• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 717
  • 208
  • 145
  • 65
  • 65
  • 65
  • 65
  • 65
  • 64
  • 9
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 1160
  • 1160
  • 1160
  • 945
  • 874
  • 445
  • 284
  • 275
  • 123
  • 119
  • 115
  • 104
  • 102
  • 101
  • 96
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
701

LA DYNAMIQUE DES ONG AU BURKINA FASO: UNE EFFICACITE EN QUESTION

Enée, Grégory 12 October 2007 (has links) (PDF)
Considéré par toutes les institutions internationales comme un des pays les plus pauvres au monde, le Burkina Faso constitue depuis les années 70 un terrain privilégié pour l'action des ONG. Espace de transition enclavé, diversifié et multiculturel, menant une politique favorisant l'ouverture aux coopérations et aux bailleurs de fonds internationaux, il est régulièrement considéré par les observateurs comme « le pays des ONG ». A l'ère de l'urgence au Sahel a succédé, depuis vingt ans, l'ère des projets de développement et de la coopération décentralisée, influencés par les discours des donateurs internationaux, et planifiés en concertation avec les bénéficiaires. Ces derniers sont alors devenus, selon les ONG, de véritables partenaires. Or, souvent mal canalisée et très peu coordonnée sur le territoire, cette orientation de l'aide se matérialise par une mauvaise répartition géographique, renforçant des inégalités sociales sur le terrain. Les bénéficiaires ont des pratiques et des parcours de vie qui n'obéissent pas nécessairement aux mêmes logiques que celles des décideurs. Ces projets continuent de profiter à une minorité d'intermédiaires et semblent atteindre avec difficulté les plus indigents. De plus, si les ONG apparaissent variées dans leurs formes, les domaines d'interventions demeurent stéréotypés et conçus en fonction de modèles et financements occidentaux. <br />Cette étude identifie les principales organisations, analysant leurs réussites et leurs échecs. En outre, elle met en évidence la représentation du « phénomène ONG » à travers ses différents acteurs, ses multiples formes d'engagement ainsi que son évolution au sein du paysage non gouvernemental.
702

Entre territoires et réseaux : la requalification des espaces locaux en France et en Allemagne. Jeux d'acteurs, d'échelles et de projets

Queva, Christophe 05 December 2007 (has links) (PDF)
Depuis le milieu des années 1990, les États européens explorent de nouvelles politiques d'aménagement et de développement. L'accent est mis sur la mobilisation d'acteurs à l'échelle locale pour élaborer des projets. En France et en Allemagne, ces pratiques contrastent avec l'héritage d'aménagements exogènes (DATAR, Raumplanung/Territorialplanung). La requalification des espaces locaux est comprise comme une nouvelle qualification de l'échelon local par le projet, et comme sa revalorisation par l'investissement croissant des acteurs locaux. Elle s'articule à deux modèles différenciés de requalification : territorialisé en France, avec la politique des Pays, et largement plus réticulaire en Allemagne, avec les Projets de développement régional (Regionalentwicklungskonzepte). <br />En confrontant des expériences locales de projet (Libournais et Périgord noir en France, Thuringe du Sud-Ouest en Allemagne) aux nouvelles attentes législatives, ce travail mobilise la notion de jeu comme grille de lecture des dynamiques à l'œuvre. Il met en évidence une multiplicité et une complexité réelles de l'espace et des objectifs du jeu (jeux de projets), des rôles et stratégies d'acteurs (jeux d'acteurs) et des relations entre les échelons territoriaux (jeux d'échelles), intervenant dans la dynamique de requalification. Le tout entretient une certaine hybridation des espaces locaux émergents, situés dans un « entre » territoires et réseaux, dont les enjeux épistémologiques et méthodologiques concernent à la fois la discipline géographique et les pratiques d'aménagement, que ce soit en France, en Allemagne ou dans le cadre européen.
703

Pratiques spatiales, identités sociales et processus d'individualisation. Etude sur la constitution des identités spatiales individuelles au sein des classes moyennes salariées du secteur public hospitalier dans une ville intermédiaire : l'exemple de Tours

Cailly, Laurent 17 December 2004 (has links) (PDF)
A partir d'une enquête qualitative portant sur les modes d'habiter, menée auprès de citadins situés à différents niveaux de la hiérarchie professionnelle hospitalière et résidants dans divers géotypes de résidence (centre, péricentre, banlieue, périurbain) au sein de l'aire urbaine de Tours (France), cette étude explore la relation complexe et protéiforme entre les dimensions spatiale et sociale de l'identité individuelle, en analysant les liens entre le capital spatial et les autres formes de capitaux. Ce travail interroge, plus particulièrement, la genèse et la dynamique des identités spatiales individuelles et tente de saisir la pluralité des contextes spatiaux, sociaux, économiques, culturels et biographiques qui les structure. Pour étudier ces contextes et leurs interférences, nous mobilisons le concept d'habitus dont nous proposons une lecture à la fois géographique et critique valorisant la pluralité et la dynamique des systèmes de dispositions intériorisées. La déconstruction des habitus socio-spatiaux (générateurs de pratiques et de représentations citadines) nous permet de mener une réflexion sur la stratification et la différenciation des classes moyennes, et d'y montrer la tension permanente entre les forces d'organisation collective et les logiques d'individualisation, structurant les modes d'habiter.
704

Occupation des sols et gestion de l'eau : modélisation prospective en paysage agricole fragmenté (Application au SAGE du Blavet)

Houet, Thomas 14 June 2006 (has links) (PDF)
Si, à l'échelle de la planète, les changements manifestes des modes d'usages des terres (déforestation, urbanisation ...) ont de lourdes répercussions sur l'environnement, des changements plus subtils à l'échelle locale peuvent également induire des dommages importants. Par exemple, l'évolution des paysages agricoles fragmentés en Bretagne (France) durant les 50 dernières années a provoqué une importante dégradation de la qualité des eaux. Depuis la mise en place de la Directive Cadre Européenne sur l'eau (directive 2000/60/CE), la gestion de l'eau est entrée dans une phase d'obligation de résultats à l'horizon 2015. Pour être efficace, elle nécessite de prendre en compte les changements qui se produisent à l'échelle de la haie ou de la parcelle, où l'eau acquiert ses caractéristiques physico-chimiques. Mais surtout elle exige d'adopter une vision à moyen et long terme pour s'assurer, en fonction des évolutions futures possibles, de l'efficience et des effets durables des actions en cours et futures. La construction de scénarios prospectifs des modes d'occupation des sols et des structures paysagères à une échelle très fine apparaît dès lors une démarche appropriée pour éclairer les décisions des gestionnaires de l'eau et des acteurs locaux. <br />L'objectif de ce travail est de produire une démarche méthodologique générique pour élaborer des scénarios prospectifs spatialisés. Fondée sur la méthode des scénarios en prospective, cette démarche se nourrit des apports méthodologiques utilisés en modélisation de systèmes complexes afin d'apporter une dimension spatiale aux scénarios prospectifs. Articulée avec le volet prospectif du SAGE du bassin versant du Blavet (2000 km²), cette démarche a été appliquée à trois petits sous bassins versants représentatifs de la diversité des paysages agricoles bocagers rencontrés. Elle s'organise en quatre phases. La première phase vise à construire « la base » des scénarios. La deuxième phase consiste à construire des scénarios prospectifs pertinents pour éclairer les futurs possibles du territoire étudié. La troisième phase constitue la phase de spatialisation des scénarios. Suivant le type de scénarios (exploratoire ou normatif), la méthode diffère : une plateforme de modélisation dynamique et spatialement explicite (L1) a été utilisée et optimisée dans le cas des scénarios exploratoires ; un SIG a servi pour élaborer les scénarios normatifs. Enfin, la dernière phase consiste à évaluer les scénarios prospectifs spatialisés, leurs impacts sur les ressources en eau et leurs apports pour les gestionnaires et les acteurs locaux.<br />Les scénarios exploratoires produits ont permis de quantifier et de localiser les influences possibles de la nouvelle réforme de la PAC appliquée en 2006, de l'agrandissement des exploitations agricoles sur l'évolution des modes d'usages des sols et également l'influence des changements de la structure spatiale du parcellaire sur les transferts de flux. Les scénarios normatifs ont permis d'identifier les enjeux de gestion de l'eau entre acteurs locaux et gestionnaires. Au final, la localisation de zones à risque vis-à-vis des ressources en eau et l'identification de leviers d'actions (synergies locales, maîtrise du foncier) confèrent aux scénarios prospectifs un rôle d'outil d'aide à la décision pour les gestionnaires de l'eau et les acteurs locaux.
705

Ouverture et fermeture de territoire par les réseaux de transports dans trois espaces montagnards (Bugey, Bauges et Maurienne)

Berne, Laurence 16 December 2008 (has links) (PDF)
Désenclavement et enclavement, maître-mots devenus ouverture et fermeture de territoire, sont au coeur de la thématique. Considérée jusqu'à une date récente par l'unique entrée des infrastructures, l'ouverture de territoires par les transports est abordée certes sous l'angle de l'offre de transport, mais elle s'attache aussi à prendre en compte les pratiques de déplacements des usagers et les représentations territoriales des habitants. Qualifier l'état et les degrés d'ouverture/fermeture, tout en améliorant leur mesure, connaître les processus et leurs formes géographiques, tels sont les objectifs de la présente recherche doctorale. Focalisée sur trois territoires de montagne, le Bugey, le massif des Bauges et la vallée de la Maurienne, la démarche définit et évalue des critères d'appréciation, qu'elle développe en une analyse fine et comparative, afin de mieux cerner les niveaux d'ouverture et fermeture tout en mettant en lumière ce qui, dans ces processus territoriaux, relève de contextes spécifiques : milieu montagnard, coeur de maille. Alors que la première partie situe cette thématique dans le champ de la recherche sur les interactions entre réseaux de transports et territoires ainsi que la méthodologie suivie (chap.1 et 2), la deuxième partie s'attache à évaluer finement l'ouverture/fermeture des territoires de montagne par le biais des trois principaux indicateurs de l'enclavement : l'offre, les pratiques et les représentations (chap. 3, 4 et 5). En découle la troisième partie, contribution méthodologique et théorique à l'enrichissement de la connaissance géographique de l'ouverture et de la fermeture de territoires par les réseaux de transports (chap. 6, 7, 8 et 9).
706

Suivi de la gestion des zones humides camarguaises par télédétection en référence à leur intérêt avifaunistique

Davranche, Aurélie 25 April 2008 (has links) (PDF)
Au rang des milieux naturels les plus menacés, les zones humides remplissent pourtant un grand nombre de fonctions utiles à l'homme. Les milieux naturels de Camargue n'échappent pas aux impacts des changements globaux et subissent une artificialisation croissante de leur gestion, motivée par l'intensification des pratiques agricoles et des usages socio-économiques. La télédétection a été présentée comme un outil complémentaire prometteur pour le monitoring des zones humides. Nous montrons dans cette étude qu'elle permet, aujourd'hui, grâce au mode multitemporel et multispectral des satellites de dernière génération, de s'affranchir d'un ré-échantillonnage jusque là nécessaire à la reproductibilité des méthodes traditionnelles. Pour deux habitats naturels dominants de Camargue abritant des populations d'oiseaux vulnérables ou à fort intérêt cynégétique, nous avons élaboré des formules fiables et reproductibles permettant de caractériser l'évolution de communautés végétales et d'obtenir une vision mensuelle des zones inondées sur l'ensemble du delta. La méthodologie employée se base sur deux types de méthodes statistiques. La première, qualitative, détermine la présence de groupements végétaux, puis de l'eau à travers une végétation plus ou moins dense. La seconde, quantitative, permet de suivre des paramètres déterminant la qualité et l'intérêt avifaunistique des roselières de Camargue. Les modèles élaborés dans cette étude seront d'une grande valeur pour proposer des modes de gestion adaptés aux objectifs de préservation et de développement durable des zones humides méditerranéennes.
707

Protection et valorisation de trois milieux fluvio-marins du centre du golfe de Guinée (estuaires du Gabon, du río Muni et baie de la Mondah) : biodiversité et développement durable

Bingono Meba, Emmanuel-Nances 15 December 2004 (has links) (PDF)
La frange équatoriale du golfe de Guinée représente une énorme richesse faunistique, floristique et écosystémique. Contrairement à celles d'Afrique de l'Ouest et d'Asie, ces richesses sont assez bien préservées, en raison de la faible occupation humaine. Cependant, avec la croissance urbaine, on note une relative « érosion » de cette biodiversité.<br /><br />Alors que les premières actions de sauvegarde de ces forêts et de leur faune ont débuté il y a environ un siècle, que de grands projets de conservation sont en cours depuis une dizaine d'années et que l'idée d'une valorisation économique pour une exploitation durable commence à intéresser tous les acteurs, de nouvelles actions en partenariat, proposées lors du sommet de Johannesburg (2002), devraient bientôt se concrétiser.<br /><br />Les aires protégées, outils de conservation de la biodiversité, sont un enjeu tant au Gabon qu'en Guinée équatoriale. Leur ouverture à l'écotourisme, sur la zone littorale, à rias, de la baie de Corisco, est l'objet de cette étude.
708

Coordination des transports et de l'occupation de l'espace pour réduire la dépendance automobile dans la région métropolitaine de Londres

Appert, Manuel 07 December 2005 (has links) (PDF)
Nous proposons d'évaluer la pertinence de la coordination des politiques de transport et d'occupation de l'espace pour réduire les nuisances de la mobilité quotidienne dans la région métropolitaine de Londres. Le diagnostic d'une dépendance automobile est dressé. Les causes, les manifestations, les conséquences et les remèdes à la dépendance automobile sont alors contextualisés dans la complexité du fonctionnement et de la gestion de la région. Dans le contexte de développement durable, les autorités londoniennes souhaitent réduire la dépendance automobile. Malgré des résultats de recherche divergents sur les liens présumés entre transport, occupation de l'espace et pratiques de mobilité, la coordination des politiques de transport et d'occupation de l'espace est privilégiée. Cette posture révèle la consécration d'un nouveau paradigme de l'aménagement urbain et régional que nous souhaitons déconstruire. Déconstruction du cheminement par lequel ce type de politique a été consacré et par l'évaluation des relations entre transports, occupation de l'espace et déplacements domicile-travail dans la région métropolitaine de Londres. Si la réduction de la dépendance est conditionnée par la coordination des politiques, notamment de celles qui encouragent les hautes densités et l'amélioration conjointe de la desserte des transports collectifs, elle induit également la nécessaire pratique d'un « grand écart » tant les objectifs divergent.
709

PREVISION A BREVE ECHEANCE DES FORTES PRECIPITATIONS PAR L'ACTIVITE ELECTRIQUE LE 19 SEPTEMBRE 2000<br />DANS LA REGION MARSEILLAISE

Guillon, Romain 25 October 2005 (has links) (PDF)
Cette étude fondée sur l'analyse du cas des très fortes précipitations du 19 septembre 2000 qui s'est produit en région Provence-Alpes-Côte d'Azur et en particulier sur la région marseillaise a pour but d'anticiper à courte échéance les fortes pluies à partir de l'activité électrique.<br />La méthodologie mise en place permet, par une analyse statistique, d'une part de déterminer les trajectoires d'activité électrique et de précipitations (calcul des centres de gravité pondérés de chaque noyau de cellule), et d'autre part de les associer (à l'aide de requètes spatiales et temporelles au sein de S.I.G.) afin de déterminer des délais d'anticipation des fortes pluies. Les pluies estimées par le radar de Nîmes-Garons (réseau A.R.A.M.I.S.), les données des stations météorologiques, et l'activité électrique issue du système SAFIR sont intégrées dans un S.I.G. puis couplées à un modèle numérique de terrain sur le département des Bouches-du-Rhône. Le suivi des images radar et de l'activité électrique s'effectue au pas de temps de 5 minutes.<br />Nous avons observé dans notre étude des décalages temporels des pluies par rapport aux mesures des stations météorologiques. Ces résultats ont été intégrés dans différentes méthodes pour l'anticipation des pluies par l'activité électrique (mesure du décalage temporel entre les maximums, variance commune synchrone et asynchrone, délais de mise en place des orientations définitives des trajectoires). L'activité électrique (associée à une trajectoire de précipitations) permet, avec un délai de 15 à 20 minutes en moyenne, d'anticiper les maximums des précipitations de chaque épisode de pluies estimées par le radar. Les résultats bien que significatifs sont limités par le très faible échantillonnage disponible (quatre couples de trajectoires).<br />Les résultats de ce travail ouvrent un champ d'investigation important sur la méthodologie à mettre en place pour la quantification des délais d'anticipations des pluies exceptionnelles dans la région méditerranéenne ou ailleurs.
710

La territorialisation de la régulation économique dans l'agglomération lyonnaise (1950-2005). Politiques - Acteurs - Territoires

Linossier, Rachel 07 February 2006 (has links) (PDF)
Cette thèse analyse le processus d'ancrage de la politique économique dans l'agglomération lyonnaise, sur une échelle de temps d'une cinquantaine d'années. Le travail privilégie une approche pluridisciplinaire et diachronique de l'action publique territoriale en faveur du développement économique, à partir d'une double lecture économique et politique de la théorie de la régulation. Celle-ci met en évidence le nouveau statut actif du territoire en matière de développement économique, ainsi que le rôle du système d'acteurs local dans la conduite de la politique à partir de la notion de la gouvernance. L'hypothèse centrale de ce travail réside dans l'existence d'une dynamique de territorialisation de l'action publique qui s'accompagne d'une prise en charge politique de la défense de l'intérêt des entreprises par le niveau local depuis la survenue de la crise.<br />Les Trente Glorieuses correspondent à une période de forte croissance économique, durant laquelle l'Etat central organise la régulation économique sur le territoire national et met en place les leviers financiers, opérationnels et spatiaux nécessaires à son organisation. Cette politique économique étatique s'inscrit dans le cadre du Plan et repose sur le principe de l'économie dirigée, consacrant la prise en charge du portage de l'intérêt des entreprises par les pouvoirs publics centraux au nom de l'intérêt général. Elle accorde une place importante au volet spatial de l'intervention publique, notamment à travers l'aménagement du territoire et l'urbanisme. Elle est déclinée dans l'agglomération lyonnaise de façon relativement autoritaire par la technocratie étatique, qui met en œuvre les objectifs industriels et tertiaires de développement économique des grands groupes nationaux par le biais de la politique des métropoles d'équilibre. Le rôle traditionnel des organismes patronaux et des acteurs économiques locaux dans la conduite de la régulation économique territoriale est passablement remis en question et éclipsé par l'attitude hégémonique des services de l'Etat. La création de la Communauté urbaine de Lyon et de ses bras exécutants opérationnels (Atelier d'urbanisme, Société d'économie mixte d'aménagement) renforce d'autant plus la mainmise étatique sur l'expertise et la conduite politique en matière d'intervention économique.<br />Avec la pérennisation de la crise économique à partir de 1975, l'Etat se décharge progressivement de la responsabilité de la politique économique sur le niveau local. Son action a toutefois permis de moderniser et de développer la base économique lyonnaise, grâce à l'aménagement de vastes zones industrielles dans les communes de banlieue et au lancement d'un important programme d'immobilier de bureaux autour du centre directionnel de la Part Dieu à Lyon. Le relatif échec de l'intervention centrale sur le territoire local, destinée à promouvoir les intérêts des grands groupes industriels et tertiaires nationaux, favorise cependant la réémergence des acteurs économiques et des structures patronales dans la gestion économique de l'agglomération lyonnaise, aux côtés des autorités publiques communautaires. Ceux-ci se chargent notamment de reprendre en main la défense de l'intérêt des entreprises, en introduisant la culture managériale et stratégique dans la conduite de la régulation économique territoriale.<br />Ce processus de territorialisation de l'action économique est confirmé et renforcé par la Décentralisation depuis les années 1980. La période récente est ainsi marquée par la montée en puissance politique et institutionnelle des pouvoirs publics locaux dans la gestion économique de l'agglomération lyonnaise. Celle-ci résulte d'une mutation profonde du cadre référentiel qui guide l'organisation de la régulation économique à l'échelle des territoires. La concurrence et la compétitivité économique se déplacent en effet de l'échelle nationale au niveau des territoires locaux, parallèlement à l'affirmation de la mondialisation économique. Elles deviennent les valeurs centrales dans la définition des nouvelles politiques urbaines. Cette évolution majeure du contexte d'ensemble se traduit par l'appropriation politique de l'impératif économique par les autorités lyonnaises, qui en font l'enjeu dominant de la politique de développement territoriale de la métropole. Les importantes évolutions de l'organigramme du Grand Lyon reflètent également le développement de la compétence économique au sein des services techniques communautaires et la volonté politique d'affirmer le rôle des pouvoirs publics locaux en matière de régulation économique territoriale.<br />Le management stratégique et la démarche de projet sont érigés en modalités privilégiées de la conception comme de la mise en œuvre de la politique économique locale. Appliquées à la planification territoriale, à l'urbanisme et à l'aménagement de l'espace, ils permettent une instrumentalisation renforcée de ces champs d'action publique au service de l'impératif de développement économique. Ils favorisent plus globalement une logique d'intégration fonctionnelle des politiques urbaines locales à des fins de compétitivité économique du territoire. La recherche de transversalité et de mise en cohérence des volets urbain et économique de l'intervention de la collectivité bute cependant sur les tentations d'intervention trop stratégiques et spécialisées des services économiques communautaires, qui souffrent d'une relative inadéquation entre leurs ambitions d'action sur les filières économiques ou le volet technologique, et leurs réelles capacité d'expertise ou d'action sur le territoire local.<br />Sur un plan plus politique, l'émergence du Grand Lyon au centre du système d'acteurs local de la régulation économique contraint les organismes à vocation économique à reconsidérer leur positionnement dans la défense et la promotion de l'intérêt des entreprises par le biais de l'action publique territoriale. La gouvernance économique lyonnaise est en effet dominée par les autorités communautaires, qui tendent à tisser des liens plus nombreux et directs avec le monde des entreprises, et à prendre en charge de façon plus ou moins explicite et légitime l'intérêt économique des acteurs privés.<br />Pour chacune des deux grandes périodes – 1950-1980 et 1980-2005 –, la démonstration combine donc trois angles d'analyse : le fonctionnement de l'économie les référentiels qui guident l'action publique ; les modalités techniques et opérationnelles de mise en œuvre de la politique économique ; l'organisation politique et institutionnelle du système d'acteurs et le mode de gouvernement de la régulation. Une attention particulière est en outre portée aux relations entre les sphères politique et économique, ainsi qu'au rôle du niveau local par rapport à celui de l'Etat central. L'objectif de ce travail est de mettre en évidence la prise de leadership politique du Grand Lyon au sein du système d'acteurs local en matière de régulation économique territoriale. L'intégration du portage de l'intérêt des entreprises par les pouvoirs publics locaux se réalise au détriment du rôle historique des acteurs économiques et au risque de la représentation démocratique. Elle interroge les limites de l'engagement de l'intérêt général local dans le jeu de la concurrence économique et de la course à l'attractivité selon la nouvelle logique libérale.

Page generated in 0.0661 seconds