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Le rôle de la vision dans la production de la parole

Leclerc, Annie January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire vise à étudier le rôle des indices visuels (le mouvement des lèvres et de la mâchoire) dans les mécanismes de production sous-tendant la parole chez l'adulte, plus particulièrement dans la réalisation de la distinction binaire arrondi/non arrondi des unités vocaliques. Par la privation sensorielle qu'elle engendre, la cécité constitue un paradigme expérimental privilégié pour mesurer l'influence de la vision dans le processus de parole. Des données de nature acoustique et articulatoire de la production des voyelles orales [a i u y] du français québécois produites par quatre adultes présentant une cécité congénitale et quatre adultes normo-voyants ont été analysées dans le but de mesurer l'impact de la modalité visuelle sur la réalisation des gestes articulatoires. Plus spécifiquement, l'analyse de données articulatoires du mouvement des lèvres a permis de caractériser la dynamique labiale, en terme d'aire aux lèvres et de protrusion, dans la production des voyelles non arrondies [a i] et arrondies [u y], dans les environnements consonantiques [b], [d] et [g]. Aussi, l'analyse de l'organisation articulatori-acoustique de ces quatre voyelles a été effectuée afin de déterminer si les caractéristiques acoustiques des productions des deux populations étaient similaires. Ces données ont également permis de vérifier dans quelle mesure les paramètres acoustiques pouvaient refléter les configurations labiales utilisées par chaque population. L'intégration de la condition prosodique d'emphase contrastive avait pour but de créer un environnement propice à la production de gestes articulatoires maximaux correspondant aux traits canoniques des segments. L'ampleur de la protrusion s'est avérée significativement plus importante chez les locuteurs voyants que chez les locuteurs aveugles et ce, tant en condition neutre qu'en condition d'emphase. Quant au paramètre d'aire aux lèvres, les comportements articulatoires ont été plutôt similaires entre les deux groupes, quoique les locuteurs voyants aient présenté des valeurs légèrement supérieures. En somme, l'analyse des espaces articulatoires labiaux et des distances euclidiennes articulatoires ainsi que les analyses discriminantes ont permis de confirmer notre hypothèse générale selon laquelle les locuteurs non voyants allaient produire une dynamique labiale moins importante. Or, cette distinction au plan articulatoire ne s'est pas traduite par des conséquences acoustiques dissimilaires, ce qui confirme l'existence d'un invariant de nature acoustique. Une importante variabilité est observée, ne révélant aucune tendance intergroupe spécifique. Afin de rendre compte de cette différence articulatori-acoustique, nous avons proposé l'hypothèse selon laquelle les locuteurs aveugles compensaient leur faible protrusion par une stratégie de postériorisation linguale. Cependant, des analyses du mouvement de l'articulateur lingual doivent être menées auprès de cette population afin de confirmer cette hypothèse. En explorant les mécanismes de production de la parole dans une perspective multimodale, ce mémoire renforce l'idée selon laquelle la vision joue un rôle fonctionnel dans la production et la perception de la parole, processus fortement interreliés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Phonétique, Vision, Production de la parole, Articulatoire, Acoustique, Voyelles.
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Etude aérodynamique, fibroscopique, acoustique et perceptive des voyelles nasales du français

Amelot, Angélique 10 December 2004 (has links) (PDF)
Une étude aérodynamique, fibroscopique, acoustique et perceptive a été menée sur les voyelles nasales du français. Les résultats aérodynamiques montrent que la propagation du débit d'air nasal est plutôt progressive que régressive, cette tendance s'amenuise en parole "spontanée". Les résultats fibroscopiques confirment que les mouvements vélaires commencent avant le début de la voyelle. Ils peuvent se terminer avant la voyelle nasale, notamment en parole "spontanée". Les données aérodynamiques couplées aux données fibroscopiques suggèrent qu'il n'existe pas une ouverture vélaire précise pour laquelle l'air va passer dans le conduit nasal. Les données acoustiques montrent qu'il existe une corrélation entre le débit d'air nasal et le signal acoustique pour les voyelles [2A] et [2E], la corrélation entre le signal acoustique et les mouvements vélaires n'existe pas. Les résultats des tests de perception suggèrent que le débit d'air nasal n'est pas l'indice principal pour discriminer la voyelle nasale.
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Le système vocalique chez les enfants bilingues français/japonais : comparaison avec les monolingues

Fukushi, Mami January 2008 (has links) (PDF)
Le but du présent mémoire est de faire l'analyse acoustique des cinq voyelles /a/, /i/, /u/, /e/, /o/ du français et du japonais produites par les enfants bilingues français/japonais simultanés âgés de 5 ans, en les comparant avec les données des enfants monolingues francophones et japonophones. Grâce à l'analyse acoustique, quelques études montrent une différence entre les enfants monolingues et les enfants bilingues simultanés dans la production du VOT de deux langues ambiantes. À notre connaissance, il n'y a pas d'études acoustiques portant sur le système vocalique des enfants bilingues simultanés, qui est probablement différent de celui des monolingues à cause de leur input linguistique qui est plus riche. Nous avons demandé à 5 enfants bilingues français/japonais de répéter 3 fois 15 mots bisyllabiques français et 15 mots bisyllabiques japonais (pour un total de 30 mots) comportant les voyelles cibles, et avons comparé leurs productions à celles de 5 enfants monolingues français et de 5 enfant monolingues japonais. L'étude des données nous montre que le système vocalique des bilingues qui combine les 5 voyelles japonaises et les 16 voyelles françaises est effectivement différent de celui des monolingues. Nous avons trouvé un effet bidirectionnel: les voyelles françaises sont affectées par les voyelles japonaises et inversement. Les représentations articulatoires sont ici inférées des valeurs acoustiques. Surtout, nous avons pu observer que les représentations articulatoires des voyelles postérieures des deux langues sont très différentes d'un participant à l'autre chez les bilingues. Nous avons ensuite conclu que la grande variation individuelle montre un petit retard dans le développement phonologique chez les bilingues à cause de leur input linguistique qui est plus riche et plus complexe, car nous n'avons pas constaté une telle différence individuelle chez les enfants monolingues. Nous avons également trouvé que les voyelles sont plus cloisonnées et compactes chez les bilingues que chez les monolingues, et qu'un participant particulièrement tend à bien cloisonner ses voyelles dans des espaces très réduits pour les deux langues. Étant donné que les adultes bilingues simultanés montrent le même effet (Guion 2003), il est possible que le système vocalique de ce participant soit plus développé; toutefois ses /u/ et /o/ français se chevauchent presque complètement au niveau de la qualité formantique. Le fait de ne pas distinguer le /u/ et le /o/ français pourrait-il être un phénomène en fin de développement chez les bilingues français/japonais simultanés ? Il nous faudrait étudier les adultes bilingues simultanés français/japonais qui vivent à Montréal pour répondre à cette question. Notre recherche a mis en évidence la stratégie adoptée par les bilingues vis-à-vis de leur input de deux langues. Ces découvertes contribuent à notre compréhension de la formation du système phonologique chez le bilingue simultané. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bilingue simultané, Système vocalique, Développement phonologique, Acquisition du langage, Japonais, Français.
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Le rôle de la vision dans la perception et la production de la parole : étude des voyelles orales du français québécois produites et perçues par des adultes voyants et aveugles

Dupont, Sophie January 2006 (has links) (PDF)
La vue des articulateurs que sont notamment la mâchoire et les lèvres, sans indice acoustique, permet de reconnaître bon nombre de phonèmes et dénote l'importance de la vision dans la perception de la parole. Plusieurs travaux ont par ailleurs mis en exergue le lien étroit unissant perception et production de la parole. La cécité constitue un paradigme de recherche privilégié pour étudier le rôle de la vision dans ces mécanismes de la parole. Nous avons donc choisi d'étudier la perception auditive et les caractéristiques acoustiques des productions des 11 voyelles orales du français québécois [i y u e ø o ε œ ɔ a α] en position tenue isolée de 6 adultes présentant une cécité totale et congénitale et de 6 adultes non-voyants. Une étude exploratoire du mouvement anticipatoire de constriction des lèvres lors de la production de séquences [iCny] a également été menée auprès de 2 sujets par groupe. Nos objectifs ont consisté à décrire acoustiquement la perception des traits d'aperture, de lieu d'articulation et d'arrondissement des voyelles par les participants, à présenter l'organisation articulatori-acoustique et acoustico-auditive des voyelles qu'ils ont produites et à détailler le décours temporel de leur coarticulation labiale anticipante. Notre méthodologie a impliqué des tests d'identification et de discrimination de voyelles synthétisées, des enregistrements acoustiques de productions de voyelles en position tenue isolée dans 2 conditions (en présence de bruit blanc de façon à réduire la rétroaction auditive, et en condition normale, sans bruit perturbateur) et des enregistrements audio-visuels de données géométriques des lèvres. Nous n'avons pas pu observer de différences majeures entre les deux groupes de sujets. Par contre, des tendances ont pu être observées lors de la description de leur perception; pour certains contrastes d'aperture, les sujets aveugles ont présenté des frontières catégorielles de moindre valeur, des pentes Probit généralement inférieures et des pics de discrimination supérieurs. Beaucoup de variabilité inter-individuelle a été observée dans les productions des sujets, mais peu de différences inter-groupes ont été observées. De façon générale, l'AVS des sujets aveugles était inférieur à celui des voyants et ce, dans les deux conditions de bruit. Les données géométriques des lèvres des deux groupes de sujets concordent bien avec les principes établis du Modèle d'expansion du mouvement relatif à la planification motrice de la constriction labiale; les sujets aveugles présentent cependant des pentes légèrement plus faibles que celles des sujets voyants. Des recherches doivent être poursuivies auprès des populations enfant et adulte, voyante et aveugle, afin de mettre en lumière de façon plus précise le rôle de la vision dans les mécanismes de production et de perception de la parole. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Vision, Cécité, Perception de la parole, Production de la parole, Acoustique, Articulatoire, Voyelles, Coarticulation.
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Étude acoustique et articulatoire de la production de voyelles chez des locuteurs atteints de la maladie de Parkinson

Richard, Gabrielle January 2009 (has links) (PDF)
La production de la parole est un phénomène complexe qui requiert la participation de plusieurs systèmes. Au niveau supra-glottique, la langue, les lèvres et la mâchoire modulent finement la forme du conduit vocal afin de produire des sons assez différents pour être distingués. Mais que se passe-t-il dans le cas de locuteurs atteints d'un trouble du contrôle moteur comme la maladie de Parkinson (MP), une maladie neurodégénérative entraînant des difficultés motrices? L'objectif de ce mémoire est d'étudier les différences entre des locuteurs avec MP et des locuteurs contrôles (C) dans la production de voyelles. Les formants, la coarticulation et l'emphase contrastive seront étudiés au plan acoustique, et la forme de la langue sera analysée grâce à des enregistrements effectués à l'aide d'un appareil à ultrasons. 8 locuteurs avec la MP et 8 locuteurs contrôles ont été enregistrés dans une tâche de production de la parole. Les voyelles /a/ et /i/ ont été produites, en coarticulation avec les consonnes /b/ et /d/, dans un contexte neutre et sous emphase contrastive. Les valeurs des deux premiers forrnants ont été extraites au milieu de la voyelle, ainsi que la valeur de F2 au début de la voyelle. La forme de la langue, telle que décrite par des paramètres d'asymétrie et de courbure, sera aussi comparée. Les analyses ont montré que les valeurs de F1 et F2 ne sont pas différentes entre les deux groupes, mais que les locuteurs avec MP produisaient une plus grande différence entre la condition neutre et la condition d'emphase contrastive, au niveau acoustique. Il n'y a pas de différence au niveau de la variabilité des productions (tel que mesuré par l'écart type) entre les deux groupes. Articulatoirement, les locuteurs avec la MP ont tendance à avoir la langue plus aplatie et un peu moins antérieure que les locuteurs contrôles, mais cette différence n'est pas significative. Globalement, les voyelles produites par les locuteurs avec la MP sont relativement préservées, mais on remarque que la condition d'emphase contrastive permet d'améliorer leurs productions.
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Perception auditive, visuelle et audiovisuelle des voyelles nasales par les adultes devenus sourds. Lecture labiale, implant cochléaire, implant du tronc cérébral. / Auditory, visual and auditory-visual perception of nasal vowels by deafened adults : Speechareading, Cochlear Implant, Auditory Brainstem Implant

Borel, Stéphanie 14 January 2015 (has links)
Cette thèse porte sur la perception visuelle, auditive et audiovisuelle des voyelles nasales [ɑ̃] (« lent »),[ɔ̃] (« long ») et [ɛ̃] (« lin ») par des adultes devenus sourds, implantés cochléaires et implantés dutronc cérébral. L’étude sur la perception visuelle des voyelles, auprès de 22 adultes devenus sourds,redéfinit les sosies labiaux des voyelles nasales et propose une mise à jour de la classification desvisèmes. Trois études sur l’identification auditive des voyelles nasales auprès de 82, 15 et 10 adultesimplantés cochléaires mettent en évidence leur difficulté à reconnaitre les trois voyelles nasales, qu’ilsperçoivent comme des voyelles orales. Les analyses acoustiques et perceptives suggèrent que lesadultes implantés cochléaires s’appuient sur les informations fréquentielles des deux premiers picsspectraux mais négligent les informations d’intensité relative de ces pics. D’après l’étude menéeauprès de 13 adultes implantés du tronc cérébral, des informations acoustiques linguistiques sonttransmises par l’implant du tronc cérébral mais la fusion entre les informations auditives et visuellespourrait être optimisée pour l’identification des voyelles. Enfin, une enquête auprès de 179orthophonistes pointe le besoin d’une information sur la définition phonétique articulatoire actualiséedes voyelles [ɑ̃] et [ɛ̃]. / This thesis focuses on the visual, auditory and auditory-visual perception of french nasal vowels [ɑ̃](« lent »), [ɔ̃] (« long ») and [ɛ̃] (« lin ») by Cochlear Implant (CI) and Auditory Brainstem Implant(ABI) adults users. The study on visual perception of vowels, with 22 deafened adults, redefines thelip configuration of french nasal vowels and provides an update of the classification of vocalic visualphonemes. Three studies on auditory identification of nasal vowels with 82, 15 and 10 CI usershighlight their difficulty in recognizing the three nasal vowels, which they perceive as oral vowels.Acoustic and perceptual analyzes suggest that adults with CI rely on frequency informations of thefirst two spectral peaks but miss the informations of relative intensity of these peaks. The study with13 ABI users show that some linguistic acoustic cues are transmitted by the ABI but the fusion ofauditory and visual features could be optimized for the identification of vowels. Finally, a survey of179 Speech Language and Hearing Therapists show the need of an update on the phonetic articulationof french nasal vowels [ɑ̃] and [ɛ̃].
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Mécanismes laryngés et voyelles en voix chantée. Dynamique vocale, phonétogrammes de paramètres glottiques et spectraux, transitions de mécanismes.

Lamesch, Sylvain 18 January 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur l'influence de la voyelle sur les mécanismes laryngés (M1 et M2) en voix chantée. Nous avons observé que les chanteurs associent le /a/ à M1 et le /i/ à M2. Nous avons alors cherché des corrélats physiologiques et acoustiques en étudiant l'influence des voyelles sur les limites phonétographiques, sur plusieurs paramètres de source et spectraux ainsi que sur les transitions des mécanismes. La limite supérieure des phonétogrammes est de 10 dB plus intense pour /a/ que pour /i/ en M1, mais pas en M2. Le phonétogramme de M2 est donc décalé, par rapport à celui de M1, vers les faibles niveaux pour /a/ mais pas pour /i/. Ce décalage est dû en partie à la différence de valeurs de quotient ouvert entre M1 et M2. De plus, l'amplitude du signal électroglottographique augmente avec l'intensité et est plus grande pour /i/ que pour /a/, révélant des différences glottiques de production de voyelles à mêmes hauteur et intensité. Les liens entre les voyelles et la position verticale du larynx dépendent de l'expertise vocale des chanteurs. L'étude de la répartition de l'énergie spectrale est effectuée en calculant le rapport de l'énergie (ER) de la bande du formant du chanteur (FB2) ou des hautes fréquences (FB3) à l'énergie totale. Il est possible d'obtenir un formant du chanteur aussi intense en M2 qu'en M1. ER(FB2) peut saturer à haut niveau, en fonction de la voyelle, du mécanisme et de l'expertise vocale. ER(FB3) est plus faible en M2 qu'en M1. L'intervalle fréquentiel des sauts M1->M2 augmente avec l'intensité mais pas avec la hauteur. Ceci n'est pas observé dans le sens M2->M1. La fréquence de déclenchement de la transition est plus basse pour /i/ que pour /a/.
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Perception auditive, visuelle et audiovisuelle des voyelles nasales par les adultes devenus sourds. Lecture labiale, implant cochléaire, implant du tronc cérébral. / Auditory, visual and auditory-visual perception of nasal vowels by deafened adults : Speechareading, Cochlear Implant, Auditory Brainstem Implant

Borel, Stéphanie 14 January 2015 (has links)
Cette thèse porte sur la perception visuelle, auditive et audiovisuelle des voyelles nasales [ɑ̃] (« lent »),[ɔ̃] (« long ») et [ɛ̃] (« lin ») par des adultes devenus sourds, implantés cochléaires et implantés dutronc cérébral. L’étude sur la perception visuelle des voyelles, auprès de 22 adultes devenus sourds,redéfinit les sosies labiaux des voyelles nasales et propose une mise à jour de la classification desvisèmes. Trois études sur l’identification auditive des voyelles nasales auprès de 82, 15 et 10 adultesimplantés cochléaires mettent en évidence leur difficulté à reconnaitre les trois voyelles nasales, qu’ilsperçoivent comme des voyelles orales. Les analyses acoustiques et perceptives suggèrent que lesadultes implantés cochléaires s’appuient sur les informations fréquentielles des deux premiers picsspectraux mais négligent les informations d’intensité relative de ces pics. D’après l’étude menéeauprès de 13 adultes implantés du tronc cérébral, des informations acoustiques linguistiques sonttransmises par l’implant du tronc cérébral mais la fusion entre les informations auditives et visuellespourrait être optimisée pour l’identification des voyelles. Enfin, une enquête auprès de 179orthophonistes pointe le besoin d’une information sur la définition phonétique articulatoire actualiséedes voyelles [ɑ̃] et [ɛ̃]. / This thesis focuses on the visual, auditory and auditory-visual perception of french nasal vowels [ɑ̃](« lent »), [ɔ̃] (« long ») and [ɛ̃] (« lin ») by Cochlear Implant (CI) and Auditory Brainstem Implant(ABI) adults users. The study on visual perception of vowels, with 22 deafened adults, redefines thelip configuration of french nasal vowels and provides an update of the classification of vocalic visualphonemes. Three studies on auditory identification of nasal vowels with 82, 15 and 10 CI usershighlight their difficulty in recognizing the three nasal vowels, which they perceive as oral vowels.Acoustic and perceptual analyzes suggest that adults with CI rely on frequency informations of thefirst two spectral peaks but miss the informations of relative intensity of these peaks. The study with13 ABI users show that some linguistic acoustic cues are transmitted by the ABI but the fusion ofauditory and visual features could be optimized for the identification of vowels. Finally, a survey of179 Speech Language and Hearing Therapists show the need of an update on the phonetic articulationof french nasal vowels [ɑ̃] and [ɛ̃].
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Perception auditive, visuelle et audiovisuelle des voyelles nasales par les adultes devenus sourds. Lecture labiale, implant cochléaire, implant du tronc cérébral. / Auditory, visual and auditory-visual perception of nasal vowels by deafened adults : Speechareading, Cochlear Implant, Auditory Brainstem Implant

Borel, Stéphanie 14 January 2015 (has links)
Cette thèse porte sur la perception visuelle, auditive et audiovisuelle des voyelles nasales [ɑ̃] (« lent »),[ɔ̃] (« long ») et [ɛ̃] (« lin ») par des adultes devenus sourds, implantés cochléaires et implantés dutronc cérébral. L’étude sur la perception visuelle des voyelles, auprès de 22 adultes devenus sourds,redéfinit les sosies labiaux des voyelles nasales et propose une mise à jour de la classification desvisèmes. Trois études sur l’identification auditive des voyelles nasales auprès de 82, 15 et 10 adultesimplantés cochléaires mettent en évidence leur difficulté à reconnaitre les trois voyelles nasales, qu’ilsperçoivent comme des voyelles orales. Les analyses acoustiques et perceptives suggèrent que lesadultes implantés cochléaires s’appuient sur les informations fréquentielles des deux premiers picsspectraux mais négligent les informations d’intensité relative de ces pics. D’après l’étude menéeauprès de 13 adultes implantés du tronc cérébral, des informations acoustiques linguistiques sonttransmises par l’implant du tronc cérébral mais la fusion entre les informations auditives et visuellespourrait être optimisée pour l’identification des voyelles. Enfin, une enquête auprès de 179orthophonistes pointe le besoin d’une information sur la définition phonétique articulatoire actualiséedes voyelles [ɑ̃] et [ɛ̃]. / This thesis focuses on the visual, auditory and auditory-visual perception of french nasal vowels [ɑ̃](« lent »), [ɔ̃] (« long ») and [ɛ̃] (« lin ») by Cochlear Implant (CI) and Auditory Brainstem Implant(ABI) adults users. The study on visual perception of vowels, with 22 deafened adults, redefines thelip configuration of french nasal vowels and provides an update of the classification of vocalic visualphonemes. Three studies on auditory identification of nasal vowels with 82, 15 and 10 CI usershighlight their difficulty in recognizing the three nasal vowels, which they perceive as oral vowels.Acoustic and perceptual analyzes suggest that adults with CI rely on frequency informations of thefirst two spectral peaks but miss the informations of relative intensity of these peaks. The study with13 ABI users show that some linguistic acoustic cues are transmitted by the ABI but the fusion ofauditory and visual features could be optimized for the identification of vowels. Finally, a survey of179 Speech Language and Hearing Therapists show the need of an update on the phonetic articulationof french nasal vowels [ɑ̃] and [ɛ̃].
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Le rôle des suffixes en /+rV/ dans l'expression du lieu et de la direction en japonais et l'hypothèse de leur origine altaïque

Antonov, Anton 11 December 2007 (has links) (PDF)
Ce travail présente les résultats d'une étude diachronique portant sur l'hypothétique valeur d'ancien « locatif/directif » d'un certain nombre de suffixes nominaux japonais de type /+rV/. Les suffixes japonais qui font l'objet de cette étude ont parfois été présentés comme cognats de suffixes « altaïques » de même type ayant une valeur de locatif ou de directif. Ils ont ainsi été considérés comme une preuve supplémentaire de la parenté « altaïque » du japonais, sans que l'on ait étudié de façon satisfaisante leur histoire. C'est ce vide que la présente étude vise à combler. Elle a pour objectif de vérifier si les suffixes japonais ont bien un emploi locatif et s'il y a ainsi lieu de procéder à des comparaisons entre eux et les suffixes de type /+rV/ attestés dans les langues « altaïques ». A partir des résultats de cette étude, l'auteur est amené à rejeter l'hypothèse de l'origine « altaïque » des suffixes japonais à emplois « locatifs », en raison de l'absence d'exemples clairs de tels emplois dans le corpus ancien et du nombre extrêmement restreint d'attestations dialectales modernes. En outre, l'auteur démontre que les exemples le plus souvent cités comme preuve de l'existence d'une telle valeur de « locatif » en japonais sont en réalité d'origine relativement récente et il propose de les interpréter comme autant de manifestations de l'emploi d'un marqueur de pluriel, et non pas d'un indice « locatif » figé. Pour conclure, l'auteur s'interroge sur la possibilité qu'il s'agisse dans le cas des suffixes japonais et « altaïques » d'une convergence non-aréale motivée par certains traits typologiques que le japonais partage avec le coréen et les langues dites « altaïques ». En résumé, cette étude s'attache à montrer l'importance de l'établissement de critères méthodologiques stricts dans le domaine de la linguistique comparée du japonais, ainsi que l'intérêt de privilégier le travail historique sur chacune des langues étudiées comme un préalable indispensable à d'éventuelles comparaisons entre elles. Elle ouvre ainsi la voie à des études diachroniques sur les suffixes de type /+rV/ dans d'autres langues supposées être « altaïques », notamment en coréen, où ces suffixes restent peu étudiés.

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