• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • No language data
  • Tagged with
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

La sémantique des mots de verticalité en français et leurs emplois métaphoriques : une approche monosémique et cognitive

Yune, Ki-Chan 08 1900 (has links) (PDF)
La présente recherche a pour objectif de déterminer la sémantique des mots de verticalité en français et la motivation conceptuelle de leurs emplois métaphoriques. Afin d'atteindre à ces objectifs, nous étudions les primitives conceptuelles de la sémantique grammaticale des mots suivants : haut, bas; monter, s'élever, grimper, s'envoler, bondir; descendre, baisser, tomber, chuter et dégringoler. Nous tentons de vérifier les quatre hypothèses suivantes : a) la sémantique grammaticale de ces mots est essentiellement basée sur la verticalité; b) la validité des emplois figurés de ces mots repose sur les correspondances conceptuelles avec leur sémantique grammaticale; c) des moyens de représentation non linguistique sont la source des créations métaphoriques; d) nos objets d'étude ne sont pas des mots polysémiques mais monosémiques, et leurs acceptions ne sont que des interprétations de leurs sémantiques grammaticales selon leurs divers emplois ou contextes. D'après nos analyses sémantiques de leurs emplois propres et figurés les plus exhaustifs possibles, basées sur l'approche monosémique de Ruhl (1989), Bouchard (1993; 1995), Victorri et Fuchs (1996), Cadiot et Lebas (2003), Desclés (1998; 2005) et d'Emirkanian (2008), les primitives conceptuelles de la sémantique grammaticale de ces mots impliquent essentiellement la verticalité. La validité de leurs emplois propres repose sur la satisfaction réelle de ces conditions, alors que celle de leurs emplois figurés est basée sur les correspondances conceptuelles avec ces conditions. Contrairement au point de vue traditionnel, ces mots ne sont pas polysémiques, mais monosémiques. De plus, de nombreux des emplois figurés des mots de verticalité sont des métaphores dont la source de motivation conceptuelle vient d'un moyen de représentation non linguistique, comme un graphe, une notation musicale, un thermomètre, etc. D'après la théorie de la métareprésentation de Sperber (1994; 1996; 2000), ces métaphores sont des métareprésentations, soit des expressions linguistiques de ce qui est représenté par ces moyens de représentation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : sémantique, métaphore, métareprésentation, verbe de déplacement, verticalité, polysémie, monosémie, français.
2

Polysemy and cross-linguistic variation : a study of English and French deictic motion verbs

Zuercher, Beau 07 1900 (has links) (PDF)
La présente thèse en sémantique lexicale examine le phénomène de la polysémie (c.-à-d. l'existence de multiples emplois inter-reliés pour un même mot), et ce de deux points de vue : d'une part, celui du statut de la polysémie dans le lexique, et d'autre part, celui des causes de la variation de la polysémie entre les langues. Les tenants d'approches par sens multiples – en particulier ceux qui travaillent dans le cadre de la sémantique cognitive – attribuent la polysémie d'un mot donné à un réseau complexe de sens organisés autour d'un sens prototypique et concret, ces sens étant reliés par des relations telles que la similarité et la métaphore. Mais ces approches par sens multiples souffrent d'un manque de parcimonie (prolifération des sens, redondances entre connaissances sémantiques et connaissances du monde, redondances entre les sens individuels), et elles n'offrent pas de moyen adéquat pour rendre compte des différences de polysémie que l'on observe d'une langue à l'autre. La présente étude se penche sur les verbes déictiques anglais et français qui permettent d'exprimer des situations de 'mouvement' (COME, GO, VENIR et ALLER) par le biais de trois questions : 1) ces verbes ont-ils de multiples sens lexicaux ou un sens lexical unique; 2) pourquoi montrent-ils les ressemblances d'emploi que l'on observe en comparant les deux langues, et 3) pourquoi montrent-ils les différences d'emploi que l'on observe? En utilisant des données provenant de plusieurs dictionnaires, d'un petit corpus et des intuitions de locuteurs, nous avons identifié pour chaque verbe un grand ensemble de significations possibles qui appartiennent à une grande variété de domaines, et nous avons identifié le contenu sémantique lexical invariant de chacun de ces verbes en les analysant dans le cadre de l'approche monosémiste de Bouchard (1995) ainsi que celui de l'approche néo-saussuréenne de Bouchard (2002, à paraître). Nous montrons que chacun de ces verbes est monosémique au niveau lexical, ne possédant qu'une seule représentation sémantique abstraite dont les composantes sont ancrées dans des propriétés de la cognition générale. Plus spécifiquement, COME et VENIR expriment l'orientation abstraite vers le centre déictique (défini comme un point qui est accessible à un Sujet de Conscience), tandis que GO et ALLER expriment l'orientation abstraite vers une relation avec l'anti-centre déictique, le complément du centre déictique. Nous démontrons en détail comment tous les emplois sémantiques discutés dans cette étude découlent de la manière dont ces représentations sémantiques indépendantes de tout domaine particulier interagissent avec des inférences basées sur des connaissances extralinguistiques. Le degré élevé de polysémie contextuelle de ces éléments découle du caractère très abstrait de leurs composantes sémantiques ('orientation', 'Sujet de Conscience', 'accessibilité', localisation' et R, une relation combinatoire maximalement générale). Comme il existe de nombreuses façons pour un élément d'interagir avec ces composantes (selon la nature des entités impliquées dans la situation), ces verbes peuvent donner lieu à un nombre pratiquement sans limites de manifestations différentes en fonction du contexte. Nous montrons par ailleurs que les ressemblances observées dans ces paires d'équivalents français-anglais découlent de leur contenu sémantique commun, tandis que les nombreuses asymétries que l'on observe dans les emplois de ces paires s'expliquent par une seule différence au niveau du sens invariant : les verbes anglais contiennent une relation de localisation, alors que les verbes français correspondants contiennent la relation combinatoire générale R. Étant donné que les représentations sémantiques de ces verbes sont très abstraites, l'interaction entre cette petite différence au niveau du contenu sémantique, d'une part, et les connaissances contextuelles et les connaissances du monde, d'autre part, donne lieu à d'abondantes différences de surface. D'autres différences émergent de l'interaction entre ces sens uniques et les différences grammaticales et lexicales entre l'anglais et le français. Ainsi, nous démontrons qu'une approche monosémique permet d'offrir une analyse de la polysémie et de la variation qui est à la fois compréhensive et parcimonieuse. Les résultats obtenus appuient l'idée selon laquelle les mots tendent à être monosémiques au niveau du lexique ainsi que l'idée selon laquelle les composantes sémantiques lexicales (à la fois celles qui sont récurrentes d'une langue et l'autre et celles qui varient) sont ancrées dans des propriétés de la cognition générale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : sémantique lexicale, polysémie, monosémie, variation, verbes de déplacement déictiques, anglais, français

Page generated in 0.0947 seconds