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De la gestion des risques à la gestion des ressources de l’activité : étude de la résilience en anesthésie pédiatrique / From risks management to activity resources management : a study of resilience in pediatric anesthesiaCuvelier, Lucie 06 June 2011 (has links)
Cette recherche s’inscrit dans le domaine de la fiabilité des soins en médecine et vise à développer une nouvelle approche de la sécurité : l’ingénierie de la résilience. La thèse défendue est que la résilience d’un système, c'est-à-dire son aptitude à fonctionner dans des conditions variables prévues ou non, réside dans la capacité des opérateurs de ce système à articuler la gestion des risques avec la gestion de leurs propres ressources. Les analyses, menées en collaboration avec des anesthésistes en pédiatrie, cherchent à comprendre comment ceux-ci agissent pour permettre aux patients de bénéficier de soins dans des conditions optimales de confort et de sécurité, en dépit des aléas liés à la complexité et à l’incertitude du fonctionnement du corps humain. Trois études empiriques ont été conduites pour défendre cette thèse. Outre les méthodes d’observation de l’activité réelle, elles s’appuient sur des techniques d’entretien (technique des incidents critiques et techniques des protocoles verbaux) et sur des analyses d’activité sur simulateur. La première étude permet de caractériser les aléas et les perturbations que doivent gérer les anesthésistes dans leur pratique quotidienne. Elle met en évidence deux types de situations imprévues (les situations possibles et les situations impensées) et montrent que la façon dont ces situations sont prises en charge n’est pas seulement liée à la nature des perturbations en elles-mêmes mais dépend surtout de leur anticipation par les opérateurs en situation réelle. La seconde étude s’intéresse alors aux mécanismes d’anticipation des « situations possibles » par les anesthésistes. Elle montre que la définition d’une enveloppe de situations possibles repose non seulement sur l’évaluation des risques pour le patient, à partir des règles et des connaissances générales du domaine, mais aussi sur l’évaluation et la gestion des ressources de l’équipe. L’objectif des anesthésistes est en fait plutôt de concevoir des situations ajustées aux ressources des différents opérateurs qui interviennent et interviendront. L’anticipation prend donc en compte les ressources du collectif. De plus, iI semble que cette gestion ne vise pas uniquement à maîtriser la situation à court terme, mais aussi le développement des ressources à plus long terme. La troisième étude concerne l’occurrence, pendant l’intervention, d’une « situation impensée » qui sort de l’enveloppe des situations possibles conçue a priori. Trois modalités de prise en charge de ces situations impensées ont été identifiées : la gestion « prudente », la gestion « déterminée » et la gestion « débordée ». L’analyse comparative de l’activité des équipes sur simulateur montre que ces trois types de prise en charge relèvent de modalités de gestion différentes des ressources cognitives. Les actions menées par les équipes face aux perturbations impensées ne visent pas seulement à gérer dans l’immédiat les risques encourus par le patient, mais aussi à conserver une « maîtrise durable » de la situation, en évitant d’accumuler des incompréhensions au sein du groupe et en adaptant la prise en charge aux ressources cognitives des coéquipiers. Ainsi, la gestion de leurs propres ressources (compétences, savoirs, savoir-faire, règles de métiers, etc...) par les opérateurs est un élément clef de la résilience. Ces résultats permettent d’une part, d’identifier des conditions organisationnelles favorables à la mise en oeuvre de ces processus de gestion des ressources développés par les opérateurs et, d’autre part, de proposer des méthodes de prévention innovantes des risques liés aux soins, tels des systèmes de formation sur simulateur. Alors que la gestion des risques est généralement abordée sous l’angle des compromis de but entre « objectifs de performance » et « objectifs de sécurité », la discussion de ces résultats invite à dépasser cette opposition classique et à questionner les modèles de performance dans lesquels s’inscrivent les démarches de prévention. / This research, which addresses patient safety, aims to develop a new approach to safety: resilience engineering. The thesis assumes that the resilience of a system, that is to say its ability to function under varying conditions expected or not, lies in the operators’ ability to articulate the management of risk with the management of their own resources. The analysis,conducted in the context of pediatric anesthesia and in collaboration with anesthetists, seeks to understand how professionals act in order to provide care in optimal conditions of comfort and safety, despite the uncertainties related to the complexity and the uncertainty of the human body. Three empirical studies were conducted to investigate this thesis. In addition to the observation of real work activity, interview techniques (critical incident technique and verbal protocols technique) and analyses of simulations were used. The first study allows the uncertainties and disruptions to be managed by anesthetists in their daily practice to be described. Two types of unexpected situations (possible situations and unthought situations) can be met. The way in which these situations are handled is not only related to the nature of the disturbances themselves, but mainly depends on their anticipation by operators in real conditions. The second study concerned the anticipation mechanisms of "possible situations" by the anesthetists. Results indicate that the definition of an envelope of possible situations is not only based on an assessment of patient’s risks, supported by rules and general knowledge in the field, but also on the evaluation and management of the team’s resources: the goal of anesthetists is to design situations adjusted to the resources of the various operators involved (themselves included) and/or that will be involved. Therefore, the anticipation takes into account the resources of the collective. Furthermore, this management aims not only at mastering the situation in the short term, but also at developing resources in the longer term. The third study concerns the management of an “unthought situation” which trespasses the envelope of a priori possible situations. Three ways to handle these unthought situations were identified: “cautious” management, “determined” management and “overwhelmed” management. The comparative analysis of the teams’ activities shows that the management of cognitive resources varies according to the way in which situations are handled. When facing unthought situations, teams not only attempt to manage the immediate risks to the patient but also to maintain a “sustainable control” of the situation, by avoiding misunderstandings within the group and by adapting care to teammates’ cognitive resources. Thus, the management of their own resources (skills, knowledge, know-how, rules of the trade, etc...) by operators is a key element for resilience. These results allow, on one hand, to identify organizational conditions favorable to the implementation of these processes of resource management developed by the operators and, on the other hand, to propose innovative methods for risk management in healthcare such as simulator training. While risk management is generally discussed in terms of “goals trade-off” between performance objectives and safety objectives, these results challenge this traditional opposition and question the models of performance underlying prevention methodologies.
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Les modalités du contrôle cognitif en situation dynamique : anticipation et gestion des dérives. Le cas de l'anesthésieNeyns, Valérie 24 February 2011 (has links) (PDF)
L'objectif poursuivi à travers cette thèse est de comprendre comment l'anesthésiste garde le contrôle de la situation. Trois études seront présentées. La première d'entre elles permet de mettre en évidence à la fois les mécanismes de détection et de récupération des dérives en situation réelle. La seconde étude permet de comprendre à la fois les éléments défaillants dans l'anticipation des incidents et les modes de récupération mis en oeuvre par les anesthésistes. La dernière étude apporte des précisions sur les différences selon l'implication de l'anesthésiste dans le processus, l'impact de la prévisibilité des cas et de la fréquence d'apparition d'un risque. Les principaux résultats obtenus montrent que (1) La gestion des risques est partagée entre les différents membres de l'équipe. (2) La gestion temporelle apparaît être un élément essentiel dans la maîtrise de la situation tant au niveau de la synchronisation de l'activité de l'anesthésiste qu'au niveau de l'anticipation et de sa mise en application. En effet, l'anesthésiste travaille souvent sur un mode anticipatif afin de prévenir d'éventuelles dérives mais, il ne peut pas tout anticiper. La planification effectuée est alors une planification à court terme et de nombreux ajustements sont nécessaires pour permettre à l'anesthésiste de garder le contrôle. (3) L'étude de la récupération des dérives montre que celle-ci est assurée par l'utilisation de protocoles et de guidelines recommandés par la spécialité mais également une certaine " allostasie du risque ". (4) L'impact de l'anticipation sur la gestion des risques est controversé car elle peut permettre à la fois une meilleure gestion mais également induire l'anesthésiste en erreur lorsque celui-ci estime que l'anticipation effectuée a normalement permis d'éviter le problème. Enfin, (5) les différences observées dans l'organisation du processus montre que les anesthésistes gèrent soit le processus par prévention soit par gestion en temps réel. Ces résultats sont discutés en regard de l'intérêt d'étudier les écarts à la norme, de la complémentarité des méthodes utilisées et de l'importance de la gestion positive des dérives en insistant sur les mécanismes de maintien de la sécurité mis en place par l'opérateur humain.
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Modes de coordination interindividuelle et régulation du partage en situation dynamique collaborative : application au handball et au théâtre d'improvisationDe Keukelaere, Camille 22 May 2012 (has links) (PDF)
Les études de psychologie des industries et des organisations montrent que la compréhension partagée (CP) conditionne la performance collective. Nous mobilisons le concept de la Team Situation Awareness pour identifier les éléments qui concourent à la CP et à son évolution au cours de l'action. Une analyse en handball nous a permis d'identifier (a) 4 formes typiques d'articulation des activités individuelles, (b) 7 contenus typiques et (c) 6 processus typiques interindividuels. Nos résultats montrent que les formes de partage sont locales et ponctuelles, alternant entre trois modes de coordination en cours d'action : (1) application du plan, (2) ajustement transitoire en fin d'action, (3) adaptation en temps réel au contexte de jeu. L'analyse de la dynamique du partage met en évidence que le sentiment de performance collective est subordonné à une fluidité dans l'enchaînement des actions et au jugement de sécurité quant à l'évaluation de la situation. L'analyse en théâtre d'improvisation conforte la classification proposée dans la première étude. Notre étude a permis d'apporter des éléments sur les activités collaboratives en situation dynamique, et notamment sur la fonction de la CP qui peut être considérée comme un phénomène dynamique dont la principale fonction est de maintenir un potentiel de coordination suffisant entre les partenaires d'une équipe. À partir de nos résultats, nous proposons une modélisation qui rend compte des mécanismes de CP à deux échelles : (1) à l'échelle de l'équipe, nous proposons une modélisation qui renseigne l'alternance des modes de coordination en fonction des contraintes de l'environnement ; (2) à une échelle locale, nous proposons une modélisation qui rend compte de la régulation du partage entre les agent de l'équipe.
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De la gestion des risques à la gestion des ressources de l'activité : étude de la résilience en anesthésie pédiatriqueCuvelier, Lucie 06 June 2011 (has links) (PDF)
Cette recherche s'inscrit dans le domaine de la fiabilité des soins en médecine et vise à développer une nouvelle approche de la sécurité : l'ingénierie de la résilience. La thèse défendue est que la résilience d'un système, c'est-à-dire son aptitude à fonctionner dans des conditions variables prévues ou non, réside dans la capacité des opérateurs de ce système à articuler la gestion des risques avec la gestion de leurs propres ressources. Les analyses, menées en collaboration avec des anesthésistes en pédiatrie, cherchent à comprendre comment ceux-ci agissent pour permettre aux patients de bénéficier de soins dans des conditions optimales de confort et de sécurité, en dépit des aléas liés à la complexité et à l'incertitude du fonctionnement du corps humain. Trois études empiriques ont été conduites pour défendre cette thèse. Outre les méthodes d'observation de l'activité réelle, elles s'appuient sur des techniques d'entretien (technique des incidents critiques et techniques des protocoles verbaux) et sur des analyses d'activité sur simulateur. La première étude permet de caractériser les aléas et les perturbations que doivent gérer les anesthésistes dans leur pratique quotidienne. Elle met en évidence deux types de situations imprévues (les situations possibles et les situations impensées) et montrent que la façon dont ces situations sont prises en charge n'est pas seulement liée à la nature des perturbations en elles-mêmes mais dépend surtout de leur anticipation par les opérateurs en situation réelle. La seconde étude s'intéresse alors aux mécanismes d'anticipation des " situations possibles " par les anesthésistes. Elle montre que la définition d'une enveloppe de situations possibles repose non seulement sur l'évaluation des risques pour le patient, à partir des règles et des connaissances générales du domaine, mais aussi sur l'évaluation et la gestion des ressources de l'équipe. L'objectif des anesthésistes est en fait plutôt de concevoir des situations ajustées aux ressources des différents opérateurs qui interviennent et interviendront. L'anticipation prend donc en compte les ressources du collectif. De plus, iI semble que cette gestion ne vise pas uniquement à maîtriser la situation à court terme, mais aussi le développement des ressources à plus long terme. La troisième étude concerne l'occurrence, pendant l'intervention, d'une " situation impensée " qui sort de l'enveloppe des situations possibles conçue a priori. Trois modalités de prise en charge de ces situations impensées ont été identifiées : la gestion " prudente ", la gestion " déterminée " et la gestion " débordée ". L'analyse comparative de l'activité des équipes sur simulateur montre que ces trois types de prise en charge relèvent de modalités de gestion différentes des ressources cognitives. Les actions menées par les équipes face aux perturbations impensées ne visent pas seulement à gérer dans l'immédiat les risques encourus par le patient, mais aussi à conserver une " maîtrise durable " de la situation, en évitant d'accumuler des incompréhensions au sein du groupe et en adaptant la prise en charge aux ressources cognitives des coéquipiers. Ainsi, la gestion de leurs propres ressources (compétences, savoirs, savoir-faire, règles de métiers, etc...) par les opérateurs est un élément clef de la résilience. Ces résultats permettent d'une part, d'identifier des conditions organisationnelles favorables à la mise en oeuvre de ces processus de gestion des ressources développés par les opérateurs et, d'autre part, de proposer des méthodes de prévention innovantes des risques liés aux soins, tels des systèmes de formation sur simulateur. Alors que la gestion des risques est généralement abordée sous l'angle des compromis de but entre " objectifs de performance " et " objectifs de sécurité ", la discussion de ces résultats invite à dépasser cette opposition classique et à questionner les modèles de performance dans lesquels s'inscrivent les démarches de prévention.
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L'entretien d'accompagnement : développement humain et maîtrise des situations dynamiques / The accompaniment interview : human development and dynamic situations masterySerreau, Yann 20 November 2017 (has links)
Le contexte sociétal du travail et de la formation professionnelle évolue : logiques de projet plutôt que de métier, individualisation des parcours, pertes des repères identitaires traditionnels, etc. Le développement des formations par apprentissage est l’une des réponses apportées par l’enseignement supérieur aux problématiques posées. Les spécificités de l’alternance génèrent un besoin d’accompagnement, alors que cette fonction est peu développée. Assurer la professionnalisation des enseignants nécessite de mieux caractériser cette activité d’accompagnement afin de pouvoir former les acteurs. Peu de publications décrivent la façon dont sont conduits les entretiens d’accompagnement. Cette thèse vise à contribuer à cette connaissance en s’appuyant sur les cadres de la didactique professionnelle et de la maîtrise des situations dynamiques. La collecte et l’analyse des données a été organisée autour « d’entretiens sur autodebrief » dans lesquels les accompagnateurs pointent ce en quoi leur compétence a particulièrement été sollicitée lors d’un entretien. Cette méthode a principalement permis d’analyser l’activité de quatre accompagnateurs, en référence à 17 entretiens avec 16 accompagnés au sein d’un grand organisme de formation d’ingénieurs par apprentissage. Les résultats montrent que la conduite de l’entretien d’accompagnement peut être appréhendée comme la maîtrise par l’accompagnateur de la situation dynamique d’entretien. Cette dernière peut être caractérisée à son tour comme ayant pour but d’aider l’accompagné à la maîtrise des situations dynamiques liées à son projet de formation (dont celles du métier préparé). La conduite des entretiens observés peut se décrire en cinq sous-activités : introduction, diagnostic, invitation à une adaptation, pilotage et conclusion. Elle est organisée autour de deux concepts majeurs que sont la cohérence et l’adaptation. Elle mobilise une figure de l’accompagné type ainsi que des schémas opératifs et une bibliothèque d’invariants qui peut être synthétisée dans des repères génériques pour la conduite d’un entretien. / The societal context of work and vocational training is evolving. Training is more individualized, orientated towards missions and projects, rather than focused on traditional roles, professions or jobs. The development of block release training (apprenticeships) is one of the responses of higher education to the issues raised. The specificities of the alternation generate a need for support for the apprentice; however, this function is underdeveloped. To ensure the professionalization of teachers, this training activity needs to be better defined. Few publications describe how accompaniment interviews should be conducted. This thesis aims to contribute to this knowledge by relying on two frameworks: science of professional education and dynamic situations mastery. The collection and analysis of data were organized around “autodebrief interviews” during which the accompanists identified the specific skills they needed during an interview. This method mainly allowed the analysis of the activity of four accompanists, with reference to 17 interviews with 16 apprentices within a large higher education organization of engineering by apprenticeship. The results show that the conduct of the accompanying interviews can be seen as the accompanists having control of the dynamic situation of the interview. This last can be characterized as designed to help the accompanied to control the dynamic situations related to their training project (which are specific to their profession). The observed interviews can be broken down into five sub-activities: introduction, diagnosis, invitation to an adjustment, control and conclusion. It is organized around two major concepts: coherence and adaptation. It mobilizes the profile of the accompanied, operative patterns and a library of invariants which can be synthesized by generic markers for the conduct of an interview.
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Modes de coordination interindividuelle et régulation du partage en situation dynamique collaborative : application au handball et au théâtre d'improvisation / No titleKeukelaere, Camille de 22 May 2012 (has links)
Les études de psychologie des industries et des organisations montrent que la compréhension partagée (CP) conditionne la performance collective. Nous mobilisons le concept de la Team Situation Awareness pour identifier les éléments qui concourent à la CP et à son évolution au cours de l'action. Une analyse en handball nous a permis d'identifier (a) 4 formes typiques d'articulation des activités individuelles, (b) 7 contenus typiques et (c) 6 processus typiques interindividuels. Nos résultats montrent que les formes de partage sont locales et ponctuelles, alternant entre trois modes de coordination en cours d'action : (1) application du plan, (2) ajustement transitoire en fin d’action, (3) adaptation en temps réel au contexte de jeu. L’analyse de la dynamique du partage met en évidence que le sentiment de performance collective est subordonné à une fluidité dans l'enchaînement des actions et au jugement de sécurité quant à l'évaluation de la situation. L'analyse en théâtre d'improvisation conforte la classification proposée dans la première étude. Notre étude a permis d'apporter des éléments sur les activités collaboratives en situation dynamique, et notamment sur la fonction de la CP qui peut être considérée comme un phénomène dynamique dont la principale fonction est de maintenir un potentiel de coordination suffisant entre les partenaires d'une équipe. À partir de nos résultats, nous proposons une modélisation qui rend compte des mécanismes de CP à deux échelles : (1) à l'échelle de l'équipe, nous proposons une modélisation qui renseigne l'alternance des modes de coordination en fonction des contraintes de l'environnement ; (2) à une échelle locale, nous proposons une modélisation qui rend compte de la régulation du partage entre les agent de l'équipe. / In the field of I/O psychology, most of studies estimate that team performance under temporal pressure is directly related to shared understanding (SU) within a team. In order to account for the dynamics of SU within a team, we have studied the evolution of contents, forms and mechanisms of the sharing process, as a function of context variability and temporal pressure. We primarily work in line with the Team Situation Awareness model, that is usually mobilized in work situations. A first study allowed us to identify the various elements of SU and its dynamics in feminine handball competitions. The analysis permitted to identify (a) four typical forms of shared understanding, (b) seven typical contents shared and (c) six typical interaction processes between teammates. Results shows that sharing forms are local and punctual, alternating between two main modes of SU : either a preestablished plan follow-up, together with possible adaptation to conclude a given action, or a real-time adaptation to the context of action. A second study deals with improvisational theatre, regulated in real time by the director through earphones. Our results show that the sharing typical forms, contents and processes that rise in this activity also correspond to the classification we made in the first field study, which strengthens the genericity of our proposal. These results invite us to think that online regulation may either enhance or hamper the SU and thus the collective performance, respectively by improving the update and interaction processes between actors, or by overloading the cognitive activity of the team members in the course of action. Based on these results, we propose to consider the SU as a process that works over two space and time scales: on the global scale, SU may envolve over long periods within a team; and on a local scale, SU is actually developed through interpersonal updating and in situ adjustment processes. In order to account for these two scales, we proposed a team coordination model together with an interindividual regulation model. Our work opens the way to the study of the correlation between local mechanisms of shared understanding and the global dynamics of a collaborative activity.
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