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De l'exception à la "normalisation" : Anthropologie de la santé reproductive confrontée au VIH au Sénégal

Sow, Khoudia 23 September 2013 (has links)
Alors que les politiques de santé sont passées au cours des dix dernières années d'un traitement de la procréation en contexte VIH comme une « exception » à un discours de « normalisation », la thèse vise à comprendre les conditions et les effets de cette évolution. L'enquête ethnographique a été conduite sur une période de dix ans auprès de personnes vivant avec le VIH sous thérapie antirétrovirale, de femmes vivant avec le VIH ayant eu une expérience de procréation, et de professionnels de santé intervenant en PTME dans deux structures de santé de la reproduction au Sénégal. Cette étude met en lumière un « système moral » de la prévention du VIH, contradictoire à certains égards, qui offre aux femmes peu de moyens socialement acceptables pour se protéger du risque VIH. La procréation peut être perçue comme une stratégie pour réaffirmer une identité féminine, tester la capacité d'un corps « normalisé » par les ARV à enfanter sans transmettre le VIH, raffermir les liens conjugaux en souffrance et réduire les risques de stigmatisation sociale. Ces logiques ne sont pas toujours comprises par des professionnels de santé « spécialistes du VIH » souvent débordés dans la prise en charge médicale et psychosociale des PvVIH, qui soutiennent peu ces processus. Les hommes vivant avec le VIH apparaissent isolés, fragiles, voire « oubliés » . Ce travail montre les multiples usages sociaux de la procréation : objet d'émulation, de résistance, de souffrance et de rivalité pour les femmes VIH et leurs conjoints. Parallèlement à la normalisation « décrétée » par les instances de santé publique, les femmes vivant avec le VIH se sont réapproprié la possibilité de procréer. / Since the last decade has seen a transition from treating childbearing in the context of HIV as an “exception” to a discourse of “normalization,” this dissertation aims to understand the conditions and effects of this change. This ethnographic survey was conducted over a period of ten years among people living with HIV receiving antiretroviral therapy, women living with HIV who experienced childbearing and healthcare professionals working in PMTCT in two reproductive health facilities in Senegal. This study sheds lights on a “moral system” for HIV prevention, contradictory in some respects, that provides women few socially acceptable means to protect themselves from the risk of HIV. Childbearing may be perceived as a strategy to reaffirm female identity, test the capacity of a body made “normal” by ARVs to give birth without transmitting HIV, strengthening strained marital bonds, and reducing the risk of social stigmatization. Men living with HIV appear isolated, fragile, unsupported, and even “forgotten” relative to childbearing while they themselves are suffering or are affected by the situations of their wives or families. Health professionals now integrate HIV counseling and testing in their practices but continue to project attitudes of “exception” about treating PLHIV and pregnant HIV-Positive women. This study shows the various social uses of childbearing : a subject leading to emulation, resistance, suffering, and rivalry for women living with HIV and their spouses. Alongside the normalization “decreed” by public health officials, women living with HIV have reclaimed the possibility to procreate.
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Impact des traitements antirétroviraux sur le risque de transmission sexuelle du VIH en Afrique Subsaharienne : le cas du Cameroun

Ndziessi, Gilbert 03 April 2013 (has links)
Approfondir les connaissances sur l'évolution et les facteurs associés aux comportements sexuels chez les PVVIH exposées aux traitements antirétroviraux en Afrique subsaharienne. Données collectées dans le cadre d'un essai randomisé conduit dans neuf hôpitaux de district ruraux au Cameroun. 459 PVVIH éligibles au traitement inclus et suivis sur 24 mois. Régression logistique à effets mixtes utilisée pour analyser les facteurs associés aux différentes variables réponses étudiées.La proportion des patients sexuellement actifs augmente de 32% à l'inclusion à 56% après 24 mois de traitement. Une augmentation supplémentaire du temps depuis l'initiation du traitement de 6 mois augmente de 30% de la probabilité de déclarer une activité sexuelle sous ARV. Proportion des patients ayant des comportements sexuels à risque (CSR) baisse significativement de 76% à l'inclusion à 66% au 24e mois, les patients obervants au traitement étaient moins susceptibles de rapporter les CSR. La proportion des patients susceptibles de transmettre le VIH par voie sexuelle (STVIH) baisse de 76% à l'inclusion à 27% après 24 mois de traitement ARV. Une augmentation du temps depuis l'initiation du traitement de 6 mois réduit de 66% la STVIH. Mes travaux montrent un impact positif des ARV sur l'activité sexuelle des PVVIH, les CSR et la STVIH, suggérant un effet positif de l'exposition des PVVIH aux traitements ARV sur la prévention de la transmission sexuelle du VIH. Mais, le risque potentiel de transmission du VIH persiste nécessitant le renforcement des interventions de réduction des risques dans les programmes d'accès aux ARV. / To evaluate the evolution and factors associated with sexual behavior among PLWHA exposed to antiretroviral therapy in sub-Saharan Africa. Data collected as part of a randomized trial conducted in nine rural district hospitals in Cameroon. 459 PLWHA eligible for treatment included and followed for 24 months. Mixed effects logistic regression used to analyze factors associated with different response variables studied. Proportion of patients sexually active increased from 32% at baseline to 56% after 24 months of treatment. An additional 6 months increase of the time since initiation of treatment increase in 30% the probability of reporting sexual activity. Proportion of patients with sexual risk behavior (SRB) decreased significantly from 76% at baseline to 66% at 24 months and patient obervants to treatment were less likely to report CSR. Proportion of patients likely to transmit HIV through sexual intercourse (STVIH) decrease from 76% at baseline to 27% after 24 months of HAART. Analyses shown that increasing in 6 months of time since initiation of treatment reduced STVIH by 66%. My dissertation show a positive impact of ART on sexual activity, CSR and STVIH among PLWHA, suggesting a positive effect of exposure to HAART on the prevention of sexual transmission of HIV. However, the potential risk of transmission of HIV persists requiring strengthening risk reduction interventions in HAART access programs.

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