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Pulsion scopique et cruauté désobjectalisanteChaudoye, Guillemine Cupa, Dominique. January 2009 (has links) (PDF)
Thèse de doctorat : psychopathologie psychanalytique : Paris 10 : 2009. / Thèse consultable uniquement dans l'enceinte de l'université Paris Ouest Nanterre La défense. Titre provenant de l'écran-titre.
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Une écriture de la tendresse au XVIIe siècle : pour une étude stylistique des lettres de Mme de Sévigné / Writing Tenderness : a stylistic study of Mme de Sévigné’s lettersLignereux, Cécile 26 November 2009 (has links)
Grâce aux travaux récents des historiens et des spécialistes de la littérature galante, la promotion théorisée et valorisée de la tendresse est bien connue. En revanche, rares sont les études de cas attentives à ses formes d’expression. Au moment où Mme de Sévigné écrit ses lettres, la tendresse est conçue comme une modulation du lien interpersonnel spécifique, dont les enjeux sont à relier d’une part, à la méfiance envers les passions, et d’autre part, aux raffinements affectifs et sentimentaux de l’esthétique galante.Le terme d’écriture le laisse entrevoir : il ne s’agit pas de traquer d’hypothétiques sentiments intimes, mais bien plutôt d’analyser, au plus près du texte, leurs mises en scène et leurs modalités d’inscription. Loin de donner accès en toute transparence à la vie intérieure de l’épistolière, l’expression des sentiments maternels est informée par des stratégies rhétoriques sous-tendues aussi bien par des contraintes génériques que par des hiérarchies axiologiques. Il convient donc de raisonner en termes de possibles langagiers – indissociables de l’appropriation, pragmatiquement orientée, de modèles culturels.Éclairer une manière de dire par les codes et les valeurs qu’elle cristallise, afin de restituer aux modulations stylistiques du sentiment maternel leur pleine portée, dans le cadre de ses possibilités d’expression et de ses marges d’innovation : tel est l’objectif de ce travail. / This thesis analyses the stylistic means by which Mme de Sévigné appropriates the ideal of tenderness and builds an ethical category suited to the particularities of the relationship with her daughter. It emphasizes therefore how historical and ideological circumstances must be taken into account to understand Mme de Sévigné’ s epistolary style in a specific cultural context.
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« Un constant approfondissement du cœur ». L’unité de l’œuvre de Péguy selon Hans Urs von Balthasar / « A constant deepening of the heart ». The unity of the work of Péguy according to Hans Urs von BalthasarFaguer, Nicolas 26 January 2012 (has links)
L’objet de notre thèse est l’unité de l’œuvre de Péguy selon Hans Urs von Balthasar. Balthasar est le premier commentateur qui a tenté de relire tout l’itinéraire du poète à la lumière du petit autoportrait que le poète a laissé dans Un nouveau théologien. M. Fernand Laudet : « c’est par un approfondissement constant de notre cœur… que nous avons retrouvé la voie de chrétienté. » En prenant ce mot de « cœur » dans les différentes acceptions que l’écrivain lui a données, Balthasar a été capable de rassembler l’œuvre de Péguy de façon organique en une voûte qui a les Mystères pour clé. À la lumière des plus profondes intentions du cœur du jeune Péguy, Balthasar peut éclairer non seulement le rejet d’un certain christianisme augustinien et la décision de se placer résolument au cœur du socialisme, mais encore le retour progressif au catholicisme. En retrouvant la foi, Péguy entame cependant un approfondissement ultérieur : il médite le mystère même du cœur chrétien et pénètre enfin le cœur du Père. Notre travail a voulu présenter une lecture très originale de l’itinéraire de Péguy. La pertinence de cette lecture est prouvée, entre autres choses, par sa capacité à intégrer les plus grandes interprétations de Péguy qui l’ont précédée et même suivie. / The theme of the present dissertation is the unity of the work of Charles Péguy in the interpretation of Hans Urs von Balthasar. Balthasar is the first commentator who has attempted to re-read the whole trajectory of Péguy’s life and work in light of the brief self-portrait that the poet offers us in Un nouveau théologien. M. Fernand Laudet. “It was,” Péguy writes there, “a constant deepening of our heart . . . that lead us to discover the path of Christendom.” Meditating on the various meanings of the word “heart” in the poet’s thought, Balthasar is able to show his work rising into an organic edifice with the Mysteries as its keystone. He shows how not only Péguy’s repudiation of an Augustinian Christianity and his resolute embrace of the heart of socialism, but his eventual return to Catholicism make sense only in light of what were from the very beginning his heart’s deepest intentions. But Péguy’s rediscovery of faith meant also the entry into a new deepening of the heart: the contemplation of the mystery of the Christian heart and at last of the Father’s heart. This dissertation seeks to present Balthasar’s original reading of Péguy’s trajectory and, at the same time, to show its fecundity, which is demonstrated by, among other things, its capacity to integrate the major readings of Péguy produced both before and after Balthasar’s own work on the poet.
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Pulsion scopique et cruauté désobjectalisanteChaudoye, Guillemine 03 April 2009 (has links)
Ce travail de thèse porte sur la question du lien entre une cruauté désobjectalisante, au sens où André Green a conceptualisée la déobjectalisation, et la pulsion scopique, à partir d’un travail sur les élaborations transférentielles et contre-transférentielles en jeu dans trois prises en charge psychothérapeutiques. Cette réflexion commence sur les répercussions de la position en face à face et de l’impact du regard dans cet espace transféro-contre-transférentiel. Comment soutenir le regard face aux insoutenables représentations de certains récits de vie ? Peut-on penser le regard dans la thérapie au travers du filtre de la cruauté ? L’idée d’une confrontation des regards s’est peu à peu introduite et s’est imposée suite à cette impression grandissante d’un face à face/ corps à corps. Le face à face thérapeutique se voit alors transformer en un corps à corps symbolique. Le corps peut être entendu comme le point de rencontre entre cruauté désobjectalisante et pulsion scopique. Afin de revenir aux origines de la cruauté, le corps est d’abord travaillé au travers de la philosophie, puis envisagé dans le cadre de la recherche psychanalytique avec des auteurs comme Freud, Winnicott, Lacan, Green, Bonnet, Dominique Cupa, amenant progressivement au rapprochement entre cruauté et regard. Les concepts de cruauté, de pulsion cruelle et de pulsion scopique sont alors considérés non seulement sous l’angle de la psychanalyse mais aussi à travers l’étude des mythes et légendes. Dans ces mythes, l’œil/miroir comme source de son propre reflet destructeur tient une place prépondérante. Le reflet de soi-même devient un reflet de mort. A l’image de Méduse condamnée par Athéna à ne jamais se voir tant dans le regard de l’autre que dans son propre regard, cette recherche pose la question du regard comme nécessité à toutes constitutions psychiques humaines, du narcissisme, de sa construction et de son maintien. / This thesis begins with the impact of face to face therapy and the importance of sight productions in transference and counter-transference space. How to endure the visual representations of some stories? May we think about sight under filtered of cruelty in psychotherapy? In this thesis the idea of sight confrontation appears as a hand to hand impression. The therapeutic face to face highlights now as a symbolic hand to hand. The body may be understood as the meeting point of disobjectalization cruelty and scopic drives. In this research about the origins of cruelty, the body is first thought as philosophical concepts, the in frame of psychoanalytic research including Freud, Winnicott, Lacan, Green, Bonnet, Dominique Cupa, leading gradually the sight by cruelty. The concepts of cruelty and scopic drives are considered not only in the terms of psychoanalytic theories but also through the study of myths and legends. In these myths the eye/mirror, source of owns destructive reflections is important. The reflection of oneself is reflection of death. Medusa was condemned by Athena never to be seen in the sight of others, and in her own sight. This research raises the sight’s question as necessary to all human psychic constitutions, to narcissism’s construction and maintenance.
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L'homme, l'humain et l'humanisme dans les oeuvres d'Albert Camus / Man, human and humanism in works of Albert CamusAqelsaravani, Zahra 30 January 2014 (has links)
Albert Camus a lui-même distingué trois phases dans son Œuvre : celle de l’absurde : (la prise de conscience du non-sens de la vie conduit Camus à l’idée que l’homme est « libre de vivre sans appel », « quitte à payer les consciences de ses erreurs » et doit épuiser les joies de cette terre. La vie accepte le non-sens du monde et trouve le bonheur au sein même de l’absurde. Camus affirme que l’absurde n’est ni dans l’homme ni dans le monde, mais dans leurs présences communes, dans leur « confrontations » et le définit comme « l’indifférence à l’avenir et la passion d’épuiser tout ce qui est donné »), celle de la révolte : (la révolte est considérée par lui comme la seule position tenable face à l’absurde. Elle figure avec la liberté et la passion, comme une solution valable et capable d’assurer la justice. Elle seule peut assurer une action affective capable de dépasser la stérilité et l’angoisse créées par l’absurde), celle de l’amour : (Camus entend par là, l’amour de l’homme, tel qu’il est, avec ses forces et son intelligence et aussi avec ses limites et ses faiblesses. Camus exprime son affection et sa solidarité envers l’homme. Ce n’est plus seulement un humanisme classique qui s’affirme, plus seulement une position morale, mais une position d’homme sensible. Camus recherche encore à s’approcher de ces « quelques choses », de cette « part obscure » qui est en tout homme, et en lui-même en particulier). Cette étude interroge sur la remarquable prose camusienne qui touche au premier plan la question de l’Homme qui progresse et modifie au fil des années ; l’attachement au service d’une justice relative aux hommes dont l’idée n’est pas séparable de celle du bonheur ; l’adhésion à une éthique humaine et humaniste qui n’est que pour pousser l’esprit humaine à la perfection. Son art n’est pas « une réjouissance solitaire ». Camus formule son exigence envers l’Homme car l’art est le moyen de l’expression d’une communion entre les hommes. / Albert Camus himself distinguished three phases in his work: that of the absurd (awareness of non-meaning of life led Camus to the idea that man is ‘’ free to live without appeal’’, take a risk to pay the consciences of his errors and must exhaust the joys of this earth. Life accepts the non-sense of the world and finds happiness in even the absurd. Camus says that the absurd is not in man nor in the world, but in their common presences, in their ‘’ confrontation’’ and defines it as ‘’ indifference to the future and the passion to exhaust all that is given’’), that of the revolt: (revolt is considered by him as the only tenable position to face the absurd. It appears with the freedom and passion, as a valid solution and capable of ensuring justice. It alone can assure emotional action capable of overcoming unproductiveness and anxiety created by the absurd), that of the love (Camus meant here the love of man as he is, with its forces and intelligence as well as its limitations and weaknesses. Camus expresses his affection and solidarity towards man. This is not only a classical humanism which expresses itself, not just a moral position, but the position of a sensitive man. Camus still tries to approach these ‘’ few things’’ this ‘’obscure part’’ which is in every man, and himself in particular. This study examines the remarkable prose of Camus that concerns the issue of man, who progresses and changes over the years; attachment to the service of justice, relating to man whose idea is not separable from that of happiness; adherence to human and humanist ethics which are pushing the human mind to perfection. His art is not ‘’ a solitary joy’’. Camus formulates his expectation from man because art is the way of expression of communion between people.
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