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Usage commun de la trace à l’école primaire et expériences singulières. Conflit de sens entre maître et élèves : une approche socio-conative / Common use of written traces in elementary school and singular experience. Conflict of meaning between teacher and pupils : a socio-conative approach.Delboé, Grégory 12 December 2018 (has links)
L’école, portée par ce que Bernard Rey (1996) nomme « l’intention scripturale », fait grand usage des traces écrites. Or, dès notre état des lieux chez les maîtres experts à l’école primaire, il apparaît indépendamment des niveaux et des disciplines, que ces traces sont omniprésentes, courtes, simultanées, standardisées. Elles témoignent donc d’une réalité de terrain : les pratiques scolaires n’intègrent pas l’expérience singulière des sujets. Il convient alors de construire une « théorie du sens de la trace scolaire », qui permette l’émergence et la mobilisation de chacun dans sa particularité, sans renoncer à l’exigence de construction du commun. En fonction de son niveau d'expérience, le sujet a tendance à mobiliser de façon privilégiée certaines conduites. Celles-ci fonctionnent en synergie dans des processus dominants et évoluent au gré de son expérience : la familiarisation, l'imprégnation, l'intégration, la création. Cette thèse montre l'existence d'un malentendu socio-conatif, défini par une incompatibilité entre le processus qui donne sens à la trace du point de vue de l'élève d'une part, et le dispositif pédagogique organisé par le maître d'autre part. Le déni des mobiles de l'élève crée les conditions de la démobilisation, d'une "trace désaffectée". Le cadre théorique, progressivement tissé, offre les moyens de situer les mobiles d’actions du sujet à plusieurs échelles, et permet d’imaginer des organisations collectives qui donnent, comme le dit Philippe Meirieu, « à chacun une place et un projet à tous ». / The school, driven by what Bernard Rey (1996) calls "the scriptural intention," makes extensive use of written traces. However, from our assessment of expert primary school teachers, it appears that regardless of levels and disciplines, these traces are omnipresent, short, simultaneous, standardised. They therefore demonstrate a reality on the ground: school practices do not include the singular experience of the subjects. So it is then necessary to construct a "theory of the meaning of the school trace," which helps the promotion and mobilisation of unique individuals, without stifling the construction of the wider group.Depending on their level of experience, the subject tends to favour certain behaviours. These work in synergy in dominant processes and evolve according to their experience: familiarisation, impregnation, integration, creation. This thesis shows the existence of a socio-conative misunderstanding. It is defined by an incompatibility between the process that gives meaning to the trace (from the pupil’s perspective), and the pedagogical device organised by the teacher. The denial of the pupil’s motives creates the conditions of demobilisation, a "disused trace". The theoretical framework, built gradually, can help locate the subject’s action motives on several scales, and lets us imagine collective organisations that give, as Philippe Meirieu says, "to everyone a place and a project to all".
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La place du cahier de cours dans les apprentissages mathématiques en classe de 4e. Pratiques et conceptions de professeurs et d'élèves.Blochs, Bernard 09 November 2009 (has links) (PDF)
Cette recherche porte sur le cahier de cours de mathématiques au collège, un écrit banal, familier aux élèves et en même temps peu interrogé. Nous avons cherché à étudier les cahiers, les pratiques et les conceptions de différents professeurs et de leurs élèves, à repérer les contraintes et marges de manœuvre que rencontrent ces professeurs. Nous avons choisi de nous limiter à la place de ce cahier au sein du système didactique et de questionner une opinion : "le cahier de cours est un outil pour l'élève conçu par le professeur". Pour cela nous avons privilégié trois "prismes" : une approche instrumentale (Rabardel, 1995), le concept d'œuvre (Granger, 1988,1998) et d'espace de travail (Kuzniak, 2004). Cela nous a conduit à étudier deux relations, la relation œuvre-instrument, la relation professeur-élève ainsi que l'interdépendance entre ces deux relations. Reformulons cette opinion, dans nos cadres théoriques, sous forme de question de recherche : Le cahier de cours est-il une œuvre du professeur, conçue comme un artefact, transformé en instrument pour les élèves ? Une étude de terrain menée avec cinq professeurs et leurs élèves, met en lumière des cahiers et des pratiques de professeurs et d'élèves très diversifiés. Cette diversité ne doit pas cacher le fait que le cahier de cours est faiblement instrumentalisé par les élèves, qu'il reste avant tout l'œuvre du professeur instrumentalisé par ce dernier pour transmettre sa vision du programme, des mathématiques, une "certaine vision du monde". Il apparait largement comme une variable utilisée par le professeur pour "gérer" la classe. : Plus généralement, ce cahier de cours qui avait un statut clair dans le cadre de cours magistraux se révèle aujourd'hui comme un objet indispensable, contraint, "souple" et "flou". Indispensable aux yeux des professeurs qui n'imaginent pas s'en passer. Contraint par le programme. Souple car il s'adapte parfaitement à des pratiques très diversifiées et flou car sa fonction et son efficacité semblent souvent incertaines dans l'esprit des professeurs et des élèves.
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Du cahier de l’élève à l’activité enseignante en classe de français : étude de la trace écrite d’une séance de lecture, du CM2 à la 6è / From the pupil's copy book to the teacher's activity in French lesson : the study of the written trace of reading activity from elementary school to middle school (year 6 and year 7 in UK)Promonet, Aurore 10 November 2015 (has links)
La trace écrite d'une séance de lecture se définit ordinairement comme l'écrit consigné dans les cahiers d'élèves. Notre recherche porte sur ce que fait l'enseignant, ce qu'il cherche à faire et ce à quoi il renonce, en lien avec la trace écrite du travail de la classe, à la frontière entre l'école et le collège. À partir des notions de trace et d'écriture, nous définissons la trace écrite scolaire, à travers sa production, sa réception et ses fonctions. Notre cadre de référence, composite, sous-tend l'étude de l'activité professionnelle de l'enseignant. Nous étudions les pratiques en matière de trace écrite du point de vue du métier enseignant, du point de vue de l'écriture enseignante et du point de vue des pratiques enseignantes et de leur ancrage didactique. Nous recourons au concept intégrateur du dialogisme (Bakhtine, 1979) qui fonde trois champs scientifiques : l'analyse de l'activité professionnelle, l'analyse de l'écriture et l'analyse de l'activité didactique. Nous avons observé et filmé douze séances de lecture. Chaque film a fait l'objet d'un entretien d'autoconfrontation au cours duquel l'enseignant a documenté son activité. L'étude de genèse des écrits-traces produits en classe, appuyée par l'étude de leur élaboration avant et pendant la classe permet de conclure à l'existence d'un genre d'activité didactique trace écrite de lecture. Ce résultat est prometteur pour la prise en compte didactique de la trace écrite. / The written trace of French lesson is usually defined as the piece of writing kept in pupils' copy books. Our research is about what the teacher does, seeks to and renounces to do regarding the written trace of the class work, at the very frontier between elementary school and middle school (year 6 and year 7 in UK). From the notions of trace and writing, we define school written trace through its production, its reception and its functions.We refer to a composite theoretical framework which underlies the study of professional teaching activity. We study the practices regarding the written trace from the perspective of the teaching activity, of the teacher's writing, of the teaching practices and the didactical activity. We use the dialogism integrator concept (Bakhtine, 1979) wich is the base of three scientific fields : the analysis of the professional activity, of the writing activity and of the didactical activity.We observed and recorded twelve reading lessons, followed by simple auto-confrontation interviews. The study of the genesis of the written trace produced in class, supported by the study of its elaboration before and during the class allows to conclude there is a reading lesson written trace didactical activity type. This promossingly result the didactical consideration of the written trace.
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