• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 21
  • 2
  • Tagged with
  • 23
  • 23
  • 23
  • 20
  • 8
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Savoirs et pouvoirs dans la ville de Québec : le Rapport Gréber et les images discursives de la modernité urbaine, 1948-1956

Leclerc, Frédérik 20 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2013-2014. / Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la ville de Québec fut l’objet d’une vaste entreprise de modernisation qui passait par une réorganisation de l’espace urbain. Souhaitant s’aligner avec la nouvelle donne sociopolitique nord-américaine, les autorités politiques de la ville décidèrent de faire appel aux urbanistes Jacques Gréber, Édouard Fiset et Roland Bédard afin de composer avec les différentes problématiques urbaines. Employés par Commission d’urbanisme et de conservation, ceux-ci devaient gérer de façon rationnelle les questions d’urbanisme, puis procéder à la confection d’un premier véritable plan d’ensemble pour la Vieille Capitale. Ce faisant, l’administration municipale entendait matérialiser ses désirs de modernisation en les inscrivant à l’intérieur d’un discours technico-scientifique sur la ville et son organisation. Après huit ans d’efforts, Gréber et son équipe remirent le Projet d’aménagement de Québec et de sa région, un document de 86 pages dans lequel se trouvait une série de pistes et de conseils quant à l’amélioration de la structure urbaine en lien avec le présent, le passé, et l’avenir. Notre mémoire s’intéresse à cet épisode-clé de l’histoire aménagiste de la région. En confrontant le moment Gréber aux théories foucaldiennes sur les relations entre savoirs et pouvoirs, nous avons cherché à comprendre comment la modernisation souhaitée du cadre urbain induisait une vision particulière de l’espace public, tant au niveau urbanistique qu’au niveau politique. Car non seulement les solutions proposées par l’équipe d’urbanistes étaient tributaires d’une vision moderne de l’espace et de son organisation, mais l’insertion de l’expert dans l’organigramme politique de la ville témoignait d’une reconfiguration des rapports de pouvoir au sein du gouvernement urbain. Ainsi, derrière le paysage rêvé pour la Vieille Capitale se terrait une conception particulière de la polis, qui redessinait la toile des relations existant entre les autorités publiques, l’expertise technique et la société civile. / At the end of World War II, Quebec city was the subject of a vast modernization program that went through a reorganization of urban space. Willing to align with the new North American sociopolitical context, the city’s public authorities decided to call upon planners Jacques Gréber, Édouard Fiset and Roland Bédard to help aid the various urban problems that had arisen. Employed by the local planning commission, they had to manage, by rational means, the urban questions and proceed to the conception of the town’s first comprehensive plan. In doing so, the municipal administration wanted to materialize their desires of modernization by inscribing them within a technico-scientific discourse about the city and its organization. After eight years of work, Gréber and his collaborators presented the Projet d’aménagement de Québec et de sa région, an 86 pages long document offering a series of solutions and advices concerning the urban structure and its relation to present, past and future. Our thesis focuses on this salient moment in the urban history of Quebec. By confronting the planners’ production with foucaldian theories on knowledge and powers, we tried to understand how the desired modernization of the urban environment induces a particular vision of public space on both spatial and political levels. Not only the solutions proposed by the planners depended on a specific vision of urban planning – mainly functionalist theories and modern architecture – but the insertion of the expert figure in the city’s political organization were indicative of a reconfiguration of power relations within the urban government. Thus, behind the dreamed landscape for the old capital was hiding a particular conception of the polis, which redrew the web of relations between public authorities, technical expertise and the civil society.
2

Réhabilitation du concept de l’urbanisme souterrain dans le contexte québécois

Daoust-Hébert, Maxime 18 April 2018 (has links)
Le concept d’urbanisme souterrain a été formulé par Édouard Utudjian en 1933. Cette étude en présente une actualisation dans le contexte québécois. En 2011, on constate un intérêt renouvelé pour développer, de façon planifiée et ordonnée, les espaces souterrains selon des perspectives d’aménagement urbain durable. Cette pratique favorise l’atteinte des objectifs gouvernementaux d’aménagement du territoire, relativement à la densification, à la mixité et à la gestion de l’urbanisation.Ce concept est redéfini en étudiant ses origines, son évolution historique et les enjeux actuels de gestion urbaine. Son application dans le contexte québécois s’effectue par la présentation de la législation foncière et aménagiste en lien avec le développement en souterrain et l’étude de cas de certaines stations du métro de Montréal. Il est important de spécifier que cette pratique ne vise pas à tout enfouir; l’identification des" usages humains " propices à l’enfouissement est effectuée.
3

La construction comme système technique : l'habitat du quartier Notre-Dame de la ville de Lévis de 1865 à 1927

Ruelland, Alexis 21 September 2018 (has links)
Ce mémoire propose l’étude systémique et systématique de la production de l’environnement construit du quartier Notre-Dame de la ville de Lévis de 1865 à 1927. Il met en relation les caractères de la forme construite avec des descripteurs de la société qui la transforme. Des données quantitatives, qualitatives sont rassemblées et géoréférencées dans un système d’information géographique (SIG). Des cartes historiques permettent la reconstitution de la morphogenèse urbaine et les plans d’assurance-incendie fournissent des caractéristiques constructives pour tous les bâtiments de la ville. Des données sociales sur les occupants sont tirées des annuaires Marcotte. La base de données est analysée à l’aide de statistiques descriptives (diachroniques) et relationnelles (synchroniques). Une revue du contexte historique et l’étude du financement de la construction, par les archives notariales, permettent d’interpréter les analyses. Il en résulte une description détaillée de l’environnement bâti comme système. Des moteurs des choix constructifs des Lévisiens sont trouvés dans les relations entre les formes urbaines et construites, le contexte historique (population, territoire, économie, société, transport) et les occupants (genre, groupes socioprofessionnels et linguistiques). Les logiques systémiques proposées vont des influences politiques et économiques à grande échelle aux décisions, opportunités et limites des individus. L’étude du financement de la construction place les actions des constructeurs dans le cadre concret des décisions économique. Elle permet aussi de révéler l’influence de la Société de construction permanente de Lévis, une organisation jamais étudiée, sur le cadre bâti et l’économie de la ville. La difficulté à confirmer les hypothèses avancées à l’aide des données recueillies mène à qualifier cette étude d’exploratoire. Tout de même, ces hypothèses proposent une synthèse des phénomènes qui définissent la production de l’environnement bâti à Lévis de 1865 à 1927. Elles placent l’acte de construire à la rencontre des choix individuels et des contraintes sociales. / This thesis is a systemic and systematic study of the production of the built environment of the Notre-Dame neighborhood in Lévis (Quebec, Canada) from 1865 to 1927. It connects characteristics of the built form with descriptors of the society which transforms it. Quantitative and qualitative data is aggregated and georeferenced in a geographical information system (GIS). Historical maps allow for the reconstitution of the urban morphogenesis, and the insurance plans provide a material description of all the town’s buildings. Social data on the tenants is gathered from the Marcotte directories. The database is analyzed with descriptive (diachronic) and bivariate (synchronic) statistics. A review of the historical context and the study of construction financing, through the notary archives, lead to the interpretation of those analyses. The main result of this research is a detailed description of the built environment as a system. Engines of the morphological transformation of the town’s build environment are found in the relationship between the urban and built form, the historical context (population, territory, economy, society and transportation) and the tenants (gender, socio-professional and linguistic groups). The systemic relationships hypothesized range from largescale political and economic influences to the individual decisions, opportunities and limits. The study of construction financing puts the actions of builders in the concrete framework of economic decisions. It also reveals the previously unknown influence of Lévis’s Permanent Construction Society on the built environment and economy of the town. This research can be qualified as exploratory because of its difficulty to confirm the hypotheses suggested by the data. Nonetheless, theses hypotheses offer a synthesis of the phenomena defining the production of Lévis built environment from 1865 to 1927. They put the act of building at the meeting point of individual choices and social constraints
4

Institutional arrangements & collaborative governance in urban planning processes : a comparative case study of Curitiba, Brazil, and Montreal, Canada

Follador, Débora 24 April 2018 (has links)
"Thèse en cotutelle" / La pratique de la gouvernance collaborative dans l'urbanisme repose sur l'idée que les gouvernements, la société civile et les acteurs privés s'engagent dans un processus collectif d'élaboration des politiques publiques. Cependant, on en sait peu sur les mécanismes et les facteurs qui favorisent la dimension «collaborative» de la gouvernance collaborative et la manière dont elle se produit réellement. Bien que l'aspect délibératif et le rôle du médiateur soient identifiés comme des éléments clés de la gouvernance collaborative, le processus interactif/rétroactif demeure insaisissable. Comment les conditions contextuelles peuvent-elles faciliter ou empêcher la dimension interactive de la gouvernance collaborative? Cette recherche repose sur trois études de cas de processus de planification qui ont été réalisés à Curitiba, au Brésil, en 2004 et 2014, et à Montréal, au Canada, en 2014, lesquels ont entraîné l'adoption de trois plans de développement urbains. Le Plan directeur 2008 de Curitiba a été élaboré avec une participation limitée, restreinte aux organisations gouvernementales, aux universités et aux entreprises. En raison de l'évolution du cadre institutionnel de la planification à Curitiba, le Plan directeur 2014 a été développé dans un contexte plus démocratique, avec l'engagement de plusieurs acteurs et organisations gouvernementaux et non gouvernementaux. Avant l’enclenchement du processus de développement du Plan directeur de 2014, les pratiques démocratiques des politiques urbaines étaient inexistantes à Curitiba, et ce, tant en théorie qu’en pratique. À Montréal, le processus d’élaboration du Schéma d'aménagement et de développement de l'agglomération a débuté en 2014, dans un contexte où la consultation sur les problèmes locaux est une pratique courante depuis le milieu des années 1980. Bien que des efforts puissent être entrepris pour rendre un processus collaboratif, un processus de gouvernance est situé dans des histoires et des géographies spécifiques, et empreint des valeurs, des cultures, des normes et des comportements collectivement partagés, lesquels peuvent aider ou entraver l'émergence de pratiques démocratiques inclusives. Malgré les différences entre Curitiba et Montréal en ce qui a trait aux arrangements institutionnels, aux momentums suscités par les processus analysés, ainsi qu’aux cultures de planification et de gestion, les résultats de cette étude révèlent certains modèles d'interactions dans les processus de gouvernance liés à la persistance des institutions informelles, à la dépendance du sentier quant aux comportements, aux actions et aux idées, aux processus de cooptation et au message de communication en tant qu'outil politique et de planification. Mots-clés: Gouvernance collaborative; Arrangement institutionnel; Perspectives d'encadrement; Curitiba, Brésil; Montréal, Canada. / The practice of collaborative governance in urban planning is based on the idea that governments, civil society and private organizations are engaged in a collective public-policy-making process. However, little is known about the mechanisms and factors that are conducive to the “collaborative” dimension of collaborative governance and how it actually happens. Although the deliberative aspect and the role of the mediator are identified as key components of collaborative governance, the interactive/retroactive process remain elusive. How contextual conditions might facilitate or discourage the interactive dimension of collaborative governance? This research is based on three case studies of three planning processes that were carried out in Curitiba, Brazil, in 2004 and 2014, and in Montreal, Canada, in 2014, which resulted in the adoption of three urban plans. The 2004 Curitiba Master Plan was developed with limited participation, restricted to governmental organizations, universities and business sector. Because of a shift in the institutional arrangement of planning in Curitiba, the 2014 Curitiba Master Plan was developed within a more democratic framework, with the engagement of several governmental and non-governmental actors and organizations. The democratic practices of urban policies were theoretically and practically non-existent in Curitiba before the Master Plan development process was initiated in 2014. In Montreal, the Montreal urban agglomeration land use and development plan (SAD, in French) process started in 2014, in a context where consultation on local issues is common practice since the mid-1980s. Although efforts can be made to make a process collaborative, a governance process is situated in particular histories and geographies, and collectively shared values, cultures, norms and behaviors can help or hinder the emergence of inclusive democratic practices. Despite the differences between Curitiba and Montreal regarding the institutional arrangements, the momentum surrounding the analyzed processes and the cultures of urban planning and management, the findings of the study suggests some patterns of interactions in governance processes, which are related to the endurance of informal institutions, path dependence on ideas, behaviors and actions, co-optation processes, and to the communication message as a political and planning tool. Keywords: Collaborative governance; Institutional Arrangement; Framing perspectives; Curitiba, Brazil; Montreal, Canada.
5

La spécialisation de l'espace intra-urbain

Pampalon, Robert. 07 June 2022 (has links)
No description available.
6

Cartographie en ligne et planification participative : analyse des usages du géoweb et d'Internet dans le débat public à travers le cas de la Ville de Québec

Mericskay, Boris 20 April 2018 (has links)
Cette thèse se veut une première approche du rôle des technologies de cartographie en ligne à l’ère du Web social (géoweb) dans le domaine de la planification urbaine participative. Son ambition est de proposer, par la prise en compte des dimensions humaines et sociales des technologies, un angle de lecture et un cadre d’analyse innovant pour appréhender une thématique souvent victime de lectures trop rapides. Plus spécifiquement, l’objectif est d’appliquer une approche sociogéographique du géoweb à la problématique de l’aménagement urbain participatif avec la volonté de renouveler l’analyse de la participation publique en analysant le rôle de l’information géographique et des technologies en ligne (sites Web, réseaux sociaux, blogues, etc.). La question fondamentale posée est celle de l’utilisation du géoweb et d’Internet par les acteurs de la participation et de ses impacts sur les dynamiques participatives. Basée sur une étude de cas monographique fine et détaillée mobilisant une panoplie variée de méthodes (analyse documentaire, entrevues, observations directes et participantes), la démarche méthodologique basée sur l’observation de pratiques concrètes, le dialogue et les interactions avec les acteurs de la participation vise à la fois à rassembler des éléments empiriques et à en proposer une interprétation. Ce travail confronte ainsi des questionnements théoriques sur les nouveaux usages de l’iconographie territoriale numérique et du géoweb avec un corpus d’éléments empiriques issus du cas des procédures et des pratiques de participation publique de la ville de Québec. L’organisation de la thèse s’articule autour de 3 parties et 8 chapitres. Les 3 premiers chapitres, qui correspondent à la partie d’exploration de la thèse, proposent une vue d'ensemble de l’univers d’étude tant dans sa dimension sociopolitique (débat public, iconographie territoriale, etc.) que technologique (cartographie en ligne, SIG participatifs, géoweb). Les trois chapitres suivants sont consacrés à l’exposé des observations réalisées dans l’étude de cas consacrée à la Ville de Québec (présentation du terrain d’étude, iconographie territoriale mise en œuvre, usage des technologies par les acteurs). Enfin, la dernière partie, consacrée à l’interprétation, propose en premier lieu une synthèse sur le géoweb comme levier de participation puis propose de nouvelles perspectives de recherche.
7

Processus de dynamisation d'un ancien quartier ouvrier : le cas de Limoilou

Paré, Vanessa 18 October 2022 (has links)
Ce mémoire traite des différents processus de dynamisation transformant d'anciens quartiers ouvriers du secteur de Limoilou, plus précisément les quartiers de Lairet, Maizerets et du Vieux-Limoilou. Ces quartiers connaissent une grande période de changements depuis les dernières années, que ce soit au niveau de la population qui y déménage, des commerces qui s'y installent ou des projets qui s'y déploient. Ancrée dans les théories de l'écologie politique et de l'anthropologie de l'espace, cette recherche avait comme ambition d'étudier comment cette dynamisation prend forme et quels sont les effets sur les résidents et leur milieu de vie. Trois objectifs guident ainsi l'étude : s'interroger sur la transformation d'anciens quartiers ouvriers et comment celle-ci s'élabore; réfléchir aux conséquences des transformations liées à cette redynamisation sur les habitudes de vie des Limoulois et comment ces changements affectent leur quotidien; et finalement comprendre la portée de ces changements. Au total, 15 entrevues semi-dirigées ont été réalisées auprès de résidents des trois quartiers de Limoilou. Les résultats montrent que l'évolution pour le moins rapide de Limoilou a causé plusieurs enjeux pour les résidents, dont des enjeux sociaux (gentrification, immigration et mixité générationnelle et culturelle), économiques (accès au logement, offre commerciale et pauvreté), environnementaux (qualité de l'air, pollution, ilots de chaleur et verdissement des quartiers centraux) et des enjeux liés à la géographie, au transport et à la sécurité (enclavement du quartier, sécurité routière, mobilité durable et criminalité). Cette recherche présente également les améliorations souhaitées par les citoyens, comme le verdissement, l'intégration des résidents ou l'amélioration de l'offre commerciale et immobilière; les craintes par rapport au développement futur, comme l'homogénéisation de la population ou la perte de l'esprit de quartier; et les projets qui verront le jour dans les prochaines années. / This thesis focuses on the different processes of revitalization transforming former working- class neighborhoods in the Limoilou area, more specifically in Lairet, Maizerets and Vieux- Limoilou. These neighborhoods have been undergoing a great deal of change in recent years, whether in terms of the population and businesses moving in, or the projects being developed. Rooted in the theories of political ecology and the anthropology of space, this research aimed to study how this dynamization takes shape and the effects on the residents and their living environment. Three objectives guided the study: to question the transformation of former working-class neighbourhoods and how this transformation is taking place; to reflect on the consequences of the transformations linked to this revitalization on the lifestyle of Limoulois and how these changes affect their daily lives; and finally, to understand the scope of these changes. A total of 15 semi-structured interviews were conducted with residents of the three Limoilou neighbourhoods. The results show that the rapid evolution of Limoilou has caused several concerns for residents, including social concerns (gentrification, immigration, and generational and cultural diversity), economic concerns (access to housing, commercial offer, and poverty), environmental concerns (air quality, pollution, heat islands, and greening of central neighbourhoods), and concerns related to geography, transportation, and security (neighbourhood isolation, road safety, sustainable mobility, and crime). This research also presents the improvements desired by citizens, such as greening, the integration of residents or the improvement of the commercial and real estate offer; the fears regarding the future development, such as the homogenization of the population or the loss of the neighbourhood spirit; and the projects that will emerge in the coming years.
8

Processus de dynamisation d'un ancien quartier ouvrier : le cas de Limoilou

Paré, Vanessa 18 October 2022 (has links)
Ce mémoire traite des différents processus de dynamisation transformant d'anciens quartiers ouvriers du secteur de Limoilou, plus précisément les quartiers de Lairet, Maizerets et du Vieux-Limoilou. Ces quartiers connaissent une grande période de changements depuis les dernières années, que ce soit au niveau de la population qui y déménage, des commerces qui s'y installent ou des projets qui s'y déploient. Ancrée dans les théories de l'écologie politique et de l'anthropologie de l'espace, cette recherche avait comme ambition d'étudier comment cette dynamisation prend forme et quels sont les effets sur les résidents et leur milieu de vie. Trois objectifs guident ainsi l'étude : s'interroger sur la transformation d'anciens quartiers ouvriers et comment celle-ci s'élabore; réfléchir aux conséquences des transformations liées à cette redynamisation sur les habitudes de vie des Limoulois et comment ces changements affectent leur quotidien; et finalement comprendre la portée de ces changements. Au total, 15 entrevues semi-dirigées ont été réalisées auprès de résidents des trois quartiers de Limoilou. Les résultats montrent que l'évolution pour le moins rapide de Limoilou a causé plusieurs enjeux pour les résidents, dont des enjeux sociaux (gentrification, immigration et mixité générationnelle et culturelle), économiques (accès au logement, offre commerciale et pauvreté), environnementaux (qualité de l'air, pollution, ilots de chaleur et verdissement des quartiers centraux) et des enjeux liés à la géographie, au transport et à la sécurité (enclavement du quartier, sécurité routière, mobilité durable et criminalité). Cette recherche présente également les améliorations souhaitées par les citoyens, comme le verdissement, l'intégration des résidents ou l'amélioration de l'offre commerciale et immobilière; les craintes par rapport au développement futur, comme l'homogénéisation de la population ou la perte de l'esprit de quartier; et les projets qui verront le jour dans les prochaines années. / This thesis focuses on the different processes of revitalization transforming former working- class neighborhoods in the Limoilou area, more specifically in Lairet, Maizerets and Vieux- Limoilou. These neighborhoods have been undergoing a great deal of change in recent years, whether in terms of the population and businesses moving in, or the projects being developed. Rooted in the theories of political ecology and the anthropology of space, this research aimed to study how this dynamization takes shape and the effects on the residents and their living environment. Three objectives guided the study: to question the transformation of former working-class neighbourhoods and how this transformation is taking place; to reflect on the consequences of the transformations linked to this revitalization on the lifestyle of Limoulois and how these changes affect their daily lives; and finally, to understand the scope of these changes. A total of 15 semi-structured interviews were conducted with residents of the three Limoilou neighbourhoods. The results show that the rapid evolution of Limoilou has caused several concerns for residents, including social concerns (gentrification, immigration, and generational and cultural diversity), economic concerns (access to housing, commercial offer, and poverty), environmental concerns (air quality, pollution, heat islands, and greening of central neighbourhoods), and concerns related to geography, transportation, and security (neighbourhood isolation, road safety, sustainable mobility, and crime). This research also presents the improvements desired by citizens, such as greening, the integration of residents or the improvement of the commercial and real estate offer; the fears regarding the future development, such as the homogenization of the population or the loss of the neighbourhood spirit; and the projects that will emerge in the coming years.
9

Designing for mobile activities : WiFi hotspots and users in Quebec City

Doyle, Michael Robert 17 April 2018 (has links)
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) permettent de mener davantage d’activités en dehors des lieux de travail et de résidence. De plus en plus de commerces offrent un accès sans-fil gratuit à l’Internet (WiFi) en même temps que le nombre d’appareils mobiles capables de se brancher à l’Internet est en pleine croissance. L’individu qui recherche une connexion Internet gratuite dans la ville pour pratiquer des activités à distance a vraisemblablement l’embarras du choix. Tandis que de nombreuses études s’intéressent à l’impact des TIC sur des lieux comme des milieux sociaux, rares sont celles qui s’interrogent sur les qualités physiques de ces milieux. Les architectes et les urbanistes abordent rarement le WiFi comme un élément de design : la présence de ce dernier se limitent souvent à quelque chose considéré anecdotique ou invasif. Ce projet de recherche, mené à Québec dans le cadre d’un mémoire de Maîtrise en sciences de l’architecture au sein du Groupe interdisciplinaire de recherche sur les banlieues (GIRBa), se penche sur les divers profils d’utilisation et d’appropriation du WiFi afin de réfléchir à celui-ci comme un élément important de design pour les lieux publics et semi-publics au 21e siècle. Pour ce faire, ce projet identifie les lieux et les secteurs les plus populaires pour l’utilisation du WiFi par l’analyse de la base de données de l’organisme à but non lucratif, ZAP Québec, qui gère le service WiFi des lieux publics et semi-publics à Québec depuis 2006. Ensuite, une enquête Internet mené auprès d’un échantillon de 63 utilisateurs WiFi à Québec suggère une diversité de profils d’usage de l’Internet sans-fil. En dernier lieu, une analyse spatiale inspiré du Pattern Language développé par Christopher Alexander dans les années 1970 a permit d’identifier des configurations spatiales récurrentes dans les lieux publics et semi-publics les plus fréquentés. Ce mémoire révèle que certaines tendances observées tant chez les usagers que les lieux les plus fréquentés peuvent servir à guider les stratégies d’implantation du WiFi et le design des lieux où son utilisation est prévue. Bien que ce mémoire demeure exploratoire et soulève beaucoup de questions, il porte un nouveau regard sur un phénomène qui mérite d’être l’objet de futures études. Des directions possibles pour ces dernières sont discutées en conclusion. / New information and communication technologies (NICT) are transforming the way people conduct activities in spaces outside the home and office. With the spread of wireless Internet (WiFi) into public and semi-public places and the increasing number of mobile devices capable of accessing the Internet, the city is now full of places where activities can be conducted remotely. Studies looking at the impact by NICT frequently address its impact on the social ambiance of places, but rarely consider the physical nature of its use. Seldom is WiFi approached by architects and urban planners as a design element—or it is reduced to something seen as ancillary or even invasive. This study, which was carried out as part of a Masters of science in architecture thesis conducted in Quebec City at the Interdisciplinary Research Group on the Suburbs (GIRBa) at Université Laval, addresses this latter judgment critically by looking at WiFi use and users as sources of inspiration for designing urban places of gathering in the 21st century. Through the analysis of data from the central server of a local Quebec City non-profit WiFi provider, ZAP Québec, an Internet survey conducted among sixty-three WiFi users and a spatial analysis using Christopher Alexander’s Pattern Language (1977), this Master’s thesis shows that the geographic variations of WiFi use can aid in orienting the development of WiFi networks and the places where WiFi is to be used. A typology of users also sheds light on a certain set of individuals who use WiFi and their varying practices. While the exploratory nature of this study may raise more questions than it answers, its findings aid in proposing a variety of approaches to WiFi integration within the urban environment as well as several directions for future research.
10

L'héroïsme urbain de Bordeaux et de Québec : construction imaginaire et opérationnalités urbaines

Desnoilles, Richard 13 April 2018 (has links)
L'objectif de cette thèse est de démontrer comment des villes moyennes telles que Bordeaux et Québec se donnent à voir tant localement que mondialement pour rayonner le plus intensément possible. Si les études sur le marketing urbain sont nombreuses, nous proposons la démarche originale de confronter nos villes d'étude à une théorie de l 'image qui nous permet de voir comment Bordeaux et Québec se construisent dans le temps, de montrer comment s'élabore le lien toujours ténu entre image et identité et donc, de montrer comment l'image de Bordeaux et de Québec se fabrique et surtout se transmet. Pour ce faire, notre démarche propose de partir de l'image officielle que Bordeaux et Québec nous offrent aujourd'hui pour ensuite trouver ses fondements dans l'histoire: l'image de la ville ne peut se départir de l'évolution de son bâti qui, bien que technique, est toujours idéologique. Derrière cet urbanisme se cache alors une vision utopique de la ville relayée par une législation. Cette législation nationale qui s'exprime localement à Bordeaux et à Québec a donc pour dessein de faire émerger une réalité unique: en un sens, la loi est programmatique de nos propres besoins et de nos propres aspirations. Aussi, la compréhension de l'image urbaine de Bordeaux et de Québec oscille-t-elle entre deux notions constitutives l'une de l'autre: le patrimoine et la modernité. Il est frappant de voir à quel point ces deux antagonismes s'épaulent pour concevoir une ambiance urbaine créatrice de paysages que l'on veut toujours protéger voire revendiquer comme symboles d'une identité. Cette recherche montrera comment le paysage supplante ce patrimoine et cette modernité dans la législation la plus récente pour faire émerger un nouveau projet de société, ou du moins, une nouvelle manière toujours aussi idéale de construire et de vivre la ville et le territoire.

Page generated in 0.0787 seconds