut séropositif au VIH-1 entre partenaires ;charge virale élevée (ARN-VIH-1) ;allaitement mixte de l’enfant avant 6 mois d’âge ;CD4 bas et taux d’hémoglobine bas pendant la grossesse. <p><p><p><p><p>Conclusions<p><p>Les réformes du secteur ont pu créer un environnement favorable à l’extension des services de santé maternelle (2007-2010).<p>Le taux global 3,2% (IC 1,9 – 4,5) à 6 semaines de vie représente une réduction significative de l’incidence de transmission mère-enfant du VIH-1 pour atteindre le niveau de <5% comme indicateur relatif au plan d’élimination des nouvelles infections VIH chez l’enfant au sein des populations avec allaitement maternel comme pratique universelle.<p>Les facteurs les plus pertinents indépendamment associés à un risque élevé de transmission mère-enfant du VIH-1sont représentés par la non-divulgation du statut séropositif au VIH-1 entre partenaires et la charge virale élevée (ARN-VIH-1). Au sein de cette cohorte, l’on a également pu identifier l’existence d’inégalités socio-économiques, avec le statut de femme seule associé au risque plus élevé de non-divulgation du statut séropositif au VIH-1 entre partenaires.<p>Le service intégré de PTME / interventions de santé de la mère et de l’enfant, y compris l'approche communautaire, l’approche de délégation des tâches et la subvention des frais d'adhésion à la mutuelle de santé pour les personnes vivant avec le VIH, ont été les principales politiques nationales mises en œuvre pour favoriser l'accès optimal et la prestation des interventions basées sur les preuves pour la prévention de la transmission du VIH-1 de la mère à l’enfant au centre de santé de Muhima.<p> / Doctorat en Sciences de la santé publique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Optimisation de la couverture opérationnelle de la prévention de la transmission mère-enfant du VIH à Lubumbashi, République Démocratique du Congo: quelle stratégie adopter ou renforcer ? / Optimization of operational coverage of prevention of mother-child transmission of HIV in Lubumbashi, Democratic Republic of Congo: what strategy to adopt or building?

Mwembo Tambwe-a-nkoy, Albert 20 June 2012 (has links)
Position du problème: <p>La majorité des enfants contaminés par le VIH se retrouve dans les pays en développement. Pour prévenir la transmission verticale les femmes doivent d’abord connaître leur statut sérologique au VIH. En République Démocratique du Congo, le problème posé par la transmission mère-enfant est préoccupant. Pour lutter contre cette transmission verticale, la Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant (PTME) est intégrée dans le paquet minimum d’activités de la CPN. Comme dans d’autres pays, la couverture reste toujours insuffisante.<p>Objectifs :<p>Spécifiquement ce travail visait à :(1) déterminer la proportion des femmes qui n’ont pas fait l’objet du dépistage du VIH parmi les accouchées des maternités de Lubumbashi ;(2) évaluer le niveau de connaissance du personnel travaillant dans des maternités en matière des recommandations de la PTME à Lubumbashi ;(3) déterminer l’acceptabilité du dépistage rapide du VIH en salle de travail ;(4) Mettre sur pieds une stratégie pouvant contribuer à atteindre une couverture opérationnelle optimale de la PTME dans des contextes similaires à la ville de Lubumbashi.<p>Méthodologie:<p>C’est une approche de recherche-action réalisée au niveau du système de santé, des prestataires de soins, parturientes et accouchées dans les maternités de Lubumbashi. Pour ce faire deux études transversales et une intervention ont été réalisées à partir d’avril 2010 à février 2011 :les études transversales ont permis de déterminer la proportion des accouchées avec du statut sérologique VIH inconnu et d’évaluer le niveau de Connaissances, Attitudes et Pratiques (Niveau de CAP) des prestataires de soins de salles de travail face aux recommandations de la PTME. L’intervention a consisté à faire le dépistage rapide du VIH chez les parturientes admises en salles de travail.<p>Résultats: <p>Parmi les accouchées, 52,5 % ignoraient leur statut sérologique. Parmi elles, 62,9 % accepteraient de faire le test VIH à la maternité. La proportion des femmes avec un statut sérologique inconnu au VIH était significativement plus élevée chez celles qui n’avaient pas suivi de CPN (Odds Ratio ajusté [ORa] = 5,8; Intervalle de Confiance [IC] 95 % :1,7-19,0) et chez celles qui avaient un bas niveau d’instruction (ORa = 1,5 ;IC 95% :1,1-2,1).<p>Le niveau de CAP de la PTME des prestataires des maternités à Lubumbashi etait suffisant dans seulement 8,5 % des cas. La proportion de prestataires avec un niveau CAP suffisant était significativement plus élevée chez les universitaires que chez les non universitaires (ORa = 8,6; Intervalle de Confiance [IC] 95 % :1,6-47,5) et dans les maternités où la PTME était intégrée (OR = 4,5 ;IC 95 % :1,3-18,4).<p>Sur 474 parturientes, 433 (91,4 % ;IC 95 % :88,4-93,7 %) ont bénéficié d’un dépistage du VIH en salle de travail après counseling. La prévalence du VIH chez les parturientes examinées était de 4,8 %. L’acceptabilité du dépistage rapide du VIH était significativement plus élevée lorsque la durée du counseling était inferieure ou égale à 5 minutes (ORa = 5,8 ;IC 95 % :2,6-13); chez les parturientes qui avaient déclaré ne pas avoir l’objet de dépistage aux CPN (ORa = 3,8 ;IC 95 % :2-7,8) et chez celles qui étaient en début de travail d’accouchement (ORa = 2,3 ;IC 95 % :1,2-4,7). <p>Conclusion :<p>La proportion de femmes qui accouchent sans connaître leur statut sérologique au VIH est encore importante, malgré le fait que le dépistage du VIH soit proposé lors des CPN. C’est un besoin non couvert et une deuxième opportunité manquée. Etant donné qu’il existe à Lubumbashi des structures sanitaires offrant le service de PTME, nous proposons l’approche opt out du dépistage rapide du VIH en salle de travail pour cette catégorie de femmes. Cette stratégie contribuerait à optimiser la couverture opérationnelle du service au moindre coût.<p> <p>Background:<p>The majority of children infected with HIV are found in developing countries. To prevent vertical transmission women must first know their HIV status. In the Democratic Republic of Congo, the problem of mother to child transmission is a concern. To fight against vertical transmission, national policy has included the Prevention of HIV Transmission from Mother to Child Transmission (PMTCT) in the package of activities of the Antenatal care. As in other countries, coverage is still insufficient.<p>Objective:<p>Specifically this study aims to: (1) determine the proportion of women who did not receive HIV testing among women who gave birth in maternity units in Lubumbashi, (2) assess the level of knowledge of staff working in maternity units in the recommendations of PMTCT in Lubumbashi, (3) determine the acceptability of rapid HIV testing in the labor room, (4) develop a strategy to improve the operational coverage of PMTCT in similar contexts to the city of Lubumbashi.<p>Methods:<p>This is an approach to action research conducted at the health system, care providers and parturients and women gave birth in maternity birth in the maternity Lubumbashi. To get two successive cross-sectional studies and intervention was conducted from April 2010 to the end of February 2011: cross-sectional studies have determined the proportion and determinants of birth with unknown HIV status and to evaluate the Level of Knowledge, Attitudes and Practices (KAP level) providers care delivery room in the PMTCT recommendations.<p>The intervention consisted in the rapid HIV testing in parturient admitted to labor wards.<p><p>Results:<p>The analyses of our results showed that among mothers, 52.5% were unaware of their HIV status. Among them, 62.9 % would be tested for HIV to motherhood. The proportion of women with unknown HIV status to HIV was significantly higher in those who had not attended ANC (adjusted odds ratio [aOR] = 5.8, Confidence Interval [CI] 95%: 1.7 - 19) and among those with a low education (aOR 1.5, 95% CI: 1.1 to 2.1).<p>The level of CAP PMTCT providers of maternity was sufficient to Lubumbashi in only 8.5% of cases. The proportion of claimants with a sufficient level CAP was significantly higher among academics than among non-academic (aOR = 8.6, confidence interval [CI] 95%: 1.6 to 47.5) and in maternity wards where PMTCT was integrated (OR = 4.5, 95% CI: 1.3 to 18.4).<p>Among 474 parturients, 433 (91.4% confidence interval [CI] 95%: 88.4 to 93.7%) were voluntary testing for HIV in the labor ward after counseling. HIV prevalence among parturients examined was 4.8%.The acceptability of rapid HIV testing was significantly higher when the duration of counseling was less than or equal to 5 minutes (aOR = 5.8, 95% CI: 2.6 to 13) in parturients who reported not doing this testing for EIC (aOR = 3.8, 95% CI: 2 to 7.8) and among those who were in early labor delivery (aOR = 2.3, 95% CI: 1.2 - 4.7). By cons, it was lower among adolescents than among adults (aOR = 0.1; [CI] 95%: 0.0-0.7).<p>Conclusion:<p>The proportion of women who give birth without knowing their HIV status is still important, despite the fact that HIV testing be made available when the antenatal care. This is an unmet need and would be a missed opportunity. Since there Lubumbashi health facilities offering PMTCT service, we offer the opt-out approach of rapid HIV testing in the labor ward for such women, to optimize coverage of operational service at the lowest cost.<p> <p> <p><p> / Doctorat en Santé Publique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Contribution à l'étude de l'accompagnement psychosocial de la femme enceinte dans les services de Prévention de la Transmission Mère-Enfant du VIH au Burundi / Contribution to the study of psychosocial support to pregnant women in the services of Prevention of Mother to Child Transmission of HIV in Burundi

Irambona, Renovate 28 June 2012 (has links)
L’annonce des résultats du diagnostic d’une maladie grave est toujours un moment difficile à vivre pour le patient et, dans une moindre mesure, pour le médecin. Lorsqu’il s’agit du VIH/SIDA, la difficulté est d’autant plus importante que bien souvent, cette maladie véhicule honte et culpabilité avec risque de stigmatisation de la personne séropositive. Chez les femmes enceintes burundaises, cette situation est encore plus préoccupante. Des barrières liées au contexte socio-culturel les poussent à des conduites d’évitement du test du VIH, alors que le dépistage constitue une porte d’entrée pour les soins de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. <p><p>L’objectif de cette thèse était de comprendre l’état psychologique des femmes enceintes lors du dépistage du VIH dans les services de Prévention de la Transmission Mère-Enfant (PTME) du VIH à Bujumbura. Cette compréhension permettrait d’optimiser la prise en charge psychologique de ces femmes enceintes au moment du dépistage du VIH et de mettre en place un accompagnement psychosocial dans leur milieu de vie. De façon spécifique, ce travail visait à :(1) analyser le contenu verbal des entretiens de conseils pré et post-test tels qu’ils sont faits dans les services de PTME, et de les comparer avec les normes proposées en la matière par l’OMS ;(2) évaluer l’anxiété chez les femmes enceintes à différents moments du dépistage du VIH; (3) analyser les raisons du refus du dépistage et du renoncement aux soins par les femmes enceintes séropositives à VIH. <p><p>La recherche a été réalisée principalement auprès des femmes enceintes rencontrées dans les services de consultation prénatale à Bujumbura, capitale du Burundi. Les outils de récolte des données étaient des entretiens conseillers-femmes enceintes au cours des activités de dépistage, les échelles d’évaluation de l’anxiété (HADS et STAI), des questionnaires de rétention/impact de l’information, des focus groups et un récit de vie. Ces outils nous ont permis de recueillir des données que nous avons traitées qualitativement par analyse de contenu et quantitativement par des analyses statistiques avec le logiciel SPSS.<p><p>Les résultats sont présentés dans cinq études. Notre première étude a montré que l’adaptation locale du schéma proposé par l’OMS pour les conseils pré et post-test en dépistage prénatal du VIH est une nécessité. Cela permettrait aux conseillers de mieux communiquer avec les femmes enceintes. Les trois autres études portant sur l’évaluation de l’anxiété ont montré que les besoins psychologiques des femmes enceintes au cours du dépistage du VIH devraient être reconnus et pris en compte. La détection de l’anxiété devrait être systématique afin de commencer une prise en charge psychologique dès le début du processus de dépistage et ainsi aller au devant des conduites d’évitement. La cinquième et dernière étude a montré que la stigmatisation et ses conséquences seraient à la base du refus du dépistage du VIH et du traitement en cas de séropositivité. Dès lors, le suivi médical doit être associé à un suivi psychologique pour réaliser une prise en charge intégrée des femmes enceintes dans les services de PTME. En continuité avec cette prise en charge au niveau des structures de santé, des stratégies d’accompagnement psychosocial adéquates devraient être planifiées au niveau des communautés. En outre, nous recommandons des études visant les problématiques psychologiques et sociales liées au VIH/SIDA chez la femme enceinte au Burundi. <p><p>Abstract:The announcement of the diagnosis of a serious illness is always a difficult experience for the patient and to a lesser extent, to the doctor. When it comes to HIV / AIDS, the challenge is even more important that in many cases, this disease vehicle with shame, guilt and risk of stigmatization of HIV-positive person. For pregnant women in Burundi, the situation is even more worrying. Socio-cultural barriers cause avoidance of HIV testing, while the screening is a gateway to care for the prevention of HIV transmission from mother to child.<p><p>The objective of this thesis was to understand the psychological state of pregnant women in HIV testing services in the Prevention of Mother to Child Transmission (PMTCT) of HIV in Bujumbura. This understanding would maximize the psychological care of pregnant women at the time of HIV testing and to develop psychosocial support in their living environment. Specifically, this work aimed to: (1) analyzing the verbal content of counseling interviews pre and post-test as they are made in PMTCT services, and compare them with the proposed standards in this area by WHO, (2) assess anxiety in pregnant women at different stages of HIV testing, (3) analyze the reasons for refusal of screening and seeking care for pregnant HIV-positive.<p><p>The research was conducted mainly among pregnant women encountered in antenatal clinics in Bujumbura, Burundi's capital. Tools for data collection were interviews between counselors and pregnant women during routine screening, rating scales of anxiety (HADS and STAI), questionnaires of retention / impact of information, focus groups and a life story. These tools have allowed us to collect data that we have treated qualitatively by content analysis and quantitatively by statistical analysis using SPSS.<p><p>The results are presented in five studies. Our first study showed that local adaptation of the scheme proposed by the WHO for counseling pre and post-test in antenatal HIV testing is a necessity. This would allow counselors to better communicate with pregnant women. The other three studies of anxiety assessment showed that the psychological needs of pregnant women in HIV testing should be recognized and taken into account. Anxiety screening should be systematic to begin psychological support early in the process of HIV testing. The fifth and final study showed that stigma and its consequences would be the causes for refusal of HIV testing and treatment in HIV positive cases. Therefore, medical care should be combined with psychological support to achieve an optimal management of pregnant women in PMTCT services. In continuity with this support in the structures of health, psychosocial support strategies should be planned at the community level. In addition, we recommend studies related to psychological and social issues of HIV / AIDS among pregnant women in Burundi.<p> / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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