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ONCHOCERCOSE EN RD CONGO :SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE, CONNAISSANCE, ATTITUDE ET PERCEPTION DE LA POPULATION, NIVEAU DE TRANSMISSION POST TRAITEMENT ET IMPACT DU TRAITEMENT DE MASSE A L’IVERMECTINE SOUS DIRECTIVES COMMUNAUTAIRES (TIDC)Makenga Bof, Jean Claude 29 June 2021 (has links) (PDF)
l’onchocercose et examine les principaux défis liés à l'élimination de l'onchocercose. Pour atteindre nos objectifs, 3 études rétrospectives ainsi que 3 études prospectives ont été réalisées. Ainsi, nous avons constaté que la maladie est présente dans les 26 provinces du pays, celle-ci est méconnue de la population et la participation communautaire au TIDC est faible à cause des effets secondaires du médicament dans les zones coendémiques et l’absence de l’éducation à la santé. Nonobstant les 18 années d’intervention pour contrôler et éliminer l'onchocercose en RDC, l’interruption de la transmission et ou de la prolifération du parasite dans différentes communautés y reste d’actualité. Bien que les stratégies y soient passées de la lutte contre la maladie à son élimination d'ici 2025 selon les projections de l’OMS, elles demeurent tout de même difficiles à atteindre à ce jour en RDC. Plusieurs actions sont encore indispensables pour faciliter l’éradication de la transmission de l’onchocercose en RDC comme :l’épandage aérien d’insecticide, les campagnes d’éducation pour la santé, les formations des distributeurs communautaires et d’agents de santé et la cartographie de toutes les zones de transmission et des zones endémiques à statut inconnu. Il est impérieux de souligner que la lutte contre la maladie est confrontée à certains défis tels que :la coendémicité de l'onchocercose et de la loase, la résistance à l'Ivermectine, la réticence de certaines populations au sein des communautés à adhérer au TIDC, les conflits et troubles civils, les difficultés de mise en œuvre du programme d’ordre technique et financier. Ainsi, nous recommandons :la mise au point d’une cartographie complète de l'élimination, l’adoption d'une approche différente de distribution des médicaments, l’instauration d’une surveillance et évaluation de routine du traitement de masse et le renforcement des partenariats en vue d’une coordination d’activités plus pérenne et d’un financement continu. Le Programme National de Lutte contre les Maladies Tropicales Négligées à Chimiothérapies Préventives (PNLMTN-CTP) doit planifier, coordonner et évaluer régulièrement ses interventions en RDC. Par conséquent, identifier les facteurs empêchant l'interruption de la transmission du parasite et prendre des mesures correctives pour éliminer la maladie en s’inspirant notamment des celles prises en Amériques, s’avèrent indispensables. Par ailleurs, la mise en œuvre des stratégies alternatives de traitement pour accélérer le processus d’élimination de l’onchocercose reste également une priorité.Mots-clés :Onchocercose, Ivermectine, stratégies, mesures, lutte, défis, RDC / Doctorat en Santé Publique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Pathogénie de Dickeya dianthicola et Dickeya solani chez Solanum tuberosum, développement et évaluation de stratégies de lutte biologique / Pathogenesis of Dickeya dianthicola and Dickeya solani onto Solanum tuberosum, development and evaluation of the biological control strategiesRaoul des Essarts, Yannick 30 June 2015 (has links)
Chez S. tuberosum, les pathogènes bactériens Pectobacterium et Dickeya causent les maladies de la jambe noire et de la pourriture molle au champ et lors du stockage des tubercules. Outre les méthodes de prophylaxie, aucune méthode de lutte n’est efficace contre ces bactéries. La FN3PT/RD3PT mène des projets de recherche en phytopathologie et épidémiologie pour mieux comprendre les traits de vie et la physiologie de ces pathogènes, et proposer des solutions de lutte adaptées. L’objectif de ce travail était double : comparer le pouvoir pathogène de deux bactéries émergentes D. dianthicola et D. solani et étudier des stratégies de lutte biologique contre Pectobacterium et Dickeya. D’abord, deux souches isolées au champ, D. dianthicola RNS04.9 et D. solani 3337 ont été comparées au niveau de leur pouvoir pathogène sur tubercules et sur plante entière. Cette étape a nécessité la mise au point de pathosystèmes appropriés. D. dianthicola RNS04.9 apparait plus virulente que D. solani 3337 sur plante entière, alors que le contraire est observé sur tubercules. Une comparaison génomique complétée d’études fonctionnelles ont révélé l’exsitence de certains traits propres à chaque souche, notamment, le catabolisme de l’arabinose et de l’urée chez D. solani 3337 et celui du rhamnose chez D. dianthicola RNS04.9. Ensuite, un criblage d’isolats bactériens a été réalisé pour identifier des agents de lutte biologique capables d’inhiber la croissance de Dickeya et Pectobacterium. Six bactéries, des genres Pseudomonas ou Bacillus, ont été retenues. Les essais menés en serre ont montré l’efficacité d’une combinaison de trois Pseudomonas pour diminuer les symptômes de jambe noire causées par D. dianthicola et sa transmission à la descendance. La séquence du génome de ces agents de lutte biologique a été déterminée. Avec ces données, par qPCR, un maintien des agents de phytoprotection dans le sol a été observé. Enfin, un criblage de molécules chimiques a été réalisé sur la base de leur capacité anti-quorum-sensing pour réduire l’expression des facteurs de virulence chez Pectobacterium. Deux inhibiteurs du quorum-sensing ont été identifiés. En conclusion de ce travail, la possibilité de coupler différentes stratégies de lutte contre ces pathogènes pectinolytiques est discutée. / Pectobacterium and Dickeya phytopathogens are the causative agents of the blackleg and soft rot diseases on S. tuberosum, in the field or during tuber-storage. Today, no effective method permits to control these bacteria. The FN3PT / RD3PT conducts plant pathology and epidemiology researches to understand the life traits and physiology of these pathogens and propose adapted control solutions. The aim of this study was dual: to compare the virulence of two emerging pathogens D. dianthicola and D. solani, and to study biocontrol strategies directed at Pectobacterium and Dickeya. First, two strains were isolated from field samples, D. dianthicola RNS04.9 and D. solani 3337. The virulence of these strains was compared in tuber and whole plant-assays. This step required the development of appropriate pathosystems. D. dianthicola RNS04.9 appeared more virulent than D. solani 3337 on whole plant tests, while the opposite was observed on tubers tests. Genome comparisons and functional studies led to the dientifiation of some genetic traits unique to each strain such as the catabolism of arabinose and urea in D. solani 3337 and that of rhamnose in D. dianthicola RNS04.9. A screening of bacterial isolates was also performed to identify biocontrol agents capable of inhibiting the growth of Dickeya and Pectobacterium strains. Six isolates, belonging to the Pseudomonas or Bacillus genera were selected. The greenhouse trials have shown the efficacy of a combination of 3 Pseudomonas to reduce blackleg symptoms caused by D. dianthicola and its transmission to the offspring. The sequence of the genome of each biocontrol agents has been determined. With these data, the survival of biocontrol agents in the soil has been investigated by qPCR. Finally, a screening of chemical compounds was carried out on the basis of their anti-quorum sensing, i.e. their ability to quench the expression of Pectobacterium virulence factors. Two quorum-sensing inhibitors have been identified. As a conclusion to this work, opportunities to mix the various biocontrol strategies directed at pectinolytic pathogens is discussed.
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Modélisation mathématique de la dynamique de diffusion de bactéries résistantes aux antibiotiques : application au pneumocoqueOpatowski, Lulla 05 March 2009 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est de développer des outils de modélisation mathématique afin d'étudier la dynamique de transmission des souches de pneumocoque dans la communauté. La dynamique d'émergence et de diffusion de bactéries résistantes dans la population est difficile à anticiper : les phénomènes se produisent à différentes échelles (bactérie, hôte et population) et les bactéries circulent dans des environnements humains complexes (nombreux antibiotiques et vaccins). Dans ce cadre, la formalisation mathématique et la simulation peuvent contribuer à mieux comprendre et anticiper les phénomènes en jeu. Trois questions principales sont posées dans ce travail. Elles portent sur : l'effet d'une modification de l'exposition antibiotique sur la distribution des résistances du pneumocoque ; les conséquences de l'usage de vaccins conjugués sur les distributions de souches ; et l'étude de la dynamique d'incidence des méningites à pneumocoque. Pour y répondre, 4 modèles mathématiques compartimentaux spécifiques sont construits. Les résultats des simulations renforcent l'idée que l'exposition antibiotique est un facteur environnemental majeur pour la sélection des pneumocoques résistants aux antibiotiques. En particulier, ils mettent en évidence l'importance du choix des molécules antibiotiques utilisées et des doses prescrites sur la distribution des résistances dans la population. Ils suggèrent de plus que les virus hivernaux, la consommation antibiotique et l'épidémicité différenciée en fonction de la résistance pourraient expliquer en partie la dynamique des méningites à pneumocoque dans la population.
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Diversité et adaptation aux fongicides des populations de Botrytis cinerea, agent de la pourriture griseWalker, Anne-Sophie 23 May 2013 (has links) (PDF)
La sélection naturelle constitue un processus clé de l'adaptation des populations à leur environnement, favorisant les variants présentant les meilleures valeurs sélectives. Les champignons présentent généralement des traits biologiques (diversité des modes de reproduction, grandes tailles de populations, fortes capacités de dispersion, entre autres) qui favorisent leur adaptation à des environnements variés. La compréhension des mécanismes qui sous-tendent l'évolution de leurs populations sous les contraintes, naturelles et anthropiques, qu'elles subissent constituent donc un enjeu majeur pour la protection des plantes, en particulier dans le contexte actuel de durabilité des méthodes de lutte. Dans cette thèse, nous avons décrit la structure et la diversité des populations Botrytis cinerea à l'aide de marqueurs neutres et sélectionnés et d'un échantillonnage emboîté, et avons proposé des mécanismes pouvant expliquer les résultats observés. Puis nous avons analysé la réponse adaptative des populations de B. cinerea en Champagne, aux applications de fongicides. Premièrement, nous avons montré que la pourriture grise était causée par un complexe de deux espèces cryptiques, vivant en sympatrie sur des hôtes communs. De plus, les populations françaises de B. cinerea sont structurées en cinq dèmes, caractérisés par le système de culture (sélection directionnelle), la plante-hôte (adaptation écologique), et dans une moindre mesure, par la géographie. Sur vigne, nous avons mis en évidence une entité dont l'isolement génétique semble lié à un isolement temporel. Par ailleurs, nous avons montré que l'application de fongicides conduit à la sélection de phénotypes résistants spécifiquement à quasiment tous les modes d'action homologués, selon des proportions variant suivant les vignobles et les usages. Plus particulièrement, la résistance aux fongicides inhibiteurs de la succinate déshydrogénase (SDHI) est causée par au moins sept mutations affectant les gènes encodant la protéine cible de ces fongicides, déterminant ainsi une grande variété de phénotypes. Enfin, nous avons montré que les fongicides ne modifiaient pas la structure neutre des populations mais qu'ils pouvaient conduire à une perte de richesse allélique dans les populations traitées ainsi qu'à un équilibre sélection-migration détectable dans certaines situations sous forme de clines au loci sous pression de sélection contemporaine tels que ceux déterminant la résistance multidrogues. La modélisation de l'évolution des fréquences de résistance hivernale a permis d'estimer le coût de la résistance pour quatre loci déterminant la résistance aux fongicides. Cette thèse a permis d'appréhender le fonctionnement des populations de B. cinerea et de comprendre et quantifier partiellement les mécanismes sélectifs opérant in natura. Ces informations seront utilisées pour raisonner des stratégies anti-résistance adaptées localement et durables.
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Diversité et adaptation aux fongicides des populations de Botrytis cinerea, agent de la pourriture grise / Diversity and adaptation to fungicides of Botrytis cinerea populations, the causal agent of grey mouldWalker, Anne-sophie 23 May 2013 (has links)
La sélection naturelle constitue un processus clé de l’adaptation des populations à leur environnement, favorisant les variants présentant les meilleures valeurs sélectives. Les champignons présentent généralement des traits biologiques (diversité des modes de reproduction, grandes tailles de populations, fortes capacités de dispersion, entre autres) qui favorisent leur adaptation à des environnements variés. La compréhension des mécanismes qui sous-tendent l’évolution de leurs populations sous les contraintes, naturelles et anthropiques, qu’elles subissent constituent donc un enjeu majeur pour la protection des plantes, en particulier dans le contexte actuel de durabilité des méthodes de lutte. Dans cette thèse, nous avons décrit la structure et la diversité des populations Botrytis cinerea à l’aide de marqueurs neutres et sélectionnés et d’un échantillonnage emboîté, et avons proposé des mécanismes pouvant expliquer les résultats observés. Puis nous avons analysé la réponse adaptative des populations de B. cinerea en Champagne, aux applications de fongicides. Premièrement, nous avons montré que la pourriture grise était causée par un complexe de deux espèces cryptiques, vivant en sympatrie sur des hôtes communs. De plus, les populations françaises de B. cinerea sont structurées en cinq dèmes, caractérisés par le système de culture (sélection directionnelle), la plante-hôte (adaptation écologique), et dans une moindre mesure, par la géographie. Sur vigne, nous avons mis en évidence une entité dont l’isolement génétique semble lié à un isolement temporel. Par ailleurs, nous avons montré que l’application de fongicides conduit à la sélection de phénotypes résistants spécifiquement à quasiment tous les modes d’action homologués, selon des proportions variant suivant les vignobles et les usages. Plus particulièrement, la résistance aux fongicides inhibiteurs de la succinate déshydrogénase (SDHI) est causée par au moins sept mutations affectant les gènes encodant la protéine cible de ces fongicides, déterminant ainsi une grande variété de phénotypes. Enfin, nous avons montré que les fongicides ne modifiaient pas la structure neutre des populations mais qu’ils pouvaient conduire à une perte de richesse allélique dans les populations traitées ainsi qu’à un équilibre sélection-migration détectable dans certaines situations sous forme de clines au loci sous pression de sélection contemporaine tels que ceux déterminant la résistance multidrogues. La modélisation de l’évolution des fréquences de résistance hivernale a permis d’estimer le coût de la résistance pour quatre loci déterminant la résistance aux fongicides. Cette thèse a permis d’appréhender le fonctionnement des populations de B. cinerea et de comprendre et quantifier partiellement les mécanismes sélectifs opérant in natura. Ces informations seront utilisées pour raisonner des stratégies anti-résistance adaptées localement et durables. / Natural selection is the most powerful force driving population adaptation to their environment, favoring the variants with the best fitness. Fungi generally exhibit biological traits (diversity of reproduction modes, large population sizes, and intense dispersion) that favor their adaptation to changing environments. Therefore, disentangling the mechanisms that explain their evolution under natural and anthropic constraints constitute a major challenge for plant protection, especially in the actual context of agriculture sustainability. In this thesis, we described Botrytis cinerea population structure and diversity, using neutral and selected markers and a hierarchical sampling, and proposed mechanisms that may explain these observations. We then analyzed the adaptive answer of this species towards fungicide applications. First, we showed that grey mold populations were caused by a complex of two cryptic species, living sympatrically on the same hosts. Second, B. cinerea populations are divided into five demes, according to the cropping system (directional selection), the host-plant (ecological adaptation), and to a lesser extent, by geography. On grapevine, we identified a specific populations exhibiting temporal isolation, as an evidence of extreme exploration of the viticultural conditions. Moreover, fungicide applications select resistance towards all unisite modes of action, with few exceptions, but at varying proportions according to vineyards and fungicide use. More specifically, resistance to succinate dehydrogenase inhibitors (SDHIs) is caused by at least seven mutations altering the target genes of these fungicides, and determines a large variety of phenotypes in the field. At last, we showed that fungicides did not shape population structure but that they could decrease allele richness in treated areas and lead to migration-selection equilibrium, detectable in some situation and for loci under contemporary selective pressures as clines. Modeling the evolution of resistance during winter allowed estimating fitness cost of four loci involved in contemporary fungicide resistance, such as multidrug resistance. As a conclusion, this thesis helped to understand how B. cinerea populations evolve and to detect and quantify selective mechanisms at work in natura. This information will be useful to deign sustainable and locally-adapted anti-resistance strategies.
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