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Les premières images à haut contraste de binaires X

Prasow-Émond, Myriam 04 1900 (has links)
Les binaires X, composées d'un objet compact (naine blanche, étoile à neutrons ou trou noir stellaire) et d'une étoile donneuse, sont des objets fascinants qui ont permis faire des découvertes majeures dans le domaine de l'astrophysique des hautes énergies. Toutefois, l'environnement immédiat de ces dernières, à l'échelle de $\sim$ 100--10,000 unités astronomiques, n'est pour sa part que très peu compris et exploré. Dans ce mémoire, on s'intéresse à la présence de compagnons, autant de masse planétaire que stellaire, dans lesdits environnements des binaires X. Pour ce faire, on a fait appel à des techniques observationnelles qui sont normalement utilisées pour la recherche d'exoplanètes jeunes, chaudes et en orbite autour d'étoiles situées à quelques parsecs de la Terre : il s'agit de l'imagerie directe ou plus précisément de l'imagerie à haut contraste. Ainsi, pour la toute première fois, on a appliqué ces méthodes sur un échantillon de binaires X avec l'instrument proche infrarouge NIRC2 de l'Observatoire W. M. Keck, avec l'aide d'un système d'optique adaptative et d'un coronographe. Ici, on a présenté les premières images à haut contraste de 14 binaires X. Le but était de détecter des sources lumineuses dans les images et de calculer leur flux et leur position avec des méthodes d'optimisation. Ensuite, il s'agissait de définir via diverses analyses si celles-ci sont cohérentes avec des compagnons liés par la gravité à la binaire X, ou plutôt avec des étoiles de fond. Ces travaux se veulent donc une introduction à un nouveau sous-domaine de l'astrophysique qui tente de relier l'exoplanétologie et l'astrophysique des hautes énergies. / X-ray binaries, consisting of a compact object (white dwarf, neutron star or stellar-mass black hole) and a donor star, are fascinating objects that have allowed major breakthroughs in the field of high-energy astrophysics. However, their immediate environments, on the scale of $\sim$ 100--10,000 astronomical units, are still poorly understood. In this Master's thesis, we investigated the presence of companions, ranging from planetary to stellar masses, in the environments of X-ray binaries. In order to do so, we used observational techniques that are normally used for the search of young, hot and distant exoplanets orbiting stars located at a few parsecs from the Earth: direct imaging or more precisely high-contrast imaging. Thus, for the very first time, we applied these techniques on a sample of X-ray binaries with the near-infrared instrument NIRC2 of the W. M. Keck Observatory, with the help of an adaptive optics system and a coronagraph. Here, we present the first high-contrast images for 14 X-ray binaries. The goal was to detect point sources in the images and to calculate their flux and position with optimization methods. Afterward, we determined via a variety of analyses if these were consistent with companions gravitationally bounded to the X-ray binary, or rather with background stars. This work acts as an introduction, albeit exploratory, to a new subfield of astrophysics that attempts to link exoplanetology and high-energy astrophysics.
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Avancées récentes dans l'observation et l'application des techniques d'apprentissage automatique aux études des galaxies et des amas de galaxies

Rhea, Carter 07 1900 (has links)
Les galaxies, qui sont des ensembles de milliards d’étoiles, de gaz, de poussière et de matière sombre — un mystère persistant — se répandent à travers l’univers. Il est reconnu que presque toutes les galaxies hébergent un trou noir supermassif capable d’augmenter ou de diminuer le taux de formation stellaire via un mécanisme appelé rétroaction. Les conglomérats massifs de galaxies gravitationnellement liés, nommés amas de galaxies, présentent le même phénomène astronomique, mais à une échelle plus grande. Ces phénomènes laissent des traces dans l’environnement qui sont observables grâce aux instruments contemporains. Cette thèse se concentre sur deux axes principaux : l’application des algorithmes d’apprentissage automatique pour améliorer l’analyse optique des galaxies et des amas de galaxies, ainsi que l’utilisation d’un algorithme spécifique en apprentissage automatique, la machine d’inférence récurrente (MIR), capable de déconvoluer les spectres en rayons X de sources astrophysiques. Dans la première moitié de cette thèse, nous discutons du développement de LUCI, un logiciel conçu pour ajuster les cubes de données de SITELLE à l’aide de l’apprentissage automatique. Ce logiciel vise à accélérer l’algorithme d’ajustement et à obtenir les meilleurs résultats possibles. LUCI a été développé dans le but de fournir un algorithme d’ajustement polyvalent, personnalisable, facile à utiliser et assisté par l’apprentissage automatique. Les deux premiers articles de cette thèse décrivent en détail LUCI et les algorithmes qui le sous-tendent. Après cette présentation, plusieurs projets scientifiques auxquels j’ai contribué sont mis en avant, illustrant l’utilisation de LUCI. Grâce aux innovations apportées par LUCI, nous avons pu étudier plus en détail le gaz ionisé diffus dans des galaxies proches telles que NGC 4449, analyser le gaz ionisé dans une galaxie en chute vers l’amas de Persée, et cartographier en détail le gaz ionisé dans un amas de galaxies à grand décalage vers le rouge (voir section 2.3). Les deux articles suivants, dans les sections 2.4, 2.5, explorent les méthodes d’apprentissage automatique pour effectuer des tâches qui auraient traditionnellement été réalisées par des algorithmes standard : calculer les rapports des lignes d’émission des spectres, démêler les systèmes en fusion et catégoriser les régions d’émission. Dans l’avant-dernier article du chapitre 2, section 2.7, nous développons une nouvelle technique basée sur les algorithmes d’apprentissage automatique qui segmente un cube hyperspectral en régions de source et régions de l’arrière-plan, construit un modèle local de la région à l’arrière-plan, et interpole ce modèle sur les pixels de la source. Dans le troisième chapitre, nous nous concentrons sur les techniques de déconvolution des spectres en rayons X, un objectif qui, jusqu’à présent, reste insaisissable. Cela nous permet, pour la première fois, d’observer le spectre intrinsèque du gaz chaud dans les amas de galaxies. Lorsqu’un spectre en rayons X est observé avec un observatoire en rayons X, le spectre intrinsèque n’est pas directement capturé mais plutôt, il est convolué avec la réponse instrumentale. Dans le cas des observatoires contemporains, cet effet est dramatique car la réponse instrumentale étale les lignes d’émission en une caractéristique simple et elle varie considérablement en fonction du temps et de la position. Les méthodes standard pour extraire les paramètres physiques du spectre utilisent des techniques de pré-ajustement qui augmentent les coûts computationnels et ajoutent des complexités d’ajustement. Par conséquent, une méthodologie de déconvolution des spectres observés peut mener à une modélisation plus précise. C’est avec cela en tête que nous explorons les méthodes de déconvolution des spectres en rayons X, nous donnant ainsi accès aux spectres intrinsèques. Le premier article de ce chapitre, section 3.1, démontre que les techniques traditionnelles de déconvolution ne fonctionnent pas suffisamment pour les spectres complexes, même si elles fonctionnent pour les spectres simples comme les lois de puissance. Dans l’article suivant, nous utilisons un nouvel algorithme d’apprentissage automatique, la MIR, pour effectuer la déconvolution. Dans ce papier, nous montrons le potentiel de cette nouvelle méthode sur des données synthétiques et réelles. Notre MIR entraînée reconstruit le spectre intrinsèque et les réalisations du modèle antérieur avec un niveau de bruit d’un écart-type, démontrant que la MIR est capable, au moins pour les spectres synthétiques, de récupérer les spectres intrinsèques. Dans le dernier article de cette thèse, nous explorons également l’efficacité et les limitations de la MIR dans la déconvolution des spectres en rayons X. La MIR est entraînée sur une base de données synthétique couvrant une gamme plus large de paramètres. Même pour les modèles complexes, la MIR est capable de déconvoluer les spectres synthétiques à un niveau de bruit d’un écart-type. Cependant, lorsqu’elle est appliquée aux données réelles, les reconstructions ne sont pas en accord avec les observations réelles. Cela indique soit que les données synthétiques ne représentent pas fidèlement les observations réelles, soit qu’il y a un problème avec la MIR. Nous concluons cet article en soulignant l’intérêt d’appliquer des modèles de diffusion pour pallier les limitations de la MIR. / Galaxies, combinations of billions of stars, gas, dust, and the ever-mysterious dark matter, permeate the universe. It is understood that nearly all galaxies host a supermassive black hole capable of either enhancing or reducing stellar formation through a mechanism known as active galactic nuclei feedback. Massive conglomerations of gravitationally bound galaxies, known as galaxy clusters, demonstrate the same astrophysical phenomena but on a much larger scale. These phenomena leave traces on their surrounding medium that can be observed through modern instrumentation. This thesis is aligned along two main research axes: the application of machine learning algorithms to enhance the optical analysis of galaxies and galaxy clusters and the application of a particular machine learning algorithm, the recurrent inference machine, to deconvolve X-ray spectra of astrophysical sources. In the first half of the thesis, we discuss the development of LUCI – a software package created to fit SITELLE datacubes using machine learning to speed up the fitting algorithms and increase their performance. LUCI was borne out of a desire to have a general-purpose line fitting algorithm that is highly customizable, easy to use, and enhanced by machine learning algorithms for SITELLE. The first two articles presented in this thesis describe LUCI and the algorithms that drive the package. After presenting the software, we showcase several scientific projects that LUCI has been used in which I contributed. Owing to the innovations in LUCI, we were able to expand our study of diffuse ionized gas in nearby galaxies such as NGC 4449, study the ionized gas in an infalling galaxy in the Perseus cluster, and make detailed maps of a high-redshift galaxy cluster’s ionized gas (see 2.3). The following three papers, sections 2.4, 2.5, and 2.6, explore machine learning methods to accomplish tasks normally reserved for standard algorithms: calculating line ratios from spectra and disentangling multi emission components in merging systems, and categorizing emission line regions. In the second to last paper of chapter 2, section 2.7, we develop a novel technique based off machine learning algorithms to segment an hyperspectral data cube into source and background regions, build a local model of the background region, and interpolate this model over source pixels. In the final paper of this chapter, we use LUCI to analyze multi-filter SITELLE observations of NGC 1275. This analysis reveals homogeneity in the ionization mechanism in the extended filaments. Moreover, they solidify previous findings that the emission nebula is not undergoing star formation except for two small and distinct regions. In chapter 3, we focus on techniques for deconvolving X-ray spectra, a goal that has, until now, remained elusive. By deconvolving X-ray spectra, we will be able to, for the first time, observe the intrinsic X-ray spectrum of the hot gas in galaxy clusters. When an X-ray spectrum is observed with an X-ray observatory, the intrinsic source spectrum is not itself captured but rather the intrinsic spectrum convolved with the instrumental response. In the case of contemporary X-ray observatories, this effect is dramatic since the instrumental response smears emission lines into a single feature and changes considerably as a function of time and the location of the detector. Therefore, having a methodology to deconvolve observed spectra can lead to more accurate modeling of the underlying physical phenomena. It is with this in mind that we explore methods to deconvolve the X-ray spectra and thus have access to the intrinsic spectrum of the astrophyiscal source. The first article presented in this chapter, section 3.1, demonstrates that traditional inverse techniques do not reliably deconvolve complex X-ray spectra from the instrumental response even though they are sufficient for simple spectra such as a powerlaw. In the following article, we employ a new machine learning algorithm, the recurrent inference machine (RIM), to tackle the problem of X-ray spectral deconvolution. In this paper, we show the potential of this new method as applied to synthetic and real data. Our trained RIM reconstructs the intrinsic matrix and forward model realizations below the 1-σ noise-level proving that the RIM is capable, at least for synthetic data, to recover the intrinsic spectra. In the final article of this thesis, we further explore the RIM’s ability and limitations in X-ray spectral deconvolution. The RIM is trained on a larger set of synthetic spectra covering a wider parameter range. The RIM is able to deconvolve the sythetic Xray spectrum at the 1-σ noise level even for complicated physical models. However, when applied to real observations, the RIM reconstructions do not match theoretical predictions. We conclude this paper by motivating the application of state-of-the-art diffusion models to address the limitations of the RIM.
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Nouvelles tendances dans les condensats d'exciton-polaritons spineurs : défauts topologiques et structures de basse dimensionnalité / New trends in the physics of spinor exciton-polariton condensates : topological defects and low dimensional structures

Flayac, Hugo 13 September 2012 (has links)
Au long de ce manuscrit de thèse je présenterai des effets non linéaires émergents dans les condensats d'exciton-polaritons spineurs. Après un chapitre d'introduction amenant les notions de bases nécessaires, je me concentrerai dans une première partie sur les défauts topologiques quantifiés par des nombres demi-entiers et discuterai leur stabilité, accélération et nucléation en présence de champs magnétiques effectifs. Nous verrons que ces objets se comportent comme des charges magnétiques manipulables démontrant une analogie fascinante avec les monopoles de Dirac. De manière remarquable nous verrons également que ces objets peuvent être utilisés comme des signaux stables pour sonder la physique d'analogues acoustiques de trous noirs. Dans une seconde partie j'étudierai des structures de basse dimensions. Plus particulièrement, je décrirai la formation de solitons de bande interdite et les oscillations de Bloch des exciton-polaritons dans des microfils comportant des structures périodiques et d'autre part les oscillations Josephson à température ambiante dans des paires de micropilliers couplés. / Along this thesis manuscript I shall present some emergent nonlinear phenomena in spinor exciton polariton condensates. After an introductory chapter bringing the necessary background, I will in a first part focus on half-integer topological defects discussing their stability, acceleration and nucleation in the presence of effective magnetic fields. We will see that these objects behave as magnetic charges being fascinating dirac's monopole analogues. Remarkably we will see as well how they can be used as stable signals allowing to seed the physics acoustic black holes analogues. In a second part I will concentrate on low dimensional structures. Especially, I'll describe the formation of gap solitons and the Bloch oscillations of exciton-polaritons in periodically patterned microwires, and besides, the room temperature Josephson oscillations within pairs of coupled micropillars.
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Fluctuations quantiques et effets non-linéaires dans les condensats de Bose-Einstein : des ondes de choc dispersives au rayonnement de Hawking acoustique / Quantum fluctuations and nonlinear effects in Bose-Einstein condensates : From dispersive shock waves to acoustic Hawking radiation

Larré, Pierre-Élie 20 September 2013 (has links)
Cette thèse est dédiée à l'étude de l'analogue du rayonnement de Hawking dans les condensats de Bose-Einstein. Le premier chapitre présente de nouvelles configurations d'intérêt expérimental permettant de réaliser l'équivalent acoustique d'un trou noir gravitationnel dans l'écoulement d'un condensat atomique unidimensionnel. Nous donnons dans chaque cas une description analytique du profil de l'écoulement, des fluctuations quantiques associées et du spectre du rayonnement de Hawking. L'analyse des corrélations à deux corps de la densité dans l'espace des positions et des impulsions met en évidence l'émergence de signaux révélant l'effet Hawking dans nos systèmes. En démontrant une règle de somme vérifiée par la matrice densité à deux corps connexe, on montre que les corrélations à longue portée de la densité doivent être associées aux modifications diagonales de la matrice densité à deux corps lorsque l'écoulement du condensat présente un horizon acoustique. Motivés par des études expérimentales récentes de profils d'onde générés dans des condensats de polaritons en microcavité semi-conductrice, nous analysons dans un second chapitre les caractéristiques superfluides et dissipatives de l'écoulement autour d'un obstacle localisé d'un condensat de polaritons unidimensionnel obtenu par pompage incohérent. Nous examinons la réponse du condensat dans la limite des faibles perturbations et au moyen de la théorie de Whitham dans le régime non-linéaire. On identifie un régime dépendant du temps séparant deux types d'écoulement stationnaire et dissipatif : un principalement visqueux à faible vitesse et un autre caractérisé par un rayonnement de Cherenkov d'ondes de densité à grande vitesse. Nous présentons enfin des effets de polarisation obtenus en incluant le spin des polaritons dans la description du condensat et montrons dans le troisième chapitre que des effets similaires en présence d'un horizon acoustique pourraient être utilisés pour démontrer expérimentalement le rayonnement de Hawking dans les condensats de polaritons. / This thesis is devoted to the study of the analogue of Hawking radiation in Bose-Einstein condensates. The first chapter presents new configurations of experimental interest making it possible to realize the acoustic equivalent of a gravitational black hole in the flow of a one-dimensional atomic condensate. In each case we give an analytical description of the flow pattern, the associated quantum fluctuations, and the spectrum of Hawking radiation. Analysis of the two-body density correlations in position and momentum space emphasizes the occurrence of signals revealing the Hawking effect in our systems. By demonstrating a sum rule verified by the connected two-body density matrix we show that the long-range density correlations have to be associated to the diagonal modifications of the two-body density matrix when the flow of the condensate presents an acoustic horizon. Motivated by recent experimental studies of wave patterns generated in semiconductor microcavity polariton condensates we analyze in a second chapter superfluid and dissipative characteristics of the flow of a nonresonantly pumped one-dimensional polariton condensate past a localized obstacle. We examine the response of the condensate in the weak-perturbation limit and by means of Whitham theory in the nonlinear regime. We identify a time-dependent regime separating two types of stationary and dissipative flow: a mostly viscous one at low velocity and another one characterized by Cherenkov radiation of density waves at large velocity. Finally we present polarization effects obtained by including the spin of polaritons in the description of the condensate and show in the third chapter that similar effects in the presence of an acoustic horizon could be used to experimentally demonstrate Hawking radiation in polariton condensates.
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Observations multi-longueur d’onde d’amas et de groupes de galaxies proches

Gendron-Marsolais, Marie-Lou 07 1900 (has links)
No description available.
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Coalescence de trous noirs en relativité générale & Le problème de la matière noire en astrophysique

Le Tiec, Alexandre 27 September 2010 (has links) (PDF)
La première partie de cette thèse s'inscrit dans le cadre de la modélisation des ondes gravitationnelles en provenance des systèmes binaires coalescents de trous noirs, dans la perspective de leur détection par les antennes gravitationnelles terrestres LIGO/VIRGO et spatiale LISA. Nous étudions la dynamique relativiste de tels systèmes binaires d'objets compacts à l'aide de deux méthodes d'approximation en relativité générale : les développements post-newtoniens, et le formalisme de la force propre, une extension naturelle de la théorie des perturbations d'un trou noir ; nous démontrons la cohérence des résultats ainsi obtenus dans leur domaine de validité commun. Dans un second temps, nous combinons ces deux méthodes perturbatives afin d'estimer l'effet de recul gravitationnel lors de la coalescence de deux trous noirs de Schwarzschild ; nos résultats sont en très bon accord avec ceux obtenus par des simulations en relativité numérique. La seconde partie de cette thèse traite du problème de la matière noire en astrophysique. L'hypothèse de la matière noire rend compte de nombreuses observations indépendantes de l'échelle des amas de galaxies jusqu'aux échelles cosmologiques. Les observations à l'échelle galactique sont toutefois en bien meilleur accord avec la phénoménologie de la dynamique newtonienne modifiée (MOND), qui postule une modification des lois de la gravité en l'absence de matière noire. Nous proposons une troisième alternative : conserver la théorie de la gravitation standard, mais doter la matière noire d'une propriété de polarisabilité dans un champ gravitationnel, de façon à rendre compte de la phénoménologie de MOND à l'échelle des galaxies.
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Formation, évolution et environnement des binaires X de grande masse

Coleiro, Alexis 25 September 2013 (has links) (PDF)
Les binaires X de grande masse (HMXBs pour High-Mass X-ray Binaries en anglais), constituées d'un objet compact (étoile à neutrons ou trou noir) orbitant autour d'une étoile massive, ont un intérêt fondamental dans l'étude des processus d'accrétion/éjection autour d'un objet compact. Par ailleurs, des études observationnelles récentes prouvent qu'une majorité d'étoiles massives vivent en couple et connaissent des transferts de matière au cours de leur vie. De ce fait, comprendre l'évolution des HMXBs ainsi que leur interaction avec l'environnement proche permet de mieux cerner l'évolution des couples stellaires les plus massifs, possibles progéniteurs de sursauts gamma et émetteurs d'ondes gravitationnelles lors de leur coalescence. Plus largement, la connaissance de l'évolution des étoiles binaires massives en interaction est cruciale pour caractériser correctement les galaxies lointaines. Comment ces sources évoluent-elles ? Où sont-elles situées dans la Galaxie ? Quelles sont leurs propriétés principales ? Quelle est l'influence de leur environnement proche ? Quel est leur impact sur le milieu interstellaire? Cette thèse vise à apporter des éléments de réponse à ces questions, en adoptant deux approches complémentaires : d'une part une étude statistique de la population Galactique de binaires X de grande masse et d'autre part une étude multi-longueurs d'onde de sources prises individuellement.
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Accretion processes of radio galaxies at high energies

De Jong, Sandra 29 October 2013 (has links) (PDF)
Les NAG (Active galactic nuclei, ou noyaux actifs de galaxie) sont des noyaux galactiques lumineux (L>10^42 erg/s) au centre desquels se trouve un trou noir super massif. Leur énergie lumineuse est libérée lors de l'accrétion sur ce trou noir, soit via un disque d'accrétion, soit via un flux d'accrétion relativement inefficace. Certaines questions, notamment concernant l'origine des jets dans environ 10 % des NAG, n'ont pas encore de réponse. Le Fermi/LAT gamma-ray survey a soulevé une nouvelle question lorsqu'il a détecté un petit groupe de radio galaxies en addition à de nombreux blazars. Les radio galaxies sont séparées en deux catégories en fonction du de la luminosité de leurs jets dans le domaine radio. La catégorie Fanaroff-Riley I (FR-I) rassemble les sources dont les jets sont brillants près du noyau, tandis que les jets des sources de la catégorie FR-II sont brillants aux extrémités. Les sources FR-I sont apparentées aux BL Lacs, blazars de faible luminosité. Les FSRQ, blazars de forte luminosité, sont probablement enfantés par les sources de type FR-II. Cette thèse présente une étude de radio galaxies lumineuses dans le domaine gamma. Nous avons étudié deux exemples de ce nouveau type de sources en analysant des données X et gamma et en créant des distributions spectrales d'énergie (SED) large-bande. Pour 3C 111, de type FR -II, nous avons analysé des observations de Suzaku/XIS et PIN, ainsi que des observations d'INTEGRAL IBIS/ISGRI, pour créer un spectre dans le domaine X. Nous avons aussi utilisé un spectre mesuré par Swift/BAT lors de sa campagne d'observation de 58 mois. Le spectre résultant, qui couvre les énergies de 0,4 à 200 keV, met en évidence deux contributions : l'une thermale de type Seyfert montrant une raie de fer K-alpha, l'autre non thermale caractéristique d'un jet. Nous avons aussi analysé des données gamma de Fermi/LAT. Nous avons combiné les données X et gamma avec des données historiques dans les domaines radio, infrarouge et optiques, pour construire le SED. Ce SED est modélisé de manière satisfaisante par un jet non thermal. La luminosité bolométrique de 3C 111 est relativement faible, et le modèle SED correspond plus à une source de type BL Lac que de type FSRQ auquel nous nous attendions. La seconde source que nous avons étudiée est M87, de type FR-I. Cette source proche a été détectée dans les bandes gamma et TeV, mais pas encore en rayons X durs (> 10 keV). Nous avons concentré la première partie de notre analyse sur la limite supérieure de l'émission X de cette source en utilisant des observations d'INTEGRAL IBIS/ISGRI. En plus de la méthode habituelle, nous avons appliqué plusieurs techniques telles que "pointing selection" et "shadogram treatment" afin d'augmenter le rapport signal sur bruit. En utilisant 5,1 Ms de données ISGRI nous avons déterminé, avec une certitude de 3 sigma, une limite supérieure de f < 3x10-12 erg/cm2/s pour le flux de M87 dans la bande 20-60 keV. Notre analyse d'observations de Suzaku/PIN nous a permis d'effectuer la première détection de rayons X dur émis par M87. Celle-ci a un flux de f=1.3+0.1-0.2x 10-11 erg/cm2/s entre 20 et 60 keV. Cette détection suggeste une éruption; en effet ce flux est très supérieur à la limite supérieure que nous avons calculée. En combinant cette limite supérieure d'émission X avec des données de Fermi/LAT et données historiques radio, infrarouges et optiques, nous avons construit un SED. Celui-ci est correctement modélisé par une source de type BL Lac, conforme à nos attentes puisque M87 est de type FR-I. Nous avons alors examiné les aspects généraux des radio galaxies à forte émission gamma. La plupart de ces objets sont de type FR-I, et le noyau d'au moins une source FR-II (3C 111) est plus proche de BL Lac que de FSRQ. Il est possible que ce soit aussi le cas des autres sources FR-II. Comme dans le cas des blazars, leur émission gamma est originaire du jet. La source est trop inclinée pour que l'émission du jet apparaisse boostée. En revanche, puisque les rayons gammas sont émis à proximité du trou noir central, les observations peuvent être expliquées soit par un grand angle d'ouverture du jet, soit par réflection sur le disque. Fermi/LAT a observé un potentiel halo de matière sombre aux alentours de l'amas de la vierge. J'ai participé à l'étude de l'émission de cette source. Notre travail a mis en évidence qu'une collection de source ponctuelles contribue à cette émission. Je présente dans cette thèse le résultat de notre analyse. Pour terminer, nous rapportons la première détection de rayons X provenant de l'objet BL Lac BZB J1552+0850 et de la galaxie de Seyfert LSBC F727-V01. Nous les avons observées avec les instruments UVOT et XRT de Swift. Ces deux sources sont situées dans le rayon d'erreur de la source Fermi/LAT 2FGL J1551.9+0855. Puisque les galaxies de Seyfert émettent rarement des rayons gammas, nous avançons l'hypothèse que BZB J1552+0850 est la contrepartie UV et X de la source gamma Fermi/LAT 2FGL J1551.9+0855. L'étude du rayonnement X des radio galaxies à forte émission gamma aide à caractériser ces sources. La résolution spectrale de la nouvelle génération d'instruments tels que NuSTAR et ASTRO-H permettra de distinguer les composantes thermales et non-thermales des spectres X. Construire des spectres de distribution d'énergie à partir d'observation à plusieurs longueurs d'ondes aidera à contraindre les émissions large-bande. Cela facilitera l'assignation de contreparties visibles aux sources détectées par Fermi/LAT, tâche non triviale à cause des incertitudes de position.
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EMISSION DE HAUTE ENERGIE DES TROUS NOIRS GALACTIQUES

Goldwurm, Andrea 12 May 2006 (has links) (PDF)
Mon activité de recherche en astrophysique entre les années 1990 et 2005 et celle des étudiants et chercheurs que j'ai encadrés, ont été centrées principalement sur l'étude des trous noirs galactiques accrétants par le moyen d'observations astronomiques de leur émission de haute énergie (X et gamma). Ce travail a été réalisé dans le cadre de projets d'astronomie spatiale dans lesquels mon laboratoire était impliqué et notamment dans les deux projets clefs de l'astronomie gamma européenne des années 1990 et 2000, la mission franco-russe SIGMA/GRANAT et celle de l'Agence Spatiale Européenne INTEGRAL. Mon rôle dans ces missions a été de développer les systèmes d'analyse des données et je me suis spécialisé dans les techniques d'analyse pour les systèmes à ouvertures codées, systèmes employés dans les télescopes des ces missions. Après avoir illustré mes contributions originales dans ce domaine, je décris dans ce mémoire les programmes scientifiques que j'ai développés et les résultats que j'ai obtenus sur les deux thèmes d'astrophysique des trous noirs auxquels j'ai contribué en manière significative. <br />Tout d'abord, grâce aux données gamma récoltées avec SIGMA et INTEGRAL, j'ai pu réaliser un programme d'études sur les systèmes binaires serrées, où un trou noir de masse stellaire accréte de la matière de l'étoile compagnon donnant lieu à de l'émission X/gamma. Le <br />résultat majeur de ce travail a été la découverte d'une structure spectrale d'émission de haute énergie dans la nova X de la constellation de la Mouche. Je décris aussi plusieurs autres résultats obtenus grâce aux données gamma, couplés à des données X d'autres observatoires, sur 13 sources transitoires (novas X) et 3 sources persistantes à trou noir que j'ai pu étudier dans la gamme entre 1 et 1000 keV.<br />J'ai aussi développé un vaste programme scientifique concernant l'étude de l'émission de haute énergie du trou noir supermassif du centre de la Galaxie. Grâce au balayage profond effectué avec SIGMA j'ai d'abord établi des limites supérieures contraignantes à l'émission gamma de cet objet. Ce résultat a conduit au développement de nouveaux modèles décrivant les processus d'accrétion dans les trous noirs. Ensuite, j'ai découvert des sursauts X en provenance du trou noir <br />central avec des données de l'observatoire XMM-Newton et plus récemment une source INTEGRAL qui coïncide avec le centre de la Galaxie. Je discute ces résultats dans le cadre de la physique du centre galactique et des processus d'accrétion et éjection dans les trous noirs.<br />Je présente enfin mon programme de recherche pour les années à venir, qui voit en première ligne mon implication dans un projet d'astronomie spatiale des hautes énergies, SIMBOL-X. Ce projet prévoie, par le moyen de deux satellites en formation, d'étendre la technique de focalisation par incidence rasante aux rayons X durs afin d'étudier les phénomènes non thermiques de notre univers.
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Etude de techniques de calculs multi-domaines appliqués à la compatibilité électromagnétique

Patier, Laurent 17 November 2010 (has links) (PDF)
Le contexte d'étude est celui de la Compatibilité ÉlectroMagnétique (CEM). L'objectif de la CEM est, comme son nom l'indique, d'assurer la compatibilité entre une source de perturbation électromagnétique et un système électronique victime. Or, la prédiction de ces niveaux de perturbation ne peut pas s'effectuer à l'aide d'un simple calcul analytique, en raison de la géométrie qui est généralement complexe pour le système que l'on étudie, tel que le champ à l'intérieur d'un cockpit d'avion par exemple. En conséquence, nous sommes contraints d'employer des méthodes numériques, dans le but de prédire ce niveau de couplage entre les sources et les victimes. Parmi les nombreuses méthodes numériques existantes à ce jour, les méthodes Multi-Domaines (MD) sont très prisées. En effet, elles offrent la liberté aux utilisateurs de choisir la méthode numérique la plus adaptée, en fonction de la zone géométrique à calculer. Au sein de ces méthodes MD, la " Domain Decomposition Method " (DDM) présente l'avantage supplémentaire de découpler chacun de ces domaines. En conséquence, la DDM est particulièrement intéressante, vis-à-vis des méthodes concurrentes, en particulier sur l'aspect du coût numérique. Pour preuve, l'ONERA continue de développer cette méthode qui ne cesse de montrer son efficacité depuis plusieurs années, notamment pour le domaine des Surfaces Équivalentes Radar (SER) et des antennes. L'objectif de l'étude est de tirer profit des avantages de cette méthode pour des problématiques de CEM. Jusqu'à maintenant, de nombreuses applications de CEM, traitées par le code DDM, fournissaient des résultats fortement bruités. Même pour des problématiques électromagnétiques très simples, des problèmes subsistaient, sans explication convaincante. Ceci justifie cette étude. Le but de cette thèse est de pouvoir appliquer ce formalisme DDM à des problématiques de CEM. Dans cette optique, nous avons été amenés à redéfinir un certain nombre de conventions, qui interviennent au sein de la DDM. Par ailleurs, nous avons développé un modèle spécifique pour les ouvertures, qui sont des voies de couplage privilégiées par les ondes, à l'intérieur des cavités que représentent les blindages. Comme les ouvertures sont, en pratique, de petites dimensions devant la longueur d'onde, on s'est intéressé à un modèle quasi-statique. Nous proposons alors un modèle, qui a été implémenté, puis validé. Suite à ce modèle, nous avons développé une méthode originale, basée sur un calcul en deux étapes, permettant de ne plus discrétiser le support des ouvertures dans les calculs 3D.

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