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Etude du malaise dans les échanges communicatifs chez les apprenants coréens et japonais en situations d’apprentissage du français langue étrangère en France / Interactional discomfort felt by Korean and Japanese learners in studying French as a foreign language in FranceLee, Ji-Eun 26 October 2012 (has links)
Malgré l’hétérogénéité qu’une classe de FLE peut représenter, il existe un élément communément partagé par les apprenants coréens et japonais et ce, quels que soient le niveau, leur spécialité d’études ou encore la durée de leur séjour en France, à savoir le sentiment de ne pas bien ou suffisamment bien parler le français. Ce constat et l’insécurité qu’il occasionne sont souvent basés sur des critères subjectifs, découlant de l’idée associée à un type de français idéalisé ainsi que de l’objectif d’apprentissage qu’ils sont censés atteindre. Mais cette dépréciation et l’auto-dépréciation qu’elle entraîne quant à leur niveau de français peuvent également être engendrées par les attitudes des locuteurs autochtones qui leur font ressentir leur lacune, ceci pouvant finir au demeurant, par un sentiment de malaise à des degrés plus ou moins variés, notamment selon leur vécu communicatif avec ces derniers. A partir du moment où leurs expériences communicatives sont marquées par un jugement dépréciatif répétitif à l’égard de leur français, l’auto-dépréciation renforcée par une hétéro-dépréciation finit par générer un malaise certain qui se transforme peu à peu en une sorte d’agent défavorisant qui tirerait sa force d’un apprentissage du français aux résultats contestés. Même si les deux publics partagent une attitude linguistique dépréciative, des normes communicationnelles ou encore un dispositif linguistique semblables, les enquêtes dévoilent que les caractéristiques du malaise ressenti par les apprenants coréens ne sont pas toujours similaires à celles des apprenants japonais, puisque leurs français n’est pas appréhendé de la même manière par les interlocuteurs autochtones français. / Despite the existing heterogeneity in the class of “French as a foreign language”, there is an element shared by both Korean and Japanese learners, regardless of their study level, field of study, or the duration of their stay in France : a common feeling of not being able to speak French well enough. That observation and the resulting insecurity it causes are often based on subjective criteria, resulting from the idea of an idealized French as well as the learning goals they are supposed to reach. But this depreciation and self-depreciation can also be caused by the attitudes of native speakers which make the learners feel their weakness. From the moment their communicative experiences are marked by a repetitive disparaging judgment towards their French, self-depreciation reinforced by hetero-depreciation eventually generates some discomfort which gradually transforms itself into a kind of a penalizing agent that would take its strength from learning French with questionable results. Even if both public shares a similar depreciative linguistic attitude, communicative standards or similar linguistic dispositions, investigations show that the characteristic unease felt by Korean learners is not always similar to that felt by Japanese learners, as their French is not apprehended in the same way by French native speakers.
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