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Le théâtre anthropophage de Miguel Romero Esteo ou le cycle grotescomachique infernal / Miguel Romero Esteo’s anthropophagous theater or the infernal Grotescomachique cycleFaure-Gignoux, Sophie 06 July 2015 (has links)
Le monde théâtral de Miguel Romero Esteo, sans doute l’un des dramaturges espagnols les plus importants de la deuxième moitié du XXe siècle, ouvre sur des espaces qui apparaissent comme des univers inconnus encore jamais explorés. Son œuvre, composée de pièces qu’il nomme lui-même « grotescomachies », il invente une dramaturgie nouvelle, festive, rituelle et baroque, qui puise à diverses traditions littéraires, théâtrales, picturales et musicales. L’usage pléthorique de l’intertexte dans ce théâtre polymorphe, hybride et postmoderne avant la lettre – où le chercheur peut glaner les traces d’une anthropologie culturelle – souligne ce que le Moi doit à l’Autre dans toute appréhension esthétique et idéologique du monde. C’est le traitement de la langue qui retiendra notre attention car l’engendrement de la parole dramatique emprunte des chemins de traverse et esquisse des tracés inhabituels. Romero Esteo se livre à une déconstruction du langage et crée ainsi un espace imaginaire inédit, où la poésie et la musique occupent une place centrale. L’auteur crée une fête des sens et du sens, à la fois sonore et poétique, mais aussi critique et grotesque, où chacun des éléments de la structure dramatique s’inscrit dans une forme de jeu particulière qui, loin de dessiner une aire ludique singulière, repousse les limites de l’espace-temps théâtral. Théâtre en liberté, théâtre de la liberté, cette langue autre où se confondent l’animal et l’humain, le spirituel et le corporel, la folie et la raison, la terre et le ciel, construit un univers atemporel qui permet de mieux apprécier et de railler en permanence les traits caractéristiques de la condition humaine. / The theatrical universe of Miguel Romero Esteo, undoubtedly one of the most influential spanish playwrights of the second half of the 20th century, opens up spaces that emerge as unknown worlds no one has ever explored. In his work, consisting of plays he himself calls « grotescomachies », he invents a new dramaturgy, festive, ritual and baroque, which draws on various literary, theatrical, pictorial and musical traditions. The abundant usage of intertextuality in this polymorphous and hybrid theater, post-modern ahead of his time – where the researcher can gather traces of a cultural anthropology – underlines what the Self owes to the Other in every aesthetic and ideological perception of the world. Our primary focus will deal with the treatment of language, as the creation of the dramatic speech ventures off the beaten path and outlines routes that are unusual. Romero Esteo engages in a true deconstruction of speech and thus creates an unprecedented imaginary space, where poetry and music hold a central place. The author creates a celebration of sense and senses, at once loud and lyrical, but also critical and grotesque, where every single element of the dramatic structure falls within a specific form of play which, far from just materializing a unique playground, redefines the boundaries of the theatrical space-time.« Free-range » theater, theater of freedom… this unrivalled language, which mingles animal and human, spiritual and physical, insanity and reason, earth and sky, builds a timeless universe that allows for better appreciation and constant mockery of the distinctive features of the human condition.
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Recuperación de la memoria histórica en la obra teatral de José Sanchis Sinisterra ¡Ay, Carmela!Rizea, Odeta Elena 05 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise comprend une recherche basée sur l’œuvre dramatique ¡Ay, Carmela !, du dramaturge et directeur du théâtre espagnol contemporain, José Sanchis Sinisterra. Mise en scène pour la première fois en 1987, ¡Ay, Carmela ! est considérée une des plus importantes créations théâtrales représentées depuis l’après-guerre espagnole. Reconnue à l’échelle internationale, ¡Ay, Carmela ! illustre les conséquences de la guerre civile espagnole (1936-1939). À travers l’étude de la structure temporelle et spatiale, ainsi que de l’analyse des caractéristiques des personnages de cette pièce dramatique, le présent travail de recherche essaie de démontrer que les manifestations de la récupération de la mémoire historique se reflètent dans ¡Ay, Carmela !, de telle sorte que la pièce peut être considérée comme précurseur artistique de la « Loi de la mémoire historique » (Ley 52/2007, également appelée la Declaración de reparación y reconocimiento personal). On y retrouve ainsi une forte critique du pacte de silence de la transition démocratique espagnole (1975-1978). Ce travail a comme base méthodologique les outils théoriques de la sémiologie théâtrale (Bobes, García Barrientos, Rubiera) et aussi les écrits de P. Ricœur y de J. Derrida, sur le fonctionnement des mécanismes de la mémoire, de l’oubli et du pardon. Cette recherche se conclut avec une brève étude comparative entre l’œuvre de Sinisterra et l’adaptation cinématographique ¡Ay, Carmela! du réalisateur Carlos Saura. / This MA thesis embodies a research undertaken relative to the play ¡Ay, Carmela !, written by José Sanchis Sinisterra, a Spanish playwright and theatrical director. Staged for the first time in 1987, ¡Ay, Carmela ! is considered one of the most important dramas created since the post-war era. This work, which gained international recognition, perfectly illustrates the consequences of the Spanish Civil War (1936-1939). By examining both time and space, as well as analyzing the characters of this play, the present research intends to prove that the manifestations through which historical memory is recuperated throughout the play ultimately transform it into the forerunner to the “Historical Memory Law” (Ley 52/2007, also known as the “Declaración de reparación y reconocimiento personal”). Moreover, this thorough examination of the play will demonstrate within it a strong critique of the Pact of Silence signed during the Democratic Transition (1975-1978). Two main methodological approaches will be used to do so: that of theatre semiotics (specifically the theories of Bobes, García Barrientos, Rubiera) as well as comparisons to the writings of P. Ricœur y de J. Derrida, which will help support the ideas related to the memory, the forgetting and the forgiveness. Finally, this Master’s thesis will end with a short comparative study between the aforementioned play and the movie ¡Ay, Carmela!, directed by Carlos Saura.
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Recuperación de la memoria histórica en la obra teatral de José Sanchis Sinisterra ¡Ay, Carmela!Rizea, Odeta Elena 05 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise comprend une recherche basée sur l’œuvre dramatique ¡Ay, Carmela !, du dramaturge et directeur du théâtre espagnol contemporain, José Sanchis Sinisterra. Mise en scène pour la première fois en 1987, ¡Ay, Carmela ! est considérée une des plus importantes créations théâtrales représentées depuis l’après-guerre espagnole. Reconnue à l’échelle internationale, ¡Ay, Carmela ! illustre les conséquences de la guerre civile espagnole (1936-1939). À travers l’étude de la structure temporelle et spatiale, ainsi que de l’analyse des caractéristiques des personnages de cette pièce dramatique, le présent travail de recherche essaie de démontrer que les manifestations de la récupération de la mémoire historique se reflètent dans ¡Ay, Carmela !, de telle sorte que la pièce peut être considérée comme précurseur artistique de la « Loi de la mémoire historique » (Ley 52/2007, également appelée la Declaración de reparación y reconocimiento personal). On y retrouve ainsi une forte critique du pacte de silence de la transition démocratique espagnole (1975-1978). Ce travail a comme base méthodologique les outils théoriques de la sémiologie théâtrale (Bobes, García Barrientos, Rubiera) et aussi les écrits de P. Ricœur y de J. Derrida, sur le fonctionnement des mécanismes de la mémoire, de l’oubli et du pardon. Cette recherche se conclut avec une brève étude comparative entre l’œuvre de Sinisterra et l’adaptation cinématographique ¡Ay, Carmela! du réalisateur Carlos Saura. / This MA thesis embodies a research undertaken relative to the play ¡Ay, Carmela !, written by José Sanchis Sinisterra, a Spanish playwright and theatrical director. Staged for the first time in 1987, ¡Ay, Carmela ! is considered one of the most important dramas created since the post-war era. This work, which gained international recognition, perfectly illustrates the consequences of the Spanish Civil War (1936-1939). By examining both time and space, as well as analyzing the characters of this play, the present research intends to prove that the manifestations through which historical memory is recuperated throughout the play ultimately transform it into the forerunner to the “Historical Memory Law” (Ley 52/2007, also known as the “Declaración de reparación y reconocimiento personal”). Moreover, this thorough examination of the play will demonstrate within it a strong critique of the Pact of Silence signed during the Democratic Transition (1975-1978). Two main methodological approaches will be used to do so: that of theatre semiotics (specifically the theories of Bobes, García Barrientos, Rubiera) as well as comparisons to the writings of P. Ricœur y de J. Derrida, which will help support the ideas related to the memory, the forgetting and the forgiveness. Finally, this Master’s thesis will end with a short comparative study between the aforementioned play and the movie ¡Ay, Carmela!, directed by Carlos Saura.
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