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Accessibilité aux services buccodentaires des personnes vivant avec le VIH-SIDA au QuébecCharbonneau, Anne 06 1900 (has links)
Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur. / Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Problème : De nombreuses pathologies des muqueuses buccales et du parodonte sont associées à l'infection au VIH. Il est donc primordial que les personnes vivant avec le VIH-SIDA aient accès aux services d'un dentiste. Or au Québec, des témoignages non documentés indiquent que certaines d'entre elles se sont vues refuser des services après avoir divulgué leur état de séropositivité au dentiste. Objectifs : Cette recherche visait à répondre aux questions de recherche suivantes : • Est-ce que les personnes vivant avec le VIH-SIDA au Québec divulguent leur séropositivité lorsqu'elles consultent un dentiste? • Est-ce qu'au Québec il y a de la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH-SIDA lorsqu'elles consultent un dentiste? • Est-ce que les personnes vivant avec le VIH-SIDA au Québec reçoivent et veulent des soins buccodentaires spécialisés? Méthodologie : Une enquête anonyme à l'aide d'un questionnaire auto-administré a été menée au Québec, de 1993 à 1995, auprès de 463 personnes vivant avec le VIHSIDA recrutées à partir de plusieurs sources. Parmi les répondants, 50 % avaient des symptômes du SIDA. Résultats : Plus de 80 % des répondants ont rapporté avoir consulté un dentiste depuis le diagnostic de leur infection au VIH. De ceux-ci, 54 % ont rapporté avoir toujours divulgué leur séropositivité au dentiste, alors que 24 % ont rapporté ne l'avoir jamais divulguée au dentiste. Les raisons que ces derniers donnaient pour ne pas divulguer leur état au dentiste incluaient l'obligation des dentistes d'utiliser les précautions universelles quel que soit le statut de séropositivité du patient, la crainte d'un bris de confidentialité, la peur d'être refusé ou mal jugé par le dentiste. Toutefois, 83 % des répondants préféraient que le dentiste soit au courant de leur séropositivité. Plus du quart des répondants ayant divulgué leur séropositivité au dentiste se sont vus refuser des soins buccodentaires. Par ailleurs, 2/3 de ceux-ci n'auraient pas été référés à un autre dentiste. Le refus est associé chez les répondants à l'utilisation de drogues injectables et chez les dentistes au sexe féminin et à la pratique privée. Les répondants ayant consulté un dentiste depuis le diagnostic de leur séropositivité ont reçu principalement des soins buccodentaires de base. En outre, 60 % des répondants ont indiqué qu'ils préféraient recevoir leurs soins dans une clinique dentaire régulière. Ce choix était justifié principalement par le souci de ne pas être discriminés. Ceux qui préféraient aller dans une clinique spécialisée se sont aussi montrés soucieux de la discrimination en plus de vouloir des soins adaptés à leur condition de santé. Conclusions : Les résultats de l'étude suggèrent qu'au Québec les personnes vivant avec le VIH-SIDA font face à des problèmes d'accessibilité aux services buccodentaires. Des efforts supplémentaires devraient être faits pour faciliter à cette clientèle l'accès sans discrimination des services buccodentaires dans les cliniques régulières. Les personnes vivant avec le VIH-SIDA pourraient ainsi se sentir moins réticentes à divulguer leur état de santé au dentiste et plus confiantes de recevoir des services de qualité adaptés à leur condition de santé.
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Portrait des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique d’une clinique spécialisée d’articulation temporo-mandibulaire et des ressources disponibles pour cette population dans les hôpitaux pédiatriques canadiensNguyen, Jasmine T. 06 1900 (has links)
Objectifs : L’objectif principal de cette étude était de décrire les caractéristiques des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique (AJI) qui ont fréquenté la nouvelle clinique dentaire spécialisée de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM) développée au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine. L’objectif secondaire visait à établir un portrait des ressources actuellement disponibles dans les hôpitaux pédiatriques canadiens pour les patients ayant un diagnostic d’AJI avec atteinte de l’ATM.
Méthodes : Une collecte de données rétrospective des patients vus à la clinique spécialisée du CHU Sainte-Justine a été effectuée à partir des dossiers informatiques des patients. Les données comprenaient le sexe, l’âge, la spécialité du dentiste qui a vu le patient, le référent, le diagnostic, le type d’AJI, l’atteinte et la localisation à l’ATM, les symptômes, les plaintes signalées par le patient, le type d’imagerie utilisé, les traitements reçus et autres. Pour la deuxième partie de l’étude, des questionnaires ont été envoyés aux départements de rhumatologie et de médecine dentaire des 13 hôpitaux pédiatriques canadiens.
Résultats : 86 patients atteints d’AJI de la clinique spécialisée ont été inclus, dont 42 % avaient une atteinte de l’ATM. L’imagerie panoramique était l’imagerie la plus prescrite chez les patients atteints d’AJI (91 %). Sept hôpitaux ont été inclus dans la deuxième partie de l’étude. Deux hôpitaux avaient une clinique spécialisée de l’ATM. Les réponses transmises entre les départements du même hôpital ne concordaient pas concernant les types d’imageries et de dentistes spécialistes accessibles.
Conclusion : Les données des patients du CHU Sainte-Justine ne présentent pas d’écarts significatifs avec celles de la littérature. Les résultats des sondages montrent que peu d’hôpitaux pédiatriques canadiens disposent d’une clinique spécialisée de l’ATM pour l’AJI et que les rhumatologues ne semblent pas au fait de la prise en charge des patients atteints d’AJI par les différents dentistes spécialistes. / Objectives: The primary objective was to describe the characteristics of patients with juvenile idiopathic arthritis (JIA) in a newly developed specialized temporomandibular joint (TMJ) dental clinic at the Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine. The secondary objective aimed to describe a current portrait of the resources available in Canadian pediatric hospitals for JIA patients with TMJ involvement.
Methods: A retrospective data collection of patients seen in the CHU Sainte-Justine specialized clinic was done from patient computer records. The data included sex, age, specialty of the dentist seen by the patient, referral source, diagnosis, JIA type, damage and location at the TMJ, symptoms, complaints reported by the patient, type of imaging used, treatments received and other. For the second part of the study, questionnaires were sent to the departments of rheumatology and dentistry of 13 Canadian pediatric hospitals.
Results: A total of 86 JIA patients from the specialized clinic were included, of which 42% had TMJ involvement. The panoramic radiograph was the most prescribed imaging in patients with JIA (91%). A total of seven hospitals were included in the second part of the study. Two hospitals surveyed had a specialized TMJ clinic. Many results regarding the types of imaging and dental specialists accessible did not agree between the rheumatology and dentistry questionnaires within the same hospital.
Conclusion: Most data from the CHU Sainte-Justine is consistent with findings in the literature. Results from surveys show that few Canadian pediatric hospitals have a specialized TMJ clinic for JIA and rheumatologists seem to lack understanding in the management of patients with JIA by different dental specialists.
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