Les chablis semblent varier d'une région à une autre et certaines recherches prétendent qu'ils vont augmenter dans le temps à cause des changements climatiques. Cependant, bien que les chablis soient des perturbations variables temporellement et spatialement, peu d'information existe sur leurs variations actuelles et passées ou sur leurs relations avec les vents de différentes forces et directions. Les chablis font suite à des épisodes de vent violent engendrés par des conditions météorologiques spécifiques. Les différences climatiques à l'intérieur d'un domaine bioclimatique sont susceptibles de créer des différences dans le régime de perturbation par chablis. Ce projet teste cette hypothèse générale en mettant en relation l'information sur l'historique des chablis et du climat du siècle dernier Ce projet a été effectué dans le domaine bioclimatique de l'érablière à bouleau jaune qui couvre un gradient d'est en ouest, séparé en quatre sous-régions. Des photos aériennes, anciennes et récentes et des cartes des inventaires forestiers décennaux ont été combinées dans un système d'information géographique afin de délimiter les chablis nous permettant ainsi de déterminer leurs superficies et leurs fréquences, d'estimer leur sévérité et leur intervalle de retour pour chacune des quatre sous-régions. Les archives climatiques d'Environnement Canada ont permis d'estimer la probabilité des vents extrêmes (vitesse) et de tester la similarité des régimes de ces vents à l'intérieur de sous régions de l'érablière à bouleau jaune. Lors des chablis, une prédominance des vents en provenance du sud-est est observée. La sous-région ouest de ce domaine bioclimatique est la plus touchée en termes de superficie et de sévérité. Cependant, on observe que la probabilité d'avoir des vents extrêmes est plus élevée sous le climat tempéré maritime associé aux sous-régions de l'est. L'étude démontre que les chablis sont peu fréquents durant la première moitié du siècle et que la superficie perturbée est beaucoup plus élevée vers la fin du siècle, ce qui concorde avec les projections des spécialistes du climat. Les résultats découlant de cette étude pourront servir de balises pour évaluer les risques de pertes en volume par chablis dans le calcul de possibilité forestière par les variations spatiale et temporelle de ces risques dans un même domaine bioclimatique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : forêt tempérée, photo-interprétation, paysage, climat, sévérité

La façade littorale du Grand Port Maritime de Dunkerque est une cellule sédimentaire quasi-fermée où les formes dunaires résultent de l'imbrication de facteurs humains et naturels. Ce littoral peut être divisé en deux parties : la partie Ouest est constituée d'un cordon bordier sur une longueur de 7 km (plage du Clipon) et le long de la partie Est, la plage est adossée à une digue en enrobé bitumineux de 6 km de long (digue du Braek) où des transferts sableux se produisent. L'objectif de cette étude est de (1) caractériser les formes dunaires et leur évolution sur un site artificiel, (2) quantifier le transport éolien sur le haut de plage, le versant externe de la dune bordière et la digue du Braek, et (3) proposer des mesures de gestion afin de remédier aux contraintes d'exploitation engendrées par les dépôts éoliens sur les infrastructures. A moyen terme (28 ans), l'analyse diachronique de photographies aériennes montre que les superficies dunaires ont fortement augmenté depuis 1983. A court terme (2 ans), des mesures topographiques révèlent que les dunes continuent de se développer aujourd'hui mais gardent la marque des interventions anthropiques passées. Sur la digue du Braek, des formes dunaires se sont naturellement constituées sur l'asphalte. Le sable a été colonisé par Ammophila arenaria qui s'est enraciné sous l'enrobé par l'intermédiaire de fissures. Une typologie de ces dunes de digue a été proposée. A l'Est, des dunes se développent en pied de digue en raison de l'interruption des transferts sédimentaires longitudinaux par une jetée. Des piégeages éoliens in situ ont montré que le transport éolien était essentiellement contrôlé par la vitesse du vent et la source de sable disponible. Par vents frontaux et obliques, les dunes de pied de digue constituent la principale source des envols, et le transport éolien est favorisé par une accélération du vent sur le versant exposé. Différents types de brise-vent ont été testés sur l'ensemble du site afin de trouver le meilleur mode de gestion souple de ces envols de sable. Ces analyses montrent que si la localisation des structures brise-vent a une grande influence sur leur efficacité, les systèmes habituellement utilisés sur les plages (ganivelles, filets synthétiques) peuvent aussi favoriser le développement de dunes sur une digue en asphalte. Les mesures de gestion envisagées sont la stabilisation des principales sources de sable en pied de digue ainsi que le renforcement de la dune bordière aux endroits les plus fragiles.

Genom konstruktion och tillverkning av prototyper samt med hjälp av ljud- och flödesmätningar av dessa, tillsammans med standardmodellen, har vi lyckats förbättra flödet genom ventilen Al-db 450, producerad av Fresh AB i Gemla. För ljudmätningar har en testrigg konstruerats och tillverkats. / By design and manufacturing of prototypes, in conjunction with sound and flow measurements, we successfully increased air flow through the vent Al-db 450. The producer of this fresh air vent is Fresh AB in Gemla, Sweden. For sound testing a box was designed and manufactured.

<p>Reactive oxygen species (ROS) are produced endogenously in all aerobes and are induced by environmental stressors. ROS oxidize and disable essential cellular components such as DNA, proteins, and lipid membranes. Exposure to metals, polycyclic aromatic hydrocarbons (PAHs), and some pesticides can induce oxidative stress in marine invertebrates. All aerobic organisms have a network of antioxidants and enzymes to quench ROS and prevent oxidative damage. This dissertation examines antioxidant and oxidative stress biomarkers in endemic molluscs and crabs from two natural extreme environments: deep-sea hydrothermal vents in the Lau and North Fiji Basin, and cold seeps in the Gulf of Mexico. In addition, the acute toxicity and sub-lethal effects of four insecticides and an herbicide are examined in the estuarine blue crab, <italics>Callinectes sapidus</italics>. Blue crabs are North Carolina's most important fishery species and are frequently found in agricultural drainage ditches, an example of an anthropogenic extreme environment. </p> <p>Total glutathione, catalase, superoxide dismutase, and lipid peroxidation levels were of the same respective order of magnitude in the two vent gastropods, <italics>Alviniconcha</italics> sp. and <italics>Ifremeria nautilei</italics>, and vent mussel, <italics>Bathymodiolus brevior</italics>. These biomarkers activities were similar to those from previous reports on Mid-Atlantic Ridge mussels, except for ~100-fold higher lipid peroxidation levels among Lau molluscs. Principal component analysis (PCA) of mollusc tissue-specific biomarker levels grouped individuals by species rather than by site. </p> <p>Biomarker levels in the seep mussels <italics>Bathymodiolus childressi, B. brooksi</italics>, and <italics>B. heckerae</italics> were similar across species except for elevated foot and gill cytosolic SOD in mussels from MC-640 compared to those from AC-645. PCA of seep mussel biomarker levels differentiated by species with <italics>B. childressi</italics> isolated from <italics>B. brooksi</italics> and <italics>B. heckerae</italics>. The addition of <italics>B. brevior</italics> biomarker data to the PCA showed them grouping around <italics>B. brooksi</italics> and <italics>B. heckerae</italics>. <italics>Bathymodiolus childressi</italics> is ancestral to the other species and contains only methanotrophic endosymbionts. Whether symbionts play a role in alleviating possible toxic conditions remains unknown.</p> <p>Pesticides were acutely toxic to blue crabs in the order of Lambda-cyhalothrin > imidacloprid &#8776; aldicarb > acephate &#8776; Roundup® (glyphosate). Megalopae were almost always more sensitive to pesticides than early stage juveniles. Commercial formations of pesticides generally showed similar toxicity to active ingredients alone. Exposure to LC₂₀ levels of acephate, aldicarb, imidacloprid and Roundup significantly increased the frequency of juvenile mortality after molting. There was no significant change in total glutathione or lipid peroxidation of exposed megalopae. Lambda-cyhalothrin-, imidacloprid-, and aldicarb-based products have the potential to cause acute toxicity and molting-related mortality in shallow creeks and ditches.</p> / Dissertation

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Les objectifs de ce travail sont l'analyse de mesures radar (bande C) en polarisations VV et<br />HH pour améliorer la compréhension des interactions entre la surface et l'onde électromagnétique<br />et l'étude de la surface des océans. Nous proposons d'abord un modèle empirique reproduisant le<br />rapport des sections efficaces radar en fonction de l'incidence et de la direction du vent qui peut être<br />utilisé pour la restitution de champs de vent à partir d'images SAR. Les observations obtenues durant<br />cette thèse sont comparées avec différents modèles semi-physiques. Sur la base de cette étude,<br />nous montrons que la partie du signal commune aux 2 polarisations doit absolument être modélisée<br />pour reproduire complètement les interactions ondes-surfaces. Elle peut être attribuée à la présence de<br />vagues déferlantes et permet d'expliquer l'asymétrie face/dos au vent du signal radar. Enfin, à partir<br />d'une étude de la dépendance azimutale du signal, nous analysons les effets possibles de différents<br />processus de surface et montrons que les interactions non-linéaires vagues à vagues jouent un rôle<br />important.

Les variations du niveau marin lors des grandes tempêtes affectent le littoral en provoquant de sévères inondations. L'objectif de cette thèse est d'apporter, grâce à la modélisation numérique (chaîne TELEMAC), une meilleure compréhension des phénomènes d'interaction entre surcote / marée / houle / vent dans la génération et la propagation des surcotes et des raz de marée dans les Pertuis Charentais, qui, grâce à une ligne de côte complexe et des faibles profondeurs, représentent un grand intérêt pour ce type d'étude. Dans cette thèse, nous avons démontré que la prise en compte de ces interactions est indispensable pour un modèle qui prétend à une prédiction précise des surcotes dans les Pertuis Charentais.

<p>Genom konstruktion och tillverkning av prototyper samt med hjälp av ljud- och flödesmätningar av dessa, tillsammans med standardmodellen, har vi lyckats förbättra flödet genom ventilen Al-db 450, producerad av Fresh AB i Gemla. För ljudmätningar har en testrigg konstruerats och tillverkats.</p> / <p>By design and manufacturing of prototypes, in conjunction with sound and flow measurements, we successfully increased air flow through the vent Al-db 450. The producer of this fresh air vent is Fresh AB in Gemla, Sweden. For sound testing a box was designed and manufactured.</p>

Abstract The gammaproteobacterium Thiomicrospira crunogena XCL–2 is a hydrothermal vent chemolithoautotroph that has a carbon concentrating mechanism (CCM), which is functionally similar to that of cyanobacteria. At hydrothermal vents, dissolved inorganic carbon (DIC) concentrations and pH values fluctuate over time, with CO2 concentrations ranging from 20 μM to greater than 1 mM, therefore having a CCM would provide an advantage when CO2 availability is very low as CCMs generate intracellular DIC concentrations much higher than extracellular, thereby providing sufficient substrate for carbon fixation. The CCM in T. crunogena includes α–carboxysomes (intracellular inclusions containing form IA RubisCO and carbonic anhydrase), and also presumably requires at least one active HCO3 µ transporter to generate the elevated intracellular concentrations of DIC. To determine whether RubisCO itself might be adapted to low CO2 concentrations, the KCO2 for purified carboxysomal RubisCO was measured (250 μM SD ±; 40) and was much greater than that of whole cells (1.03 μM). This finding suggests that the primary adaptation by T. crunogena to low–DIC conditions has been to enhance DIC uptake, presumably by energy–dependent membrane transport systems that are either ATP–dependent and/or dependent on membrane potential (δ ψ). To determine the mechanism for active DIC uptake, cells were incubated in the presence of inhibitors targeting ATP synthesis andδ ψ. After separate incubations with the ATP synthase inhibitor DCCD and the protonophore CCCP, intracellular ATP was diminished, as was the concentration of intracellular DIC and fixed carbon, despite the absence of an inhibitory effect on δ ψ in the DCCD–incubated cells. In some organisms, DCCD inhibits the NDH–1 and bc1 complexes so it was necessary to verify that ATP synthase was the primary target of DCCD in T. crunogena. Both electron transport complex activities were assayed in the presence and absence of DCCD and there was no significant difference between inhibited (309.0 μmol/s for NDH–1 and 3.4 μmol/s for bc1) and uninhibited treatments (271.7 μmol/s for NDH–1 and 3.6 μmol/s for bc1). These data support the hypothesis that an ATP–dependent transporter is primarily responsible for HCO3 µ transport in T. crunogena. The ATP–dependent transporter solute–binding protein gene (cmpA) from Synechococcus elongatus PCC 7942, was used to perform a BLAST query. Tcr_1153 was the closest match in the T. crunogena genome. However, the gene neighborhood and the result of a maximum likelihood tree suggest that Tcr_1153 is a nitrate transporter protein. Work is underway to find the genes responsible for this ATP–dependent transporter.

Natural vents in the Gulf of Mexico are actively expelling water and hydrocarbons. They are ubiquitous along continental margins, and I characterize a single vent in the Ursa Basin at leaseblocks MC852/853. Seismic data reveal that the vent is elevated ~75 meters above the seafloor and is roughly circular with a ~1.2 km diameter. A transparent zone centered underneath the vent extends to ~1500 meters below seafloor; this zone is commonly interpreted to record the presence of gas. There is a strong negative polarity seismic reflection that rises rapidly at the vent’s boundaries and is horizontal within a few meters of the seafloor beneath the vent edifice. I interpret that this reflection records a negative impedance contrast, marking the boundary between hydrate and water above and free gas and water below: it is the bottom-simulating reflector. Salinities beneath the vent increase from seawater concentrations to >4x seawater salinity one meter below seafloor. Temperature gradients within the vent are ~15x the background geothermal gradient. I model the coexistence of high salinity fluids, elevated temperature gradients, and an uplifted bottom-simulating reflector with two approaches. First, I assume that high salinity fluids are generated by dissolution of salt bodies at depth and that these hot, saline fluids are expelled vertically. Second, I model the solidification of gas hydrate during upward flow of gas and water. In this model, free gas combines with water to form hydrate: salt is excluded and heat is released, resulting in the generation of a warm, saline brine. The two models result in predictable differences of salinity and temperature. A better understanding of the hydrogeological processes at vent zones is important for quantifying the fluxes of heat and mass from submarine vents and is important for understanding the conditions under which deep-sea biological vent communities exist. / text