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Corps communicants en situation de proximité de la mort : le lien et le toucher

Leduc, Christine January 2010 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche a pour objet de réfléchir sur la situation des personnes en fin de vie. Il explore les transformations de l'appareil psychique et leurs conséquences sur le comportement humain au moment du trépas et même avant. Ces transformations qui touchent éminemment les modalités sensorielles de communication concernant autant le grand malade que ceux qui l'accompagnent, que ce soit les proches ou les intervenants. Après avoir référé à quelques unes des théories de Michel De M'Uzan, en l'occurrence, celle de l'appétence relationnelle et de la notion du double, nous en sommes venus à penser que le sens du toucher serait fortement concerné dans l'état de bien-être d'une personne au moment du trépas. Ces pistes conceptuelles ont conduit à aller rencontrer des personnes porteuses d'un pronostic de fin de vie. Le récit de vie a été la méthode utilisée; des concepts tirés de la phénoménologie, de la psychanalyse, mais aussi des travaux en socio-anthropologie de la maladie, en anthropologie des sens, ont servi à nous éclairer pour effectuer l'analyse et chercher à donner sens aux deux récits, lesquels ont nécessité chacun plusieurs rencontres. Si le coeur de ce mémoire tient dans ces récits, dans les associations mémorielles et les manières de composer avec leur situation, concernant nos deux collaborateurs, viennent s'ajouter des oeuvres picturales, lesquelles ont été crées en résonance avec ce qui s'était vécu au moment de ces rencontres. Nous renouons ainsi avec cette première signature, celle d'artiste visuelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Trépas, Maladie grave, Appétence relationnelle, Double, Appareil psychique, Toucher, Récit de vie, Phénoménologie.
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Enjeux éthiques de la fin de vie dans la médecine moderne et traditionnelle : le cas du Gabon / The stakes of ethics at the end of life in modern and traditional medecine : the case of Gabon

Ella, Steeve Elvis 09 December 2011 (has links)
Enjeux éthiques de la fin de vie dans la médecine moderne et traditionnelle : cas du Gabon. Si la médecine moderne héritée de la Colonisation, est parvenue à s'établir au Gabon, elle n'a néanmoins pas éclipsé totalement la médecine traditionnelle héritée des Ancêtres. Deux héritages cohabitent ainsi chaque jour à la faveur des personnes en quête de soin de plus en plus croissante. Quelle est leur efficace ? La médecine moderne et la médecine traditionnelle ont-elles les moyens suffisants de venir à bout de toutes les maladies, de toutes les souffrances qui rongent notre humanité ? Comment réagissent-elles quand elles ne peuvent plus pouvoir ? Comment construisent-elles la relation de soin ? Est-ce que le statut de celui qu'on appelle « mourant » ou malade en fin de vie signe la fin de l'humanité ou le commencement de celle-ci ? Y a-t-il une fatalité à la condition de mourant, ou, la fin de vie traduit-elle l'idée d'une fin inéluctable de toute vie ? Ce sont les questions que cette thèse traite de bout en bout à partir d'un seul angle d'attaque : l'éthique. Autrefois considérée comme étude des vertus, doctrine de la vertu ou encore comme une « métaphysique des mœurs » qui se réservait le droit de postuler les principes devant régir la vie de la communauté humaine au-delà des valeurs culturelles et des positions idéologiques, l'éthique sur la base de laquelle prend ancrage ce travail est une réflexion philosophique sur la condition humaine. Cette éthique répond à la question socratique « qu'est-ce que l'homme ? », et répond qu'il est tout être vivant devant le visage duquel nul ne peut se dérober, et qui, de surcroît, interdit le meurtre. Cette éthique à visage humain est celle de la fin de vie par quoi chacun est confronté au regard de l'Autre homme, qui se retrouve accablé par l'existence dans la situation de la maladie mortelle, de la souffrance qui atteint son être et de la douleur qui maltraite sa chair. Cette éthique est celle de la relation de deux êtres : l'un qui est en demande de soin et l'exprime au travers de l'Appel, et l'autre qui est en capacité d'offrir ce soin par son savoir et son savoir-faire, et qui Répond à cet Appel en disant : me voici ! Cette éthique à visage humain renvoie chacun à lui-même, à sa propre condition de mortel à partir de l'épreuve de l'Autre en tant que mourant. Dès lors, chacun est confronté à l'idée que la médiation instaurée par le visage du mourant n'est pas donnée, mais est à construire. Par quoi l'éthique de la fin de vie dégage l'horizon d'une philosophie de la réflexion où c'est Autrui qui me donne à être. / The stakes of ethics at the end of life in modern and traditional medicine : A case study of Gabon.Though the colonization inherited modern medicine has successfully been established in Gabon, it has, nonetheless, not completely eclipsed the traditional medicine derived from the ancestors .Therefore, two legacies coexist day by day in order to cater to an ever increasing number of people seeking health care. How effective are they? Does either type of medicine have substantial means to come to term with all the illnesses and sufferings that plague mankind? What happens when they could no longer provide treatment? How do they develop health care relation? Does the case of the so-called "dying person" or rather, terminally ill patient mark the end of humanity or does it represent the beginning of this one? Is the dying person doomed or does death means an inescapable end of any kind of life? These are the questions that this dissertation thoroughly addresses upon the basis of one point : Ethics. It was formerly known as the study of virtue, the doctrine of virtue, or best yet "metaphysics of morals". Ethics was entitled to postulate principles aimed to rule human community life beyond human values and ideological stances. Ethics from this thesis' perspective is based upon a philosophical theory concerned about human condition. It is an answer to a the following Socratic question :" What is Mankind?" The answer being that he's every human being in the face of whom no one can escape and who, moreover, forbids murder. It's ethics with a human face; when at the end of life each person will have to come face to face with the other when they are fatally ill, and experiencing sufferings and pain to the core of their being. This ethics epitomizes the relationship between two beings : One who is seeking treatment and expresses it through a call, while the other is able to provide that treatment through his awareness and expertise. He responds to that call by saying : Here I am. Ethics with a human face takes every one back to their true selves; to their own mortal condition thanks to the ordeal of the other as a dying person. As a result, everyone will have to grapple with the idea of mediation instilled in them by the face of the dying person is not given but built. Ethics of the end of life gives way to a wide array of philosophical thought where it is the other that gives me life.
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Travail social auprès de patients en fin de vie dans les centres hospitaliers montréalais

Archambault, Léonie 02 1900 (has links) (PDF)
Au cours des dernières années, les questions associées aux soins en fin de vie ont gagné beaucoup de visibilité sur la scène publique. Les débats sociaux et politiques concernant l'accès aux soins palliatifs et l'aide médicale à mourir ont été hautement médiatisés, entre autres dans le cadre de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité. Au Québec, la majorité des décès surviennent en milieu hospitalier (Saint-Arnaud, 2007). Ainsi, les travailleurs sociaux exerçant dans les hôpitaux sont régulièrement appelés à intervenir auprès de patients en fin de vie. Or, leur pratique professionnelle s'inscrit dans un cadre complexe au sein duquel s'affrontent parfois des principes opposés. Dans ce contexte, nous nous sommes posé la question suivante : comment les travailleurs sociaux contribuent-ils à favoriser une « bonne » fin de vie pour leurs patients? Pour y répondre, nous avons tenté, d'une part, de mettre en lumière les enjeux liés à la pratique du travail social auprès de patients en fin de vie dans les centres hospitaliers montréalais. D'autre part, nous avons fait ressortir la manière dont les intervenants conjuguent des logiques et des principes souvent opposés pour favoriser une « bonne » fin de vie pour leurs patients. Grâce à des entrevues effectuées auprès 9 travailleurs sociaux exerçant dans 4 hôpitaux montréalais, nous avons recueilli des points de vue concernant entre autres les rôles du travailleur social; les attentes des patients, de leurs proches, des membres de l'équipe traitante et de l'employeur; les facteurs de « bonne » fin de vie; les difficultés et dilemmes; les stratégies et techniques d'intervention; et le travail en équipe interdisciplinaire. Nous avons analysé les données recueillies en nous inspirant du cadre théorique de la sociologie de l'expérience de Dubet (1994). L'analyse nous a permis d'illustrer, en premier lieu, comment le travailleur social réflexif s'inscrit dans la logique subjective lorsqu'à travers un enjeu, il devient le lieu d'une tension entre des logiques ou des principes opposés. En deuxième lieu, notre analyse témoigne de l'importance qu'accordent les intervenants interrogés à la communication et aux activités visant à favoriser celle-ci. En effet, la communication se présente, à travers les discours recueillis, comme un processus de combinaison des logiques et comme un rôle primordial pour le travailleur social sujet et réflexif. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : travail social, fin de vie, hôpital, Québec, sociologie de l'expérience.
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Enjeux éthiques de la fin de vie dans la médecine moderne et traditionnelle : cas du Gabon

Ella, Steeve 09 December 2011 (has links) (PDF)
Enjeux éthiques de la fin de vie dans la médecine moderne et traditionnelle : cas du GabonSi la médecine moderne héritée de la Colonisation, est parvenue à s'établir au Gabon, elle n'a néanmoins pas éclipsé totalement la médecine traditionnelle héritée des Ancêtres. Deux héritages cohabitent ainsi chaque jour à la faveur des personnes en quête de soin de plus en plus croissante. Quelle est leur efficace ? La médecine moderne et la médecine traditionnelle ont-elles les moyens suffisants de venir à bout de toutes les maladies, de toutes les souffrances qui rongent notre humanité ? Comment réagissent-elles quand elles ne peuvent plus pouvoir ? Comment construisent-elles la relation de soin ? Est-ce que le statut de celui qu'on appelle " mourant " ou malade en fin de vie signe la fin de l'humanité ou le commencement de celle-ci ? Y a-t-il une fatalité à la condition de mourant, ou, la fin de vie traduit-elle l'idée d'une fin inéluctable de toute vie ? Ce sont les questions que cette thèse traite de bout en bout à partir d'un seul angle d'attaque : l'éthique. Autrefois considérée comme étude des vertus, doctrine de la vertu ou encore comme une " métaphysique des mœurs " qui se réservait le droit de postuler les principes devant régir la vie de la communauté humaine au-delà des valeurs culturelles et des positions idéologiques, l'éthique sur la base de laquelle prend ancrage ce travail est une réflexion philosophique sur la condition humaine. Cette éthique répond à la question socratique " qu'est-ce que l'homme ? ", et répond qu'il est tout être vivant devant le visage duquel nul ne peut se dérober, et qui, de surcroît, interdit le meurtre. Cette éthique à visage humain est celle de la fin de vie par quoi chacun est confronté au regard de l'Autre homme, qui se retrouve accablé par l'existence dans la situation de la maladie mortelle, de la souffrance qui atteint son être et de la douleur qui maltraite sa chair. Cette éthique est celle de la relation de deux êtres : l'un qui est en demande de soin et l'exprime au travers de l'Appel, et l'autre qui est en capacité d'offrir ce soin par son savoir et son savoir-faire, et qui Répond à cet Appel en disant : me voici ! Cette éthique à visage humain renvoie chacun à lui-même, à sa propre condition de mortel à partir de l'épreuve de l'Autre en tant que mourant. Dès lors, chacun est confronté à l'idée que la médiation instaurée par le visage du mourant n'est pas donnée, mais est à construire. Par quoi l'éthique de la fin de vie dégage l'horizon d'une philosophie de la réflexion où c'est Autrui qui me donne à être.
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Vivre, survivre et mourir accompagné : aux frontières de la "vie moindre"

Namian, Dahlia 11 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse poursuit un double objectif. Le premier consiste à interroger les dynamiques sociétales, qui, dans l'univers polymorphe de l'intervention sociale, tendent à ériger aujourd'hui « l'accompagnement » comme style de réponse privilégié aux difficultés et épreuves de la personne. Nous cherchons à montrer, tant théoriquement qu'empiriquement, que ces dynamiques puissantes et contradictoires, qui révèlent un processus d'individualisation relativement nouveau, sont à la fois porteuses de contraintes et de possibilités. Le deuxième objectif poursuivi est l'observation directe des pratiques d'accompagnement qui reconduisent et mettent au point ces dynamiques sociétales complexes dans le cadre de deux figures sociales limites : l'itinérance et la fin de vie. Réduit au plus essentiel, l'analyse transversale du registre de « l'action possible » déployé envers ces deux figures limites, que nous avons désignées comme des « vies moindres », permet de mettre au jour certains rapports constitutifs élémentaires qui permettent en dernière instance aux individus de « se tenir » dans la socialité courante actuelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intervention sociale, accompagnement, singularisation, itinérance, fin de vie.
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Mourir à l’hôpital : entre droit privé et droit public : approche pratique, théorique et philosophique. / Die at the hospital : between private law and public law : practical, theoretical and philosophic approach.

Tomc, Nicolas Antoine 28 November 2012 (has links)
Il est quasiment devenu un lieu commun aujourd’hui de mourir à l’hôpital. Et s’il fallait traiter ce sujet, le plus souvent c’est la perspective médicale qui tenterait d’en percevoir les enjeux. C’est au tournant du milieu du XXème siècle, au lendemain d’un énième génocide, marquant l’esprit de l’humanité certainement pour l’éternité, qu’un nouveau langage bioéthique va se faire le vecteur d’une considération renouvelée de la personne. L’homme devient personne humaine dans les textes internationaux proclamant dès lors d’inédits droits de l’homme. C’est en prenant la bioéthique comme objet de réflexion qu’un certain droit de la santé, largement inspiré par la production de comités d’éthiques, a émergé d’une doctrine privatiste en premier, afin de cerner de premiers droits définissant celui qu’il serait convenu d’appeler alors le mourant. Toutefois, l’établissement public de santé confronté à la technologisation médicale, permettant alors un allongement de la fin de vie, s’est rapidement trouvé être un lieu de conflit entre ceux qui furent considérés comme des usagers de service public, et les commettants médecins de l’Etat. La primauté du droit privé de la personne semblait alors menacée, le droit administratif prenant le pouvoir afin d’indemniser les victimes de l’hôpital. Cependant, à force de réductions systématiques ne regardant la personne mourante que sous un angle génériciste, relevant d’un droit public, celle-ci s’est progressivement retrouvée parfaitement ignorée en son essence première que le droit privé parvenait à percevoir. Les formes les plus récentes de déresponsabilisation attesteraient d’une consécration de l’indemnisation finissant d’objectiviser l’être sous-jacent à la personne mourante, allant jusqu’à justifier l’acte euthanasique. L’approche réitérée de ce difficile objet d’étude trouverait à générer une réflexion que le philosophe du droit engagerait, réintroduisant la personne irréductible se manifestant comme point de départ et d’arrivée, de telle sorte que se pourrait être harmonisée la rencontre inévitable des domaines public et privé, juridique et politique, afin de rendre toute sa vérité onto-axiologique aux droits premiers du sujet mourant. / Today, dying at hospital is the most curently idea agreed in order to protect people. That’s maybe the reason why medical studies took this as an issue more than lawyer studies. It’s around the middle of the twentieth century, after one more genocide, marking the spirit of the humanity certainly for all eternity, that a new bioethical language is going to be made the vector of a consideration renewed by the person. The man becomes a human-person in the international texts, proclaiming from then on of unpublished works human rights. While taking the bioethics as object of reflection a certain health law, widely inspired by the production of committees of ethics, emerged from a privatiste doctrine in the first one, to encircle first rights of the one that it would have been advisable to call then the dying. However, the public institution of health confronted with the medical technologisation, allowing then an extension of the end of life, quickly was to be a place of conflict between those who were then considered as users of public service, and principals doctors of the State. The superiority of the private law of the person seemed then threatened, the administrative law taking the power to indemnify the victims of the hospital. However, by means of systematic reductions looking at the dying person only under an angle génériciste, recovering from a public law, this one gradually found itself perfectly ignored in the first essence which the private law succeeded in perceiving. The most recent forms of deresponsabilisation would give evidence of a consecration of the compensation stopping an objectivisation the underlying being to the dying, going person to justify the euthanasic act. The approach repeated by this difficult object of study would find to generate a reflection which the philosopher of the right(law) would engage, reintroducing the person inflexible as point of departure and arrival, so that could be harmonized the inevitable meeting of the public and private, legal and political domains, to return all its onto-axiological truth to the first rights of the dying subject.
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De l'invention du mourant à la figure de l'agonie. Recherche sur l'ultime épiphanie de la personne incarnée / From the invention of the dying, to the figure of agony : research on the final epiphany of the incarnated person

Tranchant, Blandine 11 January 2017 (has links)
A l’heure où la prise en charge médicale s’avère de plus en plus nécessaire pour accompagner la fin de vie, il nous apparait que sa place est de plus en plus importante et de moins en moins questionnée. Or, réduire la fin de vie à la question du mourant et de sa prise en charge est pour le moins problématique. L’arrêt d’hydratation et d’alimentation, les différentes formes de sédation, l’euthanasie, le suicide assisté, les soins palliatifs résument-ils à eux seuls ce que l’on peut dire de la fin de vie ? Peut-elle se résumer uniquement à une question d’ordre médical ? N’est-elle pas avant tout une question d’ordre existentiel où, à l’heure de notre déclin, nous sommes confrontés à l’agonie ? Souffrance et finitude se trouvent au cœur de notre interrogation et nous poussent à nous confronter au pâtir de la vie, nous dévoilant ainsi comme être de chair. Grâce à la philosophie henryenne, l’agonie va peu à peu se dévoiler comme une occasion ultime de révélation de soi à soi en tant que soi. Face à l’aporie du mal qui frappe, nous découvrons les hommes capables toujours d’y faire face par un effort de repersonnalisation. C’est cet effort nécessaire qui va se dévoiler tant dans le champ métaphysique, que dans le champ éthique, et que dans le champ politique. C’est ce même effort qui amène l’homme à prendre ses responsabilités et à répondre aux questions existentielles. La subjectivité de chacun se doit alors de devenir le centre de l’institution soignante. L’agonie devient possibilité de repenser la place de la personne au sein du système hospitalier : place de la personne soignante, de la personne soignée, de ceux qui accompagnent, tout en développant une éthique de l’accompagnement qui doit ensuite se décliner dans une politique. Car si, métaphysiquement, vivre son agonie ne peut se justifier que par l’Amour, éthiquement, il nous faut construire une nouvelle poétique de l’action faisant place à la fraternité issue de la chair, à l’imagination de l’homme pour répondre à l’appel d’autrui et de la vie, et à la subsidiarité, afin que chacun soit respecté dans son agir et sa conscience. Politiquement, cela nous ouvre alors à un système hospitalier respectueux de chaque « Je Peux » qui se déploie en son sein. Le respect du consentement du patient reste ainsi la pierre angulaire du système hospitalier ; mais il ne peut se construire que dans une alliance avec les soignants. / In the context of today’s world, medical care is becoming increasingly necessary to assist patients at the end of life. It appears that this care is taking on more and more importance and is subject to fewer and fewer questions. is less and less questioned. However, confining the end of life to the state of dying and its medical support is problematic. Can the end of life be resumed as stopping hydration and artificial feeding, sedation in its different forms, euthanasia, assisted suicide, and palliative care? Can it be summed up as a simple medical question? Isn’t the end of life, first and foremost, linked to an existential question in which, at the time of our decline, we come face to face with agony? Finiteness and suffering are at the heart of our questioning as we confront life’s hardships, revealing the mystery of the flesh. With the help of Michel Henry’s philosophy, agony will gradually reveal itself as an ultimate opportunity for self-revelation. Faced with the paradox of evil, we find Man capable of coping with an effort of re-personification. This necessary effort will unfold in the metaphysical, ethical and political fields. This same effort allows Man to take responsibility for himself and to contemplate existential questions. The subjectivity of each person must become the center of the healthcare institution. Agony becomes the possibility to rethink the place of the individual person within the hospital system: the care giver, the care receiver and those supporting them, all while developing an ethical personal assistance which must then translated into policies. Because even if metaphysically, living out agony cannot be otherwise justified but by Love, ethically we must build a new way of operating. We must leave room for fraternity as a consequence of being of the flesh, to imagination in order to respond to our fellow man and our life’s calling, and to subsidiarity so that everyone is respected in his actions and consciousness. Politically, it opens up the possibility of a hospital system respectful of each "I Can" which is echoed within its walls. Respect for the patient's consent remains the cornerstone of the hospital system but can only be built with an alliance with caregivers.

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