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Analyse du travail et développement en Afrique subsaharienne / Work analysis and development in sub-Saharan Africa

Manvoutouka Roth, Tine 26 February 2015 (has links)
L’hétérogénéité des formes de travail en Afrique subsaharienne conduit à repenser ce que l’on entend ordinairement par « travail » dans la relation entre travail et développement. À la diversité des activités industrieuses répond effectivement une pluralité de cadres normatifs plus ou moins formalisés qu’on ne saurait légitimement passer sous silence. En effet, ces différents systèmes de normes façonnent dans une très large mesure la manière dont se déroule le travail réel. C’est pourquoi nous avons voulu interroger leurs articulations, leurs interférences, voire leurs contradictions que les acteurs doivent surmonter dans l’activité.Pour ce faire, nous avons examiné un projet de transfert de normes organisationnelles au sein du Ministère congolais de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Contrairement à l’idée reçue, nous défendons la thèse que le rapport au travail dans les pays d’Afrique subsaharienne n’est pas marqué de spécificités culturelles et d’exotisme ; il est le résultat d’une expérience anthropologique tissée de choix plus ou moins conscients entre des normes vitales, sociales, juridiques, politiques ou techniques, au niveau individuel ou collectif. En tant que lieu de vives tensions normatives, le travail se révèle être une entrée féconde dans l’analyse et la compréhension des changements sociaux, et interroge ainsi les espaces politiques et scientifiques dans lesquels se construisent les savoirs sur et pour le développement. / The diversity of working situations in sub-Saharan Africa requires a re-examination of the common conception of “work” within the relation of work and development. These industrious activities respond to more or less formalized normative systems, which cannot legitimately be ignored. These different systems of norms largely shape the practice of real work. The aim of this research is to question the interferences or the contradictions between these different systems of norms, which the actors are required to cope with in their activity. To this end I examined a capacity building development project inside the Ministry of Environment, Conservation and Tourism in Kinshasa, Democratic Republic of Congo. I defend the thesis that the relation to work in Africa is not characterized by cultural specificities or exoticism. Instead, it is the result of an anthropological experience made of more or less conscious choices among vital, social, legal, political or technical norms, on an individual or collective level. As a locus of intense normative tensions, work appears then as an appropriate point of entry into a broader analysis of social change, and therefore questions the political and scientific institutions where knowledge for and on development is produced.
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Les Karen : Horizons d'une population frontière. Mises en scène de l'indigénisme et écologie en Thaïlande.

Pesses, Abigaël 10 December 2004 (has links) (PDF)
La thèse met en relief l'émergence récente d'un mouvement activiste parmi les montagnards nord-thaïlandais, soutenu par de nombreuses ONG environnementalistes locales et investi dans l'élaboration de modèles alternatifs de préservation des ressources forestières destinés à empêcher la délocalisation de villages implantés dans des « parcs nationaux ». Ce faisant, les montagnards karen créent de ce que j'ai nommé une « éco-tradition », soit une éthique indigène de préservation de l'environnement, inspirée de leurs « savoirs locaux » sur la nature et revisitée à l'aune du discours moderne sur l'écologie et le « développement durable ». L'analyse s'attache alors à détailler le processus de construction et de légitimation de cette éco-tradition sous l'angle des modalités d'articulation entre des logiques locales et transnationales de développement. Cette approche propose ainsi de dépasser la dialectique traditionnelle du rapport entre Etat et minorités pour mettre plutôt en scène la polyphonie des forces sociales et politiques hétérogènes qui interagissent au sein de l'ensemble national autour de l'enjeu crucial du contrôle des ressources naturelles du pays.

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