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La région du Jari, un laboratoire en Amazonie

Greissing, Anna 24 March 2012 (has links) (PDF)
Ce travail étudie les composants de l'évolution territoriale et socio-économique de la région du Jari, située au nord de l'Amazonie brésilienne, en identifiant les différents processus de transformation ainsi que les structures spatiales actuelles. Longtemps à l'écart des dynamiques nationales du peuplement et du développement, celle-ci connait, au XXe siècle, un développement socioéconomique en deux étapes : Le premier, au début du siècle, à partir d'une occupation conditionnée par l'extractivisme (exploitation de ressources naturelles de la forêt, comme le caoutchouc ou la noix du Brésil), et organisée autour d'un latifundiaire sur environ 2 millions d'hectares. Le deuxième, plus important, à la fin des années 1960, à partir de l'installation, sur ce même territoire, d'une grande entreprise agro-industrielle, le " projet Jari ", par l'entrepreneur et multimillionnaire Américain D.K. Ludwig, qui visait à la production de la cellulose à grande échelle, et entraînait la construction d'une première infrastructure urbaine et industrielle dans une région de forêt primaire jusque-là intacte. Désormais indissociablement liées, les transformations socioéconomiques et territoriales de la région du Jari se sont depuis produites en tant qu'influence ou interaction directe avec l'évolution du projet Jari. Celui-ci, toujours en fonction dans la région aujourd'hui, a lui-même connu des transformations significatives depuis son installation en 1967: fortement polémiquée pour la non rentabilité économique, l'impact environnemental, et le gaspillage en ressources humaines de ses activités d'agrobusiness, le projet Jari du XXIe siècle émerge aujourd'hui, sous une nouvelle gestion (Orsa), comme une entreprise viable, certifiée, et pionnière en matière de responsabilité sociale et environnementale des entreprises en contexte amazonien. Les nouvelles stratégies territoriales développées par celle-ci et basées dans un discours de responsabilité sociale et environnementale des entreprises, ont permis à la Jari non seulement de conquérir une place stable sur le marché national et international de la cellulose, mais aussi à atténuer une conflit foncier de long date dans la région du Jari, qui a durablement marqué les relations entre l'entreprise, le gouvernement et les populations locales, dont plusieurs ont été déplacées de leurs terres lors de la transformation de larges parties de forêt primaire en plantations d'eucalyptus. La création, par la " nouvelle " entreprise, d'une Fondation sociale, censée de mettre en œuvre des petits projets socio-économiques dans la région, a en outre permis d'avancer le processus d'intégration territoriale visant à inclure enfin les communautés locales et les acteurs politiques à la gestion régionale et à l'utilisation des ressources, jusque-là monopolisée par l'entreprise. Sans être achevé, ce processus forme aujourd'hui la base solide pour une transformation " durable " du Jari, d'une vieille "enclave " économique de l'Américain à une région intégrée dont le potentiel est partagé parmi ses habitants.
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A paisagem e a ruralidade nos distritos de Vila Seca e Criúva : Caxias do Sul, RS, Brasil

Ribeiro, Claudia January 2014 (has links)
Le travail explore les rapports entre le paysage et le développement rural à partir et par le biais de la compréhension de la ruralité contemporaine brésilienne. Le support théorique se base particulièrement sur les propositions d´Augustin Berque, Eugenio Turri, Marcel Mazoyer et Elinor Ostrom. Vila Seca et Criúva, petites villes situées au extrême sud du Brésil (Rio Grande do Sul), constituent l'espace empirique de la recherche. Elles appartiennent aux districts ruraux de la métropolie de Caxias do Sul et se trouvent au sein de la région naturelle de Campos Gerais do Planalto, partie du Biome forêt Atlantique. Les deux villes possèdent des paysages exceptionnels natifs et encore bien conservés, composées d'une mosaïque de champ natif et forêt ombrophile mixte, mettant en évidence la présence d'Araucaria angustifolia. La région abrite discussion de fond, mais encore loin d'un consensus, sur la gestion des Prairies dans le Rio Grande Sul. Agriculture familiale est l'activité dominante productive de cette région, l'élevage de bovins et laitière étroitement associée à cette population – suivi de l'approvisionnement en eau potable à la deuxième plus grande population urbaine en l'État. La question directrice est si le paysage-comme un processus dynamique et reliée aux activités agraires - pourrait être reconnue pour cette population rurale comme un bien commun et en tant que tel passible d’un pacte différencié pour sa conservation. Deux objectifs spécifiques sont poursuivis dans la recherche. D’abord tracer la ruralité mettant en relief l’appréhension de son paysage et après identifier si le paysage est un bien commun sur le lieu. La méthodologie utilisée à cette fin fut celle d´une approche ethnographique, qui enquête sur cette ruralité de la perspective d'évolution et de la différenciation des systèmes agraires. Dans ce contexte s´on a conduit observation participante (avec l'appui de cahier de champ) du cycle de laudation de la fête du Divin Esprit à Vila Seca, qui, au même propos, a lieu aussi à Criúva. En parallèle, il y avait une étude comparative des cartes historiques et des images satellitaires, visant à identifier le comportement de la mosaïque composée de champ et forêt au fil du temps. Les résultats montrent que la ruralité de ces quartiers montagneux est caractérisée par quatre systèmes agraires: l’indigène, le sesmeiro, le colonial et le contemporain, en étroite liaison avec la riche vie culturelle de ce lieu. Il est conclu que le paysage est reconnu dans une bonne mesure, et que sa trajection signale la conservation en même temps qu´indique des possibilités prometteuses pour des recherches ultérieures. Celle-là a le but de vérifier les possibilités de l'agriculture de l'endroit devenir un facteur clé pour la conservation de ce paysage. / As possibilidades de relação da paisagem - entendida segundo a teorização principalmente desenvolvida por Augustin Berque, Eugênio Turri, Marcel Mazoyer e Elinor Ostrom - com a multiplicidade de aspectos da ruralidade contemporânea brasileira configuram o tema dessa exploração acadêmica. Vila Seca e Criúva constituem a área empírica de estudo. Pequenas vilas localizadas no estado do Rio Grande do Sul, no extremo sul do Brasil, são distritos rurais da cidade de Caxias do Sul. Compreendidos na região natural dos Campos Gerais do Planalto, integrante do Bioma Mata Atlântica, possuem paisagens nativas remarcáveis e ainda bem conservadas, consistindo em um mosaico de campo nativo e floresta ombrófila mista, com destaque para a presença de Araucaria angustifolia. A região abriga parte da discussão emblemática, mas ainda distante de consenso, sobre o manejo dos campos nativos no Rio Grande do Sul. A agricultura familiar é a atividade produtiva predominante desta área – sendo a pecuária de gado de corte e leite estreitamente associada a esta população – seguida pelo suprimento de água potável para a segunda maior população urbana do Estado. A questão norteadora é se a paisagem - enquanto um processo dinâmico e conectado às atividades agrárias - poderia ser reconhecida por esta população rural como bem de uso comum, e como tanto, passível de um pacto diferenciado por sua conservação. Um primeiro objetivo prospecta a ruralidade, visando apreender a paisagem do lugar. Uma vez caracterizado esse modo de ser rural do empírico, igualmente objetiva-se investigar se a paisagem associada poderia ser entendida como bem de uso comum. A metodologia para tal utilizada é uma abordagem etnográfica, que investiga essa ruralidade sob a ótica da evolução e diferenciação dos sistemas agrários. Nesse âmbito foi realizada observação participante (com apoio de caderno de campo) do ciclo de louvação da Festa do Divino Espírito Santo de Vila Seca, que acontece interligada às mesmas festividades em Criúva. Em paralelo realizou-se estudo comparativo de mapas históricos e imagens de satélite, visando identificar o comportamento do mosaico constituído por campo e floresta ao longo do tempo. Resultados mostram que a ruralidade desses distritos serranos é caracterizada por quatro sistemas agrários: o indígena, o sesmeiro, o colonial e o contemporâneo, em estreita associação à rica vida cultural deste lugar. Conclui-se que a paisagem é reconhecida em boa medida, e que sua trajeção aponta indícios de conservação. Vislumbram-se possibilidades promissoras para o aprofundamento da pesquisa, no sentido de verificar-se das possibilidades de que a agricultura do lugar seja um fator chave de conservação dessa paisagem. / The possibilities of the relationship of the landscape with the many aspects of the actual brazilian rurality are the investigation theme. The theoretical propositions of Augustin Berque, Eugenio Turri, Marcel Mazoyer and Elinor Ostrom are mainly followed. The villages of Vila Seca and Criúva, rural districts of the town of Caxias do Sul, at southernmost Brazil, were empirically picked as the study area. The natural region encompassed is that of “Campos Gerais do Planalto”, in the Atlantic Forest Biome. The area presents outstanding, well preserved, native landscapes consisting of a mosaic of grasslands and remarkable pine forests (Araucaria angustifolia) still quite conserved. The region nestles emblematic, however distant from consensus, ongoing discussion on the managing of natural grasslands of Rio Grande do Sul. Family farming is the predominant productive activity, followed by the potable water supply drained from the area into the town of Caxias do Sul, second largest urban population of the state. The main question is if the landscape – as a dynamic process linked to agricultural activities – could be taken by this rural population as a common good, raising willings and considerations of possibilities towards a distinct pact for its conservation. Two objectives were established. The first one of surveying the rural livelihood, aiming to understand the landscape of the place. Next the possibility that the landscape could be understood and taken as a commons resource was investigated. An ethnographic approach was elected to investigate this rurality from the perspective of evolution and differentiation of agrarian systems. Participant observation was carried out (with support of fieldwork notebook) at celebrations cycle of the Holy Spirit feast of Vila Seca, extended to festivities of the same context in Criúva. At the same time comparative studies of historical maps and satellite images were performed aiming to identify the behavior of the past prairie and forest mosaic. The results indicate that the rurality of these hilly districts can be characterized by the existence of four farming systems: the indigenous, the sesmeiro, the colonial and contemporary, closely associated to the local rich cultural life. It is concluded that the landscape is perceived in good measure and that its trajection points to conservation signs. Promising possibilities for further research thus exist in order to verify the chances of the agriculture of the place coming to be a key factor in the conservation of this landscape.
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A paisagem e a ruralidade nos distritos de Vila Seca e Criúva : Caxias do Sul, RS, Brasil

Ribeiro, Claudia January 2014 (has links)
Le travail explore les rapports entre le paysage et le développement rural à partir et par le biais de la compréhension de la ruralité contemporaine brésilienne. Le support théorique se base particulièrement sur les propositions d´Augustin Berque, Eugenio Turri, Marcel Mazoyer et Elinor Ostrom. Vila Seca et Criúva, petites villes situées au extrême sud du Brésil (Rio Grande do Sul), constituent l'espace empirique de la recherche. Elles appartiennent aux districts ruraux de la métropolie de Caxias do Sul et se trouvent au sein de la région naturelle de Campos Gerais do Planalto, partie du Biome forêt Atlantique. Les deux villes possèdent des paysages exceptionnels natifs et encore bien conservés, composées d'une mosaïque de champ natif et forêt ombrophile mixte, mettant en évidence la présence d'Araucaria angustifolia. La région abrite discussion de fond, mais encore loin d'un consensus, sur la gestion des Prairies dans le Rio Grande Sul. Agriculture familiale est l'activité dominante productive de cette région, l'élevage de bovins et laitière étroitement associée à cette population – suivi de l'approvisionnement en eau potable à la deuxième plus grande population urbaine en l'État. La question directrice est si le paysage-comme un processus dynamique et reliée aux activités agraires - pourrait être reconnue pour cette population rurale comme un bien commun et en tant que tel passible d’un pacte différencié pour sa conservation. Deux objectifs spécifiques sont poursuivis dans la recherche. D’abord tracer la ruralité mettant en relief l’appréhension de son paysage et après identifier si le paysage est un bien commun sur le lieu. La méthodologie utilisée à cette fin fut celle d´une approche ethnographique, qui enquête sur cette ruralité de la perspective d'évolution et de la différenciation des systèmes agraires. Dans ce contexte s´on a conduit observation participante (avec l'appui de cahier de champ) du cycle de laudation de la fête du Divin Esprit à Vila Seca, qui, au même propos, a lieu aussi à Criúva. En parallèle, il y avait une étude comparative des cartes historiques et des images satellitaires, visant à identifier le comportement de la mosaïque composée de champ et forêt au fil du temps. Les résultats montrent que la ruralité de ces quartiers montagneux est caractérisée par quatre systèmes agraires: l’indigène, le sesmeiro, le colonial et le contemporain, en étroite liaison avec la riche vie culturelle de ce lieu. Il est conclu que le paysage est reconnu dans une bonne mesure, et que sa trajection signale la conservation en même temps qu´indique des possibilités prometteuses pour des recherches ultérieures. Celle-là a le but de vérifier les possibilités de l'agriculture de l'endroit devenir un facteur clé pour la conservation de ce paysage. / As possibilidades de relação da paisagem - entendida segundo a teorização principalmente desenvolvida por Augustin Berque, Eugênio Turri, Marcel Mazoyer e Elinor Ostrom - com a multiplicidade de aspectos da ruralidade contemporânea brasileira configuram o tema dessa exploração acadêmica. Vila Seca e Criúva constituem a área empírica de estudo. Pequenas vilas localizadas no estado do Rio Grande do Sul, no extremo sul do Brasil, são distritos rurais da cidade de Caxias do Sul. Compreendidos na região natural dos Campos Gerais do Planalto, integrante do Bioma Mata Atlântica, possuem paisagens nativas remarcáveis e ainda bem conservadas, consistindo em um mosaico de campo nativo e floresta ombrófila mista, com destaque para a presença de Araucaria angustifolia. A região abriga parte da discussão emblemática, mas ainda distante de consenso, sobre o manejo dos campos nativos no Rio Grande do Sul. A agricultura familiar é a atividade produtiva predominante desta área – sendo a pecuária de gado de corte e leite estreitamente associada a esta população – seguida pelo suprimento de água potável para a segunda maior população urbana do Estado. A questão norteadora é se a paisagem - enquanto um processo dinâmico e conectado às atividades agrárias - poderia ser reconhecida por esta população rural como bem de uso comum, e como tanto, passível de um pacto diferenciado por sua conservação. Um primeiro objetivo prospecta a ruralidade, visando apreender a paisagem do lugar. Uma vez caracterizado esse modo de ser rural do empírico, igualmente objetiva-se investigar se a paisagem associada poderia ser entendida como bem de uso comum. A metodologia para tal utilizada é uma abordagem etnográfica, que investiga essa ruralidade sob a ótica da evolução e diferenciação dos sistemas agrários. Nesse âmbito foi realizada observação participante (com apoio de caderno de campo) do ciclo de louvação da Festa do Divino Espírito Santo de Vila Seca, que acontece interligada às mesmas festividades em Criúva. Em paralelo realizou-se estudo comparativo de mapas históricos e imagens de satélite, visando identificar o comportamento do mosaico constituído por campo e floresta ao longo do tempo. Resultados mostram que a ruralidade desses distritos serranos é caracterizada por quatro sistemas agrários: o indígena, o sesmeiro, o colonial e o contemporâneo, em estreita associação à rica vida cultural deste lugar. Conclui-se que a paisagem é reconhecida em boa medida, e que sua trajeção aponta indícios de conservação. Vislumbram-se possibilidades promissoras para o aprofundamento da pesquisa, no sentido de verificar-se das possibilidades de que a agricultura do lugar seja um fator chave de conservação dessa paisagem. / The possibilities of the relationship of the landscape with the many aspects of the actual brazilian rurality are the investigation theme. The theoretical propositions of Augustin Berque, Eugenio Turri, Marcel Mazoyer and Elinor Ostrom are mainly followed. The villages of Vila Seca and Criúva, rural districts of the town of Caxias do Sul, at southernmost Brazil, were empirically picked as the study area. The natural region encompassed is that of “Campos Gerais do Planalto”, in the Atlantic Forest Biome. The area presents outstanding, well preserved, native landscapes consisting of a mosaic of grasslands and remarkable pine forests (Araucaria angustifolia) still quite conserved. The region nestles emblematic, however distant from consensus, ongoing discussion on the managing of natural grasslands of Rio Grande do Sul. Family farming is the predominant productive activity, followed by the potable water supply drained from the area into the town of Caxias do Sul, second largest urban population of the state. The main question is if the landscape – as a dynamic process linked to agricultural activities – could be taken by this rural population as a common good, raising willings and considerations of possibilities towards a distinct pact for its conservation. Two objectives were established. The first one of surveying the rural livelihood, aiming to understand the landscape of the place. Next the possibility that the landscape could be understood and taken as a commons resource was investigated. An ethnographic approach was elected to investigate this rurality from the perspective of evolution and differentiation of agrarian systems. Participant observation was carried out (with support of fieldwork notebook) at celebrations cycle of the Holy Spirit feast of Vila Seca, extended to festivities of the same context in Criúva. At the same time comparative studies of historical maps and satellite images were performed aiming to identify the behavior of the past prairie and forest mosaic. The results indicate that the rurality of these hilly districts can be characterized by the existence of four farming systems: the indigenous, the sesmeiro, the colonial and contemporary, closely associated to the local rich cultural life. It is concluded that the landscape is perceived in good measure and that its trajection points to conservation signs. Promising possibilities for further research thus exist in order to verify the chances of the agriculture of the place coming to be a key factor in the conservation of this landscape.
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A paisagem e a ruralidade nos distritos de Vila Seca e Criúva : Caxias do Sul, RS, Brasil

Ribeiro, Claudia January 2014 (has links)
Le travail explore les rapports entre le paysage et le développement rural à partir et par le biais de la compréhension de la ruralité contemporaine brésilienne. Le support théorique se base particulièrement sur les propositions d´Augustin Berque, Eugenio Turri, Marcel Mazoyer et Elinor Ostrom. Vila Seca et Criúva, petites villes situées au extrême sud du Brésil (Rio Grande do Sul), constituent l'espace empirique de la recherche. Elles appartiennent aux districts ruraux de la métropolie de Caxias do Sul et se trouvent au sein de la région naturelle de Campos Gerais do Planalto, partie du Biome forêt Atlantique. Les deux villes possèdent des paysages exceptionnels natifs et encore bien conservés, composées d'une mosaïque de champ natif et forêt ombrophile mixte, mettant en évidence la présence d'Araucaria angustifolia. La région abrite discussion de fond, mais encore loin d'un consensus, sur la gestion des Prairies dans le Rio Grande Sul. Agriculture familiale est l'activité dominante productive de cette région, l'élevage de bovins et laitière étroitement associée à cette population – suivi de l'approvisionnement en eau potable à la deuxième plus grande population urbaine en l'État. La question directrice est si le paysage-comme un processus dynamique et reliée aux activités agraires - pourrait être reconnue pour cette population rurale comme un bien commun et en tant que tel passible d’un pacte différencié pour sa conservation. Deux objectifs spécifiques sont poursuivis dans la recherche. D’abord tracer la ruralité mettant en relief l’appréhension de son paysage et après identifier si le paysage est un bien commun sur le lieu. La méthodologie utilisée à cette fin fut celle d´une approche ethnographique, qui enquête sur cette ruralité de la perspective d'évolution et de la différenciation des systèmes agraires. Dans ce contexte s´on a conduit observation participante (avec l'appui de cahier de champ) du cycle de laudation de la fête du Divin Esprit à Vila Seca, qui, au même propos, a lieu aussi à Criúva. En parallèle, il y avait une étude comparative des cartes historiques et des images satellitaires, visant à identifier le comportement de la mosaïque composée de champ et forêt au fil du temps. Les résultats montrent que la ruralité de ces quartiers montagneux est caractérisée par quatre systèmes agraires: l’indigène, le sesmeiro, le colonial et le contemporain, en étroite liaison avec la riche vie culturelle de ce lieu. Il est conclu que le paysage est reconnu dans une bonne mesure, et que sa trajection signale la conservation en même temps qu´indique des possibilités prometteuses pour des recherches ultérieures. Celle-là a le but de vérifier les possibilités de l'agriculture de l'endroit devenir un facteur clé pour la conservation de ce paysage. / As possibilidades de relação da paisagem - entendida segundo a teorização principalmente desenvolvida por Augustin Berque, Eugênio Turri, Marcel Mazoyer e Elinor Ostrom - com a multiplicidade de aspectos da ruralidade contemporânea brasileira configuram o tema dessa exploração acadêmica. Vila Seca e Criúva constituem a área empírica de estudo. Pequenas vilas localizadas no estado do Rio Grande do Sul, no extremo sul do Brasil, são distritos rurais da cidade de Caxias do Sul. Compreendidos na região natural dos Campos Gerais do Planalto, integrante do Bioma Mata Atlântica, possuem paisagens nativas remarcáveis e ainda bem conservadas, consistindo em um mosaico de campo nativo e floresta ombrófila mista, com destaque para a presença de Araucaria angustifolia. A região abriga parte da discussão emblemática, mas ainda distante de consenso, sobre o manejo dos campos nativos no Rio Grande do Sul. A agricultura familiar é a atividade produtiva predominante desta área – sendo a pecuária de gado de corte e leite estreitamente associada a esta população – seguida pelo suprimento de água potável para a segunda maior população urbana do Estado. A questão norteadora é se a paisagem - enquanto um processo dinâmico e conectado às atividades agrárias - poderia ser reconhecida por esta população rural como bem de uso comum, e como tanto, passível de um pacto diferenciado por sua conservação. Um primeiro objetivo prospecta a ruralidade, visando apreender a paisagem do lugar. Uma vez caracterizado esse modo de ser rural do empírico, igualmente objetiva-se investigar se a paisagem associada poderia ser entendida como bem de uso comum. A metodologia para tal utilizada é uma abordagem etnográfica, que investiga essa ruralidade sob a ótica da evolução e diferenciação dos sistemas agrários. Nesse âmbito foi realizada observação participante (com apoio de caderno de campo) do ciclo de louvação da Festa do Divino Espírito Santo de Vila Seca, que acontece interligada às mesmas festividades em Criúva. Em paralelo realizou-se estudo comparativo de mapas históricos e imagens de satélite, visando identificar o comportamento do mosaico constituído por campo e floresta ao longo do tempo. Resultados mostram que a ruralidade desses distritos serranos é caracterizada por quatro sistemas agrários: o indígena, o sesmeiro, o colonial e o contemporâneo, em estreita associação à rica vida cultural deste lugar. Conclui-se que a paisagem é reconhecida em boa medida, e que sua trajeção aponta indícios de conservação. Vislumbram-se possibilidades promissoras para o aprofundamento da pesquisa, no sentido de verificar-se das possibilidades de que a agricultura do lugar seja um fator chave de conservação dessa paisagem. / The possibilities of the relationship of the landscape with the many aspects of the actual brazilian rurality are the investigation theme. The theoretical propositions of Augustin Berque, Eugenio Turri, Marcel Mazoyer and Elinor Ostrom are mainly followed. The villages of Vila Seca and Criúva, rural districts of the town of Caxias do Sul, at southernmost Brazil, were empirically picked as the study area. The natural region encompassed is that of “Campos Gerais do Planalto”, in the Atlantic Forest Biome. The area presents outstanding, well preserved, native landscapes consisting of a mosaic of grasslands and remarkable pine forests (Araucaria angustifolia) still quite conserved. The region nestles emblematic, however distant from consensus, ongoing discussion on the managing of natural grasslands of Rio Grande do Sul. Family farming is the predominant productive activity, followed by the potable water supply drained from the area into the town of Caxias do Sul, second largest urban population of the state. The main question is if the landscape – as a dynamic process linked to agricultural activities – could be taken by this rural population as a common good, raising willings and considerations of possibilities towards a distinct pact for its conservation. Two objectives were established. The first one of surveying the rural livelihood, aiming to understand the landscape of the place. Next the possibility that the landscape could be understood and taken as a commons resource was investigated. An ethnographic approach was elected to investigate this rurality from the perspective of evolution and differentiation of agrarian systems. Participant observation was carried out (with support of fieldwork notebook) at celebrations cycle of the Holy Spirit feast of Vila Seca, extended to festivities of the same context in Criúva. At the same time comparative studies of historical maps and satellite images were performed aiming to identify the behavior of the past prairie and forest mosaic. The results indicate that the rurality of these hilly districts can be characterized by the existence of four farming systems: the indigenous, the sesmeiro, the colonial and contemporary, closely associated to the local rich cultural life. It is concluded that the landscape is perceived in good measure and that its trajection points to conservation signs. Promising possibilities for further research thus exist in order to verify the chances of the agriculture of the place coming to be a key factor in the conservation of this landscape.
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La region du Jari, un laboratoire en Amazonie. Entre conservation et developpement / The Jari River region, a laboratory in the Amazon

Greissing, Anna 24 March 2012 (has links)
Ce travail étudie les composants de l’évolution territoriale et socio-économique de la région du Jari, située au nord de l’Amazonie brésilienne, en identifiant les différents processus de transformation ainsi que les structures spatiales actuelles. Longtemps à l’écart des dynamiques nationales du peuplement et du développement, celle-ci connait, au XXe siècle, un développement socioéconomique en deux étapes : Le premier, au début du siècle, à partir d’une occupation conditionnée par l’extractivisme (exploitation de ressources naturelles de la forêt, comme le caoutchouc ou la noix du Brésil), et organisée autour d’un latifundiaire sur environ 2 millions d’hectares. Le deuxième, plus important, à la fin des années 1960, à partir de l’installation, sur ce même territoire, d’une grande entreprise agro-industrielle, le "projet Jari", par l’entrepreneur et multimillionnaire Américain D.K. Ludwig, qui visait à la production de la cellulose à grande échelle, et entraînait la construction d’une première infrastructure urbaine et industrielle dans une région de forêt primaire jusque-là intacte. Désormais indissociablement liées, les transformations socioéconomiques et territoriales de la région du Jari se sont depuis produites en tant qu’influence ou interaction directe avec l’évolution du projet Jari. Celui-ci, toujours en fonction dans la région aujourd’hui, a lui-même connu des transformations significatives depuis son installation en 1967: fortement polémiquée pour la non rentabilité économique, l’impact environnemental, et le gaspillage en ressources humaines de ses activités d’agrobusiness, le projet Jari du XXIe siècle émerge aujourd’hui, sous une nouvelle gestion (Orsa), comme une entreprise viable, certifiée, et pionnière en matière de responsabilité sociale et environnementale des entreprises en contexte amazonien. Les nouvelles stratégies territoriales développées par celle-ci et basées dans un discours de responsabilité sociale et environnementale des entreprises, ont permis à la Jari non seulement de conquérir une place stable sur le marché national et international de la cellulose, mais aussi à atténuer une conflit foncier de long date dans la région du Jari, qui a durablement marqué les relations entre l’entreprise, le gouvernement et les populations locales, dont plusieurs ont été déplacées de leurs terres lors de la transformation de larges parties de forêt primaire en plantations d’eucalyptus. La création, par la "nouvelle" entreprise, d’une Fondation sociale, censée de mettre en œuvre des petits projets socio-économiques dans la région, a en outre permis d’avancer le processus d’intégration territoriale visant à inclure enfin les communautés locales et les acteurs politiques à la gestion régionale et à l’utilisation des ressources, jusque-là monopolisée par l’entreprise. Sans être achevé, ce processus forme aujourd’hui la base solide pour une transformation "durable" du Jari, d’une vieille "enclave" économique de l’Américain à une région intégrée dont le potentiel est partagé parmi ses habitants. / This thesis studies the components and phases of the socioeconomic and territorial evolution of the Jari river region, located at the north of the Brazilian Amazon, by identifying its different transformation processes and contemporary spatial structures. Longtime left aloof from national population and development dynamics, the region experiences a two-step economic and social evolution in the XX century: A first occupation, at the beginning of the century, that was conditioned by the exploitation of natural resources (rubber, Brazil nut) and led to the establishment of a "latifundium" covering about 2 million ha; and a second, more important occupation at the end of 1960ies by the an American businessman and multimillionaire D.K. Ludwig. The initiation, by the latter, of a huge agro-industrial enterprise, the "Jari project", aiming at a large-scale production of cellulose, lead to the construction of first urban infrastructures and industrial facilities in a region until then covered with intact primary forest. The socio-cultural, economical and political development of the Jari River region has since been intrinsically linked to the evolution of the Jari project. The project itself, which is still active in the region, has itself known significant change since its building up in 1967: strongly criticized during the 1970ies and 1980ies due to the lack of economic viability of its agro-industrial activities, as well as its ecological impact and its waste of human resources, the project of the XXI century, revived by a new management (Orsa), presents itself as an innovative, lucrative and certified firm, henceforth conscious of its social and environmental responsibility and thus of its pioneer role for the socioeconomic development of the Jari River region where it operates. The territorial strategies developed in this context by the company, which are embedded in a discourse of social and environmental corporate responsibility, have indeed permitted the company not only to establish itself on the national and international pulp market, but also to mitigate the long-standing land conflict between the Jari firm, the government and the local populations, who had been partly displaced from their lands by the transformation of huge parts of the rainforest into eucalyptus plantations. The creation of a firm-interne social Foundation in 2000, commissioned to carry into action small socioeconomic projects in the region, has also allowed to accelerate a process of territorial integration, aiming at including the local communities and political actors into the management of the region and its use of its natural resources, until then monopolized by the company. Not yet fully achieved, this process of territorial integration constitutes today a solid basis for a sustainable transformation of the region in the future, from the old "enclave" of the American into an integrated region whose potential is commonly shared by its habitants.

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