Etude thématique à travers l'oeuvre d'ensemble de Karl Barth dont la (re)lecture doit viser un investissement en profondeur, susceptible d'apporter joie intense, mais aussi épreuve, voire souffrance, du fait qu'elle nous interpelle en ce que l'existence a de plus urgent et de plus exigeant. Ce thème de la justification à partir duquel nous approcherons donc Karl Barth, nous aurions bien voulu pouvoir l'épuiser, en procéder au moins à un recensement complet, selon une modeste consignation. Quel que soit l'objet d'une étude, nous émiettons immanquablement ce que nous examinons, nous brisons ce que nous étudions en des aspects incompatibles. En regardant un sujet à partir d'une seule et même chose, en l'occurence le miroir, nous pouvons aboutir à des réductions, à des positions inconciliables dans notre raison, nous pouvons manquer le but à atteindre à certains égards. Ce n'est qu'au moment où nous sommes illuminés par la grâce que ces contradictions de notre esprit s'abolissent, non pas rationnellement, toutefois, mais par un moyen supra-rationnel. S'agissant de Karl Barth, il faut avoir à l'esprit que sa théologie est une voie « objective » dans le sens où la dogmatique consiste à considérer l'homme à partir d'un donné objectif, d'une réalité, à savoir que « Dieu s'est fait homme ». Il s'agit là d'une chose que l'on peut comme toute chose tenir à distance de soi pour l'analyser. Elle fait abstraction du moment de l'appropriation de la vérité par l'existant; elle pose Dieu devant l'homme comme objet de connaissance ou encore comme objet d'un « discours sur... »; elle oublie de placer l'homme réellement face à Dieu.

La question des frontières est actuellement portée par une urgence politique économique et sociale. C'est ce qui explique le retour aux questions spatiales ; particulièrement sous la forme d'une interrogation sur les limites ; dans les sciences sociales, la géopolitique et la philosophie. Le développement de ce qui est communément nommé mondialisation entraîne l'idée de la possibilité de leur disparition à plus ou moins long terme. Il convient donc d'élaborer un concept et une typologie des frontières et de leur rapport à l'espace pour décider de l'éventuelle réalité de leur disparition. Le premier point est que malgré l'homogénéité apparemment évidente que nous donne l'expérience immédiate l'espace est une construction hétérogène parmi les éléments de laquelle apparaît un espace politique dont la frontière est une partie essentielle. L'espace se constitue par strates. Celles-ci s'accumulent sur une étendue purement matérielle. Entre cette étendue et la strate d'espace primaire existe une surface synaptique que nous nommons sol. Il est la condition de la saisie de la matière par les strates. Parmi les différents modes d'espace il faut aussi compter les espaces rhizomatiques que sont les réseaux économiques et de communication. Les espaces ainsi dégagés comme strates et leurs compléments rhizomatiques sont l'espace perceptif, le territoire individuel tel que le définissent Deleuze et Guattari, un espace social, un espace discursif et le pli que forme la subjectivité. Le rôle de l'espace politique est d'opérer une synthèse de ces différents espaces. Chacune des strates connaît une forme spécifique de limite qui lui est purement immanente et une limite interstrate qui lui permet d'entrer en rapport avec les strates contigües. Si les frontières servent de limites au sein de la strate politique ; elles ont aussi un rôle de métalimite qui correspond au rôle constituant de l'espace politique. Il est la strate qui permet aux autres de fonctionner entre elles. La frontière à donc un rôle synthétique dans la construction de l'espace en général. La frontière accapare Les fonctions de toutes les autres limites, elle est ce qui permet à l'espace politique d'exercer son rôle de synthèse.

published_or_final_version / Sociology / Master / Master of Philosophy

M.A. (Philosophy) / South Africa has endured many hardships; the most prominent of all is the apartheid regime and effects thereof. Almost twenty years after democracy and freedom from this system of oppression, the hurt and pain generated through the traumatic events during this period linger on. Possibly the most significant effort to overcome these effects and deal with the hurt was the Truth and Reconciliation Commission (TRC). The TRC had many successful accounts of victims confronting their torturers. During these confrontations, the complete truth about an act was revealed, an apology was offered to the victims and the family of the victims, and many times, forgiveness was granted. Forgiveness that was granted was often given in order to help these victims and families of the victims move past the trauma that they experienced. However, one can ask, can victims truly promptly forgive perpetrators of severe violence and murder after hearing the complete truth and hearing the perpetrators apologise? What has happened to the hurt and pain victims experienced during the traumatic event if they have not dealt with it? Does the memory of the event not still stand out in the victims’ mind? It can be said that traumatic memories, if ignored and left unaddressed, would not only affect individuals in various areas of life, but also impact negatively on society as a whole. In all probability, the individual will remain haunted by the effects of a traumatic event and as a result, would subsequently fail to enjoy a higher quality life. If numerous individuals continue to experience persistent, unresolved or untreated after-effects of trauma, one can imagine a society that has become a populace of mourning, anxious, moping and mistrustful citizens. Hence it can be said that there appears to be a need in society at large to address the issue of traumatic memories. These may include, memories associated with typical traumatic events such as rape or murder, and for the purposes of this study in particular, mass murder, for example the Holocaust or severe abuse committed against a group of individuals based on ethnicity and/or race, for example the apartheid system. In defining the term ‘trauma’ it is understood to be a violation against an individual, in the form of an injury. I believe that it is acceptable to state that physical trauma will necessitate psychological trauma. Versteeg (2012:115) has aptly described trauma as follows: It is – literally- a wound: an injury to living tissue, caused by a cut, blow or other impact, typically one in which the skin is cut or broken.

Le concept est l'entité mentale qui permet à un agent cognitif qui la possède de penser son environnement. Le concept se caractérise par deux dimensions : d'une part son application (les objets auxquels il réfère) et son usage d'autre part (les relations qu'il entretient avec les autres états mentaux). Les théories contemporaines du concept ne parviennent pas à rendre compte de ces deux aspects. Cela vient de l'assimilation de la théorie des concepts avec une théorie de la classification et d'une distinction floue entre le conceptuel et le nonconceptuel. Le concept est considéré ici comme étant représentationnel alors que le nonconceptuel ne l'est pas. Représentationnel signifie ici que le concept peut être changé ou corrigé alors que le nonconceptuel (le percept) ne l'est pas. La théorie du concept défendue ici est normative dans la mesure où des principes sont énoncés pour caractériser le concept. L'agent possède un concept s'il est capable de postuler une assignation à celui-ci. Et ce à la fois en première personne (contenu cognitive) et en troisième personne (contenu canonique). Cela suppose une théorie de l'esprit et un accès au contenu du concept (aspect épistémique). L'agent doit également pouvoir rendre compte de l'usage qu'il fait du concept, et ce non seulement pour lui (dérivation cognitive) mais aussi en troisième personne (dérivation canonique). Le holisme qui découle de cette conception implique que le concept apparaît toujours dans une « conception », c'est-à-dire comme inférentiellement relié à d'autres concepts. Cette théorie du concept permet de rendre compte du changement et de l'évolution d'un concept plutôt que son remplacement systématique.

Ce travail est un travail de philosophie de la religion et d'ontologie. L'ontologie réaliste du théisme manifeste les présupposés ontologiques du théisme. Il est montré d'abord que l'antiréalisme n'est pas une bonne analyse du théisme et ensuite que le théisme suppose l'usage des catégories d'objet et de propriété pour pouvoir analyser ce qui rend vraies des propositions théistes comme ou .

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It is the purpose of this thesis to examine systematically the theories of selected sociologists and anthropologists with the end in view of determining whether or not or to what degree the various dichotomies are valid and useful. In addition to specific criticisms of doctrines peculiar to individual theorists, an attempt will be made to answer the following questions: What are the theoretical sources from which the dichotomies of types of social life in modern sociological and anthropological theory are derived? Are the dichotomies based upon legitimate contrasts which can be demonstrated empirically? To what extent do the value orientations of the theorists bias their results? How valuable are the dichotomies as guides to empirical investigation? To what extent do the dichotomous theories contribute to an understanding of the causes and directions of social change?

The thesis offers an exposition and tentative solution of two problems: a definition of the Idea of Progress, and classification of social philosophers and sociologists according to this definition. Twelve propositions, or assumptions, are used to define the Idea, and works of selected philosophers from Hesiod to Parsons are examined in the light of this definition. Historical examination reveals that the Idea's acceptance reaches a zenith in the early nineteenth century, after which it lost credibility, becoming virtually discarded by mid-twentieth century.

CoordenaÃÃo de AperfeiÃoamento de Pessoal de NÃvel Superior / O paradigma hegemÃnico de ciÃncia, apesar de suas inquestionÃveis contribuiÃÃes à sociedade, encontra-se em meio a uma descrenÃa Ãtica e epistemolÃgica crescente. Fruto de uma racionalidade que desprezou uma reflexÃo ontolÃgica sobre sua prÃxis, contribuiu para criar novos e complexos problemas, colocando em risco a prÃpria sobrevivÃncia da humanidade. Na atual configuraÃÃo social, temos problemas modernos para os quais nÃo dispomos de soluÃÃes modernas. Tal situaÃÃo tenciona para a construÃÃo de uma nova forma de produÃÃo de conhecimentos, capaz de dar resolutividade Ãs questÃes que a prÃpria ciÃncia moderna contribuiu para engendrar. Objetivou-se uma anÃlise na dimensÃo praxiolÃgica dos pressupostos teÃrico-metodolÃgicos e sociopolÃticos da pesquisa âEstudo epidemiolÃgico da populaÃÃo do baixo Jaguaribe exposta a contaminaÃÃo ambiental em Ãrea de uso de agrotÃxicosâ. Utilizou-se o estudo de caso como mÃtodo, precedido do uso de grupo focal, entrevista em profundidade e entrevista semiestruturada como tÃcnica. Para a anÃlise do material qualitativo adotou-se a AnÃlise de Discurso em conformidade com os pressupostos da HermenÃutica de Profundidade. Em meio à descrenÃa epistemolÃgica que desponta no horizonte do paradigma moderno, encontra-se a oportunidade para repensar novas prÃticas de atuaÃÃo no processo de construÃÃo do conhecimento. Dessa forma, esse estudo buscou superar os modos simplificadores de compreensÃo do real a partir da conjugaÃÃo de aportes epistÃmicos complexos. Fez-se, portanto, transdisciplinar, ao tempo em que objetivou compreender os fenÃmenos em suas mÃltiplas acepÃÃes. Refutou a falsa neutralidade axiolÃgica que historicamente favoreceu os interesses das classes hegemÃnicas, contribuindo para ampliar as desigualdades sociais. Preocupou-se com a destinaÃÃo social do conhecimento que produziu, posicionando-se politicamente em favor das classes menos favorecidas. Nesse sentido, tinha no horizonte a elaboraÃÃo de um conhecimento cientÃfico capaz de comungar com o saber popular, de forma horizontal e fraterna. Assumiu o compromisso de manter o permanente diÃlogo entre a pesquisa e os atores sociais dos territÃrios investigados, alimentando os processos de luta e resistÃncia desses sujeitos. Assim, utilizou o conhecimento cientÃfico em favor da contra hegemonia no intuito de dar voz Ãs experiÃncias invizibilizadas pelo paradigma hegemÃnico de ciÃncia. Faz-se presente a necessidade de elaboraÃÃo de novos processos de trabalho em pesquisa, capazes de incorporar a dimensÃo da subjetividade e da incerteza. Capaz de reconhecer na incompletude do saber cientÃfico, a conjuntura favorÃvel para a tessitura de novas relaÃÃes com os saberes camponeses, indÃgenas e tradicionais. / The hegemonic paradigm of science, regardless of its unquestionable contributions to society, is in the middle of an increasing ethical and epistemological disbelief. The result of a rationality that flouted an ontological reflection about its praxis, it contributed to create new complex problems, endangering the very survival of mankind. In the present social configuration, we have modern problems to which we have no modern solutions. Such a situation tends to the construction of a new form of knowledge production, able to give resolution to problems that modern science itself has contributed to engender. This work aims to objective an analysis in the praxeological dimension of the theoretical-methological and sociopolitical presuppositions of the research âEpistemological study of the population of low Jaguaribe exposed to environmental contamination in area of agrotoxic usageâ. The case study method was used, preceded by the use of focal groups, interview in depth and semi-structured interview as technique. For the analysis of the qualitative material the Discourse Analysis in conformity with the presuppositions of the Hermeneutics of Profundity was adopted. In the midst of the epistemological disbelief that arises in the horizon of the modern paradigm, it is possible to find an opportunity to rethink new performance practices in the process of knowledge construction. This way, this study aimed to surpass the simplifier ways of understanding of reality from the conjugation of complex epistemological inputs. It was, then, transdisciplinary, since it aimed to understand the phenomenon in its multiple meanings. It refuted the false axiological neutrality that has historically favored the interests of the hegemonic classes, contributing to widen the social inequalities. The social destination of the knowledge produced was a preoccupation in this work, positioning itself in favor of the less favored social classes. In this way, the elaboration of a scientific knowledge able to commune with the popular wisdom was aimed, in a horizontal and fraternal manner. The commitment of maintenance of a permanent dialogue between the research and the social actors of the investigated territories was set, feeding the processes of fight and resistance of those communities. Thus, it used the scientific knowledge in favor of the counter hegemony with the intention of giving a voice to the experiences that were not made viable by the hegemonic paradigm of science. The need of an elaboration of new work processes in research, able to incorporate the dimension of the subjectivity and uncertainty is a present demand. One able to acknowledge in the incompleteness of the scientific knowledge, the favorable conjuncture for the making of new relations with the rustic peopleâs wisdom, Indians and traditional.