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Essais sur la dynamique de la soutenabilité de la dette du Kenya / Essays on debt sustainability dynamics in Kenya

Nganga Irungu, William 02 July 2018 (has links)
La littérature existante sur la soutenabilité de la dette souligne l'existence d'un seuil ou d'un point de basculement au-delà duquel la dette compromet la croissance et déstabilise l'économie. Cette thèse de doctorat présente trois approches supplémentaires qui pourraient être utilisées pour interroger davantage la dynamique de la dette au Kenya.La thèse utilise des données de séries temporelles annuelles de 1963 à 2015 au Kenya, et emploie un modèle autorégressif vectoriel structurel (SVAR), des modèles de changements de régime de Markov (MS) et des modèles autorégressifs à seuil autorégressif (SETAR).Le premier chapitre investigue si la réponse de la politique budgétaire aux chocs macroéconomiques est compatible avec une trajectoire durable de la dette ? Le deuxième chapitre analyse la question suivante : les écarts sont-ils systématiquement corrigés à long terme ? Le troisième chapitre recherche si la coordination entre la politique monétaire et budgétaire atténue ou exacerbe la soutenabilité de la dette à long terme ?Les résultats obtenus confirment ce qui suit : (i) Le solde primaire réagit aux chocs macroéconomiques d'une manière compatible avec la viabilité de la dette. (ii) La consolidation budgétaire pourrait être contreproductive en réponse à la gestion de la dette. (iii) La dette stimule la croissance au Kenya. (iv) Les régimes fiscaux durables et non durables sont dominants, chacun d'eux ayant une durée moyenne de quatre ans, tandis que la situation du jeu Non-Ponzi reste faible dans l'économie kényane à long terme. (v) La persistance d'un régime de non-durabilité pendant plus de quatre ans pourrait menacer la viabilité budgétaire à long terme. / Existing literature on debt sustainability emphasizes the existence of a threshold or a tipping point beyond which debt compromises growth and destabilizes the economy. This Ph.D. thesis goes beyond threshold testing and presents three additional approaches which could be used to further interrogate debt dynamics. Using annual time series data from 1963 to 2015, and employing a Structural Vector Autoregressive Model (SVAR), Markov switching models (MS) and Self-Exciting Threshold Autoregressive models (SETAR) for robustness, the three chapters cross-examine Kenya’s debt sustainability, by addressing three questions: First chapter, is the fiscal policy response to macroeconomic shocks consistent with a sustainable debt trajectory? The second chapter, given that the fiscal response may deviate from the sustainable path in the short-run, are these deviations systematically corrected in the long run? The third chapter, to what extent does coordination between monetary and fiscal policy, if any, alleviate or exacerbate debt sustainability in the long run? The results obtained confirm the following: (i) The primary balance reacts to macroeconomic shocks in a manner consistent with debt sustainability (ii) Fiscal consolidation might be counterproductive as a response to debt management. (iii) Debt drives growth in Kenya. (iv) Both sustainable and unsustainable fiscal regimes are dominant with each lasting an average of four years, while the No-Ponzi game condition weakly holds in the Kenyan economy in the long run. (v) The persistence of unsustainability regime for more than four years could threaten long-run fiscal sustainability.
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Essays on Inflation Dynamics and Monetary Policy in a Globalized World. / Essais sur la dynamique de l'inflation et la politique monétaire dans un monde globalisé.

Tahir, Muhammad Naveed 20 December 2012 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’analyser l’effet de la globalisation sur la dynamique de l’inflation et sur la politique monétaire dans un monde de globalisation. Cette thèse porte 3 chapitres :Dans le premier chapitre, nous nous intéressons à l’impact de la globalisation financière sur le comportement du ciblage d’inflation dans les pays émergents, avec une attention particulière portée au taux de change : la Banque centrale répond-elle aux mouvements du taux de change ? Nous nous sommes basés sur des données trimestrielles de six pays émergents qui pratiquent la politique de ciblage d’inflation, depuis la date de l’adoption de cette dernière, jusqu’au dernier trimestre 2009 (2009 Q4). L’étude se base sur un modèle de petite économie ouverte néo-Keynésien à la Gali et Monacelli (2005). Nous utilisons un estimateur GMM à équations multiples pour analyser la relation. Les résultats nous montrent que la réponse de la Banque Centrale au taux de change est statistiquement significatif dans le cas du Brésil, du Chili, du Mexique et de la Thaïlande. En revanche, elle ne l’est pas pour la Corée ni pour la République Tchèque. Théoriquement, le résultat ne devrait pas être significatif même avec un ciblage d’inflation flexible où la banque centrale répond aux écarts d’inflation et de production.Nous pensons que les caractéristiques particulières des pays émergents, telles que la peur du flottement “fear of floating”, le manque de développement du système financier ainsi qu’un manque de crédibilité de la banque centrale, expliquent cette préoccupation des banque centrales pour les variations de change. Dans le deuxième chapitre, nous étudions d’une façon empirique l’importance relative des canaux de transmission de la politique monétaire pour le Brésil, le Chili et la Corée. Cette partie se base sur des données mensuelles depuis l’adoption du ciblage d’inflation jusqu’à décembre 2009 (2009 M12). Nous utilisons un modèle SVAR, en incorporant les principaux canaux de transmission monétaire simultanément au lieu de les considérer séparément. Les résultats empiriques indiquent que le canal de taux de change ainsi que canal du prix des actifs ont une importance relativement plus élevée que le canal du taux d’intérêt traditionnel ou le canal du crédit pour la production industrielle. Les résultats sont très différents dans le cas de l’inflation, à l’exception de la Corée. Le classement élevé canal du taux de change et du canal du prix des actifs correspondent aux résultats de Gudmundsson (2007) : le canal du taux de change pourrait avoir pris une importance grandissante avec la développement de la globalisation financière.Dans le troisième chapitre, nous étudions empiriquement le rôle de l’ouverture - réelle et financière - sur la dynamique de l’inflation au Brésil, Chile en Corée du Sud. L’étude se base sur des données mensuelles, depuis l’adoption du ciblage d’inflation jusqu’à décembre 2009. Dans ce dernier chapitre, nous utilisons méthode de moments généralisée (GMM). Le ratio Importation sur PIB est considéré comme étant l’indicateur de l’ouverture réelle. En ce qui concerne l’ouverture financière, nous considérons alternativement l’indice de Chinn et Ito (KAOPEN) mesurant le degré de libéralisation des opérations sur le compte financier, et l’indicateur proposé per Lane et Milesi-Ferreti (2009).Nous concluons dans ce chapitre qu’il existe en général une relation positive entre l’ouverture réelle et l’inflation. En ce qui concerne l’ouverture financière, les résultats sont moins tranchés et dépendent largement de l’indicateur utilisé pour mesurer l’ouverture financière. / The aim of this thesis is to analyze the impact of globalization on the dynamics of inflation and monetary policy in a globalized world. It consists of three essays.In the first essay we investigate the impact of financial globalization on the behaviour of inflation targeting emerging market economies with respect to exchange rate – Do central banks respond to exchange rate movements or not? We use quarterly data for six emerging market inflation targeting economies from the date of their inflation targeting adoption to 2009 Q4. The chapter uses small open economy new Keynesian model à la Gali and Monacelli (2005), and employs multi-equation GMM technique to investigate the relationship. We find that the response of central bank to the exchange rate in case of Brazil, Chile, Mexico and Thailand is statistically significant while insignificant for Korea and Czech Republic. Theoretically, it should not be so as even under flexible inflation targeting central bank responds to inflation deviation and output gap; we think that the peculiar characteristics of emerging markets, like fear of floating, weak financial system and low level of central bank credibility make exchange rate important for these economies. In the second essay we investigate empirically the relative importance of monetary transmission channels for Brazil, Chile and Korea. This chapter uses monthly data from the inception of inflation targeting regime to 2009 M12. We use a SVAR model incorporating the main monetary transmission channels combined together instead of individual channels in isolation. The empirical results indicate that the exchange rate channel and the share price channel have higher relative importance than the traditional interest rate and credit channel for industrial production. The results are not much different in case of inflation, except for Korea. The high ranking of exchange rate and share price channel is in line with the results by Gudmundsson (2007), which finds that exchange rate channel might have overburdened in the wake of financial globalization.In the third chapter we investigate empirically the role of openness – real and financial – on the inflation dynamics of Brazil, Chile and Korea. The chapter uses monthly data from the inception of inflation targeting regime to the end month of 2009. In this chapter we employ the Generalized Method of Moments (GMM) technique. We use imports to GDP ratio as an indicator for real openness whereas Chinn and Ito index (KAOPEN) and total assets plus total liabilities to GDP ratio form the data set of Lane and Milesi-Ferretti are two proxies for financial openness. The chapter concludes that there exists, generally, a positive relationship between real openness and inflation. However, in case of financial globalization the results are inconclusive as they are sensitive to measurement method of financial globalization.
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Fluctuations internationales et conjoncture économique tunisienne / International economic fluctuations and Tunisian business cycle

Sabta, Houyem 07 July 2015 (has links)
L’objectif de la thèse est d’étudier les cycles économiques en Tunisie en se centrant principalement sur les questions suivantes : quel est leur degré de synchronisation avec les fluctuations économiques des pays développés et quels sont les mécanismes de transmission de ces fluctuations sur l’économie tunisienne ? Pour répondre à cette problématique, le travail est divisé en trois chapitres. Le premier chapitre cherche à retracer les cycles économiques tunisien comparés aux cycles économiques mondiaux, représentés par quatre pays développés (PDE) : la France, l'Italie, l'Allemagne (qui sont les principaux partenaires commerciaux de la Tunisie) et les Etats-Unis (du fait de leur poids dans l'économie mondiale). Dans le deuxième chapitre, le travail introduit l’extraction des composantes cycliques d’autres variables macro-économiques internes (globales et sectorielles) et externes à l’économie tunisienne, afin d’identifier les sources des chocs et les canaux à travers ces chocs sont transmis. Le dernier chapitre a pour objet une validation économétrique des résultats descriptifs des faits stylisés données au premier et au deuxième chapitre, et de savoir à quel degré la nouvelle synthèse néoclassique peut être appliquée à l'économie tunisienne. Les résultats des faits stylisés montrent que le cycle économique tunisien est sensible aux trois catégories de variables étudiées, réelles, monétaires et financières, confirmant ainsi la théorie de la nouvelle synthèse néoclassique. L'application des modèles, VAR structurel et modèle dynamique à composante inobservable, valide les résultats des faits stylisés. En effet, les estimations du modèle VAR structurel montrent que les trois chocs qui contribuent le plus à la variance du PIB tunisien sont les chocs d'offre, les chocs monétaires et les chocs extérieurs. Concernant l'évaluation de la synchronisation du cycle tunisien avec ceux des PDE à partir du modèle à facteur inobservable de Stock et Watson, les résultats montrent un rôle significatif du facteur commun sur le cycle tunisien. Pour les déterminants de la synchronisation du cycle tunisien avec ceux des PDE, la transmission des fluctuations des pays partenaires commerciaux paraît se faire à travers les demandes intérieures, l'indice des prix des matières premières et le taux du marché monétaire en zone euro. Les exportations et les importations tunisiennes n'ont montré un rôle significatif qu'avec le premier partenaire commercial, la France. Pour les Etats-Unis, les fluctuations sont transmises à travers deux variables "européennes", le taux du marché monétaire en zone euro et les envois de fonds des immigrés, suggérant le rôle intermédiaire des pays partenaires commerciaux européens dans la transmission des fluctuations américaines et internationales à l'économie tunisienne. / The aim of the thesis is to study the Tunisian business cycles. We focus mainly on the following questions: To what extent do they synchronize with the economic fluctuations of the developed countries and what are transmission mechanisms of such fluctuations on the Tunisian business cycles? To tackle this problem, the work is organized into three chapters. The first chapter seeks to compare the Tunisian business cycles to international business cycles, represented by four developed countries: France, Italy, Germany (which are the main trade partners of Tunisia) and the United States (due to their importance in the world economy). In the second chapter, the work introduces the extraction of cyclical components of domestic and external macroeconomic variables (global and sector levels) in order to identify the sources of shocks and channels through which these shocks are transmitted. The last chapter deals with an econometric validation of the stylized facts presented in the first and second chapter and seeks to find out the degree to which the new neoclassical synthesis can be applied to the Tunisian business cycles. The stylized facts show that the Tunisian business cycle is sensitive to three categories of variables, (real, monetary and financial variables), this result confirms the theory of the New Neoclassical Synthesis. The structural VAR model and the dynamic latent factor model validate the stylized facts. Indeed, the estimation of the structural VAR model shows that the three shocks that contribute the most to the variance of the Tunisian GDP are supply shocks, monetary shocks and external shocks. Concerning the synchronization of the Tunisian business cycle with those of developed countries according to unobservable factor model of Stock and Watson, the results show a significant role of the common factor on the Tunisian business cycle. For the determinants of synchronization of the Tunisian business cycle with those of developed countries, the transmission of fluctuations in trading partner countries seems to be carried out through domestic demand, the international price index of raw materials and the money market rates in the Euro zone. Tunisian exports and imports showed a significant role with the first trading partner, France. For the United States, the fluctuations are transmitted through two "European" variables, the money market rates in the euro zone and remittances of immigrants, suggesting the intermediary role of European trade partners in the transmission of American and international fluctuations to the Tunisian economy.
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L'Europe face aux déséquilibres mondiaux : une analyse historique, théorique et empirique

Gossé, Jean-Baptiste 16 November 2010 (has links) (PDF)
Au cours des années 2000, les Etats-Unis ont bénéficié d'un transfert d'épargne sans précédent dans l'histoire. Cette thèse propose d'étudier les conséquences de ce phénomène de « déséquilibres mondiaux » pour l'Europe. Tout d'abord, nous mettons en évidence un cycle britannique des déséquilibres mondiaux (1815-1944) au cours duquel les Européens ont largement tiré parti des transferts d'épargne et un cycle américain (depuis 1944) durant lequel ils n'y participent que marginalement. A partir d'un modèle théorique, nous montrons que le cycle britannique est marqué par une boucle « balance courante – investissements à l'étranger – revenus d'investissement » qui permettait aux pays du centre européen de consommer davantage que leurs revenus tout en continuant à augmenter leurs détentions d'actifs étrangers et donc leurs rentes. Au cours du cycle américain, le modèle indique que l'accumulation de déséquilibres mondiaux résulte des stratégies de croissance des Etats-Unis, de l'Asie et de l'OPEP, et implique pour l'Europe : (i) un ralentissement de la croissance ; (ii) une appréciation de l'euro ; (iii) un faible impact sur la balance courante. A l'aide d'un modèle VAR structurel nous confirmons empiriquement ces trois résultats théoriques pour la zone euro. Enfin, nous montrons à partir du modèle théorique qu'en adoptant une stratégie de croissance tirée par la demande intérieure l'Europe aurait pu contrer ces effets néfastes. Une étude en panel de la relation de cointégration entre balance courante et solde budgétaire indique que la politique budgétaire aurait pu constituer un levier efficace surtout dans les petits pays de la zone euro.
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Three essays in macro-finance, international economics and macro-econometrics

Kemoe, Laurent 04 1900 (has links)
This thesis brings new evidence on different strands of the literature in macro-finance, international economics and macroeconometrics. The first two chapters combine both theoretical models and empirical techniques to deepen the analysis of important economic phenomena such as the effects of economic policy uncertainty on financial markets, and convergence between emerging market economies and advanced economies on these markets. The third chapter of the thesis, which is co-authored with Hafedh Bouakez, contributes to the literature on the identification of news shocks about future productivity. In the first chapter, I study the effect of monetary and fiscal policy uncertainty on nominal U.S. government bond yields and premiums. I use a New-Keynesian Dynamic Stochastic General Equilibrium model featuring recursive preferences, and both real and nominal rigidities. Policy uncertainty in the DSGE model is defined as a mean-preserving spread of the policy shock distributions. My results show that: (i) When the economy is subject to unpredictable shocks to the volatility of policy instruments, the level of the median yield curve is lower, its slope increases and risk premiums decrease relative to an economy with no stochastic volatility. This negative effect on the level of yields and premiums is due to the asymmetric impact of positive versus negative shocks; (ii) A typical policy risk shock increases yields at all maturities. This is because the fall in yields triggered by higher demand for bonds by households, in order to hedge against higher predicted consumption volatility, is outweighed by the increase in yields due to higher inflation risk premiums. Finally, I use several empirical measures economic policy uncertainty in a structural VAR model to show that the above effects of policy risk shocks on yields are consistent empirical evidence. Chapter 2 looks at the market for government bonds in 12 advanced economies and 8 emerging market economies, during the period 1999-2012, and consider the question of whether or not there has been any convergence of risk between emerging market and advanced economies. I distinguish between default risk and other types of risk, such as inflation, liquidity and exchange rate risk. I make the theoretical case that forward risk premium differentials can be used to distinguish default risk and other risks. I then construct forward risk premium differentials and use these to make the empirical case that there has been little convergence associated with the other types of risk. I also show that differences in countries' macroeconomic fundamentals and political risk play an important role in explaining the large "non-default" risk differentials observed between emerging and advanced economies. Chapter 3 proposes a novel strategy to identify anticipated and unanticipated technology shocks, which leads to results that are consistent with the predictions of conventional new-Keynesian models. It shows that the failure of many empirical studies to generate consistent responses to these shocks is due to impurities in the available TFP series, which lead to an incorrect identification of unanticipated technology shocks---whose estimated effects are inconsistent with the interpretation of these disturbances as supply shocks. This, in turn, contaminates the identification of news shocks. My co-author, Hafedh Bouakez, and I propose an agnostic identification strategy that allows TFP to be affected by both technological and non-technological shocks, and identifies unanticipated technology shocks via sign restrictions on the response of inflation. The results show that the effects of both surprise TFP shocks and news shocks are generally consistent with the predictions of standard new-Keynesian models. In particular, the inflation puzzle documented in previous studies vanishes under the novel empirical strategy. / Cette thèse présente de nouveaux résultats sur différentes branches de la littérature en macro-finance, économie internationale et macro-économétrie. Les deux premiers chapitres combinent des modèles théoriques et des techniques empiriques pour approfondir l’étude de phénomènes économiques importants tels que les effets de l’incertitude liée aux politiques économiques sur les marchés financiers et la convergence entre les pays émergents et les pays avancés sur ces marchés. Le troisième chapitre, qui est le fruit d’une collaboration avec Hafedh Bouakez, contribue à la littérature sur l’identification des chocs anticipés sur la productivité future. Dans le premier chapitre, j’étudie l’effet de l’incertitude relative aux politiques monétaire et fiscale sur les rendements et les primes de risque associés aux actifs nominaux du gouvernement des États-Unis. J’utilise un modèle d’équilibre stochastique et dynamique de type néo-Keynesien prenant en compte des préférences récursives des agents et des rigidités réelles et nominales. En utilisant un modèle VAR structurel. L’incertitude relative aux politiques économiques est définie comme étant une expansion de la distribution des chocs de politique, expansion au cours de laquelle la moyenne de la distribution reste inchangée. Mes résultats montrent que : (i) Lorsque l’économie est sujette à des chocs imprévisibles sur la volatilité des instruments de politique, le niveau médian de la courbe des rendements baisse de 8,56 points de base, sa pente s’accroît de 13,5 points de base et les primes de risque baissent en moyenne de 0.21 point de base. Cet effet négatif sur le niveau de rendements et les primes de risque est dû à l’impact asymétrique des chocs de signes opposés mais de même amplitude; (ii) Un choc positif à la volatilité des politiques économiques entraîne une hausse des rendements pour toutes les durées de maturité. Cet effet s’explique par le comportement des ménages qui, à la suite du choc, augmentent leur demande de bons dans le but de se prémunir contre les fortes fluctuations espérées au niveau de la consommation, ce qui entraîne des pressions à la baisse sur les rendements. De façon simultanée, ces ménages requièrent une hausse des taux d’intérêt en raison d’une espérance d’inflation future plus grande. Les analyses montrent que le premier effet est dominant, entraînant donc la hausse des rendements observée. Enfin, j’utilise plusieurs mesures empiriques d’incertitude de politiques économiques et un modèle VAR structurel pour montrer les résultats ci-dessus sont conformes avec les faits empiriques. Le Chapitre 2 explore le marché des bons du gouvernement de 12 pays avancés et 8 pays émergents, pendant la période 1999-2012, et analyses la question de savoir s’il y a eu une quelconque convergence du risque associé à ces actifs entre les deux catégories de pays. Je fais une distinction entre risque de défaut et autres types de risque, comme ceux liés au risque d’inflation, de liquidité ou de change. Je commence par montrer théoriquement que le différentiel au niveau des primes de risque « forward » entre les deux pays peut être utilisé pour faire la distinction entre le risque « forward » et les utilise pour montrer qu’il est difficile de conclure que ces autres types de risque dans les pays émergents ont convergé vers les niveaux différents de risque politique, jouent un rôle important dans l’explication des différences de primes de risque – autres que celles associées au risque de défaut– entre les pays émergents et les pays avancés. Le Chapitre 3 propose une nouvelle stratégie d’identification des chocs technologiques anticipés et non-anticipés, qui conduit à des résultats similaires aux prédictions des modèles néo-Keynésiens conventionnels. Il montre que l’incapacité de plusieurs méthodes empiriques à générer des résultats rejoignant la théorie est due à l’impureté des données existences sur la productivité totale des facteurs (TFP), conduisant à mauvaise identification des chocs technologiques non-anticipés-dont les effets estimés ne concordent pas avec l’interprétation de tels chocs comme des chocs d’offre. Ce problème, à son tour, contamine l’identification des chocs technologiques anticipés. Mon co-auteur, Hafedh Bouakez, et moi proposons une stratégie d’identification agnostique qui permet à la TFP d’être affectée de façon contemporaine par deux chocs surprises (technologique et non technologique), le premier étant identifié en faisant recours aux restrictions de signe sur la réponse de l’inflation. Les résultats montrent que les effets des chocs technologiques anticipés et non-anticipés concordent avec les prédictions des modèles néo-Keynésiens standards. En particulier, le puzzle rencontré dans les travaux précédents concernant les effets d’un choc non-anticipé sur l’inflation disparaît lorsque notre nouvelle stratégie est employée.

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