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Le "mauvais corps", entre médecine, psychologie et normativité : essai de problématisation sociologique du transsexualisme

Dubois, Dominic January 2008 (has links) (PDF)
Le transsexualisme, ou trouble de l'identité de genre, équivaut en psychiatrie à un trouble mental caractérisé par un sentiment d'inconfort face à son sexe et le souhait que celui-ci soit médicalement transformé pour correspondre au sexe opposé. Dans le langage commun, le transsexualisme réfère à une "femme qui a un corps d'homme" ou encore l'inverse, un homme qui a "un corps de femme". Le transsexualisme renvoie donc à un mauvais corps, celui de l'homme dans un corps de femme ou celui d'une femme dans un corps d'homme, ainsi qu'à une catégorie médicale, définie par Harry Benjamin en 1954. Si l'objet médical apparaît comme réponse à un besoin individuel, à la revendication d'un changement de sexe, comment penser la nature de la réponse? Il s'agira dans cet essai de démontrer comment la clinique du transsexualisme doit être pensée comme mise en forme d'une problématique de l'ambiguïté sexuelle, c'est-à-dire comme procès de normalisation de l'identité sexuelle transsexuelle en fonction des représentations savantes de l'homme et de la femme. Ces deux schèmes d'intelligibilité, l'homme et la femme, viennent régler ce que la médecine et la psychologie ont pu dire et faire de l'énoncé du mauvais corps, en l'inscrivant comme forme pathologique par rapport à la norme. Nous présentons dans cet essai différentes formes de problématique de l'ambiguïté sexuelle: le troisième sexe, les psychiatrisations des perversions et le trouble de l'identité de genre. Notre analyse des constructions discursives auxquelles réfèrent ces problématiques, distinctes quant à leurs contenus mais similaires dans la relation qui les définit à la normalité, permet de comprendre la spécificité de la problématique du transsexualisme, entre genre et sexe, entre nature et culture, entre normal et pathologique. Ces diverses dichotomies permettent à la médecine et la psychologie de réaffirmer le caractère naturel, voire ontologique, des sexes et de leurs différences, tout en transformant le phénomène transsexuel en clinique de normalisation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Transsexualisme, Identité sexuelle, Individualité, Normes, Médecine, Psychologie.
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Discursive Practices Constructing Normative and Trans* Sex/Gender Categories: The effects of the legal certification of sex in Belgium and the definition of the (gendered) worker subject

Aguirre-Sánchez-Beato, Sara 17 May 2019 (has links) (PDF)
The main interest of this interdisciplinary thesis (psychology-law) is the understanding of transphobia and discrimination against trans* people. I locate the problem of this type of discrimination in the social construction of ‘sex/gender’ categories. Particularly, I situate it in the definition of the norms that constitute ‘woman’ and ‘man’ as two essential and mutually exclusive categories that sustain the unequal binary organisation of society. People who transgress those norms have been labelled as ‘mentally ill’ by psychiatry and psychology since the end of the 19th century. The emergence of trans* activism from the 1960s and especially Trans Studies in the 1990s has allowed questioning those pathologising discourses. In the present context, we observe a tendency towards the depathologisation of trans* experiences and identities. Depathologisation is coupled with increased visibility of trans* people in the cultural domain and a more favourable public opinion towards them. However, trans* people still face serious discrimination and the norm that divides humankind into ‘women’ and ‘men’ is still very much present. Drawing on these premises I argue that the transgression of ‘sex/gender’ norms have been redefined nowadays so that the binary opposition between women and men is maintained as the norm. Thus, trans* people are still depicted as ‘abnormal’ although pathologising and psychiatric discourses are not necessarily employed today. The general objective of the thesis is to understand how this redefinition is carried out and the effects of it in two specific contexts: the legal certification of sex in the civil status of individuals in Belgium and the definition of the worker subject. The choice of these two cases responds to the fact that trans* people report facing many obstacles and discrimination in them. Based on the theoretical and methodological principles of discursive psychology and Perelmanian new rhetoric, I realised the discourse analysis of two corpora: a legislative corpus and a corpus of interviews. The legislative corpus comprises texts of Acts, bills, amendments, parliamentary debates and Circulars regulating the mention of sex in the civil status in Belgium. The second corpus includes the transcriptions of five group interviews with workers carried out with co-workers from five work organisations in Brussels. In both cases, the identification of discursive practices and their variability allowed me to elucidate the effects they produce. Specifically, it allowed me to show that, although the identified practices seem less stigmatising, they still depict trans* people as a ‘deviation from the norm’, thereby legitimising a different legal treatment towards them and justifying the discrimination and exclusion they endure at work. Moreover, the identified practices reproduce the binary organisation of society and justify discrimination against women in the workplace. The ultimate purpose of this thesis is to promote an informed critical attitude towards those discursive practices and, in this way, to contribute to the struggle against transphobia and sexism. / Dans cette thèse interdisciplinaire (psychologie-droit) je m’intéresse à la transphobie et la discrimination à l’égard des personnes trans*. Je situe ce problème de discrimination dans la construction sociale des catégories « sexe/genre », notamment dans la définition des normes qui constituent les catégories « femme » et « homme » comme deux catégories essentielles et mutuellement exclusives qui soutiennent l’organisation binaire et inégale de la société. Les personnes qui ont transgressé ces normes ont été étiquetées comme « malades mentales » par la psychiatrie et la psychologie depuis la fin du 19ème siècle. L’émergence de l’activisme trans* dans les années soixante et notamment des Trans Studies dans les années nonantes ont permis la remise en question de ces discours pathologisants. Dans le contexte actuel, on observe une tendance vers la dépathologisation des expériences et identités trans*, accompagnée d’une croissante visibilité des personnes trans* dans le domaine culturel et d’une opinion publique globalement plus favorable à leur égard. Par contre, les personnes trans* font encore l’objet de nombreuses discriminations et la norme qui divise l’humanité entre « femmes » et « hommes » est encore extrêmement présente. Sur la base de ces prémisses, je soutiens que la transgression des normes de « sexe/genre » a été actuellement redéfinie de façon à ce l’opposition binaire entre les femmes et les hommes est maintenue comme norme. Ainsi, les personnes trans* sont encore définies comme « anormales » alors que des discours pathologisants et psychiatrisants ne sont pas nécessairement mobilisés aujourd’hui. L’objectif général de la thèse est de comprendre comment cette redéfinition est faite et quels sont ses effets dans deux contextes spécifiques :la certification légal de la mention du sexe dans l’état civil en Belgique et la définition du sujet travailleur. Le choix de ces deux cas se justifie par le fait que ce sont deux domaines dans lesquels les personnes trans* signalent beaucoup d’obstacles et de discrimination. M’appuyant sur les principes théoriques et méthodologiques de la psychologie discursive et de la nouvelle rhétorique perelmanienne, j’ai effectué l’analyse du discours de deux corpus :un corpus législatif et un corpus d’entretiens. Le corpus législatif est composé de textes de loi, projets et propositions de loi, amendements, travaux parlementaires et circulaires régulant la mention du sexe dans l’état civil en Belgique. Le deuxième corpus inclut les transcriptions de cinq entretiens de groupe menés auprès de travailleuses et de travailleurs dans cinq organisations de Bruxelles. Dans les deux cas, l’identification des pratiques discursives et de leur variabilité m’a permis de dévoiler les effets qu’elles produisent. Spécifiquement, j’ai pu démontrer que, bien que ces pratiques semblent moins stigmatisantes aujourd’hui, elles continuent à définir les personnes trans* comme une « déviation de la norme », légitimant ainsi un traitement légal différent à leur égard et justifiant la discrimination et l’exclusion dont elles sont victimes au travail. En outre, ces pratiques discursives reproduisent l’organisation binaire de la société et la discrimination à l’égard des femmes au travail. Avec cette thèse j’espère contribuer à la promotion d’une attitude critique informée par rapport aux pratiques discursives identifiées et, par ce biais, à la lutte contre la transphobie et le sexisme. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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