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Efficacité d'une zone humide artificielle et d'une zone tampon forestière pour dissiper la pollution par les pesticides dans un bassin versant agricole drainé

Passeport, Elodie 12 November 2010 (has links) (PDF)
Dans le cadre du projet européen LIFE ArtWET (06 ENV/F/000133), deux zones tampons (ZTs), une zone humide artificielle (ZHA) et une zone tampon forestière (ZTF), situées à Bray (France), ont été évaluées pour leur efficacité à réduire la pollution par les pesticides venant d'un bassin versant agricole drainé de 46 ha. Traiter l'ensemble des volumes n'étant pas possible, une bonne stratégie de traitement semble être de cibler les volumes les plus concentrés en pesticides. Les trois ans de données indiquent en moyenne une réduction d'au moins 40 % des concentrations et des charges en pesticides dans les deux ZTs, bien qu'une forte variabilité ait été notée. L'isoproturon, un herbicide mobile, a donné les résultats les plus contrastés. Des expérimentations de traçage ont permis d'estimer le temps de rétention hydraulique à 66.5 h dans la ZHA. Les retards observés sur le transfert des pesticides à travers des ZTs semblent dus à l'adsorption, bien que des phénomènes de désorption soient aussi suspectés. Des sédiments et des plantes de la ZHA ainsi que du sol et de la litière de la ZTF ont été prélevés. Sur ces substrats, des molécules marquées au 14C ont permis de suivre la dégradation de l'époxiconazole (fongicide) en systèmes eau/substrats ainsi que l'adsorption et la désorption de l'isoproturon, du metazachlore (herbicide) et de l'époxiconazole. A part pour les plantes, les coefficients d'adsorption (Koc) des trois molécules sont dans les valeurs hautes des gammes de valeurs publiées indiquant un fort potentiel des substrats de ces ZTs pour la rétention des pesticides. La désorption est très faible pour l'epoxiconazole, mais assez élevée pour le metazachlore et l'isoproturon. La minéralisation de l'epoxiconazole est faible et lente mais des métabolites ont été observés, indiquant une dégradation partielle. L'adsorption-desorption semble être un phénomène important, notamment pour les ZTs où le temps de résidence est faible, laissant ainsi peu de temps pour la dégradation des molécules.
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Rôle des zones tampon végétalisées sur les transferts d'azote et de phosphore vers les milieux aquatiques / Role of vegetated buffer zones on nitrogen and phosphorus transfers to aquatic environments

Koenig, Sarah 15 December 2016 (has links)
La préservation de la qualité de l’eau est un enjeu majeur du 21ème siècle notamment avec l’augmentation de la population humaine. Or les rejets de stations d’épuration représentent un risque de pollution du milieu récepteur, notamment en azote et phosphore, aux effets néfastes pour la santé et l’environnement. C’est pour limiter cette pollution que les zones tampon végétalisées (ZTV), systèmes d’infiltration ou d’écoulement des effluents, plantés d’espèces végétales, ont été développées. Cette étude a pour objectif principal de mieux comprendre les transferts de nutriments dans ce type de système. L’impact des différents compartiments –Sol, végétation, microflore- a été étudié dans deux ZTVs de type « noues » situées en aval de stations d’épuration végétalisées en activité et dans une zone expérimentale aux modalités contrôlées. Cette étude a démontré l’importance de l’hydraulique du site, de la texture du sol et de la surface de la zone dans l’efficacité de rétention des flux d’eau et nutriments. L’impact du compartiment microbien dépend en grande partie du temps de rétention hydraulique lié à la surface de la ZTV, et du taux d’oxygénation de l’effluent. La végétation permet une amélioration de l’activité microbienne mais son rôle dans la rétention et l’élimination des nutriments s’avère mineur au regard des quantités en nutriments apportés. Le sol est le compartiment majeur de rétention du phosphore, même si une saturation rapide du sol en phosphore pourrait limiter cette potentialité. Ces observations ont permis de mettre en évidence une variabilité de l’efficacité des ZTVs dans la rétention de l’eau et des nutriments. Cette variabilité peut d’ores et déjà être minimisée par des mesures d’aménagement et de gestion. L’étude des transferts de nutriments mérite d’être approfondie et étendue à tous les types de ZTV. / The conservation of water quality is a major issue in the 21th century in particular with the increase in the human population. Water-treatment plants rejections represent a risk of pollution of the receiving environment, in particular in nitrogen and phosphorus, with fatal effects for the health and the environment. It is to limit this pollution that the vegetated buffer zones (VBZs), systems of infiltration, where water and nutrients retention are expected, were developed. This study has for main objective to better understand the transfers of nutrients in this type of system. The impact of the various compartments - soil, vegetation, microflora- was studied in two VBZs ditches type, situated downstream to vegetated water-treatment plants in service and in an experimental zone with controlled modalities. This study demonstrated the importance of site hydraulic, soil texture and VBZ surface in effectiveness of water and nutrients retention. The impact of microbial compartment depends largely on the hydraulic retention time bonds to VBZ surface and oxygenation rate of the effluent. Vegetation allows microbial activity improvement but its role in nutrients retention and removal is minor because of high quantities brought by effluents. The soil is the major compartment in phosphorus retention, although a rapid saturation of soil phosphorus could limit this potential. These observations demonstrate variability in the effectiveness of VBZ in water and nutrients retention. This variability could be minimized by planning and management measures. The study of nutrients transfers deserve to be further study and extended to all types of VBZ.
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Faire la paix par la reconnaissance : l’étude de cas de la transformation des relations moldo-pridnestroviennes de 1989 à 1998 / Peacemaking through recognition : a case study on the transformation of Moldovan-Pridnestrovien relations from 1989 to 1998

Cook, Justin 19 June 2017 (has links)
Le conflit civil moldave entre 1989 et 1992 a laissé un pays et une population divisés entre le fleuve Dniestr/Nistru. Malgré la victoire de la Pridnestrovie (RMP) dans sa guerre d’indépendance, elle n’a pas atteint son objectif de devenir un Etat reconnu. L’Accord de cessez-le-feu de 1992 qui a mis officiellement fin à la guerre a renforcé la séparation de la RMP par la création d’une zone tampon et l’établissement des forces de maintien de la paix. Comme convenu dans cet accord, la fin du nouveau statu quo et donc la résolution finale du conflit devraient passer obligatoirement par la détermination d’un nouveau statut politique pour la RMP. Faute d’avoir réussi à déterminer un statut officiel, le conflit est resté gelé. Lors de la période d’après-guerre, l’équilibre des pouvoirs a favorisé la RMP sur le plan économique, énergétique et sécuritaire, la plaçant dans une position de force vis-à-vis de la Moldavie. Cependant, puisqu’une reconnaissance étatique n’a jamais été accordée à la RMP, cette dernière a donc hérité d’un déficit symbolique que seule la Moldavie pouvait lui octroyer par la reconnaissance. Une politique active de reconnaissance envers la RMP entre 1994 et 1998 a été le facteur déterminant dans la transformation du conflit, conduisant à la signature de trois « grands accords ». Le célèbre Mémorandum de Moscou de 1997 a souligné ce processus transformatif au travers duquel les deux « opposants » se sont dès lors considérés comme « partenaires » au sein des négociations. Au cours de l’année 1998, Chisinau et Tiraspol se sont engagées sur le chemin de la paix en adoptant des mesures de confiance et de sécurité avec l’Accord d’Odessa / The Moldovan civil conflict between 1989 and 1992 left the country and the people permanently divided between the banks to the Dniestr/Nistru River. Despite Pridnestrovia’s (PMR) victory in its war of independence, it would not achieve its goal of being a recognized state. The ceasefire agreement of 1992 officially put an end to the war and solidified Prinestrovia’s separation through the creation of a security zone and the establishement of peacekeeping forces. Furthermore, the resolution of the conflict and the end of the new status quo had to be synchronized with the accordance of a new political status for the PMR. As an official status was never determined, the conflict has remained frozen. During the post-war period, the balance of power favored the PMR from an economic, energy and security perspective, providing it with major leverage over Moldova. However, given that the PMR was never attributed statehood meant that it inherited a symbolic deficit because only Moldova could provide it with recognition. Moldova’s policy of recognition towards the PMR between 1994 and 1998 would be the determing factor in the transformation of the conflict, leading to the signing of three “major accords”. The historic Moscow Memorandum of 1997 highlighted this transformative process by which the two “opponants” considered eachother as “partners” within the negociation process. By 1998, Chisinau and Tiraspol embarked upon the path of confidence building and security measures with the Odessa Accord of 1998
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La fourmi d’Argentine (Linepithema humile) face à une fourmi dominante du genre Tapinoma en milieu insulaire : écologie chimique, comportement et dynamique d’invasion

Berville, Laurence 07 June 2013 (has links)
La fourmi d'Argentine (Linepithema humile) est une des espèces invasives parmi les plus nuisibles au monde. Dans le cadre des invasions biologiques, les résistances biotiques sont souvent les dernières barrières des écosystèmes. Une hypothèse, jamais testé in natura, de résistance de la part d'une fourmi du genre Tapinoma face à L. humile a été émise. Pour le démontrer, nous avons choisi d'expérimenter en laboratoire et in natura. Nos terrains d'études privilégiés ont été, outres des sites du littoral méditerranéen français, 4 îles situées en face du littoral envahi par la fourmi d'Argentine. Parmi celles-ci, deux contiennent à la fois la fourmi d'Argentine et des espèces du genre Tapinoma. L'identification difficile des espèces du genre Tapinoma étant sujette à une controverse scientifique, nous avons dû différencier de façon certaine cinq d'entre elles, par leurs morphologies et leurs signatures chimiques. En Provence, trois espèces ont été observées : T. erraticum, T. madeirense et T. nigerrimum. Sur l'île de Ratonneau, un suivi sur 2 ans de la vitesse d'invasion de L. humile en milieu naturel, avec ou sans T. nigerrimum, met en évidence une vitesse d'invasion très faible, voire un recul dans la zone à T. nigerrimum. Les colonies de T. nigerrimum de l'île de Ratonneau semblent faire obstacle à la progression de l'invasion. Des études comportementales préliminaires, conduites en laboratoire, entre fragments de nids de T. nigerrimum et L. humile nous avaient permis de confirmer les capacités de T. nigerrimum à résister face à l'invasive. Ainsi, les ouvrières T. nigerrimum défendent mieux leurs territoires, allant jusqu'à accaparer celui des L. humile. / The Argentine ant (Linepithema humile) is one of the world's worst invasive species. We used various analyses to determine its invasion pattern on the Provence coast, confirming the presence of a second supercolony. Chemical and behavioral analyses of worker interactions on the supercolony border identified a peaceful border zone. When biological invasion occurs, biotic resistance is often ecosystems' last defense. Could a dominant ant from Tapinoma genus resist L. humile invasion? To demonstrate this possibility, we conducted both laboratory and in natura experiements. Besides the invaded Mediterranean coast, we selected four nearby islands, two of which were found to contain both L. humile and Tapinoma spp. Identification of Mediterranean Tapinoma being controversial, we used both morphological and chemical analyses to ensure reliable discrimination. On the coast, we found T. erraticum, T. madeirense and T. nigerrimum. In natura, on Ratonneau Island, two-year field monitoring showed a slow rate of Argentine ant invasion and even retreat, faced with T. nigerrimum. T. nigerrimum colonies seem to block L. humile invasion. Laboratory behavioral studies between nests of T. nigerrimum and L. humile confirm T. nigerrimum's ability to stand up to Argentine ants: T. nigerrimum workers protect and defend their territories better, even taking over Argentine ant nests.
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Potentialités de gestion concertée de espaces de végétation naturelle en périphérie du parc national de Zakouma (Tchad) "Possibilities of a concerted management of the areas of natural vegetation around Zakouma national park (Chad)"

Hanon, Laurence M.S. 17 December 2008 (has links)
R É S U M É I. Actuellement, en Afrique sub-saharienne, les acteurs de la conservation considèrent que la survie à long terme de la faune sauvage ne peut être assurée que par le maintien de son habitat en dehors des aires de conservation intégrale. Dans cette optique, les projets de conservation tentent de préserver des étendues de végétation naturelle au sein de « zones tampons » ou de « corridors de migration » dans la périphérie des aires protégées. Cette thèse s’est intéressée aux possibilités de conserver de tels espaces en concertation avec les populations riveraines du parc national de Zakouma, une aire protégée du Sud-est du Tchad. Notre objectif a été de rechercher des solutions aux problèmes que rencontrent généralement les aménagistes dans cette action. Notre hypothèse est que l’aménagement des périphéries d’aires protégées doit s’appuyer sur une meilleure identification des déterminants locaux de l’exploitation des espaces de végétation naturelle, et que leur analyse doit s’appuyer sur une approche spatiale. II. Plusieurs étapes de recherches ont permis d’alimenter notre réflexion : Une première phase de terrain a été tout d’abord été menée à Am Choka, un village représentatif de la zone la plus densément peuplée de la périphérie est du PNZ. Les objectifs visés étaient i.) d’une part, de déterminer les activités humaines affectant le plus le paysage végétal naturel de la périphérie du parc, et donc susceptibles d’annihiler son rôle de « zone tampon », et ii) d’autre part, d’identifier les savoir-faire et les facteurs socioéconomiques et politiques qui régissent l’exploitation des espaces de végétation naturelle. Outre l’observation participante au village, des cartographies fines du terroir et des zones d’exploitation, ainsi que des entretiens semi-structurés ont été réalisés sur le terrain. La seconde phase de recherche a été consacrée à la réalisation d’un outil cartographique dans le but (i) d’évaluer l’état de la zone périphérique en terme de répartition et d’occupation relative des diverses formations végétales naturelles par rapport à l’emprise agricole, et ii.) d’en déduire les zones de la périphérie les plus susceptibles de faire l’objet d’un processus de gestion des espaces de végétation naturelle. A cet effet, quatre images satellites récentes ont été acquises. Les opérations de terrain ont donné lieu à 234 relevés sur ligneux et 2440 relevés qualitatifs d’autres types d’occupation du sol. Ces relevés ont été utilisés pour l’interprétation des scènes satellites en unités cartographiques. La troisième phase de recherche a porté sur une analyse du dispositif d’aménagement récemment proposé pour la zone périphérique du PNZ par le projet gestionnaire du parc. Notre objectif était de mettre en évidence, les modalités réelles de prise en compte de l’organisation locale de l’exploitation ou de la gestion des espaces de végétation naturelle, et de les confronter avec les connaissances acquises lors de la première phase de recherche. III. La recherche aboutit aux résultats suivants : Les populations rurales ont une bonne connaissance du milieu physique et utilisent une typologie qui leur permet de localiser les différentes composantes de leur terroir et de leur finage, et d’en évaluer le potentiel. La défriche des espaces de végétation naturelle à des fins agricoles est régie par des instances coutumières villageoises et cantonale qui exercent un fort pouvoir en matière de gestion du foncier et de planifications agricoles. La culture du sorgho repiqué (berbéré - Sorghum bicolor) constitue la principale source de réduction des espaces de végétation naturelle. Elle modifie le paysage sur de grandes portions de territoire car sa mise en place nécessite un essartage intégral des savanes à Acacia seyal. L’accès et l’usage des espaces de végétation naturelle pour la collecte de produits forestiers ligneux et non-ligneux sont libres et non liés à la propriété foncière. L’exploitation de ces produits n’entraîne pas de coupe à blanc mais les contraintes d’exploitation conditionne l’étendue spatiale du finage autour d’un village donné. Certaines zones du finage sont cependant l’objet de bornages fonciers en vue de projets agricoles à plus ou moins long terme. Les travaux cartographiques ont abouti à l’appréciation de l’étendue et de répartition des formations végétales naturelles. Le sorgho de décrue occupe un peu moins de 5% de la totalité de la superficie de zone périphérique. Les zones de cultures sont concentrées pour l’essentiel à l’est et au nord de l’aire protégée. Un dixième de la superficie d’origine des savanes à Acacia seyal a déjà été exploité à des fins agricoles. Cette carte peut être exploitée pour localiser les zones d’enjeux entre conservation et développement économique. Cet exercice permet de reconsidérer la délimitation en zones de protection de la périphérie. Dans sa formulation, le « plan de gestion » témoigne largement d’une volonté d’associer les populations riveraines à l’aménagement de la périphérie du parc. Cette collaboration sera certainement entravée par l’absence de compensation en contrepartie de la limitation du développement agricole au profit de l’habitat de la faune sauvage. Par contre, elle pourrait être favorisée si le zonage proposé correspondait aux limites des terroirs et des finages. Un préliminaire à tout processus de gestion concertée des espaces de végétation naturelle est aussi l’identification des décideurs qui ont autorité sur ces espaces. L’étude débouche sur suggestions permettant aux aménagistes leurs permettant d’atteindre leurs objectifs de conservation de la faune et de son habitat en concertation avec les populations riveraines. Ces recommandations peuvent certainement être adaptées à d’autres contextes d’aménagement des périphéries d’aires protégées. ABSTRACT I. Nowadays, in Sub-Saharan Africa, conservation actors believe that the long-term survival of wild animals can be ensured only through the maintenance of their habitat outside areas of total conservation. Accordingly, conservation projects seek to preserve areas of natural vegetation in “buffer zones” or “migration corridors” on the periphery of protected areas. The present doctoral thesis studies the possibilities of conservating such areas in concertation with the populations living around Zakouma National Park (ZNP), a protected area in southeast Chad. Our aim has been to find solutions to the problems generally encountered by forest managers working towards this goal. Our hypothesis is that the management of surroundings of protected areas must be grounded on a better identification of the local factors determining the exploitation of natural vegetation areas, and that any analysis must be based on a spatial approach. II. Several steps in the research provided grounds for reflection: As a first phase, a survey was conducted in Am Choka, a village representative of the most densely populated zone of the eastern periphery of ZNP. The objectives were (i) to determine which human activities most affect the natural vegetal landscape of the periphery of the park and hence are likely to annul its role of “buffer zone”, and (ii) to identify which know-how and socio-economic or political factors govern the exploitation of natural vegetation areas. In addition to participatory observation in the village, detailed maps were made of the ‘terroir’ and the ‘finage’ (the total area exploited by a village), and semi-structured interviews were conducted on the spot. The second phase of research was dedicated to the creation of a cartographic tool with the intention of (i) assessing the state of the peripheral zone in terms of where and to what extent the natural vegetal formations are situated in comparison with the land under cultivation, and (ii) pinpointing the peripheral zones best suited to a process of management of natural vegetation areas. To that end, four recent satellite pictures were acquired. Operations on the ground yielded 234 plottings over wood stands and 2 440 qualitative plottings of other types of land occupation. These plottings were used to convert the satellite images into cartographic units. The third phase of research was concerned with an analysis of the management mechanism recently proposed for the peripheral zone of ZNP by the park management project. Our aim was to bring to the fore the actual methods by which the local organisation of exploitation or management of the natural vegetation areas is taken into account and to compare them with the knowledge acquired under the first phase of research. III. The research produced the following results: The rural populations have a good knowledge of the physical environment and use a typology which enables them to localise the different components of the terroir and of the finage, and to assess their potential. The clearing of areas of natural vegetation for agricultural purposes is governed by traditional village or canton authorities, which exert a powerful influence over land management and agricultural planning. The cultivation of transplanted sorghum (berbéré - Sorghum bicolor) is the main source of reduction of areas with natural vegetation. It modifies the landscape over large swathes of territory inasmuch as this cultivation method leads to a total clearing of the Acacia seyal savannas. Access to and use of areas of natural vegetation for collecting wood and non-wood forest products are free and not linked to land ownership. Exploiting these products does not lead to clear-cutting of the forest, but the constraints of exploitation influence the spatial extent of the finage around a given village. Some zones of finage are nevertheless subjected to land boundary markings when agricultural projects are planned in the shorter or longer term. The cartographic findings led to an assessment of the area covered by, and the distribution of, natural vegetal formations. Flood-irrigated sorghum occupies just under 5% of the total area of the periphery. The cultivation zones are mostly concentrated east and north of the protected area. One tenth of the original area of Acacia seyal savannas has already been exploited for agriculture. The map can also be used to identify areas caught between conservation and economic development. This exercise makes its possible to reconsider the delimitation of the periphery into protection zones. In its formulation, the “management plan” largely reveals the will to involve local populations in the management of the periphery of the park. This collaboration will certainly be hampered by the absence of compensation to offset any limitation of agricultural development to the benefit of the wild animal habitat. It could, however, be promoted if the proposed zoning were to correspond to the limits of the terroirs and finages. A preliminary to any process of concerted management of the areas of natural vegetation would also be to identify the decision-makers who have authority over these expanses. The present study throws up suggestions as to how forest managers might attain their objectives for the conservation of fauna and their habitat in concertation with the local populations. These recommendations can certainly also be extrapolated to other contexts of management of the peripheries of protected areas.
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Potentialités de gestion concertée des espaces de végétation naturelle en périphérie du parc national de Zakouma (Tchad) / Possibilities of a concerted management of the areas of natural vegetation around Zakouma national park (Chad)

Hanon, Laurence 17 December 2008 (has links)
R É S U M É<p><p>I. Actuellement, en Afrique sub-saharienne, les acteurs de la conservation considèrent que la<p>survie à long terme de la faune sauvage ne peut être assurée que par le maintien de son habitat<p>en dehors des aires de conservation intégrale. Dans cette optique, les projets de conservation<p>tentent de préserver des étendues de végétation naturelle au sein de « zones tampons » ou de<p>« corridors de migration » dans la périphérie des aires protégées. Cette thèse s’est intéressée aux possibilités de conserver de tels espaces en concertation avec les populations riveraines du parc national de Zakouma, une aire protégée du Sud-est du Tchad. Notre objectif a été de rechercher des solutions aux problèmes que rencontrent généralement les aménagistes dans cette action. Notre hypothèse est que l’aménagement des périphéries d’aires protégées doit s’appuyer sur une meilleure identification des déterminants locaux de l’exploitation des espaces de végétation naturelle, et que leur analyse doit s’appuyer sur une approche spatiale.<p>II. Plusieurs étapes de recherches ont permis d’alimenter notre réflexion :<p>Une première phase de terrain a été tout d’abord été menée à Am Choka, un village représentatif de la zone la plus densément peuplée de la périphérie est du PNZ. Les objectifs visés étaient i.) d’une part, de déterminer les activités humaines affectant le plus le paysage<p>végétal naturel de la périphérie du parc, et donc susceptibles d’annihiler son rôle de « zone<p>tampon », et ii) d’autre part, d’identifier les savoir-faire et les facteurs socioéconomiques et<p>politiques qui régissent l’exploitation des espaces de végétation naturelle. Outre l’observation participante au village, des cartographies fines du terroir et des zones d’exploitation, ainsi que des entretiens semi-structurés ont été réalisés sur le terrain.<p>La seconde phase de recherche a été consacrée à la réalisation d’un outil cartographique dans<p>le but (i) d’évaluer l’état de la zone périphérique en terme de répartition et d’occupation relative des diverses formations végétales naturelles par rapport à l’emprise agricole, et ii.) d’en déduire les zones de la périphérie les plus susceptibles de faire l’objet d’un processus de gestion des espaces de végétation naturelle. A cet effet, quatre images satellites récentes ont été acquises. Les opérations de terrain ont donné lieu à 234 relevés sur ligneux et 2440 relevés qualitatifs d’autres types d’occupation du sol. Ces relevés ont été utilisés pour l’interprétation des scènes satellites en unités cartographiques.<p>La troisième phase de recherche a porté sur une analyse du dispositif d’aménagement récemment proposé pour la zone périphérique du PNZ par le projet gestionnaire du parc. Notre objectif était de mettre en évidence, les modalités réelles de prise en compte de l’organisation locale de l’exploitation ou de la gestion des espaces de végétation naturelle, et de les confronter avec les connaissances acquises lors de la première phase de recherche. <p>III. La recherche aboutit aux résultats suivants :<p>Les populations rurales ont une bonne connaissance du milieu physique et utilisent une<p>typologie qui leur permet de localiser les différentes composantes de leur terroir et de leur<p>finage, et d’en évaluer le potentiel.<p>La défriche des espaces de végétation naturelle à des fins agricoles est régie par des instances<p>coutumières villageoises et cantonale qui exercent un fort pouvoir en matière de gestion du<p>foncier et de planifications agricoles.<p>La culture du sorgho repiqué (berbéré - Sorghum bicolor) constitue la principale source de<p>réduction des espaces de végétation naturelle. Elle modifie le paysage sur de grandes portions<p>de territoire car sa mise en place nécessite un essartage intégral des savanes à Acacia seyal.<p>L’accès et l’usage des espaces de végétation naturelle pour la collecte de produits forestiers<p>ligneux et non-ligneux sont libres et non liés à la propriété foncière. L’exploitation de ces<p>produits n’entraîne pas de coupe à blanc mais les contraintes d’exploitation conditionne l’étendue spatiale du finage autour d’un village donné. Certaines zones du finage sont cependant l’objet de bornages fonciers en vue de projets agricoles à plus ou moins long terme. Les travaux cartographiques ont abouti à l’appréciation de l’étendue et de répartition des formations végétales naturelles. Le sorgho de décrue occupe un peu moins de 5% de la totalité de la superficie de zone périphérique. Les zones de cultures sont concentrées pour l’essentiel à<p>l’est et au nord de l’aire protégée. Un dixième de la superficie d’origine des savanes à Acacia<p>seyal a déjà été exploité à des fins agricoles. Cette carte peut être exploitée pour localiser les<p>zones d’enjeux entre conservation et développement économique. Cet exercice permet de<p>reconsidérer la délimitation en zones de protection de la périphérie.<p>Dans sa formulation, le « plan de gestion » témoigne largement d’une volonté d’associer les<p>populations riveraines à l’aménagement de la périphérie du parc. Cette collaboration sera<p>certainement entravée par l’absence de compensation en contrepartie de la limitation du<p>développement agricole au profit de l’habitat de la faune sauvage. Par contre, elle pourrait<p>être favorisée si le zonage proposé correspondait aux limites des terroirs et des finages. Un<p>préliminaire à tout processus de gestion concertée des espaces de végétation naturelle est aussi l’identification des décideurs qui ont autorité sur ces espaces. L’étude débouche sur suggestions permettant aux aménagistes leurs permettant d’atteindre leurs objectifs de conservation de la faune et de son habitat en concertation avec les populations riveraines. Ces recommandations peuvent certainement être adaptées à d’autres contextes d’aménagement des périphéries d’aires protégées. <p><p><p>ABSTRACT<p>I. Nowadays, in Sub-Saharan Africa, conservation actors believe that the long-term survival<p>of wild animals can be ensured only through the maintenance of their habitat outside areas of<p>total conservation. Accordingly, conservation projects seek to preserve areas of natural<p>vegetation in “buffer zones” or “migration corridors” on the periphery of protected areas.<p>The present doctoral thesis studies the possibilities of conservating such areas in concertation<p>with the populations living around Zakouma National Park (ZNP), a protected area in southeast<p>Chad. Our aim has been to find solutions to the problems generally encountered by forest<p>managers working towards this goal. Our hypothesis is that the management of surroundings<p>of protected areas must be grounded on a better identification of the local factors determining<p>the exploitation of natural vegetation areas, and that any analysis must be based on a spatial<p>approach.<p>II. Several steps in the research provided grounds for reflection:<p>As a first phase, a survey was conducted in Am Choka, a village representative of the most<p>densely populated zone of the eastern periphery of ZNP. The objectives were (i) to determine<p>which human activities most affect the natural vegetal landscape of the periphery of the park<p>and hence are likely to annul its role of “buffer zone”, and (ii) to identify which know-how<p>and socio-economic or political factors govern the exploitation of natural vegetation areas. In<p>addition to participatory observation in the village, detailed maps were made of the ‘terroir’<p>and the ‘finage’ (the total area exploited by a village), and semi-structured interviews were<p>conducted on the spot.<p>The second phase of research was dedicated to the creation of a cartographic tool with the<p>intention of (i) assessing the state of the peripheral zone in terms of where and to what extent<p>the natural vegetal formations are situated in comparison with the land under cultivation, and<p>(ii) pinpointing the peripheral zones best suited to a process of management of natural<p>vegetation areas. To that end, four recent satellite pictures were acquired. Operations on the<p>ground yielded 234 plottings over wood stands and 2 440 qualitative plottings of other types<p>of land occupation. These plottings were used to convert the satellite images into cartographic<p>units.<p>The third phase of research was concerned with an analysis of the management mechanism<p>recently proposed for the peripheral zone of ZNP by the park management project. Our aim<p>was to bring to the fore the actual methods by which the local organisation of exploitation or<p>management of the natural vegetation areas is taken into account and to compare them with<p>the knowledge acquired under the first phase of research.<p>III. The research produced the following results:<p>The rural populations have a good knowledge of the physical environment and use a typology<p>which enables them to localise the different components of the terroir and of the finage, and<p>to assess their potential.<p>The clearing of areas of natural vegetation for agricultural purposes is governed by traditional<p>village or canton authorities, which exert a powerful influence over land management and<p>agricultural planning.<p>The cultivation of transplanted sorghum (berbéré - Sorghum bicolor) is the main source of<p>reduction of areas with natural vegetation. It modifies the landscape over large swathes of<p>territory inasmuch as this cultivation method leads to a total clearing of the Acacia seyal<p>savannas. Access to and use of areas of natural vegetation for collecting wood and non-wood forest<p>products are free and not linked to land ownership. Exploiting these products does not lead to clear-cutting of the forest, but the constraints of exploitation influence the spatial extent of the finage around a given village. Some zones of finage are nevertheless subjected to land<p>boundary markings when agricultural projects are planned in the shorter or longer term.<p>The cartographic findings led to an assessment of the area covered by, and the distribution of,<p>natural vegetal formations. Flood-irrigated sorghum occupies just under 5% of the total area<p>of the periphery. The cultivation zones are mostly concentrated east and north of the protected area. One tenth of the original area of Acacia seyal savannas has already been exploited for agriculture. The map can also be used to identify areas caught between conservation and<p>economic development. This exercise makes its possible to reconsider the delimitation of the<p>periphery into protection zones. In its formulation, the “management plan” largely reveals the will to involve local populations<p>in the management of the periphery of the park. This collaboration will certainly be hampered<p>by the absence of compensation to offset any limitation of agricultural development to the<p>benefit of the wild animal habitat. It could, however, be promoted if the proposed zoning were<p>to correspond to the limits of the terroirs and finages. A preliminary to any process of<p>concerted management of the areas of natural vegetation would also be to identify the<p>decision-makers who have authority over these expanses. The present study throws up suggestions as to how forest managers might attain their<p>objectives for the conservation of fauna and their habitat in concertation with the local<p>populations. These recommendations can certainly also be extrapolated to other contexts of<p>management of the peripheries of protected areas. / Doctorat en Sciences agronomiques et ingénierie biologique / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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