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Mouvances des bases partisanes dans le système partisan québécois

Paris, Jonathan January 2016 (has links)
Le mode de scrutin au Québec favorise le bipartisme, laissant généralement peu de place aux tiers partis. Or, en ce début de 21e siècle, ces partis occupent une place de plus en plus importante dans l’arène politique. Même que l’Assemblée nationale, le symbole du pouvoir québécois, reconnait désormais officiellement un troisième groupe parlementaire, soit le deuxième groupe d’opposition. Ainsi, le système partisan québécois est en pleine mutation, du moins en apparence. Ce mémoire s’intéresse à cet accroissement de l’espace occupé par les tiers partis au Québec. Il a pour objectif d’établir s’il existe des mouvements dans le système partisan actuel qui entrainent une diminution de la loyauté envers les deux grands partis traditionnels, soit le PLQ et le PQ. Il s’attarde plus particulièrement au concept de volatilité électorale, qui consiste à la variation du choix individuel des électeurs vis-à-vis de l’offre en matière de partis politiques. L’approche proposée consiste en trois étapes distinctes. D’abord, une étude historique et comparative de la volatilité électorale collective depuis 1867. Ensuite, l’examen de la volatilité au niveau individuel. Et enfin, l’étude des trajectoires de vote dans sa dimension microsociologique. L’analyse historique atteste qu’il existe trois grands cycles, ou périodes, qui caractérisent le système partisan québécois depuis sa genèse. Les périodes de grande volatilité coïncident avec la fin et/ou le début d’un cycle. Ainsi, chaque cycle est ponctué d’une courte période de bouleversement, et il est soutenu que la volatilité électorale est plus prononcée depuis 1970. La prémisse de base est également confirmée : la part occupée par les tiers partis dans la sous-période 2007-2014 a quelque chose de particulier. Bien que la période actuelle soit marquée par une succession de scrutins où l’on observe une grande volatilité électorale, il n’en demeure pas moins que plus de deux électeurs sur trois sont encore fidèles à leur parti. Les tiers partis d’aujourd’hui, à l’opposé des deux grands partis, comptent sur une part minime d’électeurs indéfectibles. Ils pigent ainsi dans un bassin d’électeurs qui changent continuellement d’opinion. Enfin, de toutes les caractéristiques sociodémographiques, l’âge est actuellement celle qui définit le mieux le comportement des électeurs stables et mouvants.
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La rupture de 2007 : changement électoral et dynamiques de réalignement en France / The rupture of 2007 : electoral change and dynamics of realignment in France

Labouret, Simon 04 December 2014 (has links)
Cette thèse de doctorat étudie les évolutions électorales et partisanes qui se sont produites en France depuis les années 1980, en avançant l'hypothèse d'une rupture lors des élections de 2007. L'analyse du changement électoral s'opère à travers le prisme de la théorie des réalignements et de la théorie de clivages. Ces théories permettent d'articuler les changements de moyen terme, qui relèvent d'une redéfinition du contenu de l'affrontement politique et les changements de long terme, qui renvoient aux mutations de la société et aux grandes lignes de fracture qui la traversent. Pour comprendre le sens d'une élection, il est nécessaire de la replacer dans son enchaînement historique, afin de prendre en compte le chemin de dépendance dans lequel elle s'inscrit ou avec lequel elle rompt. A ce titre, cette thèse souligne l'importance de la périodisation pour rendre plus intelligible la complexité de la vie politique et différencier le changement « spectaculaire » du changement « fondamental ».A partir de la mise en évidence d'un ordre électoral qui s'est cristallisé en 1984, ce travail de thèse analyse les éléments de remise en cause de cet ordre en 2007, en étudiant les résultats électoraux et des données d'enquêtes. La rupture de 2007 ne découle pas d'un choc extérieur au système politique, mais de la stratégie de droitisation de Nicolas Sarkozy, qui débouche sur un rapprochement des électorats de l'UMP et du FN. Depuis 2007, l'ordre électoral ne s'est pas rétabli malgré le redressement du FN. La « révolution Sarkozy » de 2007 n'a pas été effacée, en raison de la poursuite de la radicalisation de l'UMP, tandis que le centre demeure isolé et que la gauche se retrouve dans une impasse, après être revenue au pouvoir. Le désordre observé depuis 2007, avec une forte volatilité électorale et le développement de nouveaux enjeux, correspond à une nouvelle phase de réalignement à l'issue encore incertaine. / This doctoral thesis studies partisan and electoral evolutions in France since the 1980s. The main hypothesis is that the 2007 elections represent a moment of rupture. Analysis of electoral change relies on realignment theory and cleavage theory. These theories help to articulate medium-term changes, which result from a reshaping of the political competition and long term changes, which stem from evolutions of society and of its main lines of division. An election, in order to be understood, needs to be replaced in a historical perspective, taking into account the path dependence in which it stands or from which it departs. This PhD thesis stresses the importance of periodization for making sense of the complexity of political phenomena, while distinguishing ‘spectacular' change from ‘fundamental' change.Using electoral results and survey data, we first analyze the electoral order instituted in 1984, and second, we explore the features which mark its collapse in 2007. We show that the rupture of 2007 does not result from an external shock, but rather from Nicolas Sarkozy's ‘race to the right' political strategy which put the FN and UMP electorates closer together. Since 2007, the old electoral order has not been reestablished, despite the recovery of the FN. The ‘Sarkozy revolution' of 2007 has not been erased because of the continuing radicalization of the UMP, while the centre is isolated and the left is in disarray following its comeback to power. The disorder observed since 2007, characterized by a high electoral volatility and the rise of new issues, represents a new realignment era with an uncertain future.

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