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La famille vietnamienne face au VIH/SIDA : connaissances, stigmatisation et exclusion : etude cas-témoin à Ha-Long, province de Quang Ninh, Viêt Nam

Luu, Bich Ngoc 20 July 2010 (has links)
Le VIH/sida est considéré comme le phénomène causant « le plus grand renversement dans le processus de développement humain dans l’histoire contemporaine ». La stigmatisation liée au VIH/sida est un obstacle majeur à la prévention de l’épidémie. Bien qu’au Viêt-Nam la propagation de l’épidémie VIH/sida soit moins forte qu’en Thaïlande et au Cambodge, il a tendance à se propager à l’ensemble de la population. Les familles font de plus en plus face au VIH/sida. Les résultats scientifiques de cette thèse ont montré que le VIH/sida entre dans les familles comme un « choc ». Il a un impact sur la vie de tous les membres de la famille. Les séropositifs et les membres non séropositifs doivent faire face à de nouvelles réactions. Le VIH/sida cause des changements dans les fonctions de la famille. Toutefois, la famille joue un rôle important dans la prévention et les soins aux séropositifs. Malgré cela, la mise en œuvre de ce rôle a de nombreuses limites. Les séropositifs et les membres de leurs foyers manquent de connaissances sur le VIH/sida. La stigmatisation des séropositifs par les membres de leurs foyers et dans la société est forte. Les séropositifs et les membres de leurs foyers font de l’auto-stigmatisation et ne veulent pas communiquer sur leur séropositivité. Des facteurs influant le niveau des connaissances du VIH/sida, les attitudes de stigmatisation ont été identifiés pour aider à formuler des recommandations pour la mise en œuvre d’interventions contre le VIH/sida. / HIV/AIDS is considered as the phenomenon causing "the greatest reversal in human development process in modern history". The stigma related to HIV/AIDS is a major obstacle to prevention of the epidemic. Although in Viet Nam HIV/AIDS is less widespread than in Thailand and Cambodia, the epidemic tends to spread to the entire population. Families increasingly face HIV/AIDS. The scientific results of this thesis have shown that HIV/AIDS enters families as a "shock". It leaves many impacts on the lives of all family members. People with HIV/AIDS and their relatives must cope with new reactions. HIV/AIDS is causing changes in the functions of the family. However, the family plays an important role in prevention and care for people living with HIV/AIDS. Despite this, implementation of this role have many limitations. People with HIV/AIDS and members of their households lack knowledge of HIV/AIDS. The stigma of members of households to people with HIV/AIDS in the society and in the family is at high level. People with HIV/AIDS and members of their household have self-stigma and do not want to disclose their HIV-positive status. Factors influencing the level of knowledge of HIV/AIDS, the attitudes of stigma have been identified to help offering recommendations for the implementation of interventions against HIV/AIDS.
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Des représentations sociales du VIH/sida à la construction d'une identité séropositive : analyse de discours en pays Moba (Nord-Togo) / From social representations of HIV/aids in Moba's area to the seropositive identity building : the speech analysis in North-Togo

Kanati, Lardja 16 December 2011 (has links)
La recherche concerne les représentations sociales du VIH/sida, en pays Moba (Nord Togo) telles qu’elles sont socialement et culturellement perçues, tant par les personnes vivant au quotidien avec le VIH/sida que par celles qui ne sont pas atteintes. Une revue de la littérature a mis en évidence l’évolution des connaissances, croyances, attitudes, inquiétudes et défenses au regard de l’évolution du VIH/sida à travers le monde. Elle a permis d’identifier les éléments constitutifs des représentations sociales du VIH/sida en les abordant à travers le prisme du modèle contagionniste, des théories profanes, de l’action raisonnée et du comportement planifié. On a exploré aussi les théories explicatives (du stigmate, des préjugés et des discriminations) et celles dites des «peurs liminales». Des travaux empiriques ont été menés en pays Moba, au Nord-Togo. Les objectifs ont été d’analyser les composantes des discours populaires/profanes des personnes non infectées et des personnes infectées afin de mettre en évidence les phénomènes cognitifs induits par les représentations sociales de la maladie qui contribuent à la construction d'une identité séropositive. Méthode 410 personnes, âgées de 18 à 56 ans, ont été interrogées : 376 personnes non infectées (dont 269 prises de manière aléatoire), 7 agents de l’Association Vivre dans l’Espérance prenant en charge des personnes vivant avec le VIH, 34 personnes infectées par le VIH/sida. Une analyse quantitative des données a été menée à l'aide du logiciel SPSS (Statistical Social Sciences Package); traitement des tests de khi-deux de Pearson. Une analyse de contenu sociolinguistique s’est appliquée aux différents discours produits. Elle s'est faite en identifiant des catégories clés. Pour effectuer une procédure de contrôle, nous avons eu recours à la méthode des jurés qui nous a permis de valider les catégories identifiées par deux enseignants de l'Université de Kara originaires du pays Moba comme nous.Résultats, discussion et conclusion Les représentations sociales du VIH/sida en pays Moba s’élaborent et se structurent sous l’influence de processus socioculturels qui demeurent préjudiciables pour les personnes atteintes du VIH. Si les personnes non infectées continuent de considérer le sida comme une maladie grave, mortelle ou encore comme une maladie «honteuse» parce qu’elle est liée au sexe, les personnes infectées ne semblent pas s’auto-stigmatiser comme des «personnes dangereuses» et se décrivent plutôt comme des patients atteints d’une maladie chronique, au même titre que ceux qui sont victimes du paludisme. Elles précisent que la prise en charge médicale et psycho-sociale a produit un changement (décrit comme «positif») dans la perception de la maladie et de celui qui en est porteur. Les attitudes à leur endroit seraient et resteraient malgré tout «hostiles». Ce facteur serait à l’origine de «souffrances» de ces personnes et de la mise en œuvre au quotidien de stratégies permettant de faire face à leur mal. Une véritable identité séropositive semble se construire autour des déterminants comportementaux qui portent sur la prévention d’une éventuelle double infection, le mariage entre séropositifs, le maintien de l'exercice d'un métier, le renoncement aux activités sexuelles, la participation à des rituels spécifiques de deuil, les témoignages à visage découvert, le maintien du non-dit et la politique du secret quant à leur séropositivité. / The social representations of HIV/AIDS such as they are socially and culturally perceived and the strategies updated in the speech of the people living at the daily with HIV/AIDS in Moba's area were explored. A significant review of the literature tried to highlight the evolution of knowledge, beliefs, attitudes, concerns and defenses in comparison with the international social events and to identify the components of the social representations of HIV/AIDS by approaching them through the prism of the model contagionnist, the profane theories, the reasoned action and the planned behavior, as well as the explanatory theories (of the mark, the prejudices and discrimination) and those of the liminal fears. Empric work was undertaken in Moba’s area, in North-Togo. The objectives were to analyze the components of the common/profanes speeches of uninfected and infected people in order to highlight the cognitive phenomena induced by the social representations of the disease which contribute to the construction of an identity of HIV-positive individual. In all, 410 old people of 18 with more than 56 years including/understanding: 376 uninfected people including 269 catches in a random way and 7 agents of Association Food in the Hope dealing with people living with the HIV and 34 people infected by HIV/AIDS. A sociolinguistic analysis of contents applied to the various produced speeches. It was done by identifying key categories as well as verbatim while measuring their importance. The use of SPSS software (Statistical Social Package for the Sciences) allowed to classify the speeches in order to emphasize recurring. To carry out a check procedure, we had recourseto the method of sworn which enabled us to validate the dcatégories identified by two teachers of the University of Kara originating in the Moba’s area like us. The social representations of HIV/AIDS in Moba’s area are worked out and structured under the influence of processes socioculturels which remain prejudicial for the people reached of the HIV. If the not infected people continue to regard the AIDS as a serious illness, mortal or a venereal disease because it is related to the sex, the infected people do not seem car-to stigmatize themselves like “dangerous people” and describe themselves rather like patients reached of a chronic disease, as well as those which are victims of malaria. They recognize that the medical and psychosocial assumption of responsibility produced a change (positive) in the perception of the disease and that which of it is carrying. The attitudes at their place would be and remain in spite of very hostile. This factor would be at the origin of the sufferings of these people and the implementation to the daily living strategies to face their evil. A true seropositive identity seems to be built around the behavioral determinants which relate to the prevention of the double infection, the marriage between hiv-positive individuals, the maintenance of the exercise of a trade, the renouncement of the sexual activities, the ritual specific ones of mourning, testimonys with discovered face, the maintenance of the unvoiced comment and the policy of the secrecy as for their seropositivity.
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Accessibilité aux services buccodentaires des personnes vivant avec le VIH-SIDA au Québec

Charbonneau, Anne 06 1900 (has links)
Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur. / Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Problème : De nombreuses pathologies des muqueuses buccales et du parodonte sont associées à l'infection au VIH. Il est donc primordial que les personnes vivant avec le VIH-SIDA aient accès aux services d'un dentiste. Or au Québec, des témoignages non documentés indiquent que certaines d'entre elles se sont vues refuser des services après avoir divulgué leur état de séropositivité au dentiste. Objectifs : Cette recherche visait à répondre aux questions de recherche suivantes : • Est-ce que les personnes vivant avec le VIH-SIDA au Québec divulguent leur séropositivité lorsqu'elles consultent un dentiste? • Est-ce qu'au Québec il y a de la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH-SIDA lorsqu'elles consultent un dentiste? • Est-ce que les personnes vivant avec le VIH-SIDA au Québec reçoivent et veulent des soins buccodentaires spécialisés? Méthodologie : Une enquête anonyme à l'aide d'un questionnaire auto-administré a été menée au Québec, de 1993 à 1995, auprès de 463 personnes vivant avec le VIHSIDA recrutées à partir de plusieurs sources. Parmi les répondants, 50 % avaient des symptômes du SIDA. Résultats : Plus de 80 % des répondants ont rapporté avoir consulté un dentiste depuis le diagnostic de leur infection au VIH. De ceux-ci, 54 % ont rapporté avoir toujours divulgué leur séropositivité au dentiste, alors que 24 % ont rapporté ne l'avoir jamais divulguée au dentiste. Les raisons que ces derniers donnaient pour ne pas divulguer leur état au dentiste incluaient l'obligation des dentistes d'utiliser les précautions universelles quel que soit le statut de séropositivité du patient, la crainte d'un bris de confidentialité, la peur d'être refusé ou mal jugé par le dentiste. Toutefois, 83 % des répondants préféraient que le dentiste soit au courant de leur séropositivité. Plus du quart des répondants ayant divulgué leur séropositivité au dentiste se sont vus refuser des soins buccodentaires. Par ailleurs, 2/3 de ceux-ci n'auraient pas été référés à un autre dentiste. Le refus est associé chez les répondants à l'utilisation de drogues injectables et chez les dentistes au sexe féminin et à la pratique privée. Les répondants ayant consulté un dentiste depuis le diagnostic de leur séropositivité ont reçu principalement des soins buccodentaires de base. En outre, 60 % des répondants ont indiqué qu'ils préféraient recevoir leurs soins dans une clinique dentaire régulière. Ce choix était justifié principalement par le souci de ne pas être discriminés. Ceux qui préféraient aller dans une clinique spécialisée se sont aussi montrés soucieux de la discrimination en plus de vouloir des soins adaptés à leur condition de santé. Conclusions : Les résultats de l'étude suggèrent qu'au Québec les personnes vivant avec le VIH-SIDA font face à des problèmes d'accessibilité aux services buccodentaires. Des efforts supplémentaires devraient être faits pour faciliter à cette clientèle l'accès sans discrimination des services buccodentaires dans les cliniques régulières. Les personnes vivant avec le VIH-SIDA pourraient ainsi se sentir moins réticentes à divulguer leur état de santé au dentiste et plus confiantes de recevoir des services de qualité adaptés à leur condition de santé.
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L'expérience du dévoilement telle que perçue par des femmes vivant avec le VIH nées au Québec

Rouleau, Geneviève 10 1900 (has links)
Le dévoilement de sa séropositivité représente une préoccupation quotidienne des femmes vivant avec le VIH, complexifié par la stigmatisation. L'état des connaissances demeure très fragmenté : les études révèlent des patterns (à qui les femmes dévoilent et à quelle fréquence), les raisons pour dévoiler ou non, les conséquences positives et négatives ainsi que les facteurs liés au dévoilement, limitant une compréhension globale du phénomène. Inspirée de la toile de fond de Parse (1998, 2003), cette présente étude visait à décrire et à mieux comprendre l'expérience du dévoilement, telle que perçue par des femmes vivant avec le VIH nées au Québec. La méthode phénoménologique a été privilégiée afin de recueillir des données auprès de sept participantes, par la tenue d’une entrevue semi structurée. L’analyse des données a reposé sur deux activités de recherche proposées par van Manen (1997), soit la réflexion et l’écriture, permettant d’identifier les sept thèmes suivants : 1) Se respecter tout en considérant les confidents ; 2) Ressentir l’appréhension; 3) Exercer un contrôle pour assurer une protection; 4) S’engager délibérément dans une démarche de révélation-dissimulation; 5) S’exposer au contexte social stigmatisant empreint d’exclusion; 6) Souffrir intérieurement; 7) Bénéficier des retombées positives de sa décision. Ces thèmes ont contribué à la formulation de l’essence du phénomène étudié soit : vivre l’ambivalence d’une démarche paradoxale de révélation-dissimulation, au cœur d’une souffrance profonde intensifiée par la stigmatisation, tout en s’enrichissant des bienfaits recueillis. Il est permis de croire que ces résultats puissent avoir des retombées positives pour guider la pratique infirmière autour du soutien aux femmes dans leur expérience de dévoilement. / Disclosure of seropositivity is a constant concern in women living with HIV; a situation further complicated by social stigma. Knowledge on this topic remains fragmented. Studies show certain patterns –such as to whom and how often women disclose this information–, the reasons for disclosure, the positive and negative consequences as well as the predisposing factors of disclosure, all of which limit the global understanding of this phenomenon. Inspired by Parse’s nursing theory (1998, 2003), the purpose of this study is to describe and gain a better understanding of the experience of disclosing the information of being seropositive as perceived by Quebec-born women living with HIV. The phenomenological method was chosen for data collection from seven participants through a semi-structured interview. Data analysis rested on two research activities suggested by van Manen (1997): reflection and writing, which allowed identification of the following seven themes: 1) Having self-respect while choosing confidants; 2) Feeling apprehension; 3) Exercising control to ensure protection; 4) Deliberately engaging in a process of revealing-concealing; 5) Exposing oneself to stigma and social exclusion; 6) Internal suffering; 7) Benefiting from the positive effects of such a decision. These themes contributed to the formulation of the essence of the phenomenon which can be read as such: Living the ambivalence of a paradoxical process of revealing-concealing, within a profound suffering intensified by stigma, while being enriched by the benefits attained. We believe that these results could have positive effects to guide nursing practice in supporting women during their experience of disclosure.
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De l'exception à la "normalisation" : Anthropologie de la santé reproductive confrontée au VIH au Sénégal

Sow, Khoudia 23 September 2013 (has links)
Alors que les politiques de santé sont passées au cours des dix dernières années d'un traitement de la procréation en contexte VIH comme une « exception » à un discours de « normalisation », la thèse vise à comprendre les conditions et les effets de cette évolution. L'enquête ethnographique a été conduite sur une période de dix ans auprès de personnes vivant avec le VIH sous thérapie antirétrovirale, de femmes vivant avec le VIH ayant eu une expérience de procréation, et de professionnels de santé intervenant en PTME dans deux structures de santé de la reproduction au Sénégal. Cette étude met en lumière un « système moral » de la prévention du VIH, contradictoire à certains égards, qui offre aux femmes peu de moyens socialement acceptables pour se protéger du risque VIH. La procréation peut être perçue comme une stratégie pour réaffirmer une identité féminine, tester la capacité d'un corps « normalisé » par les ARV à enfanter sans transmettre le VIH, raffermir les liens conjugaux en souffrance et réduire les risques de stigmatisation sociale. Ces logiques ne sont pas toujours comprises par des professionnels de santé « spécialistes du VIH » souvent débordés dans la prise en charge médicale et psychosociale des PvVIH, qui soutiennent peu ces processus. Les hommes vivant avec le VIH apparaissent isolés, fragiles, voire « oubliés » . Ce travail montre les multiples usages sociaux de la procréation : objet d'émulation, de résistance, de souffrance et de rivalité pour les femmes VIH et leurs conjoints. Parallèlement à la normalisation « décrétée » par les instances de santé publique, les femmes vivant avec le VIH se sont réapproprié la possibilité de procréer. / Since the last decade has seen a transition from treating childbearing in the context of HIV as an “exception” to a discourse of “normalization,” this dissertation aims to understand the conditions and effects of this change. This ethnographic survey was conducted over a period of ten years among people living with HIV receiving antiretroviral therapy, women living with HIV who experienced childbearing and healthcare professionals working in PMTCT in two reproductive health facilities in Senegal. This study sheds lights on a “moral system” for HIV prevention, contradictory in some respects, that provides women few socially acceptable means to protect themselves from the risk of HIV. Childbearing may be perceived as a strategy to reaffirm female identity, test the capacity of a body made “normal” by ARVs to give birth without transmitting HIV, strengthening strained marital bonds, and reducing the risk of social stigmatization. Men living with HIV appear isolated, fragile, unsupported, and even “forgotten” relative to childbearing while they themselves are suffering or are affected by the situations of their wives or families. Health professionals now integrate HIV counseling and testing in their practices but continue to project attitudes of “exception” about treating PLHIV and pregnant HIV-Positive women. This study shows the various social uses of childbearing : a subject leading to emulation, resistance, suffering, and rivalry for women living with HIV and their spouses. Alongside the normalization “decreed” by public health officials, women living with HIV have reclaimed the possibility to procreate.
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L'expérience du dévoilement telle que perçue par des femmes vivant avec le VIH nées au Québec

Rouleau, Geneviève 10 1900 (has links)
Le dévoilement de sa séropositivité représente une préoccupation quotidienne des femmes vivant avec le VIH, complexifié par la stigmatisation. L'état des connaissances demeure très fragmenté : les études révèlent des patterns (à qui les femmes dévoilent et à quelle fréquence), les raisons pour dévoiler ou non, les conséquences positives et négatives ainsi que les facteurs liés au dévoilement, limitant une compréhension globale du phénomène. Inspirée de la toile de fond de Parse (1998, 2003), cette présente étude visait à décrire et à mieux comprendre l'expérience du dévoilement, telle que perçue par des femmes vivant avec le VIH nées au Québec. La méthode phénoménologique a été privilégiée afin de recueillir des données auprès de sept participantes, par la tenue d’une entrevue semi structurée. L’analyse des données a reposé sur deux activités de recherche proposées par van Manen (1997), soit la réflexion et l’écriture, permettant d’identifier les sept thèmes suivants : 1) Se respecter tout en considérant les confidents ; 2) Ressentir l’appréhension; 3) Exercer un contrôle pour assurer une protection; 4) S’engager délibérément dans une démarche de révélation-dissimulation; 5) S’exposer au contexte social stigmatisant empreint d’exclusion; 6) Souffrir intérieurement; 7) Bénéficier des retombées positives de sa décision. Ces thèmes ont contribué à la formulation de l’essence du phénomène étudié soit : vivre l’ambivalence d’une démarche paradoxale de révélation-dissimulation, au cœur d’une souffrance profonde intensifiée par la stigmatisation, tout en s’enrichissant des bienfaits recueillis. Il est permis de croire que ces résultats puissent avoir des retombées positives pour guider la pratique infirmière autour du soutien aux femmes dans leur expérience de dévoilement. / Disclosure of seropositivity is a constant concern in women living with HIV; a situation further complicated by social stigma. Knowledge on this topic remains fragmented. Studies show certain patterns –such as to whom and how often women disclose this information–, the reasons for disclosure, the positive and negative consequences as well as the predisposing factors of disclosure, all of which limit the global understanding of this phenomenon. Inspired by Parse’s nursing theory (1998, 2003), the purpose of this study is to describe and gain a better understanding of the experience of disclosing the information of being seropositive as perceived by Quebec-born women living with HIV. The phenomenological method was chosen for data collection from seven participants through a semi-structured interview. Data analysis rested on two research activities suggested by van Manen (1997): reflection and writing, which allowed identification of the following seven themes: 1) Having self-respect while choosing confidants; 2) Feeling apprehension; 3) Exercising control to ensure protection; 4) Deliberately engaging in a process of revealing-concealing; 5) Exposing oneself to stigma and social exclusion; 6) Internal suffering; 7) Benefiting from the positive effects of such a decision. These themes contributed to the formulation of the essence of the phenomenon which can be read as such: Living the ambivalence of a paradoxical process of revealing-concealing, within a profound suffering intensified by stigma, while being enriched by the benefits attained. We believe that these results could have positive effects to guide nursing practice in supporting women during their experience of disclosure.
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Devenir·s séropositif·s : approche sociologique des expériences de la séropositivité au VIH des homosexuels masculins / Becoming HIV-positive : Sociological approach of gay men’s experiences of HIV

Perez, Mélanie 09 November 2017 (has links)
La thèse propose une analyse sociologique des expériences de la séropositivité au VIH des homosexuels masculins, à l’heure de la mise en indétectabilité biologique du virus dans leurs corps. La conduite d’une enquête longitudinale durant les deux premières années suivant le diagnostic médical mêlant essentiellement des entretiens biographiques répétés avec ces hommes, et des observations multi-situées au sein des différents espaces qu’ils fréquentent et traversent – les Services des Maladies Infectieuses et Tropicales des hôpitaux ; des associations liées au VIH-sida et/ou communautaires Lesbiennes, Gay, Bi et Transexuelles ; des espaces de sociabilités homosexuelles ; la sphère privée : amicale, familiale et liée au couple –, permet de saisir les formes plurielles d’appropriation de la séropositivité. Aussi, la notion de carrière permet d’analyser la façon dont les histoires individuelles de ces hommes s’articulent à l’expérience de l’institution VIH et à ses dispositifs, à la fois dans et hors les murs de l’hôpital. De la culpabilisation au rachat, en passant par la responsabilisation, à partir d’un même itinéraire moral se dessinent différents devenirs séropositifs, en fonction des ressources et dispositions sociales et morales des enquêtés. La thèse montre les processus de transformations subjectives qui s’opèrent chez ces hommes, travaillés par des enjeux moraux mouvants et divergents liés essentiellement à la responsabilisation homosexuelle, pour se racheter et/ou changer. La séropositivité au VIH fait l’objet d’une socialisation spécifique, marquée par un processus de disqualification. L’expérience de cette disqualification sociale, à la fois biologique et morale, où le corps est désormais subordonné à la surveillance et au pouvoir biomédical, vient aussi troubler les dispositions genrées. Dans ce cadre, les devenirs séropositifs sont le produit de l’articulation des socialisations à la séropositivité et de celles antérieures, notamment en termes de morale et de genre. Ils sont également liés à la façon dont ces hommes ont construit leur engagement puis leur carrière homosexuelle, participant à une recomposition des masculinités lors du processus de socialisation à la séropositivité. La thèse conduit in fine à un éclairage du fonctionnement de l’institution VIH en France, des caractéristiques de ses dispositifs, et des tenants normatifs et/ou moralisateurs des biotechnologies et de l’usage de la biochimie se généralisant dans la discipline des corps et la surveillance en santé publique. / The thesis proposes a sociological analysis of gay men’s experiences of HIV, in the time of biological undetectability of the virus in their bodies. The conduct of a longitudinal survey during the first two years following the medical diagnosis, which essentially involves repeated biographical interviews with these men, and multi-site observations within the different spaces they use and cross - the Infectious Diseases and Tropical hospitals; HIV / AIDS and/or LGBT NGOs; spaces of gay sociability; private sphere: friends, family and couple, allows us to grasp the plural forms of appropriation of their HIV status. The concept of career helps us to analyze how the individual stories of these men articulate with the experience of the HIV institution and its devices, both within and outside the walls of the hospital. From guilt to empowerment, through accountability, from the same moral itinerary emerge different HIV-positive outcomes, depending on the resources and social and moral dispositions of the respondents.The thesis shows the processes of subjective transformations that take place among these men, facing changing and divergent moral issues linked essentially to homosexual responsibility, to redeem themselves and / or change. HIV positivity is the subject of a specific socialization, marked by a disqualification process. The experience of this social disqualification, both biological and moral, where the body is now subordinated to biomedical surveillance and power, also disturbs the gendered dispositions. In this context, HIV-positive outcomes are the result of HIV socializations articulated to previous ones, in particular in terms of morality and gender. They are also linked to how these men built their commitment and then their homosexual career, participating in a redefinition of masculinities during the process of HIV socialization. The thesis eventually highlights the HIV institution works in France, the characteristics of its devices, as well as the normative and / or moralistic impacts of biotechnologies and use of biochemistry that have generalized in the discipline of bodies and public health surveillance.
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Divulgation du statut VIH et comportements sexuels à risque chez les migrants originaires d'Afrique Subsaharienne traités par antirétroviraux en France / HIV status disclosure and risky sexual behavior among migrants from sub-Saharan Africa treated with antiretrovirals in France

Kankou, Jean-Médard 06 July 2018 (has links)
Contexte : Les migrants d'Afrique subsaharienne (ASS) sont particulièrement touchés par l'épidémie de VIH/SIDA en France. Malgré une baisse du nombre de nouveaux diagnostics observés dans la dernière décennie en France, en 2016, les hétérosexuels originaires d'ASS comptent pour trois quarts de nouveaux diagnostics VIH versus un quart seulement pour les migrants hétérosexuels nés dans d'autres pays. Bien que la plupart de personnes concernées soient contaminées dans leurs pays d'origine où la situation épidémiologique de l'infection par le VIH reste préoccupante, des données virologiques et d'enquêtes transversales suggèrent qu'une partie des contaminations a lieu après la migration en France. Ces contaminations post migration peuvent être attribuées à des comportements sexuels à risque dans les réseaux sexuels intra-africains où la prévalence du VIH est élevée. Objectifs : il s'agit ici d'étudier à la fois, les déterminants de la divulgation du statut VIH, les facteurs prédictifs du rebond virologique à l'occasion d'un séjour transitoire en ASS et les facteurs associés aux comportements sexuels à risque. Méthodes : nous avons utilisé les données de l'enquête ANRS-VIHVO réalisée entre 2007- 2009 auprès des migrants d'ASS vivant en France avec une infection par le VIH contrôlée par le traitement antirétroviral, et ayant planifié un séjour transitoire dans leurs pays d'origine pour une durée de 15 jours à 6 mois. Résultats : nous avons trouvé un taux global important de divulgation du statut VIH, 86 % (IC à 95% : 82- 90%). La fréquence de la divulgation du statut VIH au partenaire, composante principale de la stratégie de réduction de risque de transmission du VIH dans les couples est relativement faible, 79% (IC à 95% : 73– 85%) globalement dont 88 % (IC 95% : 82- 94%) en France vs 53% (IC à 95% : 38- 69%)dans le pays d'origine où certaines personnes ont des partenaires sexuels réguliers. Au décours du voyage en ASS, 11,4% (IC à 95% : 7,3- 15,5%)de personnes ont développé un rebond virologique, principalement à cause de la perte d'adhérence à leur traitement antirétroviral pendant le voyage. L'utilisation non systématique du préservatif au cours du dernier mois avec le partenaire est observée chez plus d'un tiers de personnes, soit 38,4%(IC à 95% : 30,0- 46,7%) avec le partenaire régulier et 34,5%(IC à 95% : 21,8- 56,7%) avec le partenaire occasionnel. Plusieurs prédicteurs de la divulgation du statut VIH, de la survenue de rebond virologique au décours du voyage en ASS et de l'utilisation non systématique du préservatif au cours du dernier mois, ont ainsi été identifiés. Conclusion : Une charge virale indétectable tout au long du suivi permet de prévenir la transmission sexuelle du VIH au partenaire. Cette réduction de risque passe à la fois par la divulgation de la séropositivité au partenaire, l'usage du préservatif en cas de charge virale détectable ou de partenaires multiples, et l'adhérence soutenue au traitement antirétroviral / Background: Migrants from sub-Saharan Africa (SSA) are particularly affected by the HIV/ AIDS epidemic in France. Despite a fall in the number of new diagnoses observed in the last decade in France, in 2016 migrants from SSA accounted for 39% of the 6,003 people who discovered their HIV positive status in France. Although the majority of these people are infected in their country of origin because of the epidemiological situation, virological data and cross-sectional surveys suggest that some of the infections occur after migration to France. These post-migration infections can be attributed to risky sexual behavior in intra-African sexual networks where HIV prevalence is high. Objectives: to study at once the determinants of HIV status disclosure, predictive factors of virological rebound during a transitional stay in the country of origin and factors associated with risky sexual behavior. Methods: we used the ANRS-VIHVO survey data set up between 2007- 2009. This cohort studied migrants from SSA living in France with HIV infection managed with antiretroviral therapy, and who had planned a transitional stay in their countries of origin for a period of 15 days to 6 months. Results: Our work highlighted a significant overall rate of HIV status disclosure, 86 % [CI 95%: 82- 90%]. Disclosure to the partner, an important component of the risk reduction strategy of HIV transmission in couples, is relatively low, 79% (95% CI: 73-85%) overall, whose 88% (95% CI: 82-94%) in France vs 53% (95% CI: 38-69%) in the country of origin where some people have regular sex partners. After the trip in ASS, 11.4% (95% CI: 7.3- 15.5%) of people developed a virological rebound mainly due to lack of adherence to treatment during the trip. Non-systematic use of condoms is observed in more than a third of the study subjects, ie, 38.4 % (95% CI: 30.0- 46.7%) with the regular partner and 34.5% (95% CI: 21.8-56.7%) with casual partners. Several predictors of HIV status disclosure, the unsystematic use of condoms and the occurrence of virological rebound after the trip to SSA, were identified in our work. Conclusion: undetectable viral load throughout the follow-up prevents the sexual transmission of HIV to the partner. This risk reduction goes through by the disclosing the HIV status to the partner, condom use in case of detectable viral load or multiple partners, and sustained adherence to antiretroviral therapy

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