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Epistémologie pour la médecine intégrative : comment intégrer la vertébrothérapie japonaise dans la médecine ? / Epistemology for integrative medecine : how to integrate japanese vertebrotherapy in medecine?Fujimori, Hajimé 05 December 2016 (has links)
La médecine intégrative est un domaine relativement récent qui offre une nouvelle approche holistique pour la médecine. Elle cherche à satisfaire les besoins du public en unifiant la médecine contemporaine basée sur la biomédecine et d'autre types de pratiques médicales, les médecines complémentaires et alternatives (MCA), qui ne sont pas encore scientifiquement suffisamment vérifiées. Ce que nous appelons la médecine intégrative ici est apparue au début des années 1990. Son potentiel est prometteur, mais il y a cependant des besoins cruciaux de faire progresser les connaissances dans ce domaine et de reconnaître qu'il existe des problèmes méthodologiques qui ne sont pas pris en compte et qui constituent une entrave à son développement. Ce présent projet a pour objectif de fournir une base philosophique plus solide pour la médecine intégrative et, plus concrètement, d'examiner comment intégrer la vertébrothérapie japonaise dans la médecine. L'auteur pratique depuis longtemps la vertébrothérapie japonaise comme métier familial, dont le fondateur était son grand-père maternel. L'auteur se demande pourquoi cette thérapie ne se développe pas davantage et reste mal connue de la société en dépit de son efficacité. Comment peut-on vérifier sa rigueur, en quoi consiste cette thérapie, d'où vient-elle et qui l'a forgée ? Pour répondre à ces questions, l'auteur a commencé à faire des recherches en empruntant la méthodologie de la tradition de l'épistémologie française. Ainsi, pour cristalliser l'histoire scientifique de la vertébrothérapie, il recourt à la méthodologie de Canguilhem et de Cavaillès ; pour former une épistémologie de cette thérapie, il fait appel à la méthodologie de Canguilhem, et pour la manière d'argumenter, à celle de Fagot-Largeault. / Integrative medicine is a relatively new field that offers a new, holistic approach to medicine to satisfy the needs of the public by unifying biomedical medicine and other medical practices; complementary and alternative medicine (CAM), which are not yet scientifically verified. What we call integrative medicine emerged in the early 1990s, and its potential i promising; however, there is crucial need to recognize that there exist methodological problems in this field. In this thesis I want to propose some reflections upon the consequences linked to the disregard for the theory of CAM. I would argue that the special character of today's dominant evaluation methodology -randomized controlled trial (RCT) and the ways in which excessive reliance on RCT distorted the essence of CAM and amplified the predicament. I equally want to propose some reflections upon the effect of the introduction of particular dogmas to CAM into scientific study. I would suggest that the ways in which researches might loose in tum scientific certainty, clarity, and objectivity if they make much of for instance the concept of qi or human sensory subjective diagnostics system in scientific study. Finally, would like to note advantages in introducing Japanese traditional medicine (JTM) into scientific study and the ways in which JTM has reduced influence of, and been freer from, the excessive theorization in Chinese traditional medicine (CTM).
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Enjeux éthiques de la fin de vie dans la médecine moderne et traditionnelle : le cas du Gabon / The stakes of ethics at the end of life in modern and traditional medecine : the case of GabonElla, Steeve Elvis 09 December 2011 (has links)
Enjeux éthiques de la fin de vie dans la médecine moderne et traditionnelle : cas du Gabon. Si la médecine moderne héritée de la Colonisation, est parvenue à s'établir au Gabon, elle n'a néanmoins pas éclipsé totalement la médecine traditionnelle héritée des Ancêtres. Deux héritages cohabitent ainsi chaque jour à la faveur des personnes en quête de soin de plus en plus croissante. Quelle est leur efficace ? La médecine moderne et la médecine traditionnelle ont-elles les moyens suffisants de venir à bout de toutes les maladies, de toutes les souffrances qui rongent notre humanité ? Comment réagissent-elles quand elles ne peuvent plus pouvoir ? Comment construisent-elles la relation de soin ? Est-ce que le statut de celui qu'on appelle « mourant » ou malade en fin de vie signe la fin de l'humanité ou le commencement de celle-ci ? Y a-t-il une fatalité à la condition de mourant, ou, la fin de vie traduit-elle l'idée d'une fin inéluctable de toute vie ? Ce sont les questions que cette thèse traite de bout en bout à partir d'un seul angle d'attaque : l'éthique. Autrefois considérée comme étude des vertus, doctrine de la vertu ou encore comme une « métaphysique des mœurs » qui se réservait le droit de postuler les principes devant régir la vie de la communauté humaine au-delà des valeurs culturelles et des positions idéologiques, l'éthique sur la base de laquelle prend ancrage ce travail est une réflexion philosophique sur la condition humaine. Cette éthique répond à la question socratique « qu'est-ce que l'homme ? », et répond qu'il est tout être vivant devant le visage duquel nul ne peut se dérober, et qui, de surcroît, interdit le meurtre. Cette éthique à visage humain est celle de la fin de vie par quoi chacun est confronté au regard de l'Autre homme, qui se retrouve accablé par l'existence dans la situation de la maladie mortelle, de la souffrance qui atteint son être et de la douleur qui maltraite sa chair. Cette éthique est celle de la relation de deux êtres : l'un qui est en demande de soin et l'exprime au travers de l'Appel, et l'autre qui est en capacité d'offrir ce soin par son savoir et son savoir-faire, et qui Répond à cet Appel en disant : me voici ! Cette éthique à visage humain renvoie chacun à lui-même, à sa propre condition de mortel à partir de l'épreuve de l'Autre en tant que mourant. Dès lors, chacun est confronté à l'idée que la médiation instaurée par le visage du mourant n'est pas donnée, mais est à construire. Par quoi l'éthique de la fin de vie dégage l'horizon d'une philosophie de la réflexion où c'est Autrui qui me donne à être. / The stakes of ethics at the end of life in modern and traditional medicine : A case study of Gabon.Though the colonization inherited modern medicine has successfully been established in Gabon, it has, nonetheless, not completely eclipsed the traditional medicine derived from the ancestors .Therefore, two legacies coexist day by day in order to cater to an ever increasing number of people seeking health care. How effective are they? Does either type of medicine have substantial means to come to term with all the illnesses and sufferings that plague mankind? What happens when they could no longer provide treatment? How do they develop health care relation? Does the case of the so-called "dying person" or rather, terminally ill patient mark the end of humanity or does it represent the beginning of this one? Is the dying person doomed or does death means an inescapable end of any kind of life? These are the questions that this dissertation thoroughly addresses upon the basis of one point : Ethics. It was formerly known as the study of virtue, the doctrine of virtue, or best yet "metaphysics of morals". Ethics was entitled to postulate principles aimed to rule human community life beyond human values and ideological stances. Ethics from this thesis' perspective is based upon a philosophical theory concerned about human condition. It is an answer to a the following Socratic question :" What is Mankind?" The answer being that he's every human being in the face of whom no one can escape and who, moreover, forbids murder. It's ethics with a human face; when at the end of life each person will have to come face to face with the other when they are fatally ill, and experiencing sufferings and pain to the core of their being. This ethics epitomizes the relationship between two beings : One who is seeking treatment and expresses it through a call, while the other is able to provide that treatment through his awareness and expertise. He responds to that call by saying : Here I am. Ethics with a human face takes every one back to their true selves; to their own mortal condition thanks to the ordeal of the other as a dying person. As a result, everyone will have to grapple with the idea of mediation instilled in them by the face of the dying person is not given but built. Ethics of the end of life gives way to a wide array of philosophical thought where it is the other that gives me life.
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