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Soins buccodentaires chez la clientèle intubée aux soins intensifs : portrait québécois de la pratique actuelleTanguay, Andréanne January 2012 (has links)
Introduction : "La pratique des soins buccodentaires en milieux de soins intensifs demeure encore inconstante chez la clientèle intubée. Pourtant, cette clientèle est parmi les plus vulnérables quant au risque de développer une pneumonie nosocomiale sous ventilation assistée (PVA). De fait, il importe d'adopter des comportements professionnels sécuritaires en s'appuyant sur les recommandations pour la pratique. Cadre théorique : La théorie du comportement planifié (TCP) d'Ajzen (1985) a été retenue comme assise conceptuelle de cette étude. Elle offr une approche qui permet de mieux comprendre la pluralité des déterminants qui influencent l'adoption de comportements professionnels en santé. But : Dresser un portrait de la pratique actuelle des soins buccodentaires par les infirmières auprès de la clientèle intubée en milieux de soins intensifs et examiner l'influence de ses déterminants sociocognitifs. Méthode : Il s'agit d'une étude descriptive corrélationnelle réalisée au moyen d'une enquête postale provinciale. Un questionnaire de 69 énoncés a été développé selon le processus probant de Dillman. Pour l'ensemble du questionnaire, des IVC de 0,97 pour la pertinence et de 0,95 pour la clarté ont été obtenus et jugés excellents. Un échantillon de convenance de 375 répondants a été obtenu à partir d'une population accessible de 1011 infirmières exerçant dans les unités de soins intensifs du Québec au cours de l'année 2009. Le taux de réponse à l'enquête a été de 38%. Des analyses descriptives, corrélationnelles et de régression ont été effectuées à partir des données recueillies au moyen du logiciel SPSS version 16.0. Résultats : Quoique 87% des répondants aient rapporté pratiquer des soins buccodentaires aux soins intensifs, la qualité de la pratique demeure peu élevée. Le bâton-éponge est majoritairement utilisé selon 98% des répondants alors que seulement 35% utilisent la brosse à dents. La fréquence des soins demeure très variable. Les construits de la TCP ont permis à eux seuls d'expliquer 24% de la variance du niveau d'intention à adopter ce comportement professionnel. La perception de contrôle et l'attitude ont contribué le plus à l'explication de cette variabilité. Les connaissances, la disponibilité des ressources et le nombre d'années d'expérience des infirmières en soins intensifs seraient également des facteurs d'influence importants du niveau d'intention de pratiquer des soins buccodentaires. Conclusion : Cette étude novatrice aura permis de fournir des indicateurs offrant un premier portrait de cette pratique au Québec et de promouvoir la mise en place de stratégies de formation adaptées aux besoins des infirmières.
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Accessibilité aux services buccodentaires des personnes vivant avec le VIH-SIDA au QuébecCharbonneau, Anne 06 1900 (has links)
Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur. / Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Problème : De nombreuses pathologies des muqueuses buccales et du parodonte sont associées à l'infection au VIH. Il est donc primordial que les personnes vivant avec le VIH-SIDA aient accès aux services d'un dentiste. Or au Québec, des témoignages non documentés indiquent que certaines d'entre elles se sont vues refuser des services après avoir divulgué leur état de séropositivité au dentiste. Objectifs : Cette recherche visait à répondre aux questions de recherche suivantes : • Est-ce que les personnes vivant avec le VIH-SIDA au Québec divulguent leur séropositivité lorsqu'elles consultent un dentiste? • Est-ce qu'au Québec il y a de la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH-SIDA lorsqu'elles consultent un dentiste? • Est-ce que les personnes vivant avec le VIH-SIDA au Québec reçoivent et veulent des soins buccodentaires spécialisés? Méthodologie : Une enquête anonyme à l'aide d'un questionnaire auto-administré a été menée au Québec, de 1993 à 1995, auprès de 463 personnes vivant avec le VIHSIDA recrutées à partir de plusieurs sources. Parmi les répondants, 50 % avaient des symptômes du SIDA. Résultats : Plus de 80 % des répondants ont rapporté avoir consulté un dentiste depuis le diagnostic de leur infection au VIH. De ceux-ci, 54 % ont rapporté avoir toujours divulgué leur séropositivité au dentiste, alors que 24 % ont rapporté ne l'avoir jamais divulguée au dentiste. Les raisons que ces derniers donnaient pour ne pas divulguer leur état au dentiste incluaient l'obligation des dentistes d'utiliser les précautions universelles quel que soit le statut de séropositivité du patient, la crainte d'un bris de confidentialité, la peur d'être refusé ou mal jugé par le dentiste. Toutefois, 83 % des répondants préféraient que le dentiste soit au courant de leur séropositivité. Plus du quart des répondants ayant divulgué leur séropositivité au dentiste se sont vus refuser des soins buccodentaires. Par ailleurs, 2/3 de ceux-ci n'auraient pas été référés à un autre dentiste. Le refus est associé chez les répondants à l'utilisation de drogues injectables et chez les dentistes au sexe féminin et à la pratique privée. Les répondants ayant consulté un dentiste depuis le diagnostic de leur séropositivité ont reçu principalement des soins buccodentaires de base. En outre, 60 % des répondants ont indiqué qu'ils préféraient recevoir leurs soins dans une clinique dentaire régulière. Ce choix était justifié principalement par le souci de ne pas être discriminés. Ceux qui préféraient aller dans une clinique spécialisée se sont aussi montrés soucieux de la discrimination en plus de vouloir des soins adaptés à leur condition de santé. Conclusions : Les résultats de l'étude suggèrent qu'au Québec les personnes vivant avec le VIH-SIDA font face à des problèmes d'accessibilité aux services buccodentaires. Des efforts supplémentaires devraient être faits pour faciliter à cette clientèle l'accès sans discrimination des services buccodentaires dans les cliniques régulières. Les personnes vivant avec le VIH-SIDA pourraient ainsi se sentir moins réticentes à divulguer leur état de santé au dentiste et plus confiantes de recevoir des services de qualité adaptés à leur condition de santé.
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Étude exploratoire sur la réalité des dentistes et des parents d’enfants à besoins particuliers suivis en dentisterie tertiaireCadorel, Hugo 08 1900 (has links)
Objectif : Lors de la recension des écrits, ainsi que les recommandations académiques en matière de santé buccodentaire des enfants à besoins particuliers, il fût apparent que la réalité terrain des principaux concernés, les parents et les dentistes, était peu prise en compte. Lors de ce projet de recherche, nous avons exploré le contenu éthique de la recension des écrits, ainsi que le vécu et les opinions des parents d’enfants à besoins particuliers et des dentistes impliqués dans la prise en charge de ces enfants.
Hypothèse : Nous nous attendions à ce que la principale difficulté énoncée par les parents soit la prévention. Nous nous attendions également à ce que les dentistes pédiatriques discutent de la difficulté à faire leur métier : manque de temps et de ressources, faible coopération des patients à besoins particuliers, limites en ce qui concerne la communication.
Méthode : La recension des écrits a démontré que les enjeux de tous les jours et la réalité des familles et des dentistes étaient peu mentionnés, voire même parfois ignorés. Lors du projet de recherche, 14 participants issus du CHU Sainte-Justine, 9 parents d’enfants à besoins particuliers (paralysie cérébrale, anomalies craniofaciales, trouble du spectre de l’autisme) et 5 dentistes ont été rencontrés au cours d’entrevues semi-dirigées. Les participants ont été questionnés sur des thèmes à visée exploratoire : les enjeux les plus fréquemment identifiés dans la recension des écrits, leurs expériences et les recommandations qu’ils souhaitaient proposer. Les entrevues ont été transcrites et analysées de manière thématique.
Résultats : Sur la base d’une analyse thématique du contenu des entrevues, non basée sur la représentativité statistique, nous avons identifié les différentes difficultés et plusieurs enjeux rencontrés par nos participants dans le contexte de la santé buccodentaire des enfants à besoins particuliers. Il y avait principalement des enjeux d’accessibilité, financière et géographique, et des enjeux en matière de prévention. L’importance de la communication et du relationnel était mise de l’avant. Parallèlement, la stabilisation protectrice et l’anesthésie générale étaient des pratiques jugées comme essentielles par la majorité de nos participants dentistes, et ces pratiques étaient acceptées, comprises et bien vécues par les parents, ce qui contraste avec la littérature et certaines recommandations. Tant les dentistes que les parents avaient des recommandations pertinentes à partager dans le but d’améliorer l’expérience des soins buccodentaires aux enfants à besoins particuliers.
Conclusion : Nous avons exploré les perceptions des parents et des dentistes pédiatriques concernant les soins buccodentaires prodigués aux enfants ayant des besoins particuliers. Nous retenons que des difficultés dans la mise en place de la prévention sont présentes, ainsi que dans l'accessibilité aux soins. Malgré cela, plusieurs recommandations pertinentes émanent des entrevues, et elles seront partagées avec le grand public à travers un ouvrage littéraire (Éditions Sainte-Justine). / Objective : During the literature review, it became apparent that the recommendations in the literature regarding the dental health of children with special needs take little account of the reality of the main stakeholders, parents and dentists. Our goal was to explore the literature with an ethical lens and explore stakeholders’ perspectives. During this research project, we explored the experiences and collected the opinions of parents of children with special needs and dentists involved in the care of these children.
Hypothesis : We hypothesized that the parental main concerns would be prevention. We also expected pediatric dentists to discuss the difficulty of doing their very day job: lack of time and resources, from the complexity of special needs patients.
Method : 14 participants from the CHU Sainte-Justine, 9 parents of children with special needs (cerebral palsy, craniofacial anomalies, autism spectrum disorder) and 5 dentists were met during semi-structured interviews. The participants were questioned on exploratory themes: the issues most frequently identified in the literature, their experiences and the recommendations they wished to propose. The interviews were transcribed and analyzed using qualitative methodology.
Results : In the ethical review of the literature, the recommendations are generally based on ideals, and do not take into account the complexity of children with special needs, as well as the clinical reality of dentists; “everyday ethics” is absent from the literature and many recommendations seem difficult to apply. Based on a thematic analysis of the content of the interviews (not based on statistical representativeness) we identified the various difficulties and several issues encountered by our participants in the context of the dental health of children with special needs. There were mainly issues of accessibility, financial and geographical, and issues in terms of prevention. The importance of communication and relationships were emphasized. At the same time, protective stabilization and general anesthesia were practices considered essential by the majority of dentists, and these practices were accepted, understood and well experienced by parents. Both dentists and parents had relevant recommendations to share in order to improve the experience of dental care for children with special needs.
Conclusion : We explored the perceptions of parents and pediatric dentists regarding dental care provided to children with special needs. We note that there are difficulties in implementing prevention, as well as in access to care. Despite this, several relevant and practical recommendations emanated from the interviews. These will be shared with the general public for clinicians and parents in a book (Éditions Sainte-Justine).
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