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Corps et devenir chez Nietzsche après la mort de Dieu

Lagos Dondé, Francisco Lorenzo Vermeren, Patrice. January 2008 (has links) (PDF)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Philosophie : Paris 8 : 2007. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr. p. 347-357. Notes bibliogr.
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De la question éthique à l'esthétique /

Laforge, Frédéric, January 2003 (has links)
Thèse (M.A.) -- Université du Québec à Chicoutimi, 2003. / Bibliogr.: f. 55-56. Document électronique également accessible en format PDF. CaQCU
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L'Agathologie platonicienne: étude sur la nature et la fonction du bien à partir d'un commentaire du Philèbe

Delcomminette, Sylvain 11 December 2003 (has links)
L’ambition de ce travail est d’expliquer le rôle du bien dans la philosophie platonicienne. Omniprésente dans les dialogues de jeunesse, la recherche d’une science du bien (agathologie) culmine dans la République, où le rôle de l’Idée du bien par rapport à l’intelligible est comparé à celui du soleil par rapport au sensible. La thèse défendue est que cette analogie entre des fonctions ne devient compréhensible que si on la lit à la lumière du Philèbe, dialogue qui examine la nature du bien. Grâce à un commentaire interne et détaillé de ce dialogue, fondé sur les principes de l’herméneutique de Schleiermacher, il est montré comment s’y opère progressivement et de manière rigoureuse le passage d’un examen de la vie bonne à la mise au jour du contenu de l’Idée du bien. Au cours de cette recherche, sont également abordés des problèmes aussi divers que les rapports entre l’un et le multiple, la division de tous les contenus de l’univers en quatre genres, la présence d’une intelligence démiurgique dans le monde, la division du plaisir en ses espèces, la distinction des différents pouvoirs de l’âme, la nature de la perception, les rapports entre la beauté et le type d’émotion qu’elle suscite, la classification des sciences, etc. Au terme de ce parcours, on découvre que le contenu de l’Idée du bien consiste en l’unité de la mesure, de la beauté et de la vérité. Cette unité permet d’unifier au sein d’une discipline unique trois champs de la philosophie qui sont aujourd’hui généralement considérés comme radicalement distincts :la morale, l’esthétique et la science. Cette discipline unique, en tant qu’elle se consacre à l’étude du bien, peut être nommée « agathologie ». Il s’agit d’une science, et même de la science suprême selon Platon, mais cette science ne doit pas être comprise comme un savoir figé qui s’immobiliserait dans la contemplation de ses résultats, mais comme dialectique, c’est-à-dire comme s’identifiant au mouvement de recherche qui mène à ces résultats et qui met en œuvre de manière décisive la mesure, la beauté et la vérité. Cette compréhension de la philosophie platonicienne comme agathologie permet de saisir l’unité profonde de la démarche qui se manifeste dans tous les Dialogues, depuis les premiers jusqu’aux derniers, puisqu’elle montre que tous ne traitent jamais que du bien sous l’une ou l’autre de ses formes. D’où l’importance du Philèbe, dialogue qui donne sens à tous les autres en les organisant relativement à une recherche unique :la recherche du bien. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Des valeurs et des enfants : processus de transmission du discours des droits humains dans un cadre ludique et sa réception

Drouin, Marie-Eve 17 April 2018 (has links)
L'éducation aux droits humains offerte aux enfants prend souvent la forme d'un enseignement moral. Par le biais de cet enseignement transitent des valeurs telles que le respect, la collaboration ou l'inclusion. Comment navigue ce discours et par quel processus devient-il accessible aux enfants ? Quelles valeurs sont véritablement retenues par ces derniers ? Les données ont été recueillies dans le contexte du processus de transmission des valeurs d'un organisme de droits humains, Equitas, vers les enfants d'un camp de jour montréalais. Les discours de l'organisme à l'origine de cette formation et le choix des valeurs promues ont été observés, puis ceux des différents acteurs qui les transmettent. Fut aussi pris en compte la réception de ces discours et valeurs par les enfants du camp de jour. Cette recherche illustre le parcours des discours et des valeurs et identifie différents facteurs ayant influencé leur transformation tout au long de la formation.
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Acculturation et compatibilité de valeurs des Métropolitains vivant à la Réunion

Piquet, Pauline 12 April 2018 (has links)
Partant du constat de l'importance du nombre de Métropolitains quittant la Réunion après y avoir vécu quelques années, ce mémoire se propose d'étudier l'acculturation du point de vue des difficultés d'adaptation dans la vie privée et de la compatibilité de valeurs au sein des organisations. Cette étude vise un objectif double : d'une part, dresser un portrait de l'acculturation des Métropolitains à la Réunion et des facteurs clés de succès et d'autre part, identifier la relation entre stratégie d'acculturation et compatibilité de valeurs. Au terme de cette démarche, ce mémoire a permis de tirer plusieurs conclusions. Premièrement, au sein de l'échantillon testé, les individus nés en Métropole et travaillant à la Réunion ressentent plus de difficultés d'adaptation socio-culturelle et autant de difficultés d'adaptation psychologique que les personnes nées à la Réunion. Deuxièmement, l'acculturation ne varierait pas linéairement dans le temps mais serait fonction de multiples variables comme le sexe, l'âge, le nombre d'enfants ou la maîtrise du créole. Troisièmement, il est possible d'identifier des différences de valeurs au travail entre individus nés à la Réunion et en Métropole. Quatrièmement, la compatibilité de valeurs avec les entreprises varierait selon le lieu de naissance de l'individu et selon ses difficultés d'adaptation. Par conséquent, ce mémoire a comme champ d'application l'île de la Réunion, n'ayant a priori jamais fait l'objet d'une étude sur l'acculturation des Métropolitains. En ayant vérifié un certain nombre de dimensions théoriques des concepts de valeurs et d'acculturation, et en ayant établi un lien entre acculturation et compatibilité de valeurs, cette étude apporte une contribution scientifique et managériale intéressante.
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L'analyse du nihilisme chez Nietzsche

Larivière, Jean 12 April 2018 (has links)
La question des valeurs et de la culture est au centre de l'œuvre de Nietzsche. Plus qu'un simple moraliste dont la tâche consiste à dépeindre les mœurs d'une époque, l'entreprise nietzschéenne s'engage à des considérations sur la valeur de ces valeurs et à leurs expressions dans la culture à travers l'histoire de l'Occident. C'est dans ce contexte que la thématique du nihilisme apparaît comme une figure essentielle à la compréhension de son œuvre. Une réflexion fondamentale habite toute l'œuvre de Nietzsche, quelles que soient les thématiques interrogées : le nihilisme est le mouvement historique qui détermine le déploiement de la culture occidentale. Cet enjeu nietzschéen trouve son origine dans cette question que Nietzsche lui-même formule dans La généalogie de la morale, à savoir : « D'où vient notre aversion pour l'homme ?» En effet, s'interroge Nietzsche, comment peut-il advenir que l'homme perde foi en sa propre valeur ? Ce mémoire se présente comme une tentative de comprendre le sens du nihilisme chez Nietzsche et les concepts qu'il englobe. Si le nihilisme signifie avant tout « que les valeurs se déprécient », ce concept polyphonique apparaît donc, non comme une « cause », mais comme « la logique de la décadence » elle-même. Or, on retrouve bien un parcours historique et une « logique » - philosophique, religieuse et morale - qui préside à cette aversion de l'homme par l'homme. Bien que l'histoire du nihilisme soit traversée et jalonnée par des idéaux aussi différents qu'éloignés dans le temps, il reste qu'ils suivent néanmoins un « destin commun » et une trame déterminée : la perspective nihiliste qui préside à leur enchaînement. Ainsi, métaphysique rédemptrice et morale consolante se sont données la main en tentant de travestir l'homme sous le masque de l'Idéal et des idoles, véritable négation édictée de l'existence. Nous avons semé les conditions de possibilité du nihilisme dans la façon même de déterminer nos valeurs et de s'y rapporter : valeurs suprêmes. De fait, dès l'origine, nous nous sommes fourvoyés dans la manière même de poser le problème de l'être et de la valeur. De sorte que le jeu des concepts structurant la métaphysique est toujours à l'œuvre dans le déploiement du nihilisme radical. Car si dans l'effondrement de la fable métaphysique apparaît la figure du nihiliste se réclamant du sentiment du délétère et de la vacuité de l'être, c'est que celui-ci reste à son insu prisonnier de la métaphysique de la Présence. Sa plainte exprime sa nostalgie de l'être et persiste comme conséquence d'un espoir déçu, d'une Présence manquante. Or, c'est de la décadence et des forces réactives qu'elles suscitent que surgit le nihilisme. La décadence est d'abord l'expression du ressentiment et de la volonté de vengeance qui met en accusation, par pure calomnie, le monde réel en prétendant lui substituer un « monde-vérité ». Mais la volonté de vérité devait tôt ou tard mettre à mal la métaphysique occidentale en y dévoilant la fumisterie qui s'y cachait. Suivant ce « mouvement décadentiste », la « mort de Dieu » se présentera, ensuite, comme le moment de grande désillusion. Par celle-ci, s'effrite la métaphysique et cet écroulement entraîne la destruction des idéaux, valeurs et des fins supra-sensibles dont elle était solidaire. Cette logique du ressentiment aboutit, lorsque disparaissent à jamais les Idéaux que l'on croyait éternels, à une récrimination de l'existence : à l'affirmation du néant. Le néant serait alors préférable à l'être. Néanmoins, le nihilisme est en lui-même libérateur. Celui-ci marque le passage à une « autre histoire », à une autre « humanité ». Il serait avant tout le tremplin vers des univers de sens inconnus et remplis de promesses. Mais cette crise nihiliste devra subir ses métamorphoses et l'homme traverser ses déserts où pessimisme, désillusion, tentative de récupération humaniste du contenu de la métaphysique surannée, passivité anesthésiante et destruction marquent autant d'heures inéluctables à franchir. Nous assistons alors aux temps des nihilismes dont le dernier homme marque la figure par excellence. Cependant, le déclin qu'entraîne la « mort de Dieu » laisse transparaître le travail nouveau d'une force de transformation à l'œuvre. C'est ainsi que les « forces réactives », se transformeront en « force active ». Car par-delà tout ressentiment, nausée et haine de l'existence, la vie pourra se laisser décliner tout autrement puisque la mort de Dieu appelle et oblige nécessairement une transmutation complète des valeurs, c'est-à-dire l'avènement même d'un nouveau principe d'évaluation des valeurs qui ne trouve sa « mesure » qu'à travers la volonté de puissance. Le dernier homme deviendra alors « l'homme qui veut périr » et laissera place à une affirmation supérieure, à la renaissance du divin de l'existence.
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La préférence selon Louis Lavelle

Carani, Roch George 12 November 2021 (has links)
Ce mémoire porte sur la préférence. Il se situe par son approche psycho-métaphysique dans le mouvement philosophique français fondé par Louis Lavelle et René Le Senne et qu'il est convenu d'appeler: Philosophie de l'Esprit. Selon Louis Lavelle, la préférence est l'acte fondamental de la conscience. Elle donne une signification affective à toute notre existence et fonde ce que nous appelons nos jugements de valeur. C'est par le respect de nos préférences que nous établissons la cohérence entre notre agir et ce que nous sommes. Autrement dit entre la hiérarchie que nous établissons dans les choses que nous jugeons importantes et l'ordre de leur réalisation dans l'accomplissement de notre personnalité.
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John Dewey, l'éthique et les valeurs : entre savoir et savoir-faire

Linteau, Richard 16 August 2018 (has links)
Protocole d'entente entre l'Université Laval et l'Université de Sherbrooke / D’emblée, cette thèse s’est donnée une orientation générale soucieuse de penser ensemble les dimensions théorique et pratique de l’éthique. Dans cette perspective, le pragmatisme de John Dewey s’est vite imposé comme cadre conceptuel permettant de lui fournir des assises épistémologiques rigoureuses tout en ouvrant la voie au développement d’outils pratiques visant la résolution de problèmes concrets. Ainsi, savoir et savoir-faire pourraient se nourrir mutuellement. S’inscrivant dans la foulée de la théorie de l’évolution de Darwin, la philosophie de Dewey adopte un naturalisme rejetant tout dualisme opposant le corps et la pensée. L’expérience humaine est abordée dans sa continuité avec l’environnement naturel et social qui est le sien. Langage, idées et théories peuvent dès lors être conçus comme autant d’instruments contribuant à améliorer notre adaptation aux changements constants de cet environnement. Produites dans l’expérience et validées par elle, si précieuses soient-elles, nos connaissances générales seraient d’une utilité limitée sans les ressources cognitives d’une être capable de raisonner dans des contextes chaque fois uniques. Sur le plan éthique, une éducation se limitant à l’apprentissage de grands principes moraux ne suffira donc pas à orienter adéquatement la conduite humaine. Son rôle étant d’habiliter à trouver les solutions les mieux adaptées à des problèmes spécifiques, l’éducation morale doit d’abord viser le développement d’habiletés intellectuelles contribuant à l’autonomie de chacun et de chacune. Une approche réflexive de l’éthique s’impose donc selon Dewey, mais cela sans toutefois renier l’importance des normes et des habitudes, incluant les dispositions morales. Pour lui, le travail de reconstruction ou d’amélioration de la théorie éthique doit s’abreuver à plusieurs sources. D’abord des connaissances que nous pouvons dégager à même notre propre vie morale. Ensuite, des théories éthiques dont nous disposons déjà pour jeter un éclairage utile sur nos pratiques. Enfin, de toutes les disciplines susceptibles de contribuer à une meilleure compréhension de la conduite humaine. En développant une conception naturaliste de la logique accompagnée d’une théorie de l’enquête fournissant les grandes étapes d’une méthode de résolution de problèmes, Dewey nous offre la possibilité de rapprocher le savoir du général du savoir-faire du singulier. Sur le plan épistémologique, cette thèse débouche sur une conception probabiliste de l’éthique. Sans prétendre à quelque certitude, la pensée réfléchie contribue à augmenter la probabilité que l’agent moral contrôle son action de manière à produire de meilleurs résultats qu’en s’en remettant exclusivement à ses impulsions, à ses désirs, à ses habitudes ou aux normes en vigueur. Sur le plan pratique, elle mène à l’hypothèse que l’explicitation des valeurs en tension dans une situation problématique contribue à augmenter la qualité d’une délibération et de la décision qui en résultera. Cela s’accompagne aussi de la nécessité de proportionner la délibération à l’importance des enjeux identifiés à même le processus d’enquête. John Dewey a produit une théorie de la valuation qu’il disait inachevée et qui devait selon lui être « développée et perfectionnée » par un usage approprié encore inexistant. Cette thèse défend l’idée que l’explicitation des valeurs pourrait bien être cet usage approprié permettant de mieux résoudre nos problèmes éthiques pratiques. Nous pensons donc qu’elle peut contribuer, comme le souhaitait Dewey, au « développement d’une théorie de valuation comme instrument efficace ». C’est ainsi que nous aurons atteint notre objectif d’un enrichissent mutuel de la théorie et de la pratique de l’éthique. / The general approach at the start of this thesis was to merge the theoretical and practical aspects of ethics. From this perspective, John Dewey’s pragmatism rapidly became the conceptual framework on which to base solid and rigorous epistemological foundations leading to the development of practical tools to resolve concrete problems. Knowledge and know-how could therefore benefit from true synergy. Along the same lines as Darwin’s Theory of Evolution, Dewey’s philosophy adopts a naturalistic posture rejecting any dualism opposing mind and body. The human experience is considered in its continuity within its natural and social environment. Language, ideas and theories can therefore be viewed as many instruments contributing to improving our adaptation to constant changes in this environment. Broad knowledge is gained, built and validated by experience. But however valuable this knowledge may be, it would be of limited usefulness without the cognitive resources of the human capacity to reason in ever unique situations. From an ethical point of view, education limited to the learning of major moral founding principles would then be insufficient to adequately guide human conduct. Moral education with its role of providing means to better resolve specific problems, must first aim to fully develop intellectual abilities to enable individual autonomy. Therefore, from Dewey’s point of view, a reflexive approach to ethics is necessary without however denying the importance of norms and habits, including moral disposition. Dewey views the reconstruction or the improvement of the theory of ethics to be fuelled by different sources: from the knowledge we gain from leading our own moral life, from existing ethical theories we can draw from to help us shed light on our own practices and finally, from all disciplines that may contribute to a better understanding of human conduct. In developing a naturalistic concept on logic supported by an inquiry theory outlining the global steps of a problem-solving methodology, Dewey provides the opportunity to close the distance between broad knowledge and specific know-how. From an epistemological point of view, this thesis launches a probabilistic concept of ethics. Without claiming to any certainties, reflective thought contributes to increasing the probability that moral agent can control their actions for better results rather than base them only on impulse, desire, habit or standard conventions. From a practical point of view, this leads us to hypothesize that the explicitation of conflictual values within a problem situation contributes to increasing the quality of deliberation and, from there, to increasing the probability that the decision resulting from it will yield better results. This also entails that the deliberation be proportionate to the importance of issues identified within the inquiry process itself. John Dewey elaborated a theory of valuation which he qualified as incomplete and, according to him, to be “developed and perfected” through an appropriate but still inexistent use. This thesis advances that explicitation of values may be this appropriate use which can help resolve concrete ethical problems. We believe this notion may contribute, as Dewey wished, to the “development of a theory of valuation as an effective instrumentality”, thus achieving our goal of mutual enrichment of both theory and practice of ethics.
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De la description à la prescription : recherches pour une phénoménologie de la normativité à partir de l'oeuvre de Husserl

Desmeules, Marie-Hélène 24 April 2018 (has links)
"Thèse en cotutelle" / Si certains héritiers de la phénoménologie ont cherché à libérer l’apparaître des normes qui lui étaient imposées, il en allait autrement chez Husserl. Les normes étaient d’abord appliquées aux visées de sens elles-mêmes, lesquelles étaient dites « correctes » ou « incorrectes ». Autre façon de dire que la phénoménologie ne pouvait faire l’économie des normes : point de description sans prescription, et sans prescription à la description. Dire que le projet phénoménologique est essentiellement descriptif, c’est cependant admettre que les normes s’y tiennent en retrait. Le premier défi d’une phénoménologie des normes est donc de les mettre au jour. De plus, en son versant critique, la phénoménologie des normes doit justifier notre droit de les poser et de les appliquer normativement. À ce titre, elle sera une phénoménologie du caractère normatif des normes. Suivant les traces de Husserl, nous considèrerons d’abord les enjeux normatifs liés à la logique, puis les autres normes reconnues par lui. Ces normes étant assimilées à l’obtention d’une évidence ou d’un certain type d’évidence, elles avaient toutes un usage théorique. Nous ferons cependant l’hypothèse que certaines normes peuvent avoir un usage pratique. Cette hypothèse se heurtera à un obstacle de taille chez Husserl, qui proposait de justifier les devoirs pratiques grâce aux valeurs et non par les normes. Déconstruisant chacun des présupposés normatifs ayant conduit Husserl à recourir aux valeurs en éthique, nous paverons la voie à une éthique phénoménologique, normative et suspensive. Mots-clés : phénoménologie, Edmund Husserl, normativité, normes, logique normative, éthique, valeurs, volonté, action, devoir. / If some of phenomenology’s heirs sought to free that which appears from the norms imposed upon it, it was not Husserl’s main concern. He applied norms foremost to sense itself, which was then said to be « correct » or « incorrect ». This was another way of saying that phenomenology could not avoid norms : no description without prescription, and without prescription to description. To say that the phenomenological project is essentially descriptive is to admit that norms keep out of the limelight in phenomenology. The first challenge of a phenomenology of norms is therefore to shine a spot upon them. Moreover, in its critical orientation, a phenomenology of norms must justify our right to posit and apply them normatively. As such, it is a phenomenology of the normative character of norms. Following Husserl’s reflection, I will first consider the normative stakes linked to logic and then the other norms he recognized. As norms were assimilated to evidence or to some type of evidence, they all had a theoretical use. I will assume, however, that some norms may have a practical function. This hypothesis will encounter a major obstacle, as Husserl proposed to justify practical ougths by means of values instead of norms. By deconstructing each of the normative presuppositions that led Husserl to rely on values in ethics, I will pave the way for a phenomenological, normative and suspensive ethic. Keywords : phenomenology, Edmund Husserl, normativity, norms, normativ logic, ethic, values, will, action, ought.
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Étude des valeurs d'éducation telles que perçues par différentes composantes dans une école privée de la région de Québec

Tremblay-Dorval, Agnès 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2016

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