Cette recherche propose une réflexion sur la pertinence d’un « art –action » actuel, à partir d’une analyse d’actes pour l’art, caractérisés comme « hors limites », à travers une utilisation de la présence physique comme essence et support de l’art plastique, entreprise dès les années 1920 par Marcel Duchamp, et déclinée durant tout le vingtième siècle avec des mouvements artistiques tels Dada, le Happening, l’Actionnisme Viennois, ou l’Art Corporel.Nous étudions ici, aidés d’artistes performers choisis autour de quelques pratiques singulières de Albrecht Becker, Ron Athey et Lukas Zpira, les possibles limites d’actes artistiques, mettant en scène de façon extrême, à travers des performances jugées choquantes, agressives, incluant piercings, tatouages, osant parfois un art du malaise, se jouant des conventions, des tabous et des codes sociaux et culturels en place. Ainsi nous voyons s’il y a lieu, aujourd’hui, de parler encore d’actes artistiques politiques, militants, après l’âge d’or des années soixante-dix, parmi des nouvelles esthétiques du corps humain, celui-ci successivement « héros, sujet, matériau, objet, victime, écran » de cet art-action transgressif. Notre volonté est de saisir l’ambiguïté contenue dans la représentation, et toute la symbolique donnée à voir, par rapport à une première intention qui est une certaine déstructuration à la fois thématique et formelle dans les arts plastiques. La discussion est donc engagée sur l’authenticité et la pérennité de ces pratiques artistiques extrémistes, transgressives, manipulant le concept d’identité ou même la génétique, discussion aussi sur leur statut avant-gardiste dans l’histoire de « l’art pour l’art », concept porté par la modernité.Ce « hacking » du corps nous amène-t-il-alors vers un devenir post-humain virtuel, une seule existence dans les univers numériques ? Le corps est-il en perdition ou, paradoxalement l’ultime recours, sauvé par ces modifications douloureuses et radicales ? / This research proposes a reflection on the relevance of a "art -action" current, based on an analysis of the acts for the art, characterized as "off limits", through a use of the physical presence, such as origin and support of the visual art, begun in the 1920s by Marcel Duchamp, and declined throughout the twentieth century with artistic groups as Dada, the Happening, the Viennese Actionnism, or the Body Art.We study here, through artists performers selected around the singular practices of Albrecht Becker, Ron Athey and Lukas Zpira, the possible limits of artistic acts, staging in extreme way, through performances considered shocking, aggressive, including piercings, tattoos, daring an art of faintness sometimes, being played of conventions, the taboos and the social-cultural codes in place. Thus we see whether it is necessary, today, to still speak about artistic acts political, militant, after the golden age of the Seventies, through a choice among many new esthetics of the human body, successively “hero, subject, material, object, victim, screen” of this transgressive acting-art. Our will is to understand the ambiguity contained in the representation, and all the shown symbolic system, compared to a first intention which is disintegration both thematic and formal in the plastic arts. The discussion is thus about the authenticity and the survival of these artistic extremists and transgressive practices, treating the concept of identity or even the genetics, the discussion being also about their avant-gardist position in the history of “the art for art” brought by the modernity, position to be reconsidered in a society called post-modern.Do this “body- hacking” bring us then towards a future virtual human being, a single existence in the digital universes? Is the body lost or, paradoxically the ultimate recourse, saved by these painful and radical modifications?

Nous nous concentrons sur la reproduction visuelle de la « femme » dans le quadrinhos en tant que référence de la période créatif et innovante de la littérature visuelle au Brésil au travers du manga. Cette thèse étudie le fait que la « femme » en tant que personnage principal peut être vu comme un simple critère esthétique pour un regard masculin érotique. Cependant, nous trouvons également dans ces caractéristiques un contrepoids, puisque dans ce référentiel érotique, ces personnages féminins sont devenus un exemple de liberté personnelle d´indépendance et d´autonomie au Brésil. Nous analysons de manière entrelaçé l´immigration au Brésil et au Japon, la représentation visuelle féminin en quadrinhos, manga et manga-inspirés quadrinhos, le fandom et les contradictions féminines. / The visual reproduction of the "woman" in quadrinhos marks a creative and innovative period of the visual literature in Brazil concerning its hybridization with manga. This thesis concerns the fact that this "woman" can be seen as a simple aesthetic criterion for an erotic male gaze. However, we argue that this characteristic becomes a counterweight for women´s personal freedom, independence and autonomy in Brazil. We analyse it through a carnivalization which mark the immigration of Japanese to Brazil and of Brazilian Japanese to Japan with the female visual representation in quadrinhos, manga and manga-inspired quadrinhos, the fandom and feminine contradictions.

Cette recherche propose une réflexion sur la pertinence d'un " art -action " actuel, à partir d'une analyse d'actes pour l'art, caractérisés comme " hors limites ", à travers une utilisation de la présence physique comme essence et support de l'art plastique, entreprise dès les années 1920 par Marcel Duchamp, et déclinée durant tout le vingtième siècle avec des mouvements artistiques tels Dada, le Happening, l'Actionnisme Viennois, ou l'Art Corporel.Nous étudions ici, aidés d'artistes performers choisis autour de quelques pratiques singulières de Albrecht Becker, Ron Athey et Lukas Zpira, les possibles limites d'actes artistiques, mettant en scène de façon extrême, à travers des performances jugées choquantes, agressives, incluant piercings, tatouages, osant parfois un art du malaise, se jouant des conventions, des tabous et des codes sociaux et culturels en place. Ainsi nous voyons s'il y a lieu, aujourd'hui, de parler encore d'actes artistiques politiques, militants, après l'âge d'or des années soixante-dix, parmi des nouvelles esthétiques du corps humain, celui-ci successivement " héros, sujet, matériau, objet, victime, écran " de cet art-action transgressif. Notre volonté est de saisir l'ambiguïté contenue dans la représentation, et toute la symbolique donnée à voir, par rapport à une première intention qui est une certaine déstructuration à la fois thématique et formelle dans les arts plastiques. La discussion est donc engagée sur l'authenticité et la pérennité de ces pratiques artistiques extrémistes, transgressives, manipulant le concept d'identité ou même la génétique, discussion aussi sur leur statut avant-gardiste dans l'histoire de " l'art pour l'art ", concept porté par la modernité.Ce " hacking " du corps nous amène-t-il-alors vers un devenir post-humain virtuel, une seule existence dans les univers numériques ? Le corps est-il en perdition ou, paradoxalement l'ultime recours, sauvé par ces modifications douloureuses et radicales ?

Submitted by NÁDIA NELZIZA LOVERA DE FLORENTINO null (nadianelziza@msn.com) on 2016-08-01T14:49:34Z No. of bitstreams: 1 Tese versão final Nádia.pdf: 1641716 bytes, checksum: 77be5cca69f139be1324e77311923f3f (MD5) / Rejected by Ana Paula Grisoto (grisotoana@reitoria.unesp.br), reason: Solicitamos que realize uma nova submissão seguindo a orientação abaixo: O arquivo submetido não contém a folha de aprovação. A versão submetida por você é considerada a versão final da dissertação/tese, portanto não poderá ocorrer qualquer alteração em seu conteúdo após a aprovação. Corrija esta informação e realize uma nova submissão contendo o arquivo correto. Agradecemos a compreensão. on 2016-08-02T19:52:44Z (GMT) / Submitted by NÁDIA NELZIZA LOVERA DE FLORENTINO null (nadianelziza@msn.com) on 2016-08-03T01:29:09Z No. of bitstreams: 1 tese final Nádia.pdf: 1710399 bytes, checksum: b83a14ba91b1b56e09b180488d943862 (MD5) / Approved for entry into archive by Ana Paula Grisoto (grisotoana@reitoria.unesp.br) on 2016-08-03T20:35:35Z (GMT) No. of bitstreams: 1 florentino_nnl_dr_assis.pdf: 1710399 bytes, checksum: b83a14ba91b1b56e09b180488d943862 (MD5) / Made available in DSpace on 2016-08-03T20:35:35Z (GMT). No. of bitstreams: 1 florentino_nnl_dr_assis.pdf: 1710399 bytes, checksum: b83a14ba91b1b56e09b180488d943862 (MD5) Previous issue date: 2016-07-07 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES) / O escritor Wilson Bueno (1949 – 2010) pode ser considerado uma referência na produção literária brasileira das últimas três décadas. Todo o seu legado literário pode ser caracterizado como uma travessia nas fronteiras dos gêneros e do experimentalismo linguístico, e tem em Mar paraguayo (1992) um dos principais representantes desse trânsito entre as fronteiras. Nesse sentido, a partir dos pressupostos teóricos e críticos de autores como Gerard Genette (2006;2009), María Rosa Lojo (2011), Anselmo Peres Alós (2011; 2012), Néstor Perlonguer (1991;1992), Néstor García Canclini (2015), Irlemar Chiampi (1996), a abordagem será feita através da estruturação de três particularidades observadas no romance: a questão do gênero como gender, nas fronteiras entre o masculino e o feminino, na definição do (trans)gênero e da (trans)língua na invenção de uma linguagem, herdeira de Macunaíma, do Manifesto Antropófago e de Guimarães Rosa; a relação híbrida entre a poesia, a prosa, a fusão de culturas, ressaltando as fortes influências do neobarroco e do concretismo; e as conexões intertextuais, no reconhecimento dos diálogos com a tradição literária e com a cultura popular. Por fim, a hipótese é que tanto o discurso da protagonista quanto toda a estruturação do romance apontam para um hibridismo de gêneros e para a fronteira, entendida como um ponto para o qual os limites convergem e confundem-se. Tal hipótese se confirma e reflete um processo de criação artística que, por sua vez, não é inédito no sentido dos caminhos que foram escolhidos para a construção desse romance, mas reflete de certo modo uma tendência e estabelece, portanto, diálogos significativos com outras obras, em uma constante ruptura e re-leitura da tradição literária e cultural. / The writer Wilson Bueno (1949 - 2010) can be considered a reference in Brazilian literary production of the last three decades. All of his literary legacy can be characterized as a crossing on the borders of genres and experimental language, and has in his Mar paraguayo (1992) one of the main representatives of this traffic across borders. In this sense, departing from the theoretical assumptions and critics by such authors as Gerard Genette (2006, 2009), María Rosa Lojo (2011), Anselmo Peres Alós (2011; 2012), Néstor Perlonguer (1991; 1992), Néstor García Canclini (2015), Irlemar Chiampi (1996), the approach will be made by structuring three particularities observed in the novel: the question of gender as a genre, the borders between male and female, in the definition of (trans) gender and (trans)language in the invention of a language, heir to Macunaíma, the anthropophagic Manifesto and Guimarães Rosa; the hybrid relationship between poetry, prose, fusion of cultures, highlighting the strong influences of Neo-Baroque and Concretism; and intertextual connections in the recognition of dialogues with literary tradition and popular culture. Thus, the hypothesis is that both the speech of the protagonist and the whole structure of the novel point to a hybridism of genres and towards the border, understood as a point to which the limits converge and get confused. This hypothesis is confirmed and reflects the process of artistic creation which, in turn, is not unheard of in terms of the paths that have been chosen for the construction of this novel, but it reflects something of a trend and thus establishes meaningful dialogues with other works in a constant disruption and re- reading of literary and cultural tradition. / El escritor Wilson Bueno (1949 – 2010) puede ser considerado una referencia en la producción literaria brasileña de los últimos tres siglos. Su legado literario puede ser caracterizado como una travesía en las fronteras de los géneros y del experimentalismo lingüístico, y tiene en Mar paraguayo (1992) uno de los principales representantes de ese tránsito en las fronteras. En ese sentido, según los presupuestos teóricos y críticos de autores como Gerard Genette (2006;2009), María Rosa Lojo (2011), Anselmo Peres Alós (2011; 2012), Néstor Perlonguer (1991;1992), Néstor García Canclini (2015), Irlemar Chiampi (1996), el abordaje se dará a través de la estructuración de três particularidades observadas en la novela: la cuestión del género como gender, en las fronteras entre el masculino y el femenino, en la definición del (trans) género y de la (trans) lengua en la invención de un lenguaje heredero de Macunaíma, do Manifesto Antropófago y de Guimarães Rosa; la relación híbrida entre la poesía, la prosa, la fusión de culturas, resaltando las fuertes influencias del neobarroco y del concretismo; y las conexiones intertextuales, en el reconocimiento de los diálogos con la tradición literaria y con la cultura popular. Por fin, la hipótesis es que tanto el discurso de la protagonista cuanto toda la estructuración de la novela apuntan para un hibridismo de géneros y para la frontera, entendida como un punto para el cual los límites convergen y se confunden. Tal hipótesis se confirma y refleja un proceso de creación artística que, a su vez, no es inédito en el sentido de los caminos elegidos para la construcción de esa novela, pero reflejan de cierto modo una tendencia y establece, por lo tanto, diálogos significativos con otras obras, en una constante ruptura y relectura de la tradición literaria y cultural.