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Vie ou mort de l'homme-signe dans La pornographie de Witold Gombrowicz et Le naufragé de Thomas Bernhard

Desrosiers, Israël January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire se présente comme une réflexion qui vise à démontrer que le développement de la conscience, qui est analogue à l'avancement du signe peircien, nécessite la participation de l'altérité sous peine de conduire au dépérissement de l'identité. L'altérité amène à la conscience un non-dit qui, une fois rendu présent, entraîne l'altération et la disparition de l'identité ou, au contraire, l'amène à se développer indéfiniment. Tel est l'enjeu des personnages principaux des romans La pornographie de Witold Gombrowicz et Le naufragé de Thomas Bernhard, en l'occurrence le narrateur Witold Gombrowicz et le narrateur anonyme. L'ensemble de ma réflexion se déroule en trois temps. Le premier chapitre, Pour une sémiotique du récit de soi, reconstitue les événements marquants qui ont fondé les enjeux des oeuvres littéraires étudiées qui sont fondamentaux pour la présente recherche, à savoir, pour Gombrowicz, l'expérience de l'altérité apportée par l'exil, et pour Bernhard, l'isolement et la résistance à l'intérieur de la culture autrichienne. Les difficultés inhérentes à leurs expériences illustrent comment chez ces auteurs le sujet perçoit le monde et comment il essaie de se définir à l'intérieur de cette représentation. Au second chapitre, Écriture de l'altérité, la théorie du signe de C.S. Peirce permet d'analyser La pornographie et Le naufragé afin de saisir les actions et les modalités reliées à l'acceptation et au rejet de l'altérité chez les deux narrateurs. Le troisième chapitre, L'icône, lieu de la relance ou de l'entropie du signe, examine de façon comparative le développement diégétique des deux romans par la notion peircienne de l'icône face à l'acceptation ou le rejet de l'expérience de l'altérité qui modifie rétroactivement la perception et l'identité des narrateurs des deux romans. La notion de l'icône permet de comprendre pourquoi le récit de l'un s'inscrit comme une promesse d'ouverture alors que celui de l'autre traduit un échec et une fermeture de la conscience. Au terme de la présente réflexion, il est permis d'affirmer que l'acceptation ou le rejet de l'altérité provoque d'importants changements chez les narrateurs, tant sur le plan de la perception et de la représentation du monde que de l'identité. Le personnage narrateur de Gombrowicz assume l'expérience de l'altérité y trouvant une opportunité de se confronter à la réalité et de reconstruire son identité; au contraire, celui de Bernhard s'engage dans une tentative de résistance pour protéger son individualité en s'acharnant à épurer sa perception du monde de tous changements possibles issus de l'altérité, combat à la fois ardu et fatal puisqu'il conduit inévitablement à la figure du suicide. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Altérité, Icône, Identité, Sémiotique, Signe.
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Narration graphique : l'ellipse comme figure et signe peircéen dans la bande dessinée

Nguyen, Nhu-Hoa January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse a pour but d'analyser le phénomène de l'ellipse dans la narration graphique afin d'y asseoir son rôle souverain. L'étude rend explicite la nature et le fonctionnement d'une technique d'écriture fondamentale qui jusqu'à présent a été reconnue de façon brève, instinctive ou implicite. S'articulant autour de trois axes, ses définitions, ses expressions et la logique de son interprétation, la thèse examine la nature et les caractéristiques de l'ellipse avant de vérifier son opérationnalité dans les bandes dessinées et de faire la lumière sur les étapes inférentielles que traverse toute interprétation possible de la figure. Pour ce faire, le premier axe revisite les concepts existants dans quelques champs d'étude principaux, soit la rhétorique, la linguistique, la littérature et la cinématographie. Une fois l'assise théorique générale posée, le deuxième axe porte un regard sur les diverses expressions de ces concepts en bande dessinée à travers une centaine d'occurrences puisées dans une vaste collection internationale, en particulier la France, les États-Unis et le Japon. Le troisième axe détermine le trajet interprétatif de ces expressions au moyen de la trichotomie inférentielle (abduction -déduction -induction) du philosophe pragmatiste Charles S. Peirce. Les recherches menées ont révélé qu'une compréhension plus complète de l'ellipse passait par d'autres figures rhétoriques de nature semblable qui, elles aussi, adoptent le non-dit et le non-montré comme lieux d'expression. La cohabitation avec ces figures et la confrontation de diverses conceptions de l'ellipse à travers différents domaines ont permis de synthétiser les résultats en une définition applicable généralement. Elles ont aussi donné lieu à une typologie générale, qui peut être modifiée pour s'adapter aux besoins particuliers; en l'occurrence, on s'est retrouvé avec une taxonomie plus détaillée des ellipses en bande dessinée qui couvre les formes des plus courues aux moins courantes. L'application de la classification à l'expression concrète de la bande dessinée a aussi révélé que le transfert des notions rhétoriques amène une modification notable du statut figural des procédés elliptiques, qui présentent un double comportement, tantôt sans aucun changement sémantique, tantôt avec modification de sens. Par ailleurs, le processus d'interprétation par l'inférence peircéenne a fourni l'outil nécessaire pour confirmer le travail incessant d'interprétation d'une bande dessinée, déterminer de façon logique l'existence d'une ellipse dans sa lecture et élucider la concordance entre les genres de raisonnement logique et les types d'ellipse. Ainsi les ellipses déductives procurent un sentiment de satisfaction dans la pratique de lecture de progression, alors que les ellipses abductives et inductives réjouissent davantage le lecteur de la compréhension, à qui elles ouvrent des horizons riches de possibilités et de probabilités. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Ellipse, Figure, Rhétorique, Taxonomie, Bande dessinée, Narration graphique, Interprétation, Peirce, Inférence, Abduction, Déduction, Induction.
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Structure nominale et expression du temps, du mode et de l'aspect en saramaka : analyse synchronique et diachronique

Bally, Anne-Sophie 05 1900 (has links) (PDF)
La curiosité des linguistes à l'égard des langues créoles repose sur la façon dont celles-ci ont été créées, puisque ce sont des langues que l'on a vu émerger dans des intervalles de temps très brefs et souvent dans des conditions sociohistoriques très particulières, comme l'esclavage dans les Antilles au XVIIe siècle. Les langues créoles sont le fruit d'un contact de plusieurs langues et elles sont par conséquent dans leur structure le reflet des langues en présence lors de ce contact. Dans cette thèse, nous nous intéresserons particulièrement à une de ces langues créoles : le saramaka, une langue créole à base lexicale anglaise et portugaise parlée au Suriname et en Guyane française par environ 30 000 locuteurs. Cette langue sera traitée sous deux angles différents, mais complémentaires. Le premier angle est une description synchronique fine de la structure nominale et de la structure verbale et plus spécifiquement, les catégories dites « fonctionnelles » qui y apparaissent. Le second angle est une recherche approfondie de l'origine et de la création de ces deux structures, en comparaison avec les structures équivalentes dans les langues en présence au moment de sa création. Le cadre théorique dans lequel s'inscrit cette recherche est résolument saussurien, puisqu'il fait appel à la notion du signe linguistique tel que développé par Saussure (1916) comprenant un signifiant (une image acoustique) et un signifié (un concept). Les deux propriétés fondamentales du signe sont son caractère radicalement arbitraire et sa linéarité, imposée par la modalité orale. Nous reprenons les travaux de Bouchard (2002, 2005, à paraître) pour l'aspect combinatoire de ces signes linguistiques, c'est-à-dire pour l'aspect syntaxique de notre cadre théorique. Faire le choix d'un tel cadre théorique pour parler des langues créoles est en soi novateur, puisque beaucoup des recherches actuelles se déroulent au sein du cadre théorique de la grammaire générative. Dans le premier chapitre, nous verrons quels sont les problèmes liés aux hypothèses actuelles sur la genèse des langues créoles, en particulier quand celles-ci s'ancrent dans le cadre théorique de la grammaire générative. Il sera proposé plutôt de prendre comme point de départ à la genèse des langues créoles le fait que celles-ci sont des cas particuliers d'acquisition d'une langue seconde. Les agents de formation d'une langue créole ne recevant pas un enseignement explicite de la langue-cible, le système de signes linguistiques de la langue en cours d'acquisition est purement fondé sur les perceptions que ses apprenants en avaient. Ainsi, les signifiants de la langue-cible étant sonores, donc directement accessibles, ceux-ci ont été relativement bien acquis. Les signifiés de la langue-cible étant moins accessibles, puisqu'il n'y a pas eu d'enseignement explicite de la langue-cible, ceux-ci ont été moins bien acquis et souvent amalgamés avec les signifiés des signes équivalents dans la langue maternelle des apprenants. On a affaire à un mécanisme de transfert négatif dans ce cas, comme cela est abondamment documenté dans le domaine de l'acquisition des langues secondes. Dans le second chapitre, nous présentons dans les grandes lignes les caractéristiques de la langue saramaka, ainsi que la façon dont nous avons recueilli les données et quelle est la méthodologie employée pour les traiter. Les chapitres trois et quatre sont l'application directe du cadre théorique que nous développons dans le premier chapitre. Ils cherchent à comprendre et à expliquer l'origine de la structure nominale et de la structure verbale, des signes qui les composent et de l'ordre de ceux-ci. Nous voyons dans ces chapitres, au fil des démonstrations, que notre cadre théorique basé sur les perceptions des apprenants du système de signes linguistique des langues-cibles explique adéquatement la formation de ces structures. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : saramaccan, signe linguistique, Saussure, langues créoles, anglais, portugais, langues gbe, syntagme nominal, marqueurs de TMA.

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