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Entre ville et forêt : le futur de l'agriculture amérindienne en question. Transformations agraires en périphérie de São Gabriel da Cachoeira, Nord-ouest amazonien, Brésil

Eloy, Ludivine 10 December 2005 (has links) (PDF)
Cette thèse est une étude des recompositions de l'agriculture amérindienne autour d'une petite ville d'Amazonie. On montre que les pratiques agricoles sont moins déterminées par la densité démographique que par les trajectoires familiales de migration jusqu'à la ville, via divers modes d'appropriation des espaces-ressources et de captation de revenus monétaires dans le cadre de réseau de parenté élargis. Les agriculteurs sélectionnent des techniques agricoles exogènes et adaptent leurs pratiques traditionnelles. Si on constate des cas de spécialisation vers le marché, les stratégies familiales de diversification sont plus courantes. Les territorialités en réseau permettent de pallier la rareté croissante des ressources naturelles, et de satisfaire de nouvelles aspirations. L'agriculture d'abattis-brûlis joue un rôle central dans ces recompositions territoriales, car, de par sa souplesse, elle se combine dans l'espace et dans le temps aux autres activités. Ces innovations replacent les amérindiens en acteurs centraux de la création de la modernité dans leurs territoires.
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Du riz et des arbres – L'élimination de l'agriculture d'abattis-brûlis, une constante politique au Laos

Olivier, Ducourtieux 13 March 2006 (has links) (PDF)
L'agriculture d'abattis-brûlis est aujourd'hui pratiquée par 40 à 500 millions de paysans dans les régions tropicales. Depuis plus d'un siècle, un discours dominant condamne ce mode de production ; qualifié d'archaïque et peu productif, il serait une cause majeure de déforestation.<br />L'étude du système agraire de Phongsaly, petite région du Nord Laos, a permis d'appréhender la diversité et la rationalité des pratiques paysannes d'abattis-brûlis, qui se sont différenciées au cours de l'histoire récente du fait d'une intervention croissante de l'Etat. Les résultats locaux sont cohérents avec la revue de la bibliographie existante : la plupart des critiques de ce système de production s'avèrent infondées. Quand elles participent à la déforestation, ce qui n'est pas systématique, les agricultures d'abattis-brûlis en rotation n'y jouent qu'un rôle limité ; l'exploitation forestière et les agricultures pionnières en sont les principales causes. La complexité et la logique des systèmes agraires d'abattis-brûlis sont classiquement méconnues par les groupes sociaux tiers. Les pratiques des essarteurs, généralement des montagnards et de minorités ethniques, sont évaluées par des habitants des plaines en fonction de leurs préoccupations et des utilités qu'ils assignent à la forêt et la montagne. Les scientifiques n'apportent que rarement un éclairage rigoureux et objectif dans ces débats au sein desquels abondent trop souvent les lieux communs. L'agriculture paysanne contribuant souvent positivement à la gestion de l'environnement, il convient de la revaloriser. Les politiques agricoles devraient donc prendre en compte les savoirs et l'expérience des paysans pour la gestion durable des ressources naturelles. L'unique possibilité pertinente est l'association des paysans à l'élaboration et la mise en œuvre des interventions publiques.
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Du riz et des arbres : L'élimination de l'agriculture d'abattis-brûlis, une constante politique au Laos

Ducourtieux, Olivier 03 1900 (has links) (PDF)
L'agriculture d'abattis-brûlis est aujourd'hui pratiquée par 40 à 500 millions de paysans dans les régions tropicales. Depuis plus d'un siècle, un discours dominant condamne ce mode de production; qualifié d'archaïque et peu productif, il serait une cause majeure de déforestation. L'étude du système agraire de Phongsaly, petite région du Nord Laos, a permis d'appréhender la diversité et la rationalité des pratiques paysannes d'abattis-brûlis, qui se sont différenciées au cours de l'histoire récente du fait d'une intervention croissante de l'Etat. Les résultats locaux sont cohérents avec la revue de la bibliographie existante: la plupart des critiques de ce système de production s'avèrent infondées. Quand elles participent à la déforestation, ce qui n'est pas systématique, les agricultures d'abattis-brûlis en rotation n'y jouent qu'un rôle limité; l'exploitation forestière et les agricultures pionnières en sont les principales causes. La complexité et la logique des systèmes agraires d'abattis-brûlis sont classiquement méconnues par les groupes sociaux tiers. Les pratiques des essarteurs, généralement des montagnards et de minorités ethniques, sont évaluées par des habitants des plaines en fonction de leurs préoccupations et des utilités qu'ils assignent à la forêt et la montagne. Les scientifiques n'apportent que rarement un éclairage rigoureux et objectif dans ces débats au sein desquels abondent trop souvent les lieux communs. L'agriculture paysanne contribuant souvent positivement à la gestion de l'environnement, il convient de la revaloriser. Les politiques agricoles devraient donc prendre en compte les savoirs et l'expérience des paysans pour la gestion durable des ressources naturelles. L'unique possibilité pertinente est l'association des paysans à l'élaboration et la mise en œuvre des interventions publiques.

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